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Mariage méditerranéen – Chapitre 5

Mariage méditerranéen - Chapitre 5



Chap 5

Premières visites

Enzo avait fini par rejoindre jasmine à Alger la veille. Ils entreprirent ensemble la visite des environs.

Les quelques jours qui suivirent furent un véritable enchantement tous les deux.

Enzo finit par s’assoupir et fut réveillé par la chaleur vers 9h30. Il vit que Jasmine avait consulté la messagerie Whattsappp de son mobile vers 4h45 et supposa qu’elle s’était levée pour faire sa prière. Il s’habilla et descendit à la réception de l’hôtel, en manque d’un bon café noir. Las! les petits déjeuners n’étaient pas servis au-delà de 9h30, la réceptionniste voilée mais charmante lui avait indiqué en face un grand café de style colonial qui ferait l’affaire. Il prit un petit déjeuner complet de type "occidental" qui s’avéra pantagruélique pour moins de deux euros. Au moment où il s’emparait de la petite bouteille d’eau minérale fournie gracieusement en sus, un message de Jasmine lui parvint.

— Bonjour Enzo, as-tu bien dormi?

— Bonjour Jasmine, oui assez bien, malgré la chaleur. Et toi?

— Très très bien, merci!!! 🙂 🙂 🙂

Il rougit en songeant à son rêve érotique, se demandant, un peu gêné, si elle avait pu faire le même?

— Je viens de prendre mon petit déjeuner, je suis encore au "Barcelona".

— Moi pas encore! 🙁

— Tu veux venir me rejoindre?

— Nn pas ce matin je dois parler avec mes parents…

— Ah bon pkoi?

— Ecoute je n’ai parlé de toi qu’à ma soeur…

Enzo se mordit les lèvres et comprit soudain. Échaudée par tant de mésaventures la jeune femme avait fait preuve de prudence.

— Il faut que je parle à mes parents…

— Je te conseille de parler d’abord avec ta maman. Qu’en penses-tu?

— Oui, je suis d’accord, à tout à l’heure Enzo!

Le Niçois regagna son hôtel pour prendre ses papiers, ses lunettes de soleil et une casquette. Il partit faire un tour à pied pour explorer le quartier. Il acheta des bananes et des oranges à un marchand qui faisait des jus dans la rue sur sa carriole, ainsi qu’une carte sim algérienne à un vendeur ambulant. Sa note de mobile n’allait pas tarder à atteindre les 80 euros en deux jours, il était temps d’endiguer l’hémorragie!

Vers midi, Jasmine l’appela, et miracle! elle put le joindre malgré tout par Whattsapp. Ils convinrent de se retrouver vers 14h pour passer l’après-midi ensemble. Il descendit en direction de la vieille ville et s’arrêta devant un petit restaurant qui portait deux panneaux distinctifs du guide "le Routard". Il entra et fut dirigé à l’étage par une serveuse très souriante. Il choisit une "Harira oranaise" en entrée, dont la photo lui évoquait un peu le Gaspacho andalou, ainsi qu’un "Seksou amaqful" conseillé par sa jolie hôtesse qui s’avéra être une sorte de couscous kabyle aux légumes secs. Accompagnant le tout d’un thé à la menthe, il le commanda non sucré, en raison de l’attention qu’il porte depuis toujours à sa ligne.

Jasmine était chez elle. Elle attira sa mère dans la chambre et lui sauta au cou. Son père revenait du souk, et  déballait les courses dans la cuisine.

— Maman! J’ai rencontré quelqu’un! jubilait-elle en Arabe.

Sa mère n’en revenait pas, elle s’assit sur le lit.

— Raconte! Qui est-ce? Comment est-il? Jasmine, parle! s’excite Houda en Arabe. (Sa mère est la seule de la famille qui ne parle pas français)

— Écoute maman, s’il te plait fais-moi confiance. Il est plus vieux, mais il est doux et respectueux.

— Ah, bon… tant mieux.

— Écoute… Je vais le voir aujourd’hui, ne t’inquiète pas je fais très attention, maman.

— Oui tu dois…

— Si tout se passe bien, alors je parlerai à papa vendredi!

Elle se pencha et prit tendrement Houda dans ses bras.

— S’il te plait à toi, ma chérie, alors je suis contente pour toi!

— Il te plaira aussi maman…

— Inch’Allah, Jasmine. Sois prudente!

— Boussa! Nam! (bisou! maman!) A ce soir!

Et elle dévala les escaliers d’un pas léger. Son coeur bondissait de joie dans sa poitrine. N’avait-elle pas rêvé qu’elle le rejoignait dans sa chambre, pour une très belle nuit d’amour?

Enzo était de retour en voiture au point de rendez-vous à 14h précises. La chaleur commençait à devenir étouffante, le soleil dardait ses rayons à travers le pare-brise, heureusement contrecarré par l’air frais en provenance du climatiseur.

Jasmine arriva en souriant, il se pencha pour lui ouvrir la portière.

— Ohlala, il fait bien meilleur ici, sourit-elle.

— Oui je confirme. As-tu bien mangé Jasmine?

— Très bien, merci! Et toi?

— Oupss oui, un peu trop, même. La cuisine algérienne me semble bien riche! Au fait, ta maman? Que dit-elle?

— Allez roule… je vais te raconter. Oui tout va bien, nous avons sa bénédiction!

— Ah, voilà une très bonne nouvelle!

— On va aller voir la Kasbah, ça te dit?

— Oooh tu sais… tout me dit!

Jasmine sourit et le guida vers l’ancienne médina. Laissant la voiture dans une ruelle à la garde d’un surveillant de rue, ils s’enfoncèrent à pied dans le dédale de petites rues fraiches. Elle marchait d’un pas alerte, vêtue d’une longue robe bleu ciel en coton, sa taille fine était ceinte d’une petite ceinture de cuir brun, parfois elle ôtait son grand chapeau de paille pour essuyer son front et lui souriait. Le Français sentait le charme félin de la jeune femme agir. Il lui offrit un bracelet de perles bleues assorties à sa robe dans une boutique. Elle lui acheta un "mug" aux couleurs de son pays. La Kasbah avait connu ses heures de gloire avant la colonisation, puis au moment de la guerre d’indépendance. Il était clair que son importance était devenue tout à fait symbolique de nos jours.

Deux heures plus tard, ils reprenaient la Clio et rejoignaient la basilique Notre Dame d’Afrique. L’importante construction dominait la mer du haut d’une colline, le panorama était magnifique. Le prof lui fit la (courte) lecture du guide touristique au sujet de l’histoire du lieu. Elle l’écouta amusée, songeant que c’était un travers typiquement pédagogique qu’elle cautionnait et comprenait, ayant elle-même enseigné.

Après l’avoir visitée, ils s’installèrent sur un banc pour contempler le paysage. Elle en profita pour le "cuisiner" un peu sur ses conceptions religieuses. Le professeur d’économie ne comprit pas où elle voulait en venir mais se prêta volontiers à l’exercice.

Il ne pouvait détacher ses yeux de ses pieds. Jasmine avait pratiquement les plus jolis pieds de femme qu’il lui ait jamais été donné de contempler. Ses orteils étaient réguliers, ses ongles étaient bien taillés, sans verni, elle devait chausser du 38. Ils n’étaient ni trop larges, ni trop longs, couverts d’une jolie peau satinée. Il frissonna. Lorsqu’il releva les yeux, il croisa son regard moqueur.

— Heu… Qu’est-ce qu’ils ont mes pieds?

— … Je… ils… sont parfaits…

Il devint aussi rouge qu’une collégienne prise en faute.

— J’adore quand tu rougis, tu le sais?

Une vague de chaleur lui brûlait la face et ne se dissipait pas.

— Je… trouve que les pieds d’une femme ont un attrait … érotique… je ne suis le seul, heu, 40% des hommes pensent la même chose… se justifia-t-il, mal à l’aise.

— Et alors, les miens, tu les aimes? demanda-t-elle perfidement.

— Je les adore… comme tout le reste… dut-il avouer, confus.

— Et moi je suis très contente que tu aimes mes pieds, j’ai toujours rêvé de me les faire masser matin et soir, mais ce n’est pas mon ex-mari qui aurait fait ça!

Enzo déglutit avec peine. Message reçu. Jasmine riait intérieurement, se disant que s’il n’y avait que ça pour lui faire plaisir, il allait bien être servi! Il était troublé, son ventre devenait le siège d’une myriade de papillons tièdes.

Pour faire diversion et lui permettre de se ressaisir, elle lui proposa d’aller voir le bord de mer jusqu’à Sidi Fredj, à l’ouest de la ville, et il accepta. Une heure plus tard, ils foulaient le sable fin et encore chaud, tandis que le jour déclinait. Elle avait retiré ses sandales et exhibait fièrement ses beaux pieds tout neufs… le sourire aux lèvres.

Marchant jusqu’à la Marina, ils parlaient de façon de plus en plus intime, échangeant leurs points de vue sur presque tous les sujets. Et malgré la différence d’âge, ils se sentaient de plus en plus proches. Enzo était plutôt jeune d’esprit et très attentif aux tendances de l’époque, tandis qu’à l’inverse, elle avait un caractère beaucoup plus conservateur. Elle était directe presque impudique, alors que lui rougissait parfois comme une femme. Au final, ils avaient par conséquent une vision très proche du couple, de la famille et de la vie en général.

La chaleur du jour commençait à reculer.

Vers 20h30, le Français lui proposa de souper à la terrasse d’un restaurant de bord de mer. L’Algérienne accepta avec plaisir. Elle lui conseilla une "Rechta algéroise", un plat au poulet avec une sauce blanche et des sortes de pâtes locales. Elle se contenta elle-même d’une soupe de lentilles en sauce rouge. Il déclina l’offre de vin proposé par le patron ce qui parut plaire à Jasmine, mais pas à leur hôte… Si les occidentaux eux-même se mettent à ne plus boire d’alcool, où va le commerce?

— Tu manques de fer? sourit-il.

— Oui, comment le vois-tu, dit-elle, surprise.

— Les lentilles…

— Exact! c’est plutôt un plat d’hiver par ici, fit-elle en rougissant.

Les connaissances en médecine de la jeune femme ravissaient Enzo. Il est vrai qu’elle avait voulu un temps choisir cette voie. La mère du Niçois était infirmière, à la retraite, et toutes les sciences de l’humain l’avaient toujours passionné… un point de plus en commun!

Ils conclurent le repas avec des tartelettes au citron et un café noir.

Le soleil rougeoyant allait bientôt s’abîmer dans la méditerranée… Il posa doucement sa main droite sur la main gauche de Jasmine, la regardant droit dans les yeux. C’était un test, si elle retirait sa main, il s’était trompé. Elle ne la retira pas et soutint son regard.

— Jasmine… tu me plais énormément.

Les pommettes de son visage rosirent et elle répondit à voix basse:

— Toi aussi, Enzo, tu as tout ce que je désirais…

— Je t’ai longtemps attendue. Je sais maintenant que je t’ai trouvée. Son cur battait très vite, en disant ces mots.

— Je suis d’accord, sourit-elle. Moi aussi je suis contente!

Le soleil disparut, laissant une ombre rose sur leurs traits. Pour la première fois ils avaient conscience de former un couple.

Elle rompit le charme la première.

— Il faut qu’on rentre, mes parents vont s’inquiéter.

— Oh oui! Je n’avais pas vu l’heure tellement nous avons passé un bon moment.

Il se sentait honteux et inquiet.

— Nooon, ca va… Arrête!

— Jasmine! Envoie au moins un sms à ta sur, qu’elle les rassure, non?

— Bonne idée, au moins on peut rentrer tranquillement.

Le minaret entonnait l’appel à la prière lorsqu’ils atteignirent la voiture. La circulation était devenue très fluide. Il la déposa au coin de sa rue à la nuit tombée, puis rentra instinctivement à son hôtel sans l’aide du GPS cette fois.

Un sms fit sonner son mobile alors qu’il s’asseyait sur son lit.

— Merci pour l’invitation au restaurant! 🙂

— Je t’en prie tout le plaisir était pour moi, vraiment! :))  textota-t-il en retour…

— Prends soin de toi, Enzo, à demain…

— Merci ma… ch… (vite il effaça: il avait failli écrire "chérie") Ma beauté des sables!

— Hhh, rit-elle.

— Fais de très jolis rêves, à demain!

Elle s’était déconnectée. Il soupira, puis se leva et alla se doucher. Plus d’eau chaude, tant pis, l’eau fraiche était la bienvenue. Elle calma ses ardeurs.

Tandis que Jasmine s’enfermait avec sa mère pour lui raconter (enfin!) son après-midi avec son prétendant, ce dernier se couchait et fermait les yeux, et s’endormait, vaincu par la chaleur et la fatigue.

Lorsqu’elle se retrouva finalement seule dans sa chambre, la jeune femme se repassa le film de la journée dans sa tête. Le regard fasciné du mâle pour ses pieds l’avait excitée au plus haut point. Jamais elle n’aurait pensé que ses simples appendices utilitaires puissent exercer une attraction érotique chez un homme.

Mais à présent qu’elle savait, son imagination très fertile vagabondait… Elle croisa ses avant-bras sur sa poitrine et massa ses petits seins bien pointus. Sa main gauche martyrisait son téton droit en imaginant Enzo retirant ses chaussures au retour du travail. Il embrassait ses pieds surchauffés, il était nu… son énorme sexe pendait entre ses cuisses. Elle éprouva un premier orgasme, un peu diffus à cette vue prometteuse. Puis lorsqu’il prenait de la crème et commençait à lui masser le pied droit de ses deux mains expertes, elle se rendit compte qu’il s’était mis à bander comme un taureau. Elle s’imaginait caresser son membre tendu de son pied gauche, ses orteils agiles lui malaxant le gland… sa chatte était toute mouillée, elle se toucha de la main gauche tout en pressant son sein gauche de sa main droite.

Enzo s’agitait sur son lit. Dans son rêve, il reposait le pied droit de la jeune femme pour s’occuper du gauche, la regardant toucher son sexe à travers sa culotte, hypnotisé… Au bout de quelques minutes, n’y tenant plus, il remontait le long de ses chevilles et de ses jambes, les couvrant de baisers humides. Il plaquait sa bouche contre sa culotte et léchait sa grotte chaude à travers le tissu. L’Algérienne émit un long soupir de plaisir. Elle replia ses jambes cala ses pieds derrière sa nuque, lui plaquant fermement la face contre son intimité. Il étouffait mais il adorait! Enzo lui aspirait avidement le clitoris à travers la culotte! Il le travaillait de la langue durant la succion.  Elle frémit et se mit à jouir à nouveau, plus intensément cette fois.

Rapide comme l’éclair, elle retira son slip, et se campa devant lui à quatre pattes, lui lançant sur le côté une illade sans équivoque. Écartant les cuisses offertes avec ses genoux, pour la faire descendre un peu, Enzo plaqua son sexe bien dur contre sa moule appétissante. Elle empoigna vivement ses testicules par en-dessous de sa main droite et il dût la pénétrer instantanément sous l’effet de la traction. S’agrippant à ses hanches voluptueuses, le prof se mit à la pistonner lentement, puis de plus en plus vite. Il avait une vue imprenable sur le dos de cette femelle sauvage en rut. Il gémissait de bonheur, tandis qu’elle tentait de se maîtriser. Peine perdue… il la sentit jouir à nouveau. Son merveilleux petit sexe palpitait autour du sien. Il se déchaina et entreprit de la pilonner comme un mort de faim.

Serrant les fesses, il sentit enfin sa sève bouillir, et éjacula dans un grand cri, Jasmine jouit encore en sentant son gros pénis agité de spasmes en elle.

Enzo se réveilla soudain, seul,  trempé de son propre sperme. Tandis que chez elle, Jasmine, éreintée,  sombrait instantanément dans un sommeil de plomb.

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