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Les Origines de la Saga des esclaves du Marquis d'Evans (Année 1784) – Chapitre 27

Les Origines de la Saga des esclaves du Marquis d'Evans (Année 1784) - Chapitre 27



— Année 1784 – La Comtesse captive (intermède à la série dEmma de Fontanges- 1/2)

Le carrosse aux armes des Comtes d’Angoumois semblait presque voler sur la route poudreuse… Encadré par quatre gardes à cheval, le coche filait au galop sur les routes fort peu encombrées de cette province royale. Région rurale, comme beaucoup à cette époque de la France de Louis le Seizième, aux routes mal fréquentées, voire carrément dangereuses. C’est bien ainsi que l’on qualifiait ces routes qui s’enfonçaient durant de nombreuses lieues dans des forêts dont nulle autorité royale n’avait su depuis des lustres garantir la sécurité. Le jour était déjà bien avancé et il fallait arriver au petit manoir familial avant la nuit. A l’intérieur du carrosse, Isabelle Comtesse d’Angoumois restait muette depuis des heures et la jeune Margot, sa camériste n’osait l’importuner. Il y avait aussi un jeune lieutenant attaché au service de la Noble. Depuis Versailles, quelques jours plus tôt, La Comtesse n’avait quasiment pas desserré les dents. N’ouvrant la bouche que pour aboyer des ordres ou se nourrir. Il est vrai que la décision du Comte s’avérait plutôt désagréable pour l’épouse. Mais difficile d’aller contre, du moins dans un premier temps. Par la suite, Isabelle d’Angoumois, de si noble lignée, se proposait de faire jouer la complexe stratégie des alliances familiales pour retrouver au plus vite son rang. C’est justement sur ce sujet que ruminait la Comtesse, lorsqu’un coup de feu retentit ! Se penchant à la fenêtre de son carrosse, elle aperçut un de ses hommes d’escorte s’affalant à bas de sa monture. Des cris, des coups de feu …

Dans le château d’Evans, où il a élu domicile depuis son "évasion" des geôles royales, Donatien Marquis de Sade a trouvé doux refuge en la demeure de son éternel ami Le Marquis d’Evans. Complices en toutes choses et notamment dans leur goût pour certaines pratiques que l’église réprouve, ils se font pleine confiance. C’est pourquoi en ce jour, Le Marquis d’Evans ayant du s’éloigner quelque temps de Sa Demeure, c’est Son Ami qui gère le quotidien. Et c’est donc pour cela qu’il prend connaissance d’un courrier expédié par l’un de ces fieffés coquins qui hantent les bois des provinces alentours. Certes, si sur les terres d’Evans, l’ordre et la sécurité règnent, il n’en va pas de même dans certaines contrées voisines… Le "loup gris" est le chef d’une vague horde de brigands dénommés les loups et qui rançonnent à leur façon une partie des forêts à l’Ouest des Terres d’Evans. Mais jamais les hors-la-loi n’oseraient s’aventurer sur le vaste domaine Du Marquis, qu’ils craignent et respectent. Mais parfois, lorsqu’une prise leur semble intéressante, ils Le contactent et c’est le cas cette fois.

L’affaire que découvre Donatien de Sade est édifiante et fait naître un sourire carnassier sur les lèvres du noble écrivain. Une affaire qui remonte à six mois !… Six mois plus tôt, la "horde des loups", qui fait donc régner la terreur dans la forêt, s’est attaquée à un carrosse qui avait osé s’aventurer sur la route sinueuse qui la traverse. Alertés bien avant par l’un des nombreux indicateurs dispersés dans tous les villages alentour, la horde a manigancé un sombre traquenard. Et au lieu le plus adapté, ils ont conçu l’attaque… Quelques coups de feu. Et déjà deux des quatre gardes qui s’écroulent. Un énorme tronc abattu au beau milieu de la route et le cocher, bien forcé de stopper le carrosse. Ils sont si nombreux, que les brigands n’ont eu guère de mal à se rendre maîtres des deux gardes survivants et du cocher. Alors, arrachant de ses gonds l’une des portières du carrosse, ils en ont extrait les deux occupantes. Une Dame à l’air revêche, fort richement vêtue, le crâne surmonté d’une noble perruque de cour et une damoiselle, dame de compagnie sans doute, rosée et timide à souhait. Toutes deux sont menées devant le "loup gris", le chef de la horde, un vieux brigand blanchi sous le harnais, borgne et boiteux et déchu d’un titre dont il a souillé la noblesse, échappé des galères et devenu le chef de cette bande de détrousseurs décharnés et sans foi ni loi…

Les gardes, le cocher et le jeune lieutenant ont été entravés… les femelles sont jetées à ses pieds… La noble Dame fulmine. Elle se redresse et darde sur lui un regard furibond :

— "Je suis Isabelle, Comtesse d’Angoumois, Dauphine de La Monoye, Dame d’Argence et assujettie à la Cour Royale à Versailles ! Et j’exige d’être traitée avec respect ! Imaginez vous ce qui vous attend ! ?"

"Loup gris" lui a laissé terminer sa phrase, et lentement, calmement, il lui assène une gifle terrible, d’un simple revers de son énorme main crasseuse. Un peu de sang jaillit de la lèvre déchirée de la Dame…

— "Silence, Ici tu n’es rien… Je suis Le Maître de tout ce qui entre dans cette forêt et j’ai droit de vie et de mort. En doutes tu ?" répliqua le chef des brigands dune voix rocailleuse et autoritaire.

D’un geste, le chef désigne l’un des deux gardes et sans un mouvement de cil, l’un de ses hommes égorge d’un coup sec de son poignard l’un des deux gardes prisonniers. La Comtesse pousse un petit cri étouffé par la frayeur et sa camériste se pâme et s’effondre, pour la plus grande joie des nombreux brigands qui ceinturent la scène. Tandis qu’une marre de sang se répand autour du corps de la victime, "Loup gris" saisit la Comtesse au col et serre…

— "Alors tu disais ? (la Comtesse manque d’air pour s’exprimer) Rien ? C’est bien… Ici tu n’as rien à dire. C’est moi qui parle et on obéit…"

"Loup gris" desserre sa prise et La Comtesse s’effondre au sol. Retrouvant peu à peu son souffle, elle se redresse et terrifiée, elle supplie :

— "Jai j’ai bien compris messire… Je vous prie de laisser la vie sauve à mes gens… Je suis riche, je paierai rançon… Traitez nous correctement et vous aurez pleine satisfaction, croyez m’en… Ma parole est d’or"…

"Loup gris" sourit…

— " d’or ? Voilà tout ce que j’aime ! Mais qui me dit que c’est vrai ? Je me demande s’il ne serait pas drôle de tourmenter un peu cette donzelle là, qui tarde à reprendre ses esprits… Elle est rose et fraîche, après que mes hommes s’en soient amusés et avec quelques fers rougis, je gage qu’elle deviendra plus bavarde qu’un papagayo !

"La Comtesse se jette dans la poussière, aux pieds du brigand …

— "Je vous en prie, j’en appelle à Votre âme, car je ne doute point que vous en ayez une ! Par pitié, épargnez-la ! Je vous assure que je suis riche et de grande famille. Nul ne saurait me contredire… Epargnez les et votre fortune est faite…"

— "J’hésite…" s’amuse à dire "Loups gris" "certes la proposition est alléchante, mais un peu courte… et la donzelle appétissante ! "

La Comtesse, qui n’est pas née de la dernière pluie, comprend la situation… rouée, elle sait…

— "Monsieur ! Cette frêle demoiselle m’est fort précieuse. Je ne barguignerai pas… Libérez mes gens et de moi, vous ferez tout ce qu’il Vous plaira… je me prêterai à toutes vos exigences, sans jamais rechigner… je m’y engage, sur mon nom et ma réputation, mais laissez-leur la vie sauve, je vous en supplie"…

"Loup gris" prend une poignée de secondes pour réfléchir. Mais son esprit est vif. Il fait signe et ses hommes relèvent la jeune camériste tandis que d’autres libèrent le cocher.

— "Soit ! Ceux-là (regardant les deux gardes et la camériste) peuvent partir… Je vais les charger d’une missive pour leur Maître, Votre époux je gage. Car si il y a bien de lor à prendre, il me faut prendre garde de ne pas tuer la poule aux ufs dor, ha ! ha ! ha ! Je vous garde donc en otages contre bonne rançon. Et nous attendrons sa réponse en prenant, au pied de la lettre, cette proposition que vous venez de faire. Et soyez sûre que je n’en ai rien négligé. Toutes mes exigences, vous êtes vous engagée ?"

— "Oui Monsieur (répond dignement La Comtesse) Et laisserez-vous bien partir tous mes gens ?"

— "AAhh Madame, n’en réclamez point trop ! Certains de mes gens sont bons compagnons, mais invertis. Il serait bien injuste de ma part d’user de vos appâts avec une majorité et de négliger leurs besoins. Aussi je garde votre lieutenant pour qu’il leur apporte ces plaisirs que vous vous engageâtes à nous prodiguer. L’affaire me semble honnête… et si vous refusez, je l’égorge… " (répliqua le vieux brigand dun menaçant)

Baissant les yeux, La Comtesse se soumet, tandis qu’en riant, ceux qui gardent le jeune officier découpent d’un coup de poignard sa ceinture et déchirent sa culotte de cavalier, le mettant cul nu et s’amusant déjà à lui saisir la queue, pour en éprouver le petit volume…

Munis de la missive de "Loups gris", gardes, cocher et camériste s’enfuient sans demander leur reste, tandis que La Comtesse et le lieutenant sont entraînés vers le repaire de la bande. Une petite heure de marche, d’abord dans la forêt, puis entre les rochers, jusqu’à une grotte qui offre un repaire inexpugnable aux brigands. Là, tandis que le petit groupe qui entourait le lieutenant l’entraîne vers le fond de la grotte tout en lui arrachant les restes de l’uniforme, "Loup gris" fait face à la Comtesse… Il la fixe, souriant cruellement de ses dents noires… et d’un geste sec, déchire le haut de sa robe, dévoilant deux seins lourds… Puis il se recule et la horde se jette sur la Dame, arrachant chaque pièce de tissus, jusqu’à ce qu’elle soit totalement nue, griffée ici et là… La perruque arrachée laissant découvrir sa longue chevelure au brun traversée par endroits de quelques mèches blanches… Nue, La Comtesse tente de placer une main devant ses seins, l’autre devant son intimité… Donc aucune défense face à la gifle puissante que lui inflige le chef des brigands

— "Holà, Madame ! Pas de ça ! Joignez-moi ces mains dans le dos, que tous puissent contempler ce qu’est la nudité d’une Comtesse !"

Consciente de son impuissance, La Comtesse obéit et se livre totalement… dévoilant dans toute sa nudité son corps rompu aux plaisirs de la chair. Tandis qu’au fond de la grotte, invisible mais oh combien audible, le lieutenant crie et gémit tandis que la poignée de hors-la-loi le fourre à tour de rôle, sans ménagement, s’amusant des sursauts du jeune homme qui, dépouillé des insignes de son rang, n’est plus que le jouet fragile de leurs plus bas instincts…

Au centre de la grotte, "Loups gris" a contraint La Comtesse à se mettre à quatre pattes et se défroquant, sous les yeux avides de sa sinistre troupe, il commence à la foutre bonnement, baisant la noble Dame comme une chienne… et la dame, malgré l’humiliation, fait en sorte de combler l’homme en rut … Et lorsqu’il en a fini, c’est un autre qui lui succède et cette fois, enfonce son dard direct dans le cul de la Dame… Et ainsi de suite, sous les cris de joies des bandits de grands chemins, de la harde en furie, les hommes l’un après l’autre baisent une Comtesse haletante, épuisée, le corps perclus par les assauts qu’elle ne compte plus… Devant de surcroît, recevoir dans sa bouche tous ceux qui ont besoin de soulager dune excitation trop pressante ou dune envie soudaine de pisser… Des heures, des heures dure le calvaire de La Comtesse que l’on abandonne finalement, la chatte et le cul en feu, déchirés et dégoulinants, tout comme sa bouche d’où s’écoule les restes d’un flot de semences mélangées… Quant au lieutenant, dûment enculé à maintes reprises, il est maintenant attaché nu sur la roche, sanglotant sur son déshonneur et les ravages subis par son cul… Et durant plusieurs jours, les scènes se répètent. "Loup gris" et ses hommes se délectant des outrages sans nombre, infligés à La Dame et à l’officier…

Jusqu’à ce qu’un cavalier ne vienne livrer aux brigands la réponse Du Comte d’Angoumois… brève et abrupte…"Loup gris, en ayant pris connaissance, s’approche de La Comtesse, enchaînée en permanence à un anneau scellé dans un mur de la grotte, nue et disponible à chaque instant pour les plaisirs de tous… voire parfois de toutes, car les quelques femmes de la horde, si parfois elles s’amusent du freluquet lieutenant, aiment aussi à se faire lécher par Une Dame ou à pisser entre ses lèvres… La Comtesse, épuisée et méconnaissable, se traîne jusqu’aux pieds du maître désormais de son destin. Elle s’agenouille et tête basse, mais remplie d’espoir, entend…

— "Ton époux (il sétait mis à la tutoyer comme on tutoie une chienne) est on ne peut plus clair, Comtesse. En quelques mots il dit sur sa missive : Ma femme n’est qu’une vieille catin dont je n’ai plus l’usage et qui va trouver à la Cour du Roi des plaisirs interdits. Disposez d’elle comme bon vous semblera, car de moi, vous n’aurez pas un denier. Seul mon honneur mempêche de divorcer "

"Loup gris" dégaine son poignard et se penche sur La Comtesse Isabelle, qui tremble sans pouvoir s’en empêcher.

— "Alors, la Dame ? Ta parole est d’or ? Tu ne vaux rien, oui ! Même pas d’user le tranchant de ma lame ! Alors, puisqu’ici tu es ici, tu demeureras. Et chaque jour, aussi longtemps qu’il me plaira, tu continueras de combler les atouts virils de mes compagnons… et applique-toi bien, … Comtesse, car s’ils se disent insatisfaits, je trenverrai à tes ancêtres. Alors ouvres grand ta bouche, écartes bien tes cuisses et frétilles du cul, car autrement il ten cuira !… De toute façon, je me suis vite aperçu que tu y prenais du plaisir et maintenant je comprends pourquoi ! Parce que tu es en réalité une véritable catin qui aime ça, comme le dit ton époux"…

(à suivre )

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