Je suis Emilie, j’ai trente ans, je vis pas très loin de Montpellier. Je suis brune les cheveux mi longs, les yeux en amande, que je maquille le plus souvent au crayon khôl brun, une petite bouche charnue. J’ai accouché il y a moins d’un an, j’ai encore des kilos post-grossesse a éliminer, ce qui me donne une silhouette voluptueuse, mais pas trop enveloppée. Cela fait huit ans que je vis avec mon compagnon Alex, nous avons trois enfants.
Je suis en recherche d’emploi, mon compagnon est en déplacement professionnel et ne rentre qu’un week-end sur deux depuis deux ans. Alex gagne correctement sa vie, nous avons le confort nécessaire pour être heureux, nous avions même prévu de nous marier le mois prochain.
Mais c’est vrai que l’éloignement est devenu très difficile à gérer. Le week-end, Alex souhaite profiter des enfants le plus possible, profiter de sa maison, faire tout ce qu’il y a a faire, du coup les moments d’intimité sont devenus de plus en plus rares. Vous l’aurez compris, je me sens délaissée, à vrai dire notre couple est maintenant au bord de la rupture. (pour d’autres raisons que sexuelles évidement)
Mais il y a un an, je n’en avais absolument pas conscience.
Je m’intéresse de près à la spiritualité, plus précisément à la spiritualité orientale (Bouddhisme, Taoïsme, Yoga…), il y a un peu plus d’un an je me suis inscrite sur un forum spécialisé afin d’échanger librement car mon entourage ne s’intéresse pas du tout a ça. Au fil des échanges avec les divers membres, j’ai sympathisé avec un homme. Il était très cultivé, accessible, ouvert. Petit à petit nous sommes devenus proches, puis des amis. Nous avions dix ans d’écart, lui aussi était en couple et avait des enfants, il habitait en région parisienne.
Comme cela arrive régulièrement sur la toile, petit à petit un jeu de séduction s’est installé entre nous, malgré le fait que je sois enceinte. Nous nous écrivions tous les jours, nous nous appelions aussi très régulièrement. Cette « passion virtuelle » a duré presque une année, il me transportait complètement. Il nous arrivait régulièrement de faire l’amour par téléphone, de nous envoyer des photos et des vidéos très osées. J’ai commencé à remettre en question ma vie, mes choix, mon couple. Comment un homme que je n’avais jamais vu réellement pouvait me mettre dans un tel état ? J’étais dans un état d’excitation permanente, honnêtement je n’ai jamais autant vibré pour quelqu’un.
Puis j’ai décidé d’arrêter, ça devenait une obsession, j’étais réaliste rien n’était possible avec lui, et j’en souffrais terriblement.
Pour l’oublier, j’ai tout tenté. Et quoi de mieux d’oublier un homme dans les bras d’un autre ? Mais entre temps la relation avec compagnon s’était dégradée de jour en jour, je n’avais plus aucun désir à son égard.
Après une thérapie de couple peu concluante, j’ai donc décidé de franchir le cap de l’infidélité, une grande première pour moi.
Je me suis donc dirigée vers un tchat sur lequel les gens sont clairement là pour la même chose.. s’envoyer en l’air. J’ai commencé à recevoir plusieurs propositions, certaines plus déplacées que d’autres. Entre les « tu es vénale ? », « un plan voyeurisme t’intéresse ? », j’ai sympathisé avec un homme en particulier. Pour moi l’esprit est tout autant important que le reste.
Il s’appelle Nicolas, a quarante deux ans (j’ai un gros faible pour les hommes plus âgés que moi), il est en couple, a deux enfants, il vit et travaille dans une ville voisine.
Le courant est très vite passé, nous avons discuté en cam (pour être sûr) de nous plaire. C’est vraiment un très bel homme, il mesure 1m75, il a une allure sportive, le crâne rasé, et un très beau visage.
Nous avons décidé d’aller boire un café le jour suivant. Le contact s’établit aussi bien que sur le net, mais Nicolas est quelqu’un d’assez réservé. Il ne se passa rien ce jour là, il m’avoua qu’il était quelqu’un de timide, et qu’il avait du mal à faire le premier pas, ce que je respectais.
Dans la nuit, (il est souvent victime d’insomnie comme moi) il m’envoya un message en me disant qu’il n’était pas très sûr de réussir à franchir le cap, il était très stressé.
Après l’avoir rassuré, je lui fit alors une proposition, étant certaine qu’il ne pourrait pas la refuser.
« Retrouves moi chez moi, ce matin avant d’aller travailler, je laisserais le portail ouvert, et je t’attendrais nue sous ma couette, j’ai très envie que tu viennes me manger pour le petit déjeuner » A ce message je joins une photo de ma croupe.
Il hésita un bref instant et accepta.
Deux heures plus tard, je me prépare. Je prends une douche, je me tartine le corps d’huile de coco, allume des bougies pour créer une ambiance cosy et je m’installe sur mon canapé que j’ai transformé en lit pour l’occasion. Les enfants dorment, il est 5h30.
Je n’ai jamais fais ça auparavant, je me sens légèrement stressée mais terriblement excitée par la situation.
Il m’envoie un message en me signalant qu’il est là, et j’entends le portail s’ouvrir. Il entre dans la maison.
— Emilie ? Demande-t-il à voix basse.
— Je suis là entre, pose tes affaires sur la table et rejoins moi.
— Ça va ? Me demande-t-il, c’est bien les bougies comme ça…
— Chut ne dis rien, je n’ai pas envie de parler là, viens ici. »
Je joins le geste à la parole en retirant la couette qui me recouvre. Il me découvre ainsi totalement nue comme je lui avais promis. Il s’allonge sur moi encore tout habillé, et m’embrasse timidement. Je lui sourie, je passe mes mains derrière sa nuque, et je lui rend un baiser plus profond. Je caresse doucement sa langue avec la mienne, je lui aspire. Je commence à promener mes mains sur son dos, sur ses fesses que je sens bien fermes. Lui n’ose pas encore me toucher. Je le reverse donc sur le dos, et continue mes baisers. Je me redresse, lui offrant ainsi une vue sur mes seins, en prenant ses mains pour qu’il les caresse. Et là, il se décoince enfin, il s’assoit et m’embrasse fougueusement, ses mains sont baladeuses, elles commencent à descendre dans le creux de mes reins, et arrivent sur mes fesses. Je lui enlève alors sa chemise, et l’embrasse dans le cou, le torse, je lui tête doucement les tétons. Je vais pour me lever.
— Et mon petit déjeuner ? Me demanda-il.
Je ris, il me renverse doucement. Il commence par m’embrasser les seins, il me caresse doucement le ventre, puis arrive sur mon intimité qui est dégoulinante. Il fait des petits cercles sur mon clitoris, et enfile un doigt. Je lui susurre « toujours au moins deux doigts », il sourit et il fait entrer un deuxième doigt. J’adore qu’on me doigte, et il s’y prend très bien, je balance ma tête en arrière en gémissant. Je commence à mouiller de plus en plus, on entend un bruit mouillé à chaque va et viens, ma chatte commence à envoyer des petits jets de cyprine.
— Hum tu ne m’as pas menti ma belle, tu es trempé, une vraie femme fontaine.
Il plonge sa tête entre mes jambes pour goûter à ce liquide abondant.
Il a maintenant enlevé ses doigts, et me gobe le clitoris. J’ondule machinalement le bassin, il a une petite barbe de trois jours, ce qui a pour effet de me stimuler encore plus. Un peu plus tôt, lors de nos échanges sur Skype, il m’avait confié qu’il adorait être plein de mouille, son grand fantasme était qu’une femme jouisse sur lui. Je me mets donc à me frotter sur son visage, il en reçois plein sur le visage, pour son plus grand plaisir. Je passe ma main derrière sa nuque, je le plaque doucement contre ma vulve en relevant les jambes bien haut, afin de lui offrir un accès plus direct, et aussi pour lui lancer une invitation à venir passer sa langue agile sur mon petit trou. Mais visiblement il ne comprends pas le message. Un peu déçue, je me contente de profiter de ce moment si délicieux.
Après quelques minutes, il remonte vers moi et m’embrasse goulûment afin de me faire goûter mon jus si appétissant.
— Hey jeune homme, je trouve que tu as encore un peu trop de tissu sur toi. Moi aussi j’ai bien envie de prendre mon petit déjeuner, dis-je en me redressant. Ça fait très longtemps que je n’ai pas eu le privilège de faire plaisir à un homme, j’ai très faim tu sais ?
— Fais toi plaisir ma belle, j’espère qu’elle va te plaire.
Je me mets à genou devant lui, et enlève sa ceinture, déboutonne son pantalon et je le fais glisser sur ses chevilles en même temps que son boxer. Je découvre sa belle verge totalement imberbe qui se dresse devant moi. Elle est d’une longueur normale, légèrement incurvée vers le haut, ses boules sont assez petites et bien fermes. Je commence à lui lécher le gland, il est trempé, son liquide à un goût exquis. Je commence à le mettre en bouche, il a vraiment un goût et une odeur délicieuse. Je commence mes vas et viens en essayant de le faire rentrer entièrement dans ma bouche. Je caresse son frein avec ma langue, je la fais tournoyer autour de son gland, la fait rentrer légèrement dans son méat, je l’aspire, je passe une main à la base de sa verge pour que son gland soit bien gonflé. J’adore faire des fellations bien baveuses, là je suis entrain de me régaler, et manifestement lui aussi, je l’entends soupirer, il pose sa main délicatement derrière ma nuque. Je reprends mes vas et vient.
Je prends un plaisir fou à le pomper, mon compagnon fait parti des rares hommes qui n’aiment pas spécialement les fellations, c’est quelque chose de très frustrant.
— Arrêtes tu vas me faire jouir, et j’ai très envie de te pénétrer. Ah mince j’ai oublié les capotes dans ma sacoche !
— Ahah, vas les chercher je t’attends, dis-je en le regardant courir jusqu’à la table où était posé son sac, j’en profite pour admirer ses jolies petites fesses bien musclées.
— C’est vraiment la partie la moins glamour de l’histoire quand même !
— Grave !
Cette petite parenthèse n’a en rien altéré sa rigueur, il me rejoint sur le canapé, se met à genoux, déchire le sachet de la capote et va pour la dérouler sur sa verge..
— Attends laisses moi la goûter encore un peu, elle est trop bonne tu sais.
— Hum coquine.
Je me mets à quatre pattes, les fesses bien en l’air, et le pompe avec gourmandise pendant quelques minutes en le regardant droit dans les yeux.
— Allez c’est bon, maintenant fais moi l’amour j’en peux plus !
Je m’allonge, il enfile la capote, vient sur moi, m’embrasse et cherche l’entrée de ma grotte avec son sexe. Il ne met pas longtemps à la trouver, et donne un lent coup de rein. C’est si bon, ça faisait longtemps.
Il me fait l’amour de manière très énergique, en donnant des petits coups rapides en ne rentrant que le gland à des moments j’ai l’impression. Ce n’est pas ce que je préfère, j’aime les pénétrations profondes, je pose donc mes mains sur ses fesses pour accompagner ses mouvements, les rendre plus lents et plus profonds. Je remonte mes jambes de manière à bien l’envelopper, et nous parvenons à trouver notre rythme. C’est divin, il est très doux, très sensuel, j’adore ça.
Au bout de quelques minutes, je décide de nous faire basculer, pour venir sur lui. Lui se redresse et se retrouve assis en tailleur, nos langues se cherchent et jouent doucement entre elles, il m’aspire doucement la lèvre inférieure, la langue, il m’empoigne un sein, le caresse et commence à téter doucement le mamelon.
Je balance ma tête en arrière, en passant ma main dans son entrejambe afin de saisir son sexe, je le caresse doucement dans toute sa longueur en effectuant de légères pressions, en même temps mon poignet caresse doucement ma vulve qui est encore trempée. Ses mains vagabondent sur mon dos, mes fesses, mes épaules, il me serre aussi fort qu’il peut, nos langues continuent de se mêler. Je dirige son sexe contre mon clitoris, et me caresse doucement avec, c’est délicieux.
N’y tenant plus, je me soulève afin qu’il me pénètre. Il pose ses mains sous mes fesses, et m’aide ainsi à me balancer sur lui, il bascule son bassin en avant en soulevant une de mes jambes me pénétrant ainsi plus profondément. La sensation est exquise. Nous sommes complètement déconnectés de la réalité, nous nous donnons l’un à l’autre, c’est comme si nous nous étions toujours connus.
Je tombe doucement à la renverse, il met mes deux jambes sur ses épaules, reste comme ça pendant plusieurs minutes et s’écroule sur moi en m’embrassant.
Nous sommes tous les deux couverts de sueurs, remplis de plaisir, nous n’avons pas encore joui.
— Oh mon dieu, qu’est ce que c’est bon ! Attends je vais boire un peu d’eau, je n’en peux plus.
— J’en veux bien moi aussi.
Après avoir bu, nous nous allongeons face à face, nos jambes entrelacées, je plaque ma tête dans le creux de son cou, il me caresse doucement le dos et le bras. Nous restons quelques minutes sans parler, à profiter de ce moment de tendresse extrême.
— Tu aimes ?
— J’adore. Tu es si doux, si attentif à mon plaisir, j’adore ça. J’ai adoré tes bisous tout à l’heure, quand tu t’abreuvais de moi, on aurait dit que tu ne voulais pas en perdre une goutte.
— C’est tout à fait ça, j’adore ton goût et ton odeur en plus, tu es si douce. J’ai aimé que tu me guides pour te faire encore plus de bien.
— C’est vrai ça t’as plût ? J’ai eu peur de paraître trop directive…
— Non du tout, surtout n’hésites pas à recommencer, même a me dire clairement ce que tu aimes, à me parler, ça m’excite tu ne peux pas savoir à quel point… pas de tabous entre nous ok ?
Nous restons un moment à échanger comme ça, à discuter de tout et de rien, à rire, à se câliner, nous sommes dans une parenthèse enchantée.
Nous avions changé de position pour discuter, lui est adossé sur le canapé, et moi je allongée entre ses jambes, la tête posée sur son ventre. Tout en parlant, je lui fais des petits bisous sur le ventre, et le torse.
— Non mais attends, tu te rends compte que nous sommes entrain de nous bidonner au lieu de…
— Au lieu de quoi ? Au lieu de faire ça ?
Je joins le geste à la parole, en lui embrassant doucement les tétons, je passe ma langue sur son mamelon, je la fais tournoyer doucement, je l’aspire et le tète doucement.
— C’est vrai tu as raison, si on commence à parler, on ne va plus arrêter comme la dernière fois, et on va oublier pourquoi tu es ici, surtout que l’heure tourne il est déjà 6h30, dis-je en jetant un il sur l’horloge en face de moi.
— Ça serait dommage en effet.
— Oh oui, surtout que j’ai envie de te manger encore un peu…
Je descend en direction de son sexe, qui est mou. Je le prend doucement en bouche, en totalité (taille au repos oblige), je commence par faire de lents va et viens.
— J’adore ta manière de me sucer, tu ne peux pas savoir comme tu le fais bien. Mais attends moi aussi j’ai envie de me faire plaisir, viens par ici que je te mange en même temps.
Nous nous installons tête bêche sur le côté, en 69. Son sexe a prit de la vigueur entre temps, sûrement grâce à cette position si érotique. Je le gobe jusqu’à la base, au fur et à mesure cela devient un peu plus difficile mais je m’applique à en mettre le plus possible. Je lui lèche doucement les testicules, les suces, je remonte un peu plus haut afin de lui masser le périnée avec ma langue. Je l’entends soupirer. Pendant ce temps je sens qu’il m’aspire le clitoris, il pénètre un ou deux doigts à l’intérieur de ma vulve trempée de désir. C’est vraiment dur de réaliser une fellation parfaite dans ses conditions. Mes vas et viens deviennent de plus en plus désordonnés, j’ai les mains qui entourent ses fesses et qui les écartent, nous fusionnons totalement.
— J’ai envie de jouir ma belle.
— Prends moi en levrette, j’ai envie de te sentir…
Il attrape un deuxième préservatif, et le déroule rapidement. Je me place à quatre pattes, les cuisses serrées. Il se place derrière moi, et me pénètre sans hésiter. Je le sens dur, chaud, je lui demande de me donner de grands coups de reins pour bien le sentir au fond de mon vagin. D’une main, je me caresse, ma chatte dégouline, je me masse le clitoris de manière très énergique. D’un coup je l’entends gémir, je sens son corps de tétaniser. Il s’écroule sur mon dos en tremblant. Je me retourne pour l’embrasser, il tremble toujours.
— Nico, ça va ? Tu trembles comme une feuille.
— Oui c’est normal ne t’en fais pas.
Son corps est parcouru de spasmes, je le prends dans mes bras pour le contenir. Au bout de quelques minutes, il se calme, et reprend ses esprits.
— Tu vas bien ?
— Oui, ça me fait toujours ça quand j’ai un orgasme, je ne sais pas pourquoi.
— Tu m’as surpris, je n’ai jamais vu ce genre de réaction, j’espère ne pas avoir été maladroite en te prenant dans mes bras tout à l’heure.
— Non du tout au contraire.
Nous restons là plusieurs minutes, il s’est allongé sur le dos, ma tête repose sur son torse.
— Qu’elle heure est-il ?
— 6h55, tu veux un café avant de partir ?
— Oui, un rapide, à qu’elle heure tu lèves tes enfants ?
— A 7h30, mais je dois ranger et prendre une douche avant ça.
— Pas de soucis, je pars d’ici un quart d’heure.
Nous prenons le temps de discuter, de tout et de rien. Mais l’heure tourne vite, il rassemble ses affaires, je le raccompagne au portail, je l’embrasse rapidement avant de l’ouvrir (je ne tiens pas vraiment à être vue, même si je n’ai pas de voisins directs)
En rentrant, je range grossièrement, et je file sous ma douche.
Ça y’est j’ai franchis le pas, je suis une femme infidèle pour la première fois de ma vie et bizarrement je ne culpabilise pas, je ressens même une grande satisfaction.