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Logement provisoire : Sylvie – Chapitre 5

Logement provisoire : Sylvie - Chapitre 5



Semaine 25 / Mardi 19 juin

Il est 20h passée de quelques minutes quand vous recevez un mail de Sylvie : "Soirée, 22.06". Vous l’ouvrez. Il est assez bref. Sylvie vous donne rendez-vous en haut des remparts d’un ville voisine d’une vingtaine de kilomètres. Elle précise que la soirée se veut élégante.

Vendredi 22 juin

En milieu d’après-midi, vous commencez à vous préparer et vous mettez un costume. Vous avez décidé de vous rendre en train au lieu du rendez-vous. Vous vous réjouissez que la température soit plutôt clémente en cette fin juin.

A 19h, vous arrivez sur les remparts. Coup d’il à 180 degrés : pas de traces de Sylvie. Vous vous avancez et prenez place sur un muret. Une femme à une dizaine de mètres de vous se lève et se tourne. Sylvie. Vous en avez le souffle coupé. Fière de son bon tour, Sylvie sourit de toute son immense bouche. Facétieuse, elle vous a pris au mot et on peut dire que le résultat est bien au delà de votre imagination. Le chemisier rouge en satin moule complètement une poitrine qui vous semble démesurée. Hauts perchés, ses deux obus provocateurs semblent placés ainsi pour éviter tout risque de noyade. Sa taille a encore diminué et elle est ajustée par le tissu qui vient s’échouer sur les hanches toujours bien larges de Sylvie, qui a osé la jupe crayon, évidemment noire. Ce putain de cul… Et dire qu’elle le trouve gros !

Vous vous levez et la prenez dans vos bras.

— Sylvie ! Tu es… Je n’ai pas de mots ! Sublime ! Magnifique ! A la fois élégante et sexy ! Tu me rends fou !

Elle rit.

— C’est bien comme ça que tu voulais me voir, non ?

Vous la regardez encore une fois des pieds à la tête puis vous faites la moue :

— Non, pas tout à fait. Tu permets ?

Elle vous regarde sans comprendre. Délicatement, vous ouvrez un bouton supplémentaire de son chemisier, dévoilant désormais le sillon entre ses seins. Elle sourit.

— Je trouvais que c’était un peu… too much.

Vous lui faites un clin d’il :

— Tu permets quand même que je mate un peu !

Elle rit :

— Après tout ce que tu as fait pour moi, c’est la moindre des choses !

Vous éclatez de rire. Elle vous prend par le bras et vous partez.

Sylvie vous emmène dans un excellent restaurant de la ville. Vous lui rappelez vos premières rencontres, ses tenues. Elle en rit aujourd’hui et vous lui dites qu’elle doit maintenir le cap. Sylvie vous parle de son travail. Sa collègue a reçu un avertissement car le boss a remarqué qu’elle se reposait sur le travail de Sylvie. Depuis, elle est toute gentille, toute mielleuse. Vous lui demandez ensuite :

— Au fait, tu avais dis que ce vendredi était particulier. Pourquoi ?

— A vrai dire, c’était pour te convaincre !

Elle rit. Puis ajoute :

— En réalité, mon mari avait prévu de partir camper avec les enfants et c’était plus simple pour sortir dans cette tenue sans avoir à me justifier. Je trouvais sympa d’être vêtue de la sorte puisque c’est ainsi que tu m’avais imaginée.

— Tu as fait des frais juste pour ça ?

— Le chemisier, oui. La jupe, il y avait environ dix ans que je ne l’avais pas mise. Tu sais, j’ai perdu deux tailles depuis ton arrivée dans l’immeuble.

— Et dessous ?

Sylvie rit et rougit :

— Les dessous, tu m’avais convaincue d’en changer. Je refais petit à petit ma garde-robe de sous-vêtements. Je profite des moindres soldes et il reste toujours ma taille parmi les articles les plus "férocement" soldé. J’ai dégotté plusieurs ensemble de marque à 70 et 80% de rabais.

— Je suis tellement heureux pour toi. Tu es radieuse et tellement belle.

— Je n’aurais jamais imaginé me revoir ainsi, aussi "fit". C’est grâce à toi.

— Ah ! Fais voir un peu ce décolleté…

Vous éclatez de rire alors que vous baissez grossièrement les yeux vers ses seins. Sylvie se redresse. Vous soufflez :

— Je suis à un bouton de la crise cardiaque.

Sylvie rit, vous regarde et répond :

— Plus tard, je peux envisager de te tuer.

Fin et limpide. Vos regards se scrutent et se jugent un instant.

Le repas se termine entre rires et séduction. Ce n’est pas exactement un rendez-vous amical, ni un rendez-vous galant. C’est entre les deux. Vous tentez tous les deux de désamorcer les paroles, les gestes, les attitudes de séduction de l’autre, et ce, par le rire. Mais aucun de vous deux ne se prive de draguer l’autre.

Vous sortez du restaurant. Sylvie a tenu à vous offrir le repas. Sur le pas de la porte, vous l’embrassez tendrement sur la joue. Elle rougit. Elle vous prend par le bras, mais vous vous dégagez et la prenez par la taille. Elle sourit et passe à son tour sa main derrière vous. Vous marchez lentement en direction des remparts. Vous croisez des hommes, des femmes, des couples, des groupes.

— C’est fou le nombre de personnes qui te regardent ! Et pas uniquement des hommes.

— Arrête ! Je viens de me faire la réflexion. C’est un peu gênant d’ailleurs. Passer de l’invisibilité à la pleine lumière, c’est pas évident.

— Tu le mérites. Tu es une femme divinement belle.

Vous arrivez aux remparts.

— Tu m’as rendu ma fierté, Florent. Je n’ai jamais osé rêver d’une telle soirée. Me sentir belle, désirable, au bras d’un homme admirable.

Elle sourit alors que vous arrêtez de marcher :

— Et puis tu m’as couverte de compliments depuis le début de la soirée, mais t’es sacrément bel homme. Grand, baraqué, large d’épaules, super mince. Même pas la petite brioche des quadragénaires ! Et p…

Sylvie allait ajouter quelque chose. Vous souriez, elle rougit. Vous vous mettez face à elle et posez vos mains sur ses hanches. Vous la regardez dans les yeux.

— Tes compliments me touchent, Sylvie. Mais tu allais ajouter quelque chose…

— Non, rien.

— Je crois que si…

Elle sourit à son tour.

— Tu sais très bien ce que j’allais dire.

— Les beaux yeux de ma Maman ?

Elle rit puis reprend cette moue un peu coquine, un peu gênée. Après un instant, elle dit :

— Et puis tu as une énorme bite.

Yeux dans les yeux. Sylvie se mordille la lèvre inférieure. Vous vous approchez et vous posez vos lèvres sur les siennes. Elle répond, les écarte doucement. Elle se mêlent quelques secondes avant que la langue de Sylvie ne viennent chercher la votre. Tandis que vos langues roulent l’une dans l’autre, vos mains glissent des hanches de Sylvie à ses fesses. Du béton.

— Je n’ai plus 18 ans, Florent. Je ne vais pas te raconter ma vie, mais des bites, j’en ai vu un sacré paquet, de toutes les formes, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Mais pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur.

Vous éclatez de rire avant de lui faire un clin d’il :

— Et ce soir ?

— Je n’ai plus peur, mais malheureusement…

Sylvie porte alors sa main à sa poitrine.

— … malheureusement, tu vas mourir.

Et elle ouvre un bouton supplémentaire de son chemisier. Celui qui se trouve juste sous son soutien-gorge. Irréel. Le décolleté le plus vertigineux que vous ayez jamais vu. Sylvie sourit et vous embrasse :

— Comme le Prince Charmant. Je te sauve d’un baiser.

Vous riez comme des gamins. Mais il est désormais clair que vous n’avez plus envie de rester ici.

— On rentre ? Un dernier verre chez moi ?

Sourires entendus.

— Je te suis. Tu es garé où ?

— Je suis venu en train.

— Un homme prévoyant.

Avant que vous ne vous dirigiez vers le parking, Sylvie fait mine de refermer le dernier bouton ouvert de son chemisier. Vous posez la main sur les siennes pour l’en empêcher.

— Que fais-tu ?

— C’est trop là, vraiment !

— L’entrée du parking est à 100m.

— Tout le monde va mater mes seins !

— Et ? Je trouve ça passablement excitant…

— Facile. On voit bien que ce ne sont pas tes seins, hein !

— Je veux que les hommes désirent ma femme, qu’ils aient envie d’elle, de coucher avec elle. Qu’ils aient envie de branler leur bite au milieu de tes seins en regardant ton décolleté.

Sylvie vous regarde avec de grands yeux.

— J’avais envie de coucher avec toi, mais après ça…

Elle marque un temps d’arrêt.

— Après ça, j’ai envie de le faire tout de suite.

Alors que vous vous embrassez à nouveau, elle caresse votre entrejambe et gémit.

— Allons-y.

Si vous passez la main derrière son dos, vous la pose cette fois sur ses fesses. Elle sourit et fait de même. Vous croisez un couple dont la femme regarde plus Sylvie que son homme, puis quatre jeunes sortent de l’ascenseur alors que vous y entrez. Regards puis des éclats de voix au moment où les portes se referment :

— T’as maté le décolleté, mec ?

— Les loches de la vieille, putain ! Ce rêve !

— Y a des cougars vraiment trop bonnes !

— Le mec, putain, il doit pas se faire chier au pieu avec son avion de chasse !

Sylvie est écarlate et vous, hilare.

Le trajet en voiture est rapide, vous discutez comme si vous n’alliez pas coucher ensemble ; comme si Sylvie n’allait pas cocufier son mari ; comme si vous étiez juste deux amis qui rentrent chez eux après un bon resto.

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