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Les métamorphoses de Sylvie – Chapitre 16

Les métamorphoses de Sylvie - Chapitre 16



16 – Un retour glorieux.

Notre repas a été très gai. Là, il ne se gênait pas pour me faire sentir l’amour qu’il éprouvait pour moi : à chaque fois que je déplaçais une main, il la prenait dans les siennes. Les autres convives, comme la patronne, n’ont pas tardé à remarquer notre manège. La patronne a voulu nous servir elle-même, en me glissant à l’oreille :

Vous savez, ici, d’habitude, je n’ai que des vieux clients. Alors, un très beau couple d’amoureux comme vous, ça me change et ça me fait plaisir.

Je lui ai souri pour la remercier.

Après notre long repas tranquille, au cours duquel nous avons réellement fait connaissance en parlant au lieu de faire l’amour, Marc m’a dit :

Sylvie, je ne sais pas si tu as senti la même chose que moi. Pour moi, nos deux corps sont chacun une moitié d’une entité qui est nous. Ce « nous » va me manquer quand je partirai.

Moi aussi, Marc, tu vas me manquer. La semaine va très vite s’écouler, je le sais, je le sens. Je ne vais plus vivre que dans l’attente de ton retour.

Je te jure que je reviendrai. D’ailleurs, ajouta-t-il en souriant, j’ai encore beaucoup de choses à t’apprendre. Tu es vraiment ma déesse de l’amour et du sexe.

Sur ces entrefaites, il réclama l’addition. La patronne la lui apporta. Il la régla en liquide.

Il recula ma chaise pour que je me lève, m’aida à enfiler le manteau léger que j’avais pris avec moi puis me prit le bras.

Une fois dehors, il m’ouvrit la portière passager de sa voiture, mais il marmonna de telle manière que je fus la seule à entendre :

Ôte ton manteau. Remonte ta robe et assieds-toi directement sur le siège. Je sais que tu n’as pas remis de slip. Je veux pouvoir t’admirer.

Je lui ai obéi. J’avais les fesses nues sur le cuir de sa belle voiture. Il démarra puis, une fois que nous fûmes sortis de la ville, il s’engagea sur un petit parking. La route était déserte. Il me demanda :

Il fait nuit. Ferais-tu quelque chose pour moi ?

Quoi ?

Mets-toi nue près de moi.

Je lui ai répondu, sans hésiter :

D’accord ! A la condition que tu en fasses autant.

Comme nous avions pris notre temps, il était près de minuit. Je me doutais que sur cette route déjà peu fréquentée en plein jour, nous avions toutes nos chances de ne pas être vus par qui que ce soit.

Nous sommes descendus de voiture, chacun de notre côté et, cette fois, nous avons soigneusement étalé nos vêtements sur les sièges arrière. Nous sommes rentrés, nus, l’un près de l’autre. Je me suis serrée contre lui et je lui ai dit :

C’est incroyable, pour moi ! En quelques jours, tu m’as transformée. Moi, qui ne me trouve pas très belle, tu me fais me promener toute nue dans ta voiture. Si quelqu’un vient, il nous verra mais je crois que maintenant je m’en moque.

J’ai appuyé ma tête sur son épaule gauche, puis je me suis emparée de son sexe raidi. Il m’a fait écarter les cuisses et il m’a caressé le sexe. Je me suis fait la réflexion, sans lui dire, que s’il y avait eu mille personnes autour de la voiture, je les aurais laissées me regarder – enfin nous regarder – mais je n’aurais jamais resserré mes cuisses, pour rien au monde. Je voulais leur montrer mon sexe et leur faire admirer celui de Marc. Je me suis sentie devenir exhibitionniste.

Nous sommes ainsi rentrés lentement. A un moment, il m’a demandé :

Dis-moi, Sylvie, ton mari t’a déjà sodomisée ?

Tout naturellement, je lui ai répondu :

Oui !

Et… tu as joui ?

Non, sauf une fois.

Ah bon. Et pourquoi ?

Eh bien, je… il a fallu que j’imagine que c’était un énorme bâton de chair, comme le tien, qui allait et venait dans mon petit trou à la place de sa verge. J’ai joui avec une violence telle que mon mari, enfin mon ex-mari, en a été tout surpris. Il a été tout fier d’avoir provoqué ça alors qu’il n’y était pour rien. C’était dans ma tête que j’ai ressenti ce plaisir âpre.

Il me regarda, puis ajouta :

Peut-être que, sans le savoir, tu pensais déjà à moi.

Je l’ai frappé légèrement sur la verge puis j’ai déclaré, en riant :

Prétentieux ! Je ne savais même pas que tu existais.

Oui, mais tu vas voir quand nous serons de retour chez toi.

A ces mots, j’ai senti que je mouillais. Il me tardait maintenant d’être de retour à la maison. Je n’ai pas pu me retenir :

Tu n’as pas peur qu’avec de telles conversations je tache les beaux sièges de ta voiture ?

Il rit :

Non ! Je m’en moque, tu sais. J’aurai au moins une preuve que tu es bien réelle, quand tu ne seras pas près de moi, comme ça.

Je me suis un peu plus serrée contre lui et nous sommes arrivés ainsi à la maison.

Il n’y avait personne. Je suis descendu ouvrir la porte de mon garage, toute nue dans la lumière des phares. Il est rentré, a coupé le contact. Pendant ce temps, j’ai refermé la porte du garage et je me suis dirigée vers lui.

Il m’a poussée contre sa voiture et m’a fait sentir toute son émotion contre mon ventre. Je l’ai pris par les hanches et j’ai quémandé avec mes lèvres un long baiser qu’il m’a donné. Je lui ai dit :

Attends, tu vas monter devant moi, pour une fois, avec tes vêtements. Tu les rangeras dans la place que je t’ai faite dans l’armoire, que je t’ai montrée tout à l’heure. Moi, j’arriverai après avec ma robe, que je pendrai aussi. Après, …

Il m’a souri, puis m’a simplement dit :

D’accord !

Je l’ai vu monter l’escalier de sa démarche souple. J’ai eu le temps de l’admirer, celui que je nommais dans le secret de moi-même « mon homme ». Il était beau. Quand il a disparu sur le palier, je me suis dépêchée de monter avec ma robe et mes chaussures à la main. Il m’attendait, assis sur le lit, devant l’armoire ouverte.

J’ai pendu ma robe puis je me suis tournée vers lui. Je lui ai demandé :

Et maintenant que faisons-nous ?

J’ai une envie folle de visiter ton petit trou, après ce que tu m’as dit. Mais il faut que je te prépare. Viens !

Il me tendit la main. J’étais à la fois très excitée, curieuse mais remplie d’appréhension.

Il m’a conduite à la douche et m’a dit :

Ça ne peut être que de l’improvisé, mais tu vas voir.

Il me demanda de m’allonger, nue, dans la douche. Il a dévissé l’embout et il m’a dit :

Il faut que tu sois toute propre, tu comprends, ne serait-ce que pour toi. Je n’ai rien ici et toi non plus. As-tu de la vaseline ?

Oui !

Bon, on s’en contentera.

Il régla la température de l’eau et me la fit sentir sur la main. Je m’étonnai :

Je ne comprends pas.

Sylvie, je vais te nettoyer l’intérieur pour que tu n’aies pas de désagrément. Je vais plus loin que ton mari et je parie que, comme la plupart des hommes, il ne t’a jamais nettoyée d’abord avant de te sodomiser.

Je reconnus :

Non !

Eh bien moi, je vais te le faire.

Il a mis l’extrémité du petit flexible de la douche juste contre mon petit trou et a augmenté un peu la pression de l’eau. J’étais étonnée. Il m’a expliqué :

Comme ça, tu n’auras plus rien dans le rectum.

Effectivement quelques restes brunâtres apparurent. Il poursuivit ses explications :

Si tu as besoin d’aller aux toilettes, fais-le, Sylvie.

Je n’en avais aucune envie.

(à suivre)

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