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Le routier – Chapitre 2

Le routier - Chapitre 2



Jai lu les petites annonces. Une veuve louait un petit appartement: une chambre, cuisine, WC douche, moyennant un loyer modeste plus des charges. Je me présentai, elle me trouva sympathique, mit lappartement à ma disposition immédiatement. Je dus notifier mon changement dadresse à Léon.

Il fut aussi étonné que moi de me voir rejoindre linnombrable cohorte des routiers cocus.

Les jeunes femmes avaient rêvé daccompagner leur chauffeur de mari. Elles se lassent des voyages, elles y renoncent, sennuient à la maison, tchatchent sur internet, tombent sur un correspondant sympathique. A la première rencontre il offre des fleurs, paie le restaurant. Il devient ami, lave la voiture, fait les courses, offre une sortie cinéma, accepte une bière ou un café, comprend la tristesse de lépouse dont le mari est absent, la réconforte en paroles, accepte de goûter à sa cuisine, sinstalle à sa table, se trouve bien dans lappartement, trouve que le matelas lui convient, sinstalle dans le lit pour tenir chaud à la frileuse solitaire, la prend dans ses bras, lembrasse, sexcuse mais recommence, gonfle un pneu de vélo, avant de gonfler le ventre de lépouse peu méfiante devenue amante sans sen rendre compte, surprise de passer du bisou sur la joue au baiser sur les lèvres, de la caresse sur la joue à la main dans la culotte et du thermomètre auriculaire à la sonde masculine dans le vagin.

Au matin elle se réveille à côté dun corps chaud, regarde, ne reconnaît pas le visage de son mari chéri. Elle se souvient alors, le brave ami la enchantée, gâtée et a fini dans le grand lit. Elle avait besoin daffection et de compagnie. Elle a accepté un premier bisou et ensuite tout sest passé très vite. Laccident sest produit, restera secret. Ni vu ni connu, ça ne fait donc pas de mal, au contraire ça fait du bien où ça passe: elle peut recommencer, trouve agréable de pouvoir comparer. Chacun a ses caractéristiques propres qui tiennent aux dimensions, à la texture mais aussi à la manière de se servir du rouleau de chair ferme quil présente à lenfournement. Il faut reconnaître un avantage à lamant. Pour lui tout est tout neuf, tout beau et donc il découvre, se montre plus curieux et sefforce de sattacher sa récente conquête, alors que le mari cède à lhabitude et paraît moins curieux, plus routinier.

A armes égales, lépouse trouve au nouvel accédant à son sexe un charme qui sest émoussé chez le mari. Elle ne connaît plus la solitude, deux hommes en alternance reviennent avec des bourses rechargées. Il suffit davoir un calendrier à jour pour éviter les télescopages. Le mari téléphone pour la prévenir de lheure de son retour. Elle lui préparera son petit plat préféré, promet-elle, alors que son amant soccupe à lui bouffer la chatte pendant le coup de fil. Le second lui arrache des cris de plaisir que le premier interprète comme des cris de joie à cause de son retour. Au volant il rêve aux retrouvailles. Entre les cuisses de linfidèle lamant se nourrit de choses concrètes. Vite fait elle se laisse prendre un dernier coup et convient du signal qui annoncera que la voie est libre dès que le mari reprendra la route. Elle fait généreusement le bonheur de deux hommes. Jaurais donc eu tort davoir négligé de lui annoncer mon retour cette fois?

Peut-être Elodie avait-elle cédé aux sollicitations dun rusé profiteur temporaire. Je naurais pas dû précipiter la rupture, ma dit le contremaître. Léon en personne avait connu pareille mésaventure. Sur lordinateur du bureau, un soir il avait rencontré une délaissée, sétait rendu à un rendez-vous et avait évité de peu de se retrouver nez à nez avec sa propre épouse. A partir de ce jour il avait su faire les efforts nécessaires pour calmer les bouffées de chaleur et les envies amoureuses de Martine. Ah! Il lavait consolée du rendez-vous manqué. Léon avait chargé, culbuté, sabré, foré, bourré, épuisé sa femme. Ca lui avait coûté des kilos superflus et de la vigilance. Sa femme étonnée de son regain dappétit en avait profité au point de ne plus se manifester sur internet. Je pensais à ses conseils en roulant, mais sur fond de chaussée dautoroute, je revoyais les battements des cuisses blanches dElodie autour des hanches noires de son amant, ses petits pieds qui battaient lair, et le bas de son dos soulevé jusquà mettre en évidence son petit trou; dans mes oreilles résonnaient ses plaintes damour et le bruit mouillé de la queue qui battait la mesure dans son minou trempé. Fermer les yeux, se boucher les oreilles et se montrer conciliant, admettre de partager sa femme avec des coucous: je suis encore trop jeune pour avoir atteint ce degré de sagesse.

Javais ordonné au séducteur de terminer son uvre. En dehors de laveu de sa honte, elle ne lavait pas violemment repoussé comme elle aurait dû le faire si elle mavait aimé. Surprise en pleine acrobatie amoureuse, elle aurait pu chercher à sexcuser de marcher sur les mains aiguillonnée comme un buf par le dard planté dans son sac à foutre. Au lieu de se révolter, elle sétait livrée devant moi, avait connu lorgasme et consommé ladultère jusquau bout. Ah! La garce, comme elle avait su me rouler dans la farine et se rouler dans le stupre. Par-dessus tout il y avait ce « je taime »adressé à lamant au moment de lorgasme, il la taraudait devant moi, il lui graissait les joints, la remplissait de son sperme et elle, les yeux fixés sur moi, sans me voir, lencourageait à la manuvre en lui adressant une déclaration damour. Sous mes yeux, les bords de sa vulve enflée sauréolaient dune bave blanche que le piston vivace extrayait du vagin inondé de semence fraîche.

A mon retour trois jours plus tard, jappris quelle sétait vu refuser un emploi dans mon entreprise. Le coucou dAfrique sétait déjà envolé, elle devrait travailler et aurait moins de temps pour se livrer à la gaudriole. Plus tard on me lannonça vendeuse dans un magasin de confection. Je ne voulais plus la voir ni répondre au courrier désespéré quelle déposait chez Léon. Elle était assez jolie pour se trouver un autre homme à tromper, javais donné, je ne voulais plus rien savoir de cette enragée qui avait continué à baiser et à jouir en ma présence avec un autre homme, un inconnu, même pas mon meilleur copain! Pour une fois elle sétait pliée à mon ordre sans protester vraiment, ne comprenant pas que jattendais quelle se révolte violemment, quelle rejette lhomme contraint de reprendre louvrage par le cocu furieux. Avait-elle imaginé que jallais les applaudir ou, pourquoi pas, me joindre à eux pour une partie à trois.

Jai été très touché par lamabilité de ma logeuse. A mon retour elle a absolument tenu à me servir un repas chaud. En mangeant je lobservais. Elle devait avoir une quinzaine dannées de plus que moi, mais avait su garder une ligne impeccable, était très soignée. Elle voulut entendre le récit de mon dernier voyage. Elle sétait renseignée pendant mon absence et me fit comprendre quelle plaignait le mari bafoué. Elle compatissait et se tenait à ma disposition pour adoucir ma peine. Sa bise sur ma joue quand je la remerciai avant daller me reposer me fit chaud au cur.

Deux jours plus tard je repartis vers Naples. Sur une aire dautoroute, au moment de me remettre en route, je fus interpellé par une jeune inconnue. Grande brune, à lallure sportive, elle souhaitait rejoindre la région de Toulon et faisait du stop. Pour la première fois je chargeais une passagère dans ma cabine. Elle avait un contrat de travail dans un hôtel restaurant, me raconta sa vie, remarqua la trace blanche de lalliance à mon annulaire, profita de ma couchette pour faire un somme. A larrêt suivant, jexaminai la dormeuse. Elle ouvrit les yeux, surprit mon regard posé sur ses cuisses dénudées pendant son sommeil.

Privé de sexe, jétais ému par la vue de sa petite culotte bleue, je me trouvais stupide dêtre surpris en train de jouer au voyeur. Elle sourit:

-Alors, tu me trouves à ton goût? Plaisanta-t-elle avec un sourire.

Pour men tirer je lui fis un compliment qui accentua son sourire. Elle rejoignit le siège sans chercher à cacher ce que javais vu. Cette fille était belle, désirable. Mais javais perdu la confiance en moi en voyant Elodie en plein coït et en constatant que mon arrivée inopinée ne lavait pas empêchée de jouir avec son amant. Comment oser avouer mon intérêt, comment tenter une nouvelle aventure si cela devait mener à un refus immédiat ou à une nouvelle mésaventure? Je devais être nul, sinon Elodie ne se serait pas laissé sauter par un étranger. Sa tromperie mavait châtré, rendu incapable de madresser à une autre femme pour exprimer mes sentiments. Mais mon sexe délaissé durcissait, me manifestait sa présence et réclamait un rapport. Je sus me contenir. Nous étions deux amis, Rachel avait chaud et ouvrit un bouton de sa blouse. Je lorgnais en douce sur la peau blanche de lattache dun sein, me mettais à rêver à la chair douce des seins dElodie et le charme était rompu.

Ce soir là je rentrai tard. Pour ne pas réveiller mon hôtesse, je mappliquai à ne pas faire de bruit. Une porte donnant sur le couloir laissait passer un rai de lumière douce. Jentendis des soupirs semblables à ceux dune femme qui sapprête à jouir. Madame avait-elle de la visite?

Jentends des voix, lintensité de la lumière change, des nuances de bleu, de vert, de rouge se succèdent. Violette regarde la télé, se croit seule dans la maison et na pas cru bon de fermer sa porte: peut-être guette-t-elle le retour de son locataire. Mais le film x a captivé son attention. Les soupirs des acteurs sont explicites, la scène est aride. Je pousse doucement la porte juste assez pour jeter un il dans la chambre. Dans son lit, le visage tourné vers le téléviseur Violette suit attentivement lhistoire. Elle a rejeté couverture et drap, ses talons sont remontés et ses deux jambes dessinent un M, genoux en lair. Sur son slip elle promène un index impérieux qui parcourt le haut de son sexe caché, dont le doigt dessine en creux le chemin . Ce doigt insiste, appuie, se fixe sur la partie haute et tourmente sans doute un clitoris bien énervé.

La bouche de la quadragénaire se déforme au gré des sensations, souvre sur les dents blanches ou se ferme lèvres pincées. Les yeux parfois se ferment longuement, le film intérieur est plus important que celui de la télé. Lindex droit parcourt toujours son circuit sur le haut de la vulve. La main gauche quitte le sein quelle cajolait et se porte sur lentrejambe de tissu, cherche un passage par au-dessus, puis tente datteindre le bas du sexe en passant sous la cuisse relevée. Parfois un gros soupir échappe à laventurière. Sa droite sintroduit à plat sous lélastique de la taille basse et crée une bosse mobile sous la culotte. La caresse de la main couvre toute la zone, sur le sexe et autour. Les fesses commencent à se soulever par à coups encore irréguliers. Je devine quun doigt a franchi les lèvres et cherche de lhumidité dans le vagin pour faciliter les contacts des doigts avec les peaux fragiles et hypersensibles du berlingot. Un coup dil au film, un pincement des lèvres, un sursaut plus important. Violette se relève sur un coude, se recouche, envoie ses deux mains sur le haut de sa culotte, la baisse, ramène ses pieds vers elle en soulevant le bas de son dos en arrondi, elle se tortille et réussit à se débarrasser de la lingerie. Ainsi dévêtue, elle reprend la position des jambes en M aux pieds rapprochés, sa main gauche assure lérection de ses tétons, la droite reprend possession de la cramouille libérée. Deux doigts descendent à lextérieur des grandes lèvres et le majeur seul remonte au milieu en suivant le trait de séparation des petites lèvres. Le trajet se répète et au retour le majeur ouvre de plus en plus la fente. Le mouvement saccélère puis cesse, car lindex se fixe sur le bouton, tournoie autour de sa proie, le titille, laffole, et contracte tout le corps. La pointe de lindex devient le centre autour duquel gravite lensemble du corps de la femme, ses jambes se replient, lune monte, le ventre bondit, ses bourrelets se resserrent, la poitrine se balance dun côté à lautre.

Rien ne dure, le majeur est allé se planter dans le vagin, y pénètre, en ressort, y replonge, décrit un va et vient rapide, mais insuffisant, il lui faut le renfort de lindex, puis de lannulaire. Les trois doigts luisants de mouille, réunis, tentent de se perdre en profondeur, forent un passage et provoquent des cris et des tremblements. Les mâchoires se contractent, les paupières sont closes et les fouineurs travaillent sans relâche à faire bouger le corps, à le jeter dun flanc sur lautre. Le souffle se fait plus fort, plus puissant, plus rapide. La main gauche est allée chatouiller la raie des fesses. La fièvre monte, les plaintes damour fusent, lorgasme approche, lorgasme éclate en cris et convulsions. Une main tourne encore sur la toison pubienne, Violette est retombée à plat dos, la tête tournée vers loreiller, elle respire encore avec difficulté. Soudain elle saisit le coussin, lenvoie entre ses cuisses puis elle se retourne sur le ventre et se frotte le bas ventre sur le coussin prisonnier. Elle le maltraite, se secoue sur lobjet et repart dans un nouvel orgasme, fesses en lair, anus ouvert et sa cyprine va mouiller le coussin. Elle garde la posture, tête sur un bras. Lautre bras est coincé entre le ventre et le coussin, il avait dû repartir sur le sexe à la limite de lexplosion de plaisir. Elle savoure, immobile.

Derrière ma porte je ne suis pas resté insensible au spectacle de cette malheureuse veuve, réduite à se masturber pour donner à son corps le plaisir naturel. Moi-même, sevré damour, qui nai pas voulu profiter de ma passagère parce que je ne voulais pas devoir ma bonne fortune à de la reconnaissance, cette fois je suis ému par la détresse de cette femme seule. Sans bruit je me suis déshabillé dans le couloir, je me suis pris en main et jai réveillé le petit diable polisson. A pas de loup je mavance vers le lit. Ce corps à la croupe relevée est attirant. Je pose une main légère dans le creux des reins et entreprends une lente caresse sur le dos découvert. Violette ne réagit pas, comme si elle attendait ce contact chaleureux. Des frissons la parcourent, elle tourne les yeux vers moi, me sourit, et déclare

-Paul, enfin, je tattendais. Viens, prends-moi.

Elle fait demi-tour, me dévoile sa poitrine pleine, son ventre moelleux, sa taille marquée, ses hanches larges et ce sexe tout chaud, prêt à recevoir un homme. Ses genoux et ses pieds reforment le M accueillant, les mains ouvrent la cible. Elle me sourit, elle mattendait, elle soffre à moi et insiste

-Prends-moi. Jai envie de toi.

Moi aussi, jai envie, jai envie delle puisquelle se donne. Je la contemple, dans sa maturité accomplie, encore très belle, son visage rayonnant à lui seul suffirait à me séduire. Joublie tout, le tabou de la différence dâge, linterdiction de me lier à la propriétaire. Un homme et une femme nus se désirent, ont besoin de faire lamour. Ma caresse devient plus ferme, je mallonge à son côté. Ce nest plus madame la propriétaire, elle me tutoie, elle est la femme en recherche de sexe et damour, je suis celui qui peut la satisfaire et compléter sa masturbation. Je lembrasse. Cest un baiser chaud, sensuel de deux adultes expérimentés, le baiser qui brise toutes les barrières, lunion de deux bouches, le rapprochement de deux corps, létreinte forte où lon se perd contre lautre. Nos bras serrent, nos mains reconnaissent, caressent.

Violette ne veut plus sattarder en préliminaires. Elle tient en main ma virilité, la serre et lapprivoise, la présente à son sexe préparé par ses doigts, pousse son ventre vers moi, maspire en elle. Je nage dans un nid de velours, je suis au chaud, je suis bien, si bien. Je suis dedans, jembrasse et elle membrasse si amoureusement, maccueille si paisiblement en son sein. Viennent des contractions autour de mon pénis, des contractions troublantes, émouvantes. Cest un appel. Jy réponds en adoptant une marche lente. Mon pieu se retire lentement en goûtant chaque millimètre du délicieux retrait. Et je reviens au fond, je cale mon scrotum aux grandes lèvres. Elle membrasse à pleine bouche. Dun coup de ventre elle me remet en marche arrière, mais je ne peux pas sortir, ses jambes menserrent et me remettent au chaud. Nous nous laissons porter par linstinct créateur du va et vient perpétuel. Et le rythme saccélère, nos souffles se font écho toujours plus vite. Je vais et je viens, elle pousse son ventre et le reprend. Ses ongles senfoncent dans mon dos. Elle se met à geindre, fort, plus fort. En moi monte le bouillonnement de ma sève: je me fixe immobile dans le ventre et je sens partir en elle tout le sperme en attente dune délivrance. Violette agite sa tête de tout côté et rit de bonheur. Limage dElodie ma quitté. Est-ce que ça va durer?

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