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Nouveau départ pour une nouvelle vie – Chapitre 5

Nouveau départ pour une nouvelle vie - Chapitre 5



Samedi est enfin arrivé ! Cela fait maintenant plusieurs jours que Tristan attend ce moment avec impatience, souhaitant plus que jamais jouir d’une épilation définitive. Ce n’est pas anodin, car il ne sera pas possible de revenir en arrière, il faut vraiment être sûr de soi. Tristan y a longuement pensé ces derniers jours, mais il est bien décidé, car c’est aussi pour lui une façon de marquer clairement son changement de vie. Il est donc fermement décidé, alors que de nombreux hommes n’osent pas franchir le pas, même pour un simple rasage temporaire.

Mais pour cela, il a dû laisser repousser ses poils, ce qui est nécessaire pour effectuer une épilation laser. Sa pilosité ne cesse de l’irriter, au sens propre comme au figuré, lui rappelant péniblement sa vie passée. C’est donc sans regrets, qu’il prend la route avec Arnaud, prêt à tirer un nouveau trait sur les cinq années moroses qui viennent de s’écouler.

Après une demi-heure de trajet, les voici arrivés face à un bâtiment discret, situé à l’écart des habitations, quelque part au cur de l’Aunis. On pourrait, au premier abord, en observant l’enseigne qui surplombe l’entrée, supposer qu’il s’agit d’une discothèque. Le grand parking laissant d’ailleurs supposer une forte affluence à certaines heures de la journée, ou plutôt de la nuit, car en cette heure matinale, il n’y a qu’une petite dizaine de voitures qui y sont stationnées.

Une fois passée la porte d’entrée, il faut commencer par régler les droits d’entrée, toujours assez élevés pour les hommes seuls. L’on reçoit en échange un bracelet électronique qui permet de verrouiller le vestiaire et de régler les consommations et les diverses prestations proposées. Après un passage rapide par le vestiaire, il ne leur reste plus, pour tout vêtement, que la serviette qu’on leur a confié à l’accueil. De la même façon que dans un camp naturiste, ils doivent l’utiliser pour s’asseoir, mais ils peuvent également l’utiliser comme un paréo s’ils le souhaitent.

C’est lorsqu’il sort des vestiaires que Tristan réalise soudain l’ampleur du complexe libertin discrètement caché dans ce bâtiment anodin. Il y a même un plan pour mieux s’orienter parmi les deux étages. C’est un peu comme un parc d’attraction, mais pas pour les enfants. Les activités y sont tellement nombreuses et variées, qu’il est tout à fait possible d’y passer une journée entière.

Au centre, il y a une vaste agora, avec un bar, des chaises et des tables, puis une scène et des gradins. Tout autour, organisées comme autant de magasins d’un centre commercial, on trouve les différentes prestations proposées : sauna, hammam, piscine, jacuzzi et massage sur la gauche ; gadgets en tous genres, librairie et vidéo club sur la droite ; au fond, on peut deviner l’entrée de la discothèque.

Et ce n’est pas tout, comme Arnaud le fait remarquer à son ami, cela continue encore au premier étage, un grand balcon fait le tour de l’agora et donne accès à autant de services qu’au rez-de-chaussée : un magasin de lingerie et de vêtements sexy sur la droite ; un solarium, un salon de coiffure et un centre d’esthétique sur la gauche ; au fond, c’est le donjon ; quant au restaurant, car il y en a un, il est situé juste au-dessus du vestiaire.

L’endroit est encore assez calme en cette heure matinale. Quelques clients prennent tranquillement un café, assis au bar. Il y a deux hommes nus, et un troisième qui a noué sa serviette autour de la taille. Ils sont accompagnés de deux femmes. La première est totalement nue, elle a la cinquantaine, elle laisse ses cuisses écartées avec désinvolture, exhibant sans pudeur son intimité à tous ceux qui veulent bien la regarder, comme pour indiquer qu’elle est prête à se faire sauter ; l’autre, un peu plus jeune, est habillée d’un body en dentelle noire et de bas autofixants assortis. Eh oui, ici chacun est libre de s’habiller comme il le veut… Ou pas.

Quant à la serveuse du bar, elle est juste habillée d’une guêpière en dentelle avec un porte-jarretelles et d’une paire de bas. Le serveur porte un petit tablier blanc qui descend jusqu’à mi-cuisses mais ne cache rien de son torse et de son dos, ni de ses fesses d’ailleurs, puisqu’il ne porte aucun autre vêtement que ce simple carré de tissu. Arnaud invite son ami à prendre un petit café, le temps de s’habituer à l’ambiance particulière qui règne ici.

Tout en discutant, Tristan observe les lieux avec curiosité, et les autres clients avec discrétion. Dix minutes ont déjà passé, il est maintenant l’heure d’aller au rendez-vous. Sans hésiter, Arnaud prend l’escalier qui mène au premier étage, suivi par son ami. C’est ainsi qu’ils arrivent au salon d’esthétique.

Une grande brune pulpeuse aux cheveux ondulés, bronzée, la quarantaine, les accueille avec le sourire tout en les observant sans grande discrétion.

— Bonjour, messieurs.

— Bonjour, j’ai pris rendez-vous pour une épilation intégrale.

— Visiblement, ce n’est pas pour vous.

— Non, c’est pour mon ami.

Arnaud a dit cela tout naturellement, mais c’est la première fois que leur situation de couple est évoquée en public, ce qui trouble quelque peu Tristan.

L’esthéticienne s’approche alors pour observer de plus près la pilosité à traiter. Sous sa blouse blanche légèrement transparente, l’on peut deviner une poitrine généreuse, maintenue en place par un soutien-gorge en dentelle de la même couleur que ses cheveux. Elle porte également des bas assortis, probablement autofixants, à moins qu’elle n’ait aussi un porte-jarretelles. Il semble qu’elle ne porte rien d’autre, ou alors cela n’est pas visible à travers le tissu.

Elle reprend la parole tout en faisant le tour de Tristan pour observer son dos et ses fesses.

— On enlève tout ?

N’étant pas un spécialiste de la question, il ne sait que dire. C’est finalement Arnaud qui se charge de la réponse à la place de son copain.

— On peut déjà commencer par les poils pubiens, les aisselles et le torse.

Elle sourit alors à Tristan tout en lui répondant.

— Et les fesses aussi, peut-être ? Ce serait plus agréable pour votre partenaire.

Tristan réalise alors, avec une certaine gêne, que si la belle brune accorde autant d’importance à son postérieur, c’est qu’elle suppose qu’il se fait régulièrement sodomiser. Autant assumer ses actuels penchants, et il interroge donc tout naturellement son ami.

— Tu l’as fait, toi ?

— Oui, bien sur. Tu ne l’avais pas remarqué ?

— Si, mais je pensais que c’était naturel.

— Ben non. Tout a été retiré, jusqu’à l’anus. C’est quand même mieux, non ?

— Oui, c’est vrai, j’aime bien.

Tristan s’adresse alors à la belle brune qui n’a rien manqué de leur discussion intime.

— Dans ce cas, il n’y a pas de raison pour que je ne le fasse pas aussi.

— Ça va prendre un peu plus de temps que prévu, mais je vais me faire aider pour aller plus vite. Ça serait dommage de vous laisser des poils sur les fesses.

Arnaud prend alors la direction de la sortie.

— À tout à l’heure. J’ai pris rendez-vous pour me faire couper les cheveux.

Accoudé au balcon, Arnaud peut pleinement profiter d’une vue imprenable sur l’agora. La femme en body s’est allongée, avec deux hommes, sur le grand canapé rond qui est au centre de la scène. Cela lui évoque des souvenirs, son ex aimait beaucoup s’exhiber dessus dans toutes les positions avec des partenaires variés.

Pendant ce temps, un assistant est arrivé dans le salon d’esthétique. Il est vêtu d’un t-shirt court et moulant qui laisse deviner sa musculature, et d’un short, également moulant, qui laisse deviner ses parties intimes. Tristan l’observe avec intérêt et inquiétude : il aurait préféré ne pas se faire épiler par un homme.

Quittant la balustrade, Arnaud n’a que quelques pas à faire pour atteindre le salon de coiffure. Contrairement à l’esthéticienne, point de trace de soutif, la coiffeuse semble nue sous sa bouse blanche. D’ailleurs ses seins pointent, ses tétons déforment le tissu, ses aréoles sont même légèrement visibles par transparence. Pas de soutien-gorge, c’est tellement mieux ainsi. Ne l’ayant jamais vue, Arnaud suppose qu’elle est nouvelle. Elle a l’air assez jeune, serait-elle en stage ? Si c’est le cas, a-t-elle volontairement choisi ce lieu pour exercer, ou est-ce que cela lui a été imposé ? En tout cas, à en juger par sa tenue, elle a l’air de s’être bien intégrée au personnel de l’établissement.

Alors qu’elle le précède dans le salon, Arnaud observe avec intérêt ses fesses fermes et rebondies. Aucune trace de culotte sous le tissu. Ne porterait-elle vraiment aucun sous-vêtement ou est-ce un string ?

Le shampooing, c’est toujours l’occasion d’un massage du cuir chevelu tout en douceur. On fait cela dans tous les salons de coiffure, mais ici, nu sur le siège, c’est bien plus difficile de se contrôler. Arnaud sent que son sexe commence à se redresser bien malgré lui. Dans cette position, avoir la bite raide est on ne peut plus impudique et provocant. En plus, toute personne qui passe devant la vitrine va voir qu’il bande. C’est terrible, mais ça l’excite encore plus d’imaginer cela.

Les cheveux sommairement essuyés, la charmante jeune femme l’invite à prendre place sur le fauteuil de coiffure. C’est lorsqu’il se relève, qu’il peut enfin constater visuellement que sa verge est bel et bien redressée, et pas qu’un peu. Quant à la coiffeuse, elle ne peut s’empêcher d’admirer cette belle bite bien raide tout en s’adressant à lui.

— Voulez-vous une cape pour éviter d’avoir des cheveux sur le corps ? Mais vous pouvez aussi rester comme ça, ce serait dommage de vous couvrir. Vous pourrez toujours prendre une douche après.

— Bonne idée. En effet, ce serait vraiment dommage.

Arnaud s’assied donc sur la serviette qu’il a disposée sur le siège, la verge toujours fièrement dressée. La coiffeuse s’affaire autour de lui. Ses seins menus ballottent agréablement au rythme de ses mouvements, ses tétons ne cessent de pointer, constamment caressés par le tissu de sa blouse. C’est un spectacle fort agréable à regarder. C’est aussi l’occasion de satisfaire sa curiosité.

— Je ne vous ai jamais vue ici, vous êtes nouvelle ?

— En effet, je suis en stage de reconversion.

— Je m’en doutais un peu. Ça ne vous a pas posé trop de problème de venir travailler ici ?

— Non. J’étais curieuse de découvrir les lieux. On s’imagine plein de choses, mais en fait c’est presque comme un salon de coiffure classique.

— Et vous aimez travailler ici ?

— J’adore. Mais ce n’est pas mon premier poste de ce genre. L’été dernier, j’ai fait un stage à Euronat. Vous connaissez ?

— Oui, j’y suis déjà allé. Ce n’est pas très loin d’ici, en prenant le bac à Royan. Enfin, c’est quand même bien moins hard. C’est un centre naturiste familial, pas un club libertin.

De son côté, Tristan est toujours entre de bonnes mains. Son pubis est déjà épilé, il est temps de passer à la verge. La pulpeuse brune ne se gêne pas, prenant fermement en main le membre de son client, elle se met à le masturber sans hésiter. Il n’y a rien de sexuel là-dedans, c’est purement professionnel : l’épilation est plus facile si la peau est bien tendue. L’érection devant durer tout le temps de l’épilation, ils se relayent sur sa bite, l’assistant n’hésitant pas non plus, à branler Tristan si nécessaire.

Pendant ce temps, Arnaud a fini de se faire couper les cheveux. La coiffeuse va prendre un miroir pour lui montrer sa nuque. Il est posé en hauteur sur un meuble, c’est l’occasion d’une petite vérification. Montée sur la pointe des pieds, étirée autant qu’elle peut pour l’atteindre. Sa blouse remonte sensiblement et dévoile le haut de ses cuisses, puis le bas de ses fesses toutes nues. Elle se retourne alors, ce qui permet à Arnaud d’apercevoir brièvement sa fente avant que la blouse ne redescende. Cette petite cochonne ne porte vraiment aucun sous-vêtement, elle est vraiment bien intégrée à l’établissement. C’est toujours mieux quand une stagiaire s’implique à fond dans son travail. Cela lui vaudra certainement une meilleure note pour son compte-rendu.

La coiffure terminée, Arnaud descend aux douches pour se débarrasser des cheveux qui restent collés sur son corps. Des douches bien évidemment collectives, c’est plus ludique. Face à lui, deux jeunes femmes se caressent mutuellement tandis que l’eau ruisselle sur leurs corps bronzés. L’excitation revient déjà. Restons calme, se dit-il, il vaut mieux quitter la douche et s’installer dans le jacuzzi. D’ici, il est possible de se masturber tranquillement tout en regardant ces deux gouines s’introduire malicieusement des doigts tout en gémissant.

Du côté de Tristan, il est temps de s’occuper des aisselles. Pour cela, la pulpeuse brune s’est déplacée à hauteur de son visage. Ayant laissé ses cuisses écartées, Tristan peut profiter d’une magnifique vue sur son intimité, généreusement offerte à son regard concupiscent. Elle doit le faire exprès, sinon elle mettrait une culotte, se dit-il. Alors pourquoi se gêner, autant profiter de cet agréable spectacle. Les lèvres de son sexe, certainement épilées au laser, sont joliment surmontées d’une bande de poils bruns soigneusement taillés. Tristan sent que son sexe est encore en train de se redresser. Les bras levés, totalement à la merci des quatre mains qui s’affairent sur lui, il ne peut que rester passif. Elle a bien remarqué l’effet qu’elle produit, et ne peut s’empêcher de sourire tout en continuant, avec malice, à garder ses cuisses ouvertes.

Quelques mètres plus bas, Arnaud, qui a quitté le jacuzzi, est maintenant en train de suer, lascivement allongé dans le hammam. Il se caresse tranquillement le sexe, tout en repensant aux deux filles, lorsque celles-ci pénètrent dans la cabine embrumée, accompagnées de deux gars, style rugbymen, qui semblent être leurs copains. Ayant subitement interrompu sa masturbation langoureuse, il ne peut que les laisser mater sa bite toute raide, toute lisse, et luisante de sueur. Les deux jeunes filles, qui n’ont conservé sur leur pubis qu’un mince ticket de métro, s’adressent à voix basse à leurs partenaires.

— Voilà ce que vous devriez faire. Ça serait bien plus agréable pour nous.

Mais l’expression de refus des deux gars indique clairement qu’ils n’ont pas du tout envie de se séparer des poils hirsutes qui ornent leurs verges et leurs bourses.

Les bancs du hammam forment comme un U. Chaque couple se place d’un côté, laissant Arnaud à l’extrémité. Ils ne tardent pas à flirter, portés par leurs désirs, sans se soucier d’Arnaud, qui observe la scène avec plaisir et recommence tout naturellement à se caresser tout en les regardant faire. Les filles gémissent de plaisir. Leurs regards se portent régulièrement sur sa verge bandée, ce qui renforce son excitation. Au bout d’un certain temps, les deux filles changent de partenaire, et les caresses et gémissements reprennent de plus belle.

Quelque temps s’est encore écoulé et les deux filles changent encore de place, mais cette fois-ci, c’est pour se mettre ensemble. Elles recommencent à se caresser et à se mettre des doigts, comme elles faisaient sous la douche. Leurs copains sont sur le banc d’en face, et ils les regardent faire tout en se masturbant, mais cela ne semble pas convenir aux filles qui leur font un signe sans grande ambiguïté. Les deux garçons se décident enfin, et chacun prend en main la bite de l’autre et ils se masturbent mutuellement tout en observant leurs copines. Leurs regards se portent quelquefois sur Arnaud. Ils semblent gênés. Peut-être qu’ils ne souhaitaient pas dévoiler leurs tendances bisexuelles en public. En tout cas, Arnaud profite pleinement de cette situation insolite, qui l’excite tellement qu’il doit cesser brusquement pour éviter une éjaculer impromptue.

Les deux femmes gémissent de plus en plus fort, et crient soudainement, signe de leur jouissance. Elles discutent alors entre elles à voix basse, puis l’une des deux, probablement la plus hardie, se lève et s’approche d’Arnaud.

— Bonjour. C’est la première fois que je vois un homme intégralement épilé d’aussi près.

— Pourtant, c’est de plus en plus fréquent.

— Je peux savoir ce qui vous a poussé à le faire ?

Arnaud se sent toujours prêt à défendre la cause de l’épilation intégrale. Il trouve même cela tellement normal qu’il peine à comprendre pourquoi tout le monde ne fait pas comme lui.

— Pour le plaisir avant tout. La douceur de la peau lisse me procure une sensation incroyable quand je me caresse. Et c’est une sensation que je partage également avec mes partenaires.

La jeune femme continue à observer fixement sa verge fièrement dressée, toute douce et luisante de sueur.

— Et… Euh… Est-ce que je peux toucher ?

— Allez-y. N’hésitez pas. Si ça ne dérange pas vos amis. Tout le plaisir sera pour moi.

Alors elle se lance, osant enfin. Ses doigts parcourent d’abord le pubis, puis elle caresse la verge sur toute sa longueur, éprouvant sa douceur, avant de finir par les testicules, qu’elle prend dans sa main. Satisfaite, elle invite son amie à la rejoindre. L’autre jeune fille s’approche donc et répète à peu près les mêmes mouvements, même si elle semble plus nerveuse. Pour Arnaud, c’est terrible. Il doit faire d’énormes efforts pour ne pas jouir subitement. Se faire tripoter par deux gonzesses, tandis que leurs mecs les regardent faire tout en se paluchant mutuellement. Quel pied !

Tandis qu’elles le remercient, Arnaud se permet un conseil avisé.

— Le salon d’esthétique est juste au-dessus. Vos copains peuvent commencer par une simple épilation à la cire pour essayer. C’est rapide et c’est pas définitif.

La jeune fille sourit.

— Merci pour l’information. On n’a plus qu’à les convaincre.

Sa copine se permet alors d’ajouter quelques mots, tout en souriant.

— De toute façon, il va bien falloir qu’ils y passent, sinon grève du sexe !

Il est temps de sortir du hammam, la chaleur commence à devenir pénible. C’est en prenant une douche rafraîchissante qu’Arnaud retrouve son copain, fraîchement épilé. Il ne peut s’empêcher de le caresser immédiatement, des caresses que Tristan ne tarde pas à lui rendre. Visiblement très excités, suite à ce qui vient de leur arriver, ils se masturbent mutuellement sous la douche, comme les deux jeunes femmes le faisaient tout à l’heure.

— Ça y est, tu es comme moi, maintenant.

— Presque. Il reste encore les fesses à faire.

— Mais tu es déjà très désirable ainsi. Je goûterais bien à ta bite toute douce.

— Ici ?

Tristan observe brièvement l’agora, mais il ne se sent pas encore prêt pour une telle exhibition.

— Euh… Si on allait dans un coin plus discret, quand même ?

— Pas de problème, suis-moi.

Le calme règne dans les salons intimes, baignés par une légère lumière tamisée. L’endroit semble déserté, mais il est encore très tôt. Les alcôves sont de taille variable, accueillant des lits plus ou moins grands et quelquefois des fauteuils pour les spectateurs. Arnaud entraîne son ami dans l’une d’entre elles tout en lui montrant le rideau de serge rouge qui peut servir à gagner en intimité.

— Le veux-tu ?

— Non, ce n’est pas la peine, il n’y a personne ici. De toute façon, quelques voyeurs ne me dérangent pas, mais pas trop quand même.

Impatients de partager un moment de plaisir, ils se placent immédiatement tête-bêche pour se sucer avec avidité. Ils sont si excités qu’ils ne tardent pas à jouir, remplissant abondamment leurs bouches d’un bon sperme onctueux. Tristan s’adresse alors à son copain tandis qu’ils s’embrassent tendrement pour nettoyer ce qu’ils n’ont pas réussi à avaler.

— Bon. Et qu’est-ce qu’on fait maintenant qu’on est calmés ?

— On peut aller manger.

— Où ça ?

— Au-dessus, il y a aussi un restaurant, tu ne l’as pas vu tout à l’heure ?

— Si, c’est vrai, j’avais oublié. Mais on peut y aller comme ça ?

— Bien sûr. On peut manger nu, c’est bien plus agréable.

— Alors, allons-y, cet apéritif m’a mis en appétit !

— J’en prendrais bien quand même un autre, pour faire passer le goût !

Les tables du restaurant s’étendent jusqu’au bord du balcon, ce qui permet de bénéficier d’une vue imprenable sur l’agora et de voir tout ce qui s’y passe. Le serveur, qui vient s’occuper d’eux, n’est vêtu que d’un tout petit tablier, une ridicule pièce de tissu de trente centimètres de côté qui peine à cacher son sexe. Il est secondé par une serveuse, qui bénéficie d’un peu plus de tissu, car son tablier, même s’il laisse ses fesses et son dos nus, remonte assez haut pour lui cacher les seins, mais pas trop, on peut les voir se ballotter délicieusement quand elle se penche en avant pour le service.

En bas, un couple vient de s’installer sur le grand lit rond placé sur la scène. Ils commencent immédiatement à s’enlacer et se caresser, tout naturellement, sans gêne aucune, devant les clients assis au bar. Certains se rapprochent et vont s’asseoir sur les gradins qui entourent la scène. Après s’être masturbés mutuellement, la femme enjambe son partenaire et s’empale fougueusement sur sa bite toute raide. Après quelques secondes, durant lesquelles elle profite de la sensation de plénitude que cette pénétration profonde lui procure, elle commence des mouvements d’aller-retour pendant qu’elle se fait peloter les nichons, ceux-ci remuant allègrement au rythme de ses mouvements.

Arnaud et Tristan, ont cessé de manger pour profiter pleinement du spectacle, tout en se masturbant distraitement. Le couple, visiblement très excité, et assez inspiré, varie ses positions, jusqu’au moment fatidique ou l’homme sent qu’il est sur le point de jouir. Il se retire alors, et prend sa bite en main, juste à temps pour que d’abondants jets de sperme aillent recouvrir tout le corps de sa compagne, du pubis jusqu’au visage. Maintenant calmés, ils se rasseyent face à face, et comme au début de leur étreinte, s’enlacent tout en s’embrassant, étalant avec leurs mains le sperme qui recouvre leurs corps. Pour finir, le mari, qui semble encore assez excité, n’hésite pas à lécher le visage et le cou de sa partenaire, pour recueillir du sperme sur sa langue, et en partager la dégustation avec son amante, sous les applaudissements de l’assistance.

Tandis qu’il participe à l’ovation, Arnaud se fend d’un commentaire.

— Ils l’ont bien mérité.

— Quoi donc ? Les applaudissements ?

— Oui, mais ce n’est pas que ça. Si ceux qui se produisent sur la scène sont applaudis, ils gagnent des entrées gratuites.

— Vraiment ?

— Quelquefois, ce sont des professionnels qui font le show. Mais je préfère quand ce sont des amateurs, comme nous, c’est toujours plus spontané.

— Tu veux dire que n’importe qui peut monter sur scène ?

— Bien sûr ! Il suffit juste de demander au bar. Ça te tente ?

— Pas tout de suite, il faut que j’y réfléchisse un peu.

— Je m’en doute bien. Déjà que tu as préféré aller dans un salon tout à l’heure.

— En fait, je ne me sens pas prêt pour faire un truc entre mecs devant du public.

— Ne t’inquiète pas, ça arrive souvent que des mecs fassent des trucs ensemble sur scène.

— Et tu l’as fait, toi ?

— Oui, bien sûr. Avec mon ex, on a essayé plein de trucs. Dès fois, elle se mettait dans le public pour me regarder me faire prendre par deux mecs à la fois.

La grande horloge située au-dessus de la scène rappelle soudain à Tristan qu’il est presque quatorze heures.

— Bon. Je vais y aller, je ne voudrais pas être en retard.

A peine entré dans la boutique, Tristan remarque un changement perceptible dans la tenue de belle brune : elle ne porte plus de soutien-gorge. Sa poitrine généreuse remue allègrement sous sa blouse. L’effet est immédiat sur Tristan, qui sent sa verge grossir soudainement. Et ce n’est pas fini, le temps qu’il s’allonge sur le dos, elle en a profité pour défaire le bouton du haut. Ses gros seins semblent maintenant vouloir sortir hors de son décolleté. Quel voluptueux spectacle !

Semblant satisfaite de l’effet qu’elle produit, la belle brune s’assied, toujours en gardant les cuisses écartées, et commence à vérifier la qualité de l’épilation de ce matin. Tristan peut profiter à nouveau d’une très belle vue sur sa vulve, légèrement entrouverte. Une petite chaînette s’insinue discrètement entre ses lèvres. Visiblement, elle s’est introduit des boules de geisha, et les mouvements qu’elle fait avec ses jambes sont certainement destinés à les faire bouger.

Tristan sent soudain que d’autres mains le touchent. Il n’avait pas vu arriver l’assistant, tout occupé qu’il était à mater l’esthéticienne. Après s’être retourné, l’épilation peut maintenant commencer. C’est surtout dans le sillon fessier que Tristan a le plus de poils. Après l’avoir consciencieusement nettoyé, l’assistant lui écarte fermement les fesses pour permettre de bien tout retirer, jusque autour de l’anus. C’est finalement assez rapide, et cela se termine par l’onction d’une crème adoucissante sur les zones traitées. Une crème douce et fraîche, qui procure d’agréables sensations. Tristan se sent détendu. C’est à ce moment qu’un doigt s’immisce brièvement dans son fondement. Lequel des deux a donc osé ?

Un frémissement le parcourt, tandis qu’un gémissement féminin se fait entendre. C’est donc elle. Quand il se rassied, il réalise qu’elle a entièrement déboutonné sa blouse. Ses gros nichons sont vraiment magnifiques. Voluptueux et généreux, juste comme il les aime. Son corps est resté ferme et musclé. Grande et pulpeuse, des cuisses charnues, de gros seins et des hanches larges. Son anatomie est magnifiquement proportionnée et s’accorde merveilleusement avec son visage doux et sévère à la fois.

Brièvement, Tristan l’imagine habillée d’un bustier en cuir noir et d’une paire de grandes bottes, assortis à ses cheveux et ses poils pubiens. Cette idée furtive suffisamment excitante pour qu’il bande à nouveau. L’esthéticienne lâche alors quelques mots, dont le ton sec semble confirmer cette idée fugace.

— Décidément, elle ne sait pas se tenir en public. Il faudrait l’éduquer.

Tristan sourit.

— Excusez-moi, je n’arrive plus à la contrôler.

Ne disant rien, elle se radoucit tout en le regardant, pose un pied sur le bord du tabouret, les cuisses écartées. Ses lèvres intimes s’entrouvrent légèrement, elle se saisit alors de la chaînette et retire promptement les deux boules cachées au fond de son vagin.

— Moi aussi, je suis incorrigible. Merci pour ce bon moment.

— Mais c’est moi qui vous remercie.

Tristan quitte à regret le salon d’esthétique, cette belle brune est vraiment très à son goût. Dommage que le règlement interdise les relations avec le personnel.

Recherchant son copain tout en descendant l’escalier, Tristan est impatient de lui raconter ce qui vient de lui arriver. Il le trouve dans le Jacuzzi, et c’est avec une certaine fierté qu’il s’approche de lui.

— Ça y est. Je suis comme toi, maintenant.

— Montre un peu.

Tristan entre dans l’eau jusqu’aux cuisses et se montre recto-verso, allant même jusqu’à écarter ses fesses en se penchant pour bien tout montrer.

— Dis donc, tu m’as l’air très accueillant. Viens donc plus près de moi.

— Tu ne vas quand même pas m’enculer ici, devant tout le monde ?

— Ce n’est pas l’envie qui manque, mais si tu préfères plus d’intimité, je saurai attendre. Approche-toi quand même, que je vérifie si elle a bien travaillé.

Il ne faut pas le dire deux fois à Tristan qui adore les caresses de son ami. Ses bras, son torse, son ventre, il sent les mains de son partenaire se rapprocher progressivement de son bas-ventre, prenant brièvement sa bite en main, le temps de quelques allers-retours, puis continuant son exploration jusque entre ses fesses. Les deux garçons se retrouvent rapidement en érection et n’hésitent pas à se masturber mutuellement dans le bain bouillonnant. Tout ceci n’empêche pas Tristan de narrer ce qui vient de lui arriver, terminant par la pensée qui lui a traversé l’esprit.

— C’est vraiment une très belle femme. Je l’imaginerais bien en guêpière et cuissardes de cuir.

— C’est tout à fait possible. Elle officie aussi dans le donjon. Là-bas, elle se fait appeler Maîtresse Cécile.

— Tu la connais ?

— Un peu, puisqu’elle m’a déjà intégralement épilé. On a aussi fait quelques séances SM avec mon ex, mais je n’aime pas sa grosse poitrine, par contre mon ex adorait.

— Ce sont justement ses gros nichons qui m’excitent.

— Je m’en rends bien compte, tu es en train de bander encore un peu plus dans ma main.

— Oups ! Bon, on va prendre une boisson ?

— Oui, je pense que tu as besoin d’un bon rafraîchissement.

C’est justement Maîtresse Cécile qui s’occupe temporairement du bar.

— Vous tenez aussi le bar ?

— Il faut savoir tout faire ici, nous sommes une petite équipe.

— Mon ami m’a dit que vous étiez aussi au donjon.

— C’est exact. Vous êtes intéressé ?

— Je ne sais pas trop, je me tâte. Je peux vous trouver ailleurs ?

— Je fais aussi des massages relaxants. Vous pouvez voir tout ça sur notre site Internet.

— J’aurais dû m’en douter. J’irai voir. Il est à jour.

— Bien-sûr, c’est même moi qui m’en occupe.

— Vous faites de l’informatique ?

— Il faut bien que quelqu’un s’en charge, même si ce n’est pas ma tasse de thé. Il faut innover pour intéresser les visiteurs. En ce moment j’essaye de connecter des webcams sur le site, mais ça ne marche pas comme je veux.

— Vous devriez faire appel à des professionnels qui vous configureraient tout, et sécurisé en plus. Il y en a des bons sur Rochefort.

— Vous en connaissez ?

— Euh… C’est-à-dire que…

Tristan réalise alors qu’il a parlé un peu vite. Arnaud ne peut que sourire tout en soupirant. Et c’est finalement lui qui termine la conversation.

— Il se trouve que l’entreprise où nous travaillons peut vous faire cela pour un prix tout à fait raisonnable. Je vous donnerais bien une carte de visite, mais je n’en ai pas sur moi en ce moment.

— Effectivement. C’est plutôt moi qui vais vous donner la mienne, rappelez-moi dès que possible.

C’est ainsi que se termine cette incroyable journée. Tristan est rayonnant de bonheur. C’est fou tout ce qu’il a fait ces derniers jours, les cinq années écoulées lui semblent bien loin maintenant.

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