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Natalie – Chapitre 57

Natalie - Chapitre 57



Le sifflement est strident et devrait à coup sûr réveiller les morts. Je ne peux malheureusement pas porter mes mains à mes oreilles pour tenter d’échapper à cette stridence qui dure, dure, dure ! N’y-a-t-il personne qui viendra arrêter cette horreur ?

Enfin, la porte vitrée s’ouvre pour laisser apparaître une silhouette semble-t-il vêtue d’une blouse d’infirmière. Ou d’infirmier ? Je ne sais trop car ma vue est trouble. La lumière s’allume dans la pièce, m’éblouissant tant que je ferme mes yeux qui commencent à larmoyer.

— C’est bien, vous êtes enfin réveillée.

La voix est douce et féminine.

— Comment vous sentez-vous ?

J’essaye d’articuler quelques mots. En vain.

— Ne forcez pas ? Vous devez avoir encore la gorge sèche. Je vais vous donner quelques gorgées d’eau pour vous soulager.

Jacquiesce de la tête, comprenant que je ne parviendrais pas à sortir le moindre mot.

— Mais vous ne devez pas boire beaucoup pour l’instant. Vous êtes de toute façon sous perfusion.

Elle porte à ma bouche un gobelet muni d’une sorte de conduit. J’aspire avidement le liquide mais elle retire bientôt le gobelet et je garde la rasade quelques instants en bouche pour tenter de soulager ma langue et mes lèvres.

— Vous devez avoir encore mal. Votre ventre ?

Nouveau mouvement de ma tête.

L’infirmière soulève le drap qui recouvre mon corps. Je tente de soulever la tête pour regarder mon ventre mais un large pansement recouvre la majeure partie de mon ventre.

— Ma pauvre ! Vous revenez de loin ! Vous avez perdu beaucoup de sang dans cette hémorragie interne.

Sa main caresse mon côté. Je laisse échapper un soupir.

— Vous êtes une pute ? C’est cela ? C’est pour cela que vous avez le sexe rasé ?

Je fais un nouveau mouvement de la tête.

— Cela m’a toujours intriguée de savoir que des femmes se rasaient ainsi le pubis. Mon mari m’a souvent proposé que je le fasse mais j’ai toujours refusé. Je ne suis pas une putain ! Pardon ! Je ne voulais ps vous blesser. Je peux toucher ?

Sans même attendre mon consentement, sa main se porte à la naissance de mes cuisses.

— C’est doux ! Dit-elle en riant. On dirait le sexe de ma petite fille. Enfin son sexe est quand même beaucoup plus petit bien sûr. On ne voit pas aussi bien les lèvres.

Ses doigts manipulent mes petites lèvres qui commencent à s’humidifier. Elle sursaute en retirant brusquement sa main.

— Oh excusez-moi ! Je ne voulais pas !

J’émets un profond soupir. Mes yeux se sont habitués à la lumière et je vois désormais le visage angélique de mon infirmière. Je tente un sourire.

— À la bonne heure ! Vous revenez à nous !

Elle recouvre à nouveau mon corps du drap. Elle n’a pas compris, ou n’a pas voulu comprendre, que j’aurais bien aimé qu’elle continue sa caresse.

— Je vais vous laisser vous reposer un peu. Il n’est que deux heures du matin.

Elle prend quelques minutes à manipuler les appareillages qui m’entourent avant de glisser un petit objet dans ma main.

— Je vous ai mis un calmant dans votre perfusion pour vous aider à supporter la douleur. Vous êtes encore en première phase de réveil et la douleur risque de s’intensifier. Si c’était le cas ou si vous aviez besoin de quelque chose appuyer sur la manette et je viendrai aussitôt.

Je tente un regard suppliant.

— Vous avez besoin de quelque chose ?

Je fais oui de la tête.

— Vous voulez boire à nouveau ?

Non. Je relève la tête pour regarder mon ventre avec insistance. Je tente de parler

— Ha…hé…hé oua !

— Je ne comprends pas !

— Ka…hé…ssé oua !

— Que je vous

Son visage s’empourpre. Elle reste un instant interdite avant de me demander.

— Vous souhaitez que je vous masturbe ? C’est cela ?

Je réponds vivement oui de la tête.

— Je ne sais si je dois ! Dans votre état ! Et puis c’est très vicieux de me demander cela….

— si…ou…blé, je murmure, les yeux suppliants. ai..en..i

Elle hésite encore. Se retourne vers la porte. Elle doit craindre d’être surprise

— Bon d’accord ! Mais pas trop longtemps ! Il faut que vous vous reposiez !

Elle replie le drap de façon à découvrir mon corps.

— Cela vous plaît d’être putain ? Je veux dire : c’est vous qui avez choisi ?

Je hoche la tête. Sa main se dépose entre mes cuisses.

— C’est drôle, ce métier m’a toujours dégoûtée. Mes parents m’ont donné une éducation très stricte, très religieuse.

Ses doigts s’aventurent sur mes lèvres et commencent à les triturer.

— J’avais tellement peur du sexe quand j’étais adolescente que je pleurais à chaque fois que je ne pouvais résister au désir d’une masturbation. Je craignais de finir en Enfer, continue-t-elle en gloussant. Je présume que vous n’avez jamais pensé à cela…

Je hoche la tête.

— Si ? Vous êtes croyante ? Vous l’avez été ?

Je hoche à nouveau la tête.

— Vous l’êtes encore ?

— Hon, tenté-je de répondre

Je sens mon ventre s’humecter sous les caresses. Un plaisir doux monte en moi et calme la douleur qui me vrillait le ventre.

— Vous savez, continue-t-elle, je n’avais jamais caressé de femme avant vous ! Cela suffit peut être ?

Je soupire. Je n’ai pas eu d’orgasme mais c’est peut-être mieux ainsi.

— Cela vous a fait du bien ?

— Oui. Her..hi !

— Ah vous commencez à parler un peu mieux. Bon maintenant, tentez de dormir un peu.

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