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Ma tendre maman – Chapitre 5

Ma tendre maman - Chapitre 5



Les doutes et…

Nous mettrons de longues minutes à redescendre de notre nuage et nous remettre de cet acte, un acte entre deux êtres qui saiment d’un amour profond. Je serai le premier à émerger, et par galanterie, je m’allonge à côté de ma belle. Le silence règne dans la chambre, Hélène conserve les yeux fermés, son souffle retrouve un rythme normal, je caresse son ventre tout en délicatesse. Ma chérie entrouvre les paupières, ses yeux verts pétillent, ma déesse est d’une beauté absolue après l’amour, et sans une parole, elle se tourne légèrement vers moi pour me caresser la joue avec une infinie tendresse. Son geste remplace toutes les paroles, je la sens apaisée, heureuse, amoureuse !

Elle va rompre le silence dun seul mot :

Merci !

Merci de quoi mon amour ?

Merci pour tout, de l’amour que tu me donnes, et surtout de la façon dont tu m’as fait l’amour !

J’ai pris un énorme plaisir à te faire lamour de cette manière !

Tu sais mon petit chéri, je crois bien que c’est la première fois que je fais lamour avec autant de douceur !

Tu voudrais que l’on recommence ?

Bien sûr que je le veux, mais j’aime aussi quand c’est plus intense !

Joli programme en perspective ma douce chérie, on fera en fonction de nos envies !

Je crois que je vais avoir souvent envie, avec un amant comme toi !…

Je serai toujours partant pour te satisfaire, moi aussi, je vais souvent avoir envie avec une amante pareille !

Nos lèvres se retrouvent encore une fois attirées par un désir incontrôlable, notre baiser est doux, passionné, une fois de plus, nos langues s’enroulent, nos salives se mélangent. Hélène me repousse légèrement pour nous séparer. Et, presque en riant :

A la douche ! Ma minette déborde de ton jus, tu as mis la dose !

Il n’y a pas que mon jus qui coule !

Coquin ! Mais comme je t’aime mon homme !

Moi aussi, je t’aime ma chérie !

Une douche prise en commun, nous nous lavons mutuellement, avec des gestes sensuels entrecoupés de petits bisous. Notre fin daprès-midi sera calme, ma belle blottie dans mes bras, nous savourons chaque instant de notre nouvel amour.

La semaine va passer très rapidement, le programme sera fait de visites, permettant à Hélène de découvrir la région, entrecoupé de moments intimes où nous ferons l’amour tendrement, et aussi avec beaucoup dintensité. Le samedi soir arrivant, veille de son départ, je la devine très mélancolique. Après le repas, nous nous posons sur le canapé, je sens Hélène absente, elle parle très peu. En l’espace d’une journée, j’ai eu soudain limpression d’avoir une autre femme à mes côtés.

Dis-moi mon amour, qu’est-ce qui ne va pas ?

Sa réponse fuse sur un ton autoritaire.

Ce qui ne va pas ? C’est que demain je vais être à lautre bout de la France, loin de l’homme que j’aime !…

Je sais bien qu’elle a raison, je nai pas de réponse à lui apporter. Voyant mon silence, elle va semporter :

Tu ne réponds rien, cela voudrait dire que tu veux plus de moi, cette semaine n’était qu’un amusement pour toi !

Et là, jélève à mon tour la voix.

Arrête tes enfantillages, tu racontes nimporte quoi, je suis dans le même état que toi, mon cur est triste, cette semaine a été un révélateur, je veux vivre avec toi, mon amour !

Se sentant toute bête devant sa propre attitude, elle vient se blottir tout contre moi, et me murmure :

Pardon, mon homme chéri !

On va faire comment mon cur ?

Je crois que j’ai une idée !

Laquelle, mon amour ?

Lundi, en arrivant au bureau, je prends rendez-vous avec la DRH pour demander ma mutation ici !

Cela risque dêtre long, les places doivent être prisées dans la région, et puis s’ils refusent ta mutation ?

S’ils refusent, je démissionne, et je chercherai du boulot ici !

« Tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère dans tes décisions !

Aux grands mots les grands remèdes, tu veux peut-être mettre fin à notre relation en disant cela ?

Arrête, tu ne vas pas recommencer, je pense avoir été assez clair, même si notre couple n’a rien de normal, vu nos liens familiaux, et qu’il faudra garder ce secret tout notre vie, je veux le vivre pleinement !

Pardon mon amour, je ne suis qu’une idiote qui a tout simplement peur de te perdre, je t’aime tellement mon chéri !

Moi aussi, je t’aime, et je me battrai pour que nous soyons heureux tous les deux !

Je n’en doute pas un instant, je sais bien que tes intentions et tes sentiments sont sincères, maintenant, on va se coucher, je suis très fatiguée !

Couchés nus, nous nous faisons face en étant chacun sur le côté, mes mains deviennent baladeuses, sur tout son corps, mais Hélène va me refroidir :

Pas ce soir mon amour, je n’ai pas la tête à ça, par contre, prends-moi dans tes bras, j’ai besoin dêtre rassurée !

Malgré ma déception, moi qui voulais encore une fois prendre du plaisir avec ma belle, c’est « ceinture » pour ce soir, je dois respecter ses choix, surtout ne rien imposer, si nous voulons que notre couple perdure.

Hélène enfouit sa tête dans le creux de mon épaule. Tandis quelle passe délicatement sa main dans mes cheveux, la mienne caresse en douceur son épaule. Je sens de lhumidité sur celle-ci, elle pleure, alors je la serre encore plus contre moi pour la réconforter.

Pourquoi ces larmes mon amour ?

Avec des sanglots dans la voix et reniflant brillamment :

Je narrive pas à me faire à lidée que demain soir, je serai toute seule dans mon grand lit et surtout loin de toi !

Toi aussi, tu seras loin de moi, il faut bien se faire une raison, ta mutation ne se fera pas en un claquement de doigts !

Je le sais bien, tout cela, mais ça fait mal quand même !

Sois confiante, ma chérie, notre amour déplacera des montagnes, et ta mutation arrivera sûrement plus vite que tu le penses.

J’adore ton optimiste mon petit homme !

Nous allons discuter encore un bon moment, surtout moi, qui ferai tout pour la rassurer, j’aurai droit quand même à un petit baiser sur les lèvres, et puis plus rien, Hélène sendormant sur mon épaule. Jen profite malgré la pénombre de la chambre, pour admirer la déesse qui dort à mes côtés, avant que le sommeil me gagne.

Ma chérie va me réveiller, elle a retrouvé un semblant de sourire, mais malgré cette façade, je la sens contrariée.

Bien dormi ma chérie ?

Pas bien du tout, je me suis souvent réveillée, en me posant mille questions sur nous !

Il n’y a pas de question à se poser, laisse faire le temps, tu verras, nous serons vite ensemble !

Je le sais bien, tout cela, mais c’est plus fort que moi !

De voir ma chérie nue à côté de moi, me donne des envies charnelles, ma main va caresser sa peau douce comme de la soie. Je la sens toujours absente, elle qui dhabitude réagit au quart de tour à mes caresses, j’ai limpression davoir une femme frigide à mes côtés.

Après de longues minutes, mes caresses vont enfin obtenir l’effet escompté, Hélène se détend, son regard recommence à pétiller, un vrai sourire apparaît sur son visage et sans que je m’y attende, la voilà à califourchon sur moi, ses mains plaquées sur mon torse. Dans un grand silence, les yeux dans les yeux, nous nous dévorons mutuellement, je perçois un brin de malice, de taquinerie dans son regard ! Rompant le silence, Hélène me murmure :

Pardon, mon chéri, pardon pour hier soir, je ne suis quune idiote, je me suis refusée à toi, je me sentais tellement mal, je doutais, j’ai surtout eu peur de te perdre, tu as raison sur toute la ligne. Tout cela est tellement intense entre nous, tu me donnes tout ton amour, je ne veux surtout pas que cela sarrête, je sais bien maintenant qu’il faudra patienter un petit peu pour que nous soyons définitivement ensemble !

En guise de réponse, je lattire tout contre moi pour lui prouver encore une fois mon amour, nos lèvres vont se joindre pour un baiser doux, profond et surtout un baiser qui transpire l’amour.

Elle va rompre ce baiser.

Oh, comme je t’aime toi !

Et de replonger pour encore et encore m’embrasser, en femme amoureuse quelle est.

Sentir son joli popotin compressant ma virilité attise encore plus mon envie, je la laisse venir, je veux quelle me le demande. Son baiser est impressionnant de passion, je peine presque à la suivre, sa langue fouille très loin mon palais. Nous sommes en apnée, à bout de souffle, nous relâchons difficilement cette union buccale.

Le souffle court en me regardant avec tout l’amour quelle me porte :

Fais-moi lamour mon chéri, comme tu sais si bien le faire avec de la douceur comme hier !

Hélène revient sallonger sur le dos, les cuisses grandes ouvertes.

Viens vite !

Ni une ni deux, me voilà sur ma douce, prête à maccueillir. Au contact de son minou, je constate qu’il n’y aura pas besoin de stimulation, ma chérie mouille abondamment. Je vais m’enfoncer, avec toujours autant de bonheur dans ce puits de velours, je crois que je ne me lasserai jamais de faire lamour à cette femme. Hélène m’enserre les reins avec ses jambes, je me retrouve prisonnier, mais le prisonnier le plus heureux du monde ! Cette relation, mal comprise par notre société, décuple notre envie, l’acte charnel nen est que plus intense. Je rame tout en douceur, de petits, « flop, flop ! » se font entendre entre nos doux gémissements. En plus de menserrer de ses jambes, ma belle mentoure le cou de ses bras. Notre plaisir va monter crescendo, jusquà atteindre un point de non-retour, nos fluides vont se mélanger dans une extrême tendresse.

Je suis bien au chaud, je veux faire durer ce plaisir absolu, nous ignorons dans combien de temps nous pourrons nous revoir, alors profitons au maximum l’un de lautre. Nous prolongeons notre union en nous donnant des petits baisers accompagnés des caresses délicates. Ma virilité ayant perdu de sa superbe, je quitte ce nid douillet. Hélène jette un coup d’il au radio-réveil.

Houlala, il est déjà lheure !

On a encore le temps ma chérie !

Tu rigoles, il faut que je prenne une douche et que je finisse ma valise !

L’heure de son départ est arrivée, je conduis Hélène à la gare, un silence de plomb règne dans la voiture pendant le trajet, sa main posée sur ma cuisse se crispe par instant. Voici le quai, Hélène sagrippe à mon bras, tandis que je tracte sa valise. Létreinte des aux revoirs est intense, notre baiser dure longtemps, très longtemps. Le chef de gare siffle, encore un dernier baiser, Hélène monte dans le train, les portes se ferment. De derrière la vitre, ma chérie avec ses doigts forme un cur, et je peux lire sur ses lèvres, « JE T’AIME ».

Le train sébranle, accélère et disparaît, je me sens soudain seul, très seul, et tel un zombie, je regagne ma voiture. A peine suis-je installé au volant que mon téléphone vibre, premier SMS de la journée qui sera suivi d’un nombre incalculable dautres. Arrivé chez moi, une chose me frappe, plutôt une odeur, celle de mon amour, ce qui devrait me rendre heureux, mais le contraire se produit, une grande tristesse sabat sur moi. Assis sur le canapé, la tête entre mes mains, je pleure à chaudes larmes. Une petite voix intérieure me dit : ressaisis-toi Frédéric, au lieu de pleurer sur ton sort. Elle te verrait dans cet état, bonjour la honte. Une seule chose à faire, sortir. Au plus vite changer dair, se vider la tête. J’enfourche mon vélo. Se faire mal aux jambes, souffrir physiquement pour atténuer la séparation.

Après cet effort physique, je rentre chez moi complètement lessivé, et après une bonne douche, je m’assoupis sur le canapé.

Une longue période de solitude va souvrir pour nous deux. Sortant très peu, mon temps est accaparé par mon travail et de longues sorties à vélo. Durant cette période, nos allons tous deux nous poser beaucoup de questions sur notre avenir, traversant des périodes de doute, et dautres deuphorie.

Une fois par mois, à tour de rôle, nous traversons la France pour le week-end, pour des retrouvailles à chaque fois magiques. Bien évidemment, nous faisons lamour avec passion, mais sans frénésie, notre relation nétant pas seulement fondée sur le sexe. Notre couple est basé sur le respect de lautre, la tendresse et surtout lamour profond qui nous unit. Chaque séparation savère pénible, mais ces épreuves soudent un peu plus notre couple, même si le nôtre se situe en dehors de toutes les normes.

Nous voici mi-mars, je me trouve à mon bureau derrière mon ordi, accaparé à finaliser une mise à jour de sécurité de notre système informatique. Mon téléphone vibre, SMS !

Je peux t’appeler ?

Vous avez deviné, le SMS est émis par ma chérie. Je lui réponds.

Oui, quand tu veux !

Tout juste vingt secondes se sont écoulées, que mon téléphone sonne.

Bonjour mon chéri !

Bonjour mon amour !

Tu es assis ?

Oui, pourquoi !

Je l’ai !

Tu as quoi ?

Elle me hurle la réponse.

Ma MUTATION !!

Non, ce nest pas vrai ?

Plus que vrai mon amour, et tiens-toi, je commence le 8 avril à Biarritz !

C’est parfait mon amour, on va pouvoir être ensemble tout le temps !

J’ai hâte ! Bon, je te laisse, j’ai plein de choses à faire. Je te rappelle ce soir, je t’aime !

A ce soir, moi aussi, je taime !

Après avoir raccroché, je me sens libéré d’un poids, dans moins de trois semaines, nous serons ensemble, une certaine euphorie traverse mon corps et mon esprit, je me sens léger comme une plume. Mon travail sen ressent, je boucle cette mise à jour avec une facilité déconcertante.

Rentré chez moi, je nai quune hâte, avoir mon amour au téléphone. L’attente sera de courte durée.

Mon téléphone sonne, la photo dHélène apparaît sur lécran, ma chérie va se lancer dans un long monologue afin de tout mexpliquer, dune voix enjouée, joyeuse. Je ressens tout le bonheur quelle veut me faire partager.

En arrivant à son bureau le matin, elle reçoit un appel de la DRH, lui demandant de venir de suite. Hélène mexplique qu’elle était fébrile en se rendant dans le bureau. La DRH va vite la soulager en lui annonçant que sa mutation est acceptée, une place vient de se libérer suite à un départ à la retraite. Hélène va même monter en grade. Après un long échange pour formaliser son départ pour Biarritz, l’entretien se termine. En sortant du bureau, mon amour mappela pour m’annoncer la bonne nouvelle. Je parviens tout de même à placer une phrase.

Tu vois ma chérie, j’avais raison, ta mutation est arrivée bien vite !

Je n’en reviens pas moi moi-même ! Heureusement que j’ai le papier de ma mutation dans les mains pour men persuader !

Moi aussi, mon amour, j’ai une petite surprise pour toi !

Quoi comme surprise ?

Mon appart est sympa, confortable, mais un peu trop petit pour vivre à deux, comme j’ai disposé de beaucoup de temps, j’ai prospecté, et j’ai trouvé une jolie petite maison à louer, je vais tenvoyer des photos.

Géniale ton idée, une maison pour commencer notre nouvelle vie à deux, elle se situe à Biarritz ?

Non, à deux kilomètres, elle sera libre seulement début mai, il faudra que l’on se serre un peu dans l’appart !

Pas grave, tant que c’est contre toi que je suis serrée, ça ne me dérange pas !

Tu es une grande coquine mon amour !

Autant que toi mon petit homme !

Bon, redevenons sérieux, tu arrives quand ?

Avec ma mutation, j’ai le droit à une semaine de congé, par le boulot, j’ai eu des adresses de déménageurs, je les appelle demain, je pense arriver le premier avril, et ce nest pas un poisson !

Jespère bien, j’ai hâte que tu sois là !

« Moi aussi, je suis pressée que tu me serres dans tes bras, je te laisse, je tembrasse très fort mon amour, je taime !

Moi aussi, je taime mon amour, gros bisous !

Le déménagement finalisé, j’ai trouvé un garde-meuble pour stocker les meubles et affaires dHélène, jusquà notre emménagement dans la maison. Après plusieurs échanges téléphoniques, je décide de traverser pour la dernière fois la France, pour ne pas laisser Hélène faire la route toute seule. Je voyage de nuit, arrive le samedi au petit matin, mon amour vient me chercher à la gare. Pas le temps pour de longues papouilles, les déménageurs doivent arriver à 7h30, Hélène a tout préparé, le camion est vite chargé, Hélène a rendez-vous le lundi matin avec le garde-meuble pour le déchargement du camion. Dans la foulée, nous faisons le ménage, contraints par létat des lieux. Nous chargeons la voiture de trois grosses valises remplies des fringues et des chaussures dHélène, et c’est le départ pour Biarritz, le voyage à deux sera plus agréable. Nous nous relayons au volant, et après plusieurs heures de route, voilà Biarritz.

La voiture déchargée, on soctroie une petite collation, puis une bonne douche, et nous navons plus qu’une envie : dormir.

Au petit matin, ce sont de doux baisers dans mon cou qui me réveillent.

Bien dormi mon chéri ?

Admirablement bien !

Moi aussi, et je suis sur mon petit nuage, j’ai du mal à réaliser que l’on va vivre comme un vrai couple !

Ma chérie, tu ne rêves pas, c’est bien réel !

Tellement de choses ont changé en huit mois, lorsque je suis venue la première fois, jétais loin dimaginer tout cela, du moins je lespérais !…

Tu es une grande cachottière ma chérie !

Je ne pouvais pas t’avouer de but en blanc mon désir, maintenant, tu sais tout !

Comme toute réponse, je lenserre dans mes bras, et je viens chercher ses lèvres pour échanger un long baiser. Ma chérie interrompt notre baiser, et avec plein de malice, me susurre ces douces paroles.

Fais-moi lamour mon homme !

Quelle délicate demande de la part de la femme que jaime. Nous allons faire lamour, le vrai, un acte tout en délicatesse, et qui va durer longtemps, jusquà larrivée de notre plaisir commun. Nous allons conclure linauguration de notre nouvelle vie par un très long baiser, d’une extrême sensualité.

Pendant le petit-déjeuner, j’annonce à Hélène que j’ai encore une surprise pour elle.

C’est quoi cette nouvelle surprise ?

Je me suis arrangé avec les locataires de la maison, on pourra visiter aujourdhui à 14 h, comme cela, tu la visionneras mieux, c’est plus sympa que les photos.

Tu es un ange mon amour !

En repartant de la visite, je te montrerai la route pour te rendre à ton boulot.

Nous visitons la maison, Hélène se montre enchantée de notre future demeure. Nous reprenons la route.

Mon chéri, tu vas avoir du travail ?

Du travail ?

La maison est magnifique, ainsi que le jardin, mais les papiers peints ne sont pas terribles, il faut tout changer !

Si tu m’aides, pas de problème !

Bien sûr que je t’aiderai !

Les trois semaines qui nous séparent de notre emménagement se passent à merveille, nous prenons nos marques dans notre nouvelle vie de couple, Hélène se montre très satisfaite de son nouveau poste. Le jour du déménagement est arrivé, avant de venir vider lappartement, les déménageurs sont passés par le garde-meuble pour charger les affaires de ma chérie. Le déménagement se déroule sans problèmes, le seul petit hic est le regard insistant d’un déménageur envers ma chérie, il suffira que je lui jette un regard noir de colère pour qu’il cesse.

Une bonne partie de laprès-midi, nous déballons les cartons afin davoir le minimum vital. En ce début mai, il fait déjà chaud, nous sommes éreintés, d’un commun accord, nous arrêtons nos travaux, une bonne douche s’impose, Hélène s’y rend en premier. Voici mon tour, la douche me revigore et je retrouve ma belle, elle rêve sur la terrasse, appuyée contre la balustrade, pieds nus et seulement vêtue d’un tee-shirt. Je la rejoins, et viens me coller contre elle.

Ah te voilà mon chéri, comme nous allons être bien dans cette maison, et en plus la vue est magnifique !

C’est vrai que c’est beau !

De mappuyer contre le popotin de ma belle me donne des idées plus que coquines, la bête se réveille, je me frotte de plus en plus.

Arrête, on pourrait nous voir !

Et alors ?

Il y a du monde sur la terrasse de la maison d’en dessous !

Hélène peut me raconter ce quelle veut, je nai qu’une envie, lui faire lamour ! Mes mains deviennent baladeuses, et simmiscent bien vite sous son tee-shirt. Je commence par caresser ses seins, puis je descends sur son ventre, le bout de mes doigts entre en contact avec son petit buisson, la coquine n’a pas de culotte !

C’est nouveau ma chérie de se trimbaler cul nu ?

Il fait trop chaud, et je voulais innover ! Je constate que ça à l’air de te plaire !

J’adore des initiatives de ce genre !

Ma main repart en direction de sa minette, je constate que ma belle est dans un état dexcitation avancé, mon doigt se promène sur sa vulve, joue avec son petit bouton. Mon érection est à son maximum, il va vite falloir que je me soulage. Mon short se retrouve de suite sur mes chevilles, d’une main, je guide la bête vers ce puits, qui n’attend que ma visite.

Arrête, tu es fou !

Fou oui, de toi !

Jinvestis en totalité son minou, une fois au fond, je donne un petit coup de bassin qui surprend ma belle, un doux « oui » sort de sa bouche. Hélène se cambre bien afin de mieux me recevoir, elle agrippe fermement la balustrade, tandis que des deux mains sur ses hanches, je commence un langoureux va-et-vient, ressortant pratiquement en totalité, pour replonger au plus profond de son intimité. Le souffle de mon amour saccélère ainsi que le mien, c’est une première pour nous que de faire l’amour en plein air ! Ma belle mouille abondamment, mes mouvements augmentent progressivement dintensité, Hélène se mord les lèvres pour ne pas crier son bonheur. La pression monte en flèche pour nous deux, notre jouissance arrive au triple galop. Et dans un dernier mouvement, je libère ma semence qui vient tapisser abondamment la matrice de mon amour, nous avons joui presque en silence, quelques feulements sortant de nos bouches.

La position n’étant pas spécialement confortable pour Hélène, je me retire, ma chérie se redresse et vient se blottir contre mon torse. Mes mains enserrent sa taille, je lui dépose de doux baisers dans le cou et lui susurre des « JE T’AIME ».

J’ai dû me retenir de crier, tellement j’ai pris mon pied !

Les voisins d’en dessous se seraient demandé ce qui se passe, s’ils tavaient entendu crier !

Bonjour la réputation que l’on aurait eue !

Ils auraient seulement vu deux personnes qui s’aiment !

Houlala !

Qu’est-ce qu’y a ?

Je coule, le trop-plein déborde ! C’est malin, je suis bonne pour reprendre une douche !

Hihihi !

Ça te fait rire, allez viens avec moi, toi, tu dois être tout collant !

Après la deuxième douche de la soirée et un léger repas, arrive l’heure de se coucher, je vais fermer les volets, et rejoins ma moitié dans notre lit.

Une nouvelle vie commence pour notre couple, même si celui-ci est atypique, et en dehors des codes de notre société. Une chose nous symbolise, « L’AMOUR » le vrai.

FIN.

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