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Le roi René – Chapitre 1

Le roi René - Chapitre 1



La présentation :

La jeune fille blonde se met en devoir de dresser la table, comme le lui a demandé le Maître de maison. Dans l’immense salle du château, aux murs tapissés de tentures rouge sombre, une table très spéciale trône là. Elle prend toute la largeur de la pièce, elle doit bien faire six bons mètres de longueur et deux de large.

Le Maître a dit :

Douze assiettes reparties sur toute la longueur, et une en bout de table.

Il veut aussi que les espaces entre chacun des couverts soient équitablement répartis. Puis, il désire une assiette blanche alternant avec une de couleur rose, la première blanche étant celle du bout de la tablée. Elle dépose donc selon les vux du seigneur les assiettes, puis les couverts, et finit par les verres. Un pour l’eau, un pour le vin, une coupe pour le champagne, le dernier pour les digestifs.

Chaque convive a une serviette de tissu qu’elle s’est chargée de plier de manière différente en fonction de la couleur des assiettes. Pour les roses, elle a fait une sorte de cur, les blanches, quant à elle, seront garnies d’un accordéon plus simple. Elle se recule un peu et jette un regard sur la table pour mesurer le résultat de ses efforts. Elle le trouve plutôt satisfaisant et entreprend maintenant de débuter la décoration. En premier lieu, les centres de tables fleuris, livrés par le fleuriste du coin qui vient chaque vendredi matin.

Dans un vase qu’elle place devant l’assiette seule en bout de table, une seule rose. Elle est belle, et son rouge accroche le regard. Ce positionnement est un mystère pour elle, mais c’est ainsi que Monsieur René lui a dit de faire, alors sans aucun état d’âme, elle fait ce qu’on lui a demandé. Ce boulot, elle l’exécute trois fois par semaine les, vendredi, samedi et dimanche soir. Pour cela, le patron se montre généreux et elle ne veut pas risquer de perdre cette importante source de revenus.

Voilà, c’est fini, d’un dernier regard, elle inspecte la salle pour voir si tout est bien en place. Sur la table où tous les convives vont dîner l’un à côté de l’autre et non pas en vis-à-vis, elle a bien compris que chaque assiette montre clairement le sexe des invités. Un homme, une femme et ceci jusqu’au bout de la longue tablée. Face à celle-ci, une sorte d’estrade avec trois marches de bois vernis qui permettent d’y accéder. Quelques instruments en bois également dont elle ne détermine nullement l’usage, et sur le mur au fond de cette estrade, des anneaux sont fixés solidement.

Partout de grands divans moelleux sur lesquels elle s’est parfois assise. Elle sait pour cela qu’ils sont d’un confort inégalable, elle n’en a jamais vu d’aussi grands, d’aussi profonds. Dans un autre coin de l’estrade, une sorte d’étal recouvert lui aussi d’un velours rouge sur lequel traînent des chaînes. Les maillons de celles-ci sont brillants comme si quelqu’un les avait polis, lustrés. La jeune femme se dirige vers la porte, ouvre celle-ci et juste avant de quitter la pièce, elle lance un dernier regard sur son travail, puis elle sort, tire la porte, l’esprit en paix, consciente d’avoir bien méritée son salaire.

Dans le corridor qu’elle empreinte pour quitter la demeure de Monsieur René, elle longe toutes les chambres vides. Dans chacune d’entre elles, la disposition du mobilier est différente, mais toutes sont d’une incroyable beauté. Sur les portes des chambres sont apposés des noms qui font rêver. Sur celle-là est écrit : « Amour éternel », sur cette autre : « Nuit de rêve ». Toutes sont dénommées de manière agréable. Le corridor en compte six, et elles sont en vis-à-vis.

La jeune femme se dit qu’elles sont aussi grandes que son propre appartement, que ce qu’elles contiennent en literie et autre meuble vaut sans doute cent fois plus cher que ce qu’elle possède en totalité. Elle soupire un peu et la voici qui remonte dans sa petite « Austin », elle reprend la route, son travail vient de s’achever.

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L’avant-soirée :

Monsieur « René », depuis dix-sept heures est dans son bureau. Il en est ainsi chaque vendredi, samedi et dimanche. Ses parents ne lui ont laissé pour tout héritage que cette immense bâtisse et il a trouvé une idée originale pour l’entretenir et vivre sans trop travailler. Depuis quinze ans maintenant, il fait payer à des couples libertins le droit de venir passer une soirée, dans un endroit calme et agréable. Il les choisit, les trie sur le volet, méticuleusement, il faut dire aussi qu’il n’a jamais eu d’incident en procédant de cette façon.

Le tout Paris connaît les nuits folles de Monsieur René et en quelques années, il est devenu un des Maîtres de Versailles, puisque son « château » se trouve sur cette commune. Il ne reçoit que six couples par soirée qu’il se permet de sélectionner lui-même. Six hommes, six femmes, pas un de plus. Tous sont fortunés et la soirée est en « tout inclus ». La somme qu’il va empocher au passage pour chaque couple dépasse allègement la paie d’un ouvrier moyen de chez Renault. Mais le service est irréprochable et il y veille personnellement.

Il est dix-neuf heures et son carnet de table pour ce soir est déjà rempli. Monsieur René décide, comme chaque fois que sa table est complète, de se rendre dans l’arène de ses nuits Versaillaises. Ce n’est pas qu’il ne fasse pas confiance à Judith la jeune femme blonde qu’il paie une fortune pour dresser les couverts, mais c’est une manie chez lui, un toc en quelque sorte. Il faut qu’il visualise lui-même les choses pour s’assurer de la bonne marche de son gagne-pain.

Un coup d’il rapide et le voilà satisfait. Il en va de même pour les chambres qui sont aussi incluses dans le prix de cette soirée qui s’annonce. Maintenant, d’un pas assuré, il se dirige vers les cuisines de la maison. Là, le chef est au piano et les deux marmitons qui l’aident, affairés, sont le nez dans les casseroles d’où s’échappent des odeurs qui donnent faim au maître de céans. Il inspecte l’ensemble et jette aussi un il sur les carafes dans lesquelles le vin rouge décante lentement à température ambiante.

Un mot gentil au chef, sans oublier les deux arpettes et le voilà prêt à affronter cette nouvelle nuit. La nuit, c’est son domaine, il s’y trouve en plein accord avec lui-même. Et son petit business fonctionne comme sur des roulettes. Les gens qui vont venir à sa soirée sont tous, soit des habitués qui connaissent la maison, soit des filleuls dont les parrains seront présents. Il n’a aucun souci à se faire, il sait exactement après en avoir parlé avec chacun des invités masculins, ce qu’ils attendent, et surtout, il connait le goût et les envies des compagnes, régulières ou occasionnelles de tous les invités.

Depuis toutes ces années où il a fait de sa maison un haut lieu du libertinage, il en a vu des cas de figure différents. Des hommes venir trois ou quatre nuits de suites avec des Dames dont aucune n’était la légitime. La vertu première de René, c’est sa discrétion. Il sait ne plus se souvenir de rien dès que la porte de sa demeure se referme sur le dernier couple. C’est aussi ce qui lui vaut la bonne renommée que sa maison porte aujourd’hui. Les premiers mois sont toujours déterminants dans ce genre d’entreprise, mais il a eu le sens des affaires et maintenant « ça roule » comme il se plait à le penser.

Vingt-deux heures, une première voiture s’arrête devant le portail clos. L’homme du couple qui arrive sonne et dans la nuit, la voix de René lui demande le code qu’il lui a fourni lors de la réservation. Il lui donne les quatre chiffres que lui seul peut connaitre en dehors du patron et il peut pénétrer dans l’enceinte du « Château ». Si pour une quelconque raison, il n’était pas en mesure de donner ce code, la porte resterait obstinément close. Dans cette nuit d’automne, les voitures se suivent et la pièce où sont dressés les couverts se rempli avec une rapidité bienveillante.

La plupart sont des habitués et ils se chargent de mettre en confiance les petits nouveaux, encore que ce soient les petites nouvelles sur lesquelles les plus assidus lorgnent. Ici pas question d’être habillé de manière vulgaire ou débraillée. Les hommes sont tous vêtus de bonne facture et les toilettes des dames sont « classes ». C’est la bourgeoisie qui s’encanaille, en ces fins de semaine et chez « le roi René », il faut se montrer sous son meilleur jour, même la nuit. Un apéritif de bienvenue, un cocktail aux saveurs sauvages, concocté par le Chef est servi très frais par deux serveuses en jupe et bustier noir, le tout surmonté d’un joli tablier blanc de soubrette.

Ce sont deux jeunes femmes avenantes et fraîches, visages juste marqués par une touche d’un maquillage discret. Rien ne doit distraire les clients et surtout irriter leurs Dames. Pas d’esclandre possible qui serait dû au comportement irréfléchi de l’une ou l’autre des serveuses. Très professionnelles en quelque sorte, juste servir, elles savent ce que le maître attend d’elles. Le verre d’alcool coule dans les gorges et si le goût est sirupeux, l’effet est lui pervers. La composition du breuvage est telle qu’elle exacerbe les sens et titille déjà la libido. La recette est secrète, mais efficace.

Aphrodisiaque au possible, il suffit d’un seul verre pour que toute l’assemblée se détende. Bien entendu, si un convive demande un autre apéritif, il sera immédiatement exaucé. Le repas débute par une entrée qui, pour ce soir, s’avère être une tourte alsacienne, laquelle est servie accompagnée d’un merveilleux « Riesling », tout droit sorti de la cave bien achalandée de René. Les langues se délient et avec l’estomac qui se rempli, les uns et les autres commencent à converser sur des sujets bien différents de ceux que l’on pourrait imaginer dans pareille soirée.

Les uns parlent de leurs petites manies pour gagner de l’argent, les autres rient de tout et de rien et les plats se succèdent, les verres de vin fin aussi. Puis, l’heure du digestif approche à grands pas, alors que la table est desservie par les femmes de service comme invisibles aux yeux de tous. Quand le café est versé, c’est Monsieur René qui se lève, fait le tour de la table, la rose rouge entre ses doigts. Tous ou presque savent que celle devant qui il posera la fleur, sera l’élue de la soirée et qu’elle aura l’insigne honneur de débuter la fête.

Plus personne ne bouge, les regards se sont arrêtés, les yeux dans le vide, le cur battant, les dames présentes retiennent leur souffle. Le maître de cérémonie va sans bruit dans le dos des invités, personne n’ose regarder où il se trouve. Il fait ce soir un premier passage, la rose entre ses doigts ne tremble pas. Il revient sur ses pas et il stoppe sa marche silencieuse derrière une jolie brunette d’environ trente ans.

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Début d’une soirée douce :

Elle, c’est Claude une jolie provinciale venue avec son mari Michel pour une sortie parisienne, avec un autre couple d’amis. La tête rouge de la fleur, viens lentement remonter le long de l’épaule de la dame, sans vraiment l’effleurer, juste à quelques centimètres de la peau mate de la femme. Les pétales, couleur sang, touchent enfin le menton de l’élue et la tige appuie légèrement, sans à coup sûr le bas du visage. Elle se sent rougir jusqu’à la racine des cheveux, le teint écarlate fait sourire son mari Michel, plus aguerri qu’elle, à la façon de procéder du Maître.

Tous les regards convergent vers cette femme qui est maintenant clairement désignée et déjà le roi de la nuit lui a pris délicatement le poignet. Il tire doucement sur ce bras et oblige, sans faire mal, cette Claude à se lever, l’enlace et leurs lèvres se soudent. Elle répond à ce baiser qui lui est imposé d’une si douce manière. Bien entendu, son compagnon l’avait avertie que cela pouvait arriver, mais elle n’y avait sur l’instant, prêté aucune attention particulière. Là, ce n’est plus du tout pareil et pour sa première apparition dans l’antre des nuits chaudes de Versailles, la voici à la place d’honneur.

Honneur, enfin si l’on veut, elle aurait préféré la discrétion plus légitime des prémices du libertinage, mais elle n’a plus le choix. Maintenant, René lui a plaqué les mains sur sa robe, et plus précisément sur les fesses, là devant tous ces yeux qui attendent que le prélude soit fini pour entrer eux aussi dans le jeu. Claude se retrouve prise au piège, entre le plateau de la table et l’homme qui, sans se soucier de lui demander son accord, la caresse encore au travers du voilage de ses vêtements. Mais ne sont-ils pas tous là pour cela, elle savait que l’amour de ce soir serait différent de ce qu’elle a l’habitude de pratiquer.

Mais elle ne s’attendait pas à être ainsi mise en vedette et le stress la gagne un peu. D’une poigne de fer, elle se sent soulevée du sol par le Maître et elle se retrouve assise sur la table puis après, encore un baiser passionné où sa langue est en contact avec celle de René, que leurs deux bouches entrent en communion, que son souffle se trouve coupé pendant quelques secondes, les mains de son embrasseur remontent le volant de sa robe longue. Ses escarpins noirs sont visibles, puis les jambes fines, gainées de nylon, et pour finir, c’est son porte-jarretelle qui se trouve être la cible des doigts qui ne se cachent pas pour la dénuder.

Impatientes les mains lui retirent l’ultime rempart de son sexe à la toison impeccablement entretenue. Ils savent tous en la regardant qu’elle est brune de naissance et, dans un brouillard, elle voit l’homme qui la tient se pencher en avant. Immédiatement, sa tête vient se poser sur la fleur qui est le centre de ses envies. René relève quand même une seconde le visage, jette un coup d’il à droite et à gauche et déclare d’une voix qui ne tremble pas :

Que tout le monde s’amuse, Mesdames, Messieurs, la nuit est à vous !

Dans la main de Claude qui est couchée sur la table, celle de son mari Michel est venue, comme pour l’encourager à laisser les choses se faire. Comment se retrouve-t-elle totalement dénudée ? Elle ne s’en souvient pas, mais le fait est que des mains viennent de partout toucher, caresser, lisser sa peau. Tout le monde autour d’elle est maintenant nu et elle sent que tous veulent participer, tous veulent faire la fête et son corps devient le jouet des unes et des autres, hommes et femmes tous sont là pour elle. Pour elle ou pour faire plaisir à son maître et mari Michel ?

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Le point de vue de Claude :

Voilà la fête est démarrée et je suis la première en tête de ligne sur le pont comme dirait mon père. J’aurais bien juré qu’après le repas, l’homme qui se promenait avec sa rose allait venir me la poser devant moi. Michel m’avait annoncé la manière de pratiquer et je savais que j’allais être désignée. D’une part parce que je suis nouvelle et que le bonhomme ne me connait pas. Ensuite, j’ai senti son regard discret, mais ferme, trop souvent posé sur ma petite personne pour que je sois dupe. Le repas a été excellent, les vins et alcools aussi, des délices. Maintenant, les mains de l’homme vont sûres d’elles, sur mes jambes, et elles font remonter ma jupe longue.

Les doigts en frôlant le nylon de mes bas me donnent une sensation de chaleur et je sens bien que tous me regardent. Je ne suis pas prude, je ne suis pas timide, mais c’est étrange comme atmosphère, à la fois précieuse et délicate. Notre hôte maintenant me pousse et je suis acculée à la table très longue sur laquelle nous avons dîné. Je me fais la réflexion que je suis le dessert de ce Monsieur.

Il vient de me faire basculer sur le bois nappé de rouge. Du reste ici, tout est rouge ! Les murs et ces drôles d’objets que je vois sur l’estrade face à nous, lesquels sont aussi garnis de cette sorte de velours rouge. L’homme m’a écarté ma culotte, il avance sa bouche pour m’embrasser encore. J’aime son baiser et je le rends bien volontiers. Puis il m’écarte les cuisses, fait glisser le bastion qui me cache les fesses pour encore quelques secondes. Il approche ses lèvres de mon sexe, mais se redresse juste avant que de le toucher. Dans le brouillard qui m’envahit, j’ai senti que Michel me prenait la main. J’entends le Maître de maison qui s’adresse à tous autour de nous :

Que tout le monde s’amuse, Mesdames, Messieurs, la nuit est à vous !

Des mains comme des tentacules m’assaillent de partout. Elles sont celles d’hommes et de femmes dont, dans l’euphorie du moment, j’ai du mal de distinguer les traits. La bouche me ventouse la chatte et une langue impatiente vient jouer avec les ourlets et les plis et replis roses de cette partie si intime de mon corps. Michel m’a ouvert le chemisier alors que d’autres continuent de toucher partout où ma peau apparait. Mes cuisses, mes mollets sont soulevés et des caresses par dizaines m’envoient des signaux jusqu’au fond de mon ventre.

La langue elle n’en finit plus de tourner et retourner, s’arrêtant parfois sur le petit pic de chair qui est en érection depuis quelques minutes déjà. Ma jupe elle, est ouverte sur le devant par une multitude de petits boutons pression qui n’ont pas résisté très longtemps aux sollicitations appuyées de mains inconnues. Son unique pan s’étale sur le rouge de la table accrochant au passage un verre que la serveuse n’a pas eu le temps de ramasser. Mon corps est nu et je suis la victime volontaire de ces jeux d’adultes, librement consentis dans une ambiance qui devient érotique au possible.

Mon ventre se creuse sous les doigts qui le fouillent alors que partout autour de nous, des couples se forment, et que la température s’élève. Michel ne me tient plus la main, mais totalement dénudé, il présente à ma bouche sa queue tendue. Je la prends avec un évident plaisir et je commence cette fellation qui le ravit. Je sais comment faire pour que son plaisir soit complet, je commence par lécher lentement le gland en repoussant la peau doucement, découvrant ainsi le velours de la peau satinée.

Ensuite, mes doigts enserrent la tige tendue et donnent un petit mouvement de rotation qu’il adore. Il entre et sort de ma bouche, ainsi qu’il le ferait dans mon sexe. René lui aussi a changé de position et il débute une pénétration qui me met en transes. D’abord, il laisse juste le bout de sa bite limer l’entrée de ma chatte et puis soudain, d’une seule poussée, il s’enfonce jusqu’à la garde en moi et je me retrouve pliée en deux, sous l’effet d’un coup de fouet qui m’arrache le ventre. Les ondulations de mon ventre entraînent mon visage à la rencontre de la queue de Michel et je suis déboussolée par toutes ces allées et venues en moi.

Mon cur s’emballe, ma respiration elle, suit le même processus, je me sens transportée dans un autre monde, emportée dans de grands espaces qui me sont étrangers, avec des couleurs chatoyantes, des arcs-en-ciel mirifiques. Je perçois comme dans un brouillard, le bruit que fait le vit qui s’enfonce dans ma chatte trempée, clapotis qui me donnent encore plus envie qu’ils soient plus virils. J’ai l’impression que Michel se raidit de plus en plus, que son sexe va laisser monter sa sève dans ma bouche ; alors je ne veux pas qu’il jouisse ainsi. J’arrête tous mouvements et la pression retombe un peu.

Des mains inconnues me touchent les seins, étirent mes tétons durcis par les attouchements. Je n’y prête aucune attention. Des doigts encore me tiennent les poignets, d’autres cramponnent mes chevilles. La sensation fugace que quelque chose est attaché à chacun de mes membres, mais c’est fait dans la douceur et je n’ouvre pas les yeux, juste bercée par les coups de reins de René. Le sexe de mon mari n’est plus dans ma bouche, il frôle simplement l’ourlet rouge de mes lèvres, le gland frotte dessus, alors que lui me tient par les cheveux. Celui de René cesse de bouger en moi et je le sens lentement mollir dans l’antre chaud de mon entrecuisse.

Je garde les paupières closes alors que j’ai la certitude que quelque chose d’inhabituel va m’arriver. C’est une sensation indéfinissable, mais bien réelle. Une des mains de Michel s’est posée sur ma nuque alors que de la seconde, il fait passer devant mes yeux une sorte de foulard. En quelques secondes, je suis dans le noir et j’ai compris que c’est un bandeau que mon mari m’a mis. Il ferme celui-ci derrière ma tête et alors que je vais pour lui demander ce qu’il fait, un petit objet métallique s’insinue entre mes dents.

Je ne peux plus parler, ni même refermer les mâchoires. Ma bouche reste largement ouverte et je dois faire des efforts pour prendre de l’air, pour respirer et aussi pour comprendre. Combien de mains viennent de me soulever ? Sans me faire mal, je suis transportée et remise debout alors que je sens mes bras relevés et mes jambes écartées. Mes poignets sont attachés, mes chevilles subissent le même sort. Mes membres liés, je forme un grand X et suis immobilisée. J’entends encore des râles de plaisirs qui arrivent d’un peu partout de la pièce, mais je dois être sur l’estrade.

Puis, les bruits s’estompent un à un et je pense que je suis désormais l’unique attraction de la fête.

Quelqu’un s’est emparé de l’un de mes tétons et des doigts le serrent, le pressent. C’est douloureux, mais supportable. À côté de moi, j’entends Michel qui me dit doucement à l’oreille :

Mon amour, juste pour moi, dis-nous haut et fort que tu veux bien me donner ce plaisir que je te réclame depuis si longtemps !

Tout s’affole dans ma tête, et je n’ose me rappeler que tu me réclames depuis pas mal de temps une soirée SM où je me plierais à la volonté d’un homme qui me ferait subir ce que dans tes fantasmes, tu appelles pudiquement « une séance ». J’ai peur d’un côté, mais de l’autre, je suis terriblement excitée et céder à cette envie de me faire plaisir me creuse le ventre davantage. Mais c’est mon esprit qui hurle un non-muet puisque je ne peux pas parler avec ce que vous avez mis dans ma bouche.

Si tu refuses, secoue la tête de bas en haut, si c’est oui, balance là de droite à gauche, mais, quelle que soit ta décision, je respecterai ton choix.

J’hésite, je crains fort de ne pas arriver à subir ce que tu me demandes. Je suis crispée et mon esprit refuse, mais mon corps dit l’inverse. Alors que je pense non, ma tête se balance de gauche à droite en signe d’assentiment. Trop tard pour reculer, mais je n’ai pas envie de refuser. Je sais que cela va sans doute être difficile, que les maux que je vais endurer vont marquer un peu ma peau mate de brune, je suis heureuse et soulagée que vous m’ayez bâillonnée la bouche et que finalement mon corps se soit décidé plus vite que mon esprit.

Les pointes de mes seins sont sollicitées par des doigts qui les pincent fortement et sans que je me rende compte de rien ce sont des sortes de petits étaux qui viennent serrer les tétons. L’un après l’autre, les bouts sont aplatis dans l’instrument qui les écrase jusqu’à un seuil de douleur juste supportable. Ils viennent de m’être mis au bout des pinces. Là encore, cela fait relativement mal, et c’est pire encore quand d’un geste simple, d’une chiquenaude sans doute, les poids sont propulsés pour qu’ils se balancent entre mes jambes écartées. Mes seins ont également droit à un poids bien lourd et sont évidemment entraînés vers le bas de mon corps.

Les poids sont aussi mis en mouvement et je crois que je vais devenir folle. De mes lèvres, ne sortent que des sons incompréhensibles, des bruits inaudibles. Plus aucun bruit autour de moi, sauf la respiration saccadée de celui ou celle qui vient de me mettre les engins que tu as dû, toi-même, choisir. Dans ce silence presque général, je ressens aussi soudain la chaleur cuisante d’un coup de lanière qui percute ma peau, au hasard, un coup peu appuyé, mais dosé pour juste faire mal. Pas assez fort pour laisser de trace, c’était normalement notre deal, pour le jour où tu aurais gain de cause.

Je voudrais me souvenir de ce que ce jour-là nous avions décidé, mais j’ai mal et cela n’aide pas ma mémoire à remettre à jour mes neurones. C’est finalement quand un doigt vient frôler mon clitoris que je réalise que cette douleur qui irradie mon ventre devient comme une source d’électricité qui me fait bondir comme une pile. Je veux me plier en deux, mais je suis retenue par les bracelets qui me maintiennent les bras en l’air et les gestes que je fais, accentuent le mouvement de balancier des poids qui oscillent sous mes seins. Tout mon être devient un champ de sensations nouvelles. Du fond de moi me parcourent des milliers de petites aiguilles qui s’agitent.

Elles me secouent, et pour comme pour couronner le tout je sais, je sens que mon ventre coule, qu’il coule sans arrêt et que ma chatte n’en finit plus de m’entraîner dans des spasmes inavouables et pourtant si réels. J’imagine le spectacle que je dois offrir à ces douze personnes qui tout autour, ne doivent pas perdre une miette de mes faits et gestes. Mais c’est si bon de jouir, c’est si doux de laisser son corps partir en vagues successives qui lui arrachent un plaisir fou. Je voudrais pouvoir crier que j’aime ça, que je veux que ce plaisir-là dure toujours, que je voudrais réclamer encore quelques coups pour que la jouissance perdure.

Mon Dieu, dire qu’il a suffi de quatre petites pinces, quelques poids et juste une morsure d’une lanière de cuir sur ma peau pour que je donne de moi le spectacle d’une « salope » déchaînée ! Je suis maintenant détachée et étendue sur un des grands sofas de la pièce. Mes yeux recouvrent leur usage premier et ma bouche libérée. Tu es contre moi, nu aussi, et je suis heureuse de voir que tes mains s’activent sur ma peau. Un massage avec une sorte d’huile douce et apaisante que tes caresses font pénétrer dans mon épiderme et déjà je me sens mieux.

Mes jambes sont tout de même en coton, mais c’est l’effet de l’émotion et de cette jouissance inoubliable dont je viens de gratifier l’assemblée qui me laisse pantelante. Alors que je jette un coup d’il à l’endroit où le cuir a touché mon corps, je constate avec plaisir que tu as respecté ta part du pacte. Rien ne transparaît de rouge ou de rose là où j’ai cru être brûlée. Des couples se reforment et les uns et les autres s’imbriquent dans des tableaux changeants, dans des scènes éphémères, mais sensuelles. Maintenant, la tension de tous retombe dans des corps à corps où les femmes sont les centres du monde d’hommes qui sont tellement tendus que je me demande comment ils n’ont pas encore éjaculé.

Tu restes à mes côtés et René lui aussi se frotte à moi. Il s’est couché sur le dos, disparaissant à demi dans le moelleux de l’assise du divan. Voyant que ce lieu est trop confortable et que la position qu’il veut adopter sera irréalisable dans ce canapé, il se couche finalement sur le sol recouvert d’une moquette bouclée. Dans cette chute qu’il opère sciemment, il m’entraîne avec lui et je me retrouve à califourchon sur lui. Toi mon Michel, tu m’aides un peu à me positionner correctement et la queue entre en moi, et commencent alors de fougueux va-et-vient. J’aime cette manière de me prendre et je peux hurler autant que j’en ai envie.

Mes cris me libèrent de toute l’adrénaline accumulée lors de notre petite séance de tout à l’heure. Puis c’est toi qui te colles à mon dos et qui presses ta bite sur l’illet brun. Je me secoue de plus en plus fort et cela rend difficile la tâche que tu entreprends. René a bien compris ce que tu voulais faire, me tient par les fesses pour calmer mes mouvements. Cela suffit pour qu’en un instant ton sexe se fraye son chemin et je me retrouve prise par vous deux. Mes deux trous deviennent vite les jouets de vos queues gonflées de désirs.

Vous vous arrangez sans dire un mot et les mouvements se synchronisent en moi, quand l’un entre, l’autre ressort et la chaleur recommence à monter en moi. Je n’en peux plus de ces sensations exquises qui m’enveloppent complètement. Je geins sans arrêt et vous avez l’air d’aimer cela. C’est au tour d’un autre dîneur du soir de se trouver debout devant notre trio. Celui-ci me lève juste la tête, et sa bite cherche déjà ma bouche. Joli bâillon de chair qui étouffe maintenant mes derniers cris. La cadence reste la même avec de temps à autre un dérapage de l’un ou de l’autre.

Comme c’est bon et celui que je suce se laisse aller en m’enfonçant son chibre dans la gorge et je ne rechigne pas à la besogne. Je suis liquéfiée, je ne suis plus qu’une flaque qui coule, je fonds. Mon Dieu que j’aime ce que vous me faites et je ne retiens plus rien, je voudrais que ce soit encore plus fort, je ne veux plus que cela s’arrête. Je sens que ma chatte laisse échapper ma mouille en abondance, et je me moque éperdument de « qui peut bien me baiser », pourvu que cela continue, encore et encore.

L’homme dans ma bouche n’a pas votre résistance et il m’éjacule sur le visage, avec un grand cri pour signaler aux autres qu’il jouit, sans doute. Immédiatement, un autre le remplace, plus fin le sexe qui entre dans ma bouche. Celui-là me lime doucement, presque avec tendresse et je sens qu’il y prend un infini plaisir. Communicatif ce bonheur de baiser, j’en éprouve une envie accrue et je lèche le gland, puis je descends sur le mat, pour enfin atteindre les petites boules velues. En moi, René marque de temps en temps une petite pause, mais c’est pour mieux me pistonner à nouveau. Quant à toi qui m’encules, tu le fais par plaisir, par jeu et je te connais bien, tu es capable de te retenir jusqu’au bout de la nuit.

Il jouit enfin, alors que dans un brouillard de bien-être, je ne suis plus que mon propre plaisir, j’ai senti qu’il devenait plus dur et que son sexe était secoué de saccades longues. Il se calme alors que toi, tu persistes à aller et venir dans mon anus qui te réclame plus profondément. Puis éclate en moi ta formidable jouissance, je me retiens pour ne pas retomber sur le côté alors que tes cris me percent les tympans. Ton foutre gicle en moi et cela me rend complètement hystérique. Mes doigts cherchent quelque chose pour se raccrocher. Le torse de René est là pour que je m’y agrippe. Sur la poitrine, la trace de mes ongles est marquée, laissant cinq sillons rouges sur la peau de notre hôte.

Vous vous êtes relevés et l’un de vous me tend une main bienveillante pour que j’en fasse autant. Sur mes cuisses, les traînées luisantes de ma cyprine mélangée à vos spermes sont bien visibles. Je réclame une douche et René en m’enlaçant, m’emmène vers une petite porte que je n’avais pas vue. Derrière celle-ci, mon bonheur est là. Sous les effets de l’eau douce qui coule sur moi, je retrouve un peu de sérénité, dieu que j’aime ce que je viens de subir.

L’eau coule longtemps sur moi, me purifie, me lave de mes péchés. Et je sors, séchée et déjà prête pour de nouveaux assauts. La glace m’a permis de faire un raccord à mes lèvres, et mes cheveux sont bien peignés. J’ai l’air présentable, bien que nue, mais comme tous le sont, je ne dénote pas.

Du reste, j’ai fait à peine trois pas dans la salle, que je suis emportée par un couple de jeunes ! Elle est belle comme une sirène et lui semble en être amoureux. Ils courent dans une folle farandole et je suis happée par ces bras qui m’entraînent dans leur équipée de jeunes sauvages.

Puis ils stoppent leur élan près d’un canapé libre. La fille m’embrasse dans le cou pendant que lui, s’est collé à moi et nous entoure toutes les deux de ses longs bras fins. Elle laisse traîner ses longues mains fines sur ma poitrine, alors que d’un il discret, je fais le tour de l’assemblée, cherchant ton visage parmi les corps nus qui s’activent de mille façons. Rassurée par ta présence avec un couple, je réagis aux caresses plus ciblées que la fille me prodigue. Son compagnon s’est mis à genoux et lui lèche les fesses, alors qu’elle vient de me pousser gentiment sur le divan. Je m’y étends de tout mon long et déjà les mains féminines fourragent dans la petite touffe qui orne mon pubis.

Puis, sa langue vient ajouter une touche plus personnelle à cette délicate caresse. Rien à voir avec la manière masculine de lécher ma chatte. La langue s’attarde dans les plis et replis, elle semble juste survoler l’endroit, mais quel délice que cette tendresse insoupçonnée. Habituellement, je ne suis pas particulièrement fan de ces attouchements féminins. Mais j’avoue volontiers que là, je suis sous l’emprise totale de cette bouche qui me gougnotte et je commence à râler doucement. Mes gémissements montent en puissance alors que la jeune femme ne s’arrête pas à mon sexe.

M’ayant remonté les jambes que son compagnon me maintient en l’air, elle va plus bas, s’aventurant jusqu’à mon illet brun et la feuille de rose qu’elle me prodigue est un régal. Je n’en peux déjà plus, je me tortille, laissant aller mes hanches dans une danse étrange, une danse d’envie.

Elle a adjoint ses mains aux doigts longs et fins à sa langue agile. Le point de non-retour pour moi est très vite atteint. Les ondes qui me transcendent sont légion et je ne cherche plus qu’à goûter à ces plaisirs charnels qui me transforment en chienne, en furie, en harpie qui crie pour que l’on touche encore et encore ce minou qui attend.

L’homme lui, prend sa compagne qui persiste cependant à me toucher, irradiant mon ventre de secousses de jouissance. Ma tête, bercée par les spasmes, part de tous les côtés et mon dieu, je ne me contrôle plus du tout. Comme je me raidis, cramponnant tout ce que je peux alors que mon corps s’arc-boute dans un mouvement irréfléchi, mes doigts eux, se crispent sur ce qu’ils peuvent empoigner. Et c’est reparti pour ma mouille que je sens couler, lave chaude inondant le sofa en glissant le long de mes fesses par le sillon ouvert. Les doigts qui me pénètrent sont aussi humidifiés par les jets que je ne peux plus retenir, la cyprine se libère en courants continus.

Je suis vidée, pantelante, mais bien dans ma tête, bien dans ma peau et du coin de l’il, alors que je tourne les regards vers toi, toi mon amour, je te vois tenant fermement les fesses d’une jolie femme. Tu entres et ressors d’elle, tu lui fais l’amour comme s’il s’agissait de moi et j’en éprouve une petite pointe de jalousie. Mais elle est vite réprimée par l’intromission du compagnon de la femme qui m’a donné du plaisir. Il a choisi la position la plus classique qui soit, celle du missionnaire pour me prendre. Inutile de préciser que sa queue n’a aucun mal à s’enfoncer en moi et que lentement il commence à me limer.

Chaque passage de cette bite sur dans ma chatte, chaque frôlement contre les parois de mon vagin, me donne envie de crier, et bien entendu je ne m’en prive pas. Je ne saurais dire combien dure cette étreinte qui m’enflamme encore une fois. Je perds rapidement la notion du temps et de l’heure. Quand il éjacule sur mon ventre, c’est un autre qui vient le remplacer et je suis aux anges de nouveau. Les assauts sont si bons et les hommes qui me prennent sont virils, ils savent se retenir, me faire jouir tout en prenant eux aussi le temps de se donner du plaisir.

Finalement, cette soirée dont je craignais l’arrivée, s’avère être une parfaite réussite. J’ai beaucoup joui, sans compter. Mon foutre s’est mêlé à celui des hommes qui m’ont baisé. Je profite pleinement d’une petite pause « champagne » de la part des participants de cette partouze pour me refaire une petite santé. Tu es revenu près de moi et tes bras m’entourent. Musclé, beau, j’ai envie de te hurler que je t’aime. Cet état dure un long moment où nous noyons nos regards l’un dans l’autre. Mon cur bat la chamade et la douceur de tes gestes me touche au plus haut point.

Je n’ai aucun regret de cette soirée, j’ai aimé ces attouchements, ces prises multiples, cette rudesse alliée à la tendresse de certaines séquences des uns et des autres. J’aime quand tu me « prêtes » à ces personnes qui se servent de mon corps comme bon leur semble. Lentement, je ressens encore une petite pointe d’envie, alors que tu frôles mes seins de tes mains magiques. Tes lèvres et les miennes jouent un ballet des plus audacieux et les baisers succèdent aux baisers. C’est rapidement que je me retrouve sur toi et que sans presque m’en apercevoir, ma main fait coulisser la tige de chair fièrement dressée en moi.

La danse que nous débutons est comme un slow, une partie de tendresse à elle seule. Je monte et descends au rythme que je veux sur ton bâton et je fais durer mon plaisir autant que tu retiens le tien. Mon dieu comme j’aime que me fasse l’amour, c’est cela la différence avec les autres. Toi tu me fais l’amour, eux n’ont que le droit de me baiser. Comme c’est bon, ma tête se pose sur ta poitrine au moment où je ne peux plus me tenir, et à l’instant où je calme le jeu pour que tu ne viennes pas trop vite, pas encore épancher cette semence en moi.

Tu as glissé tes doigts dans ma chevelure et j’apprécie les câlins sur ma nuque et le massage de mon cuir chevelu. Michel, je t’aime Trop tard pour que tu gardes encore, ton mat enfoui en moi, ton sperme vient de gicler dans ma chatte et j’en ressens tous les effets. Je laisse aller ce bonheur que je préservais encore pour un instant. Voilà, je jouis aussi, mais c’est plus doux, moins violent qu’avec les autres. Je suis plus féline, plus douce, plus « ta femme ».

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Considérations de René :

J’aime ces soirées-là. Finalement, je suis bien le roi de la nuit. Quelle salope que cette petite Claude. Provinciale oui, mais elle peut en remontrer à bien des Parisiennes qui snobent mon établissement. J’adore mon boulot et puis combien sont-ils ceux qui peuvent, trois fois par semaine choisir celle avec qui ils vont baiser ?

J’adore cette manière de gagner bien ma vie tout en m’envoyant en l’air. Et Michel ne m’avait jamais dit que sa femme était aussi bonne. Il fait bon avoir de pareils amis, il faut que je songe à le lui dire, à le remercier. C’est le bonheur ces soirées où je peux me taper les plus belles femmes du monde et en plus, les couples paient pour venir se faire mettre. Enfin, il faut dire quand même que ce soir le lot était exceptionnel. Je n’en ai pas souvent des aussi fraîches et bonnes à me mettre sous la queue.

J’aurais peut-être dû lui donner quelques coups supplémentaires sur les fesses. Michel m’avait pourtant bien dit qu’elle appréciait les fessées. J’aimerais aussi qu’ils reviennent plus souvent, je me la garderais bien pour moi celle-là. Allez ! ! Arrête de rêver mon bon René, ne te laisse pas aller à de la sensiblerie mal placée. Michel est un ami et il reviendra sûrement avec cette douce femme, je saurai bien la prendre encore et encore, n’empêche que je l’envie quand même.

Putain ce cul qu’elle a et comme elle suce divinement, cela ne gâche rien. J’aimerais encore un peu, encore une fois Tiens ! Ils font l’amour ensemble tous les deux et si j’essayais une nouvelle fois une approche discrète ?

oooOOooo-

Épilogue selon Claude :

Je n’ai plus envie que de toi mon Amour, je ne veux plus que René me touche.

Ce sont les mots que je te susurre à l’oreille. Alors comme toi et moi nous venons de jouir, tu me fais me relever. Et c’est main dans la main que nous allons vers la douche L’autre a compris, il n’insiste pas, il doit savoir que tu es le seul qui décide, tu es le seul qui compte

Quel bonheur que de t’avoir pour mari

Michel, je t’aime

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