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Lorsque passion ne rime plus avec raison – Chapitre 1

Lorsque passion ne rime plus avec raison - Chapitre 1



Ceci est mon premier jet, sans mauvais jeu de mot. Première tentative de récit seul, première écriture… Ne m’en voulez pas ! La trame de fond est réelle, mais le récit en lui même fictif.

Je la voyais assez régulièrement… Debout sur ma terrasse en contre bas, je regardais en direction des balcons en face, jusqu’à ce que mon regard s’accroche sur elle… Une jolie blonde, la trentaine probablement. Ni trop maigre, ni trop grosse, mais surtout, enceinte. Moi qui n’ai été qu’avec des brunes, mon attache m’étonne.

Bref… Je le voyais régulièrement sur son balcon, lorsqu’elle était avec son compagnon et ses amis. Je pouvais surtout lire sur ses lèvres ce sourire contraint et forcé qu’elle affichait auprès de tous. Alors qu’elle était si proche d’un des plus merveilleux évènements, elle se devait de faire la cuisine, la vaisselle, servir la table et le diner à son homme et ses amis, telle une gouvernante de maison…

Ce sourire, qui témoignait de sa tristesse me fendait le cur pour elle…

Un beau jour, je repeignais les bacs de fleurs dehors, exposant mon torse de handballeur au soleil. J’entendis le bruit d’une baie vitrée s’ouvrir, avant de la voir sortir, vêtue d’une robe bleue de tissu, légèrement moulante sur son ventre tout rond. En soit, un régal pour les yeux, bien vite étouffé par la pensée de ma compagne au boulot. Elle venait étendre son linge, mais semblait préoccupée. Un énième regard vers elle, et enfin je croisais son regard. Elle me sourit, gênée, avant de demander…

"Excusez-moi, j’ai vraiment besoin d’aide pour monter une partie de mes courses, j’ai du mal avec mon…" Elle caressa un instant son ventre, dans un mouvement de main qui témoignait de tout l’amour et la tendresse qu’elle lui apportait déjà.

"Oh bien sûr, j’arrive dans cinq minutes !" répondis-je donc.

A peine eut-elle le temps de me remercier que je rentrais, prenant une douche pour enlever la sueur qui faisait pellicule sur ma peau, et m’habiller plus correctement. C’est vêtu d’un jean bleu foncé et d’un polo noir que j’allais sonner à sa résidence. Elle descendit m’ouvrir, et sans aucun a priori, je remontais ses courses chez elle, en profitant pour regarder discrètement l’intérieur. Nos regards se croisaient, des sourires gênés prenaient naissance sur nos lèvres.

D’un concours de circonstances, en prenant le dernier pack d’eau, sa main effleura la mienne, et le frisson se fit incontrôlable. Je m’excusais pour ce dernier alors qu’elle me regardait, étonnée. Elle reposa le pack d’eau et me prit la main franchement, entremêlant ses doigts aux miens. Je souriais bêtement sur le coup, hébété de la situation, et gêné de nos relations respectives. Mais le mélange des sens, l’odeur de nos peaux eurent raison de cette gêne, et c’est après quelques instants que nos lèvres s’unirent en un tendre baiser.

Un regard empli de passion remplaça celui de l’hébètement alors que je passais le bout des doigts sur sa joue, replaçant une de ses mèches de cheveux derrière l’oreille, l’embrassant à nouveau. Elle m’entraina dans le salon, m’invitant à m’installer sur le canapé.

Là, nos lèvres s’unirent, nos sens commencèrent à prendre le pouvoir sur l’éther. Je caressais lentement ses hanches, son dos, laissant glisser mes doigts jusque sur sa nuque, alors qu’elle passait les mains sur mon torse à même la peau sous le tissu. Bien vite je me retrouvais torse nu alors que je commençais à dénouer sa robe, laissant apparaître des épaules relativement bronzées, et une poitrine alléchante. Je sentais déjà le désir impérieux prendre forme sous mon jean alors que quelques instants après, je me retrouvais simplement vêtu d’un boxer, et elle d’un tanga de dentelle noire.

Nos corps se frottaient, nos regards mutins se croisaient, nos sourires se faisaient coquins et surtout désireux… Elle frissonnait sous mes mains alors que je venais caresser son ventre, atteignant finalement son bas-ventre, où mes doigts glissèrent sous le tissu.

Étant maintenant allongé sur le canapé, elle se cambra au dessus de moi sous l’effet de mes caresses, prenant en main l’objet de mon désir pour lui prodiguer moultes caresses. Les sens en ébullition, les corps en émoi, finalement je remontais ma main pour venir serrer ses fesses, et lentement écarter le tanga de sa position d"origine. Elle me fit glisser en elle, alors que nos soupirs témoignaient de l’instant.

La danse commença, profonde et langoureuse, agrémentée de râles de plaisir et de fougueux baisers… L’allure variait, tantôt rapide tantôt lente, ce qui eut tôt fait, au bout d’une vingtaine de minutes d’avoir raison de nous.

Elle laissa son plaisir s’échapper dans quelques cris de jouissance alors que mon corps était secoué de soubresauts de plaisir, accompagnés également de râles. Elle se retira lentement, se laissant aller vers l’arrière pour s’allonger sur le dos, songeuse… Je vins me placer à ses côtés, ressentant sans aucun doute les mêmes sentiments qu’elles… Remords, culpabilité, et pourtant… C’était un havre de sensualité, de passion, presque, de divinité. Il n’y avait rien à regretter, et nous fûmes d’accord sur ce point…

Nous nous habillâmes donc, dans une atmosphère relativement gênée, nos regards effleurant tout de même le corps de l’autre. Finalement, un dernier doux baiser derrière la porte, je repartais pour mon appartement dans la résidence d’en face, espérant recroiser son regard du haut de son balcon…

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