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Nuit de supplices – Chapitre 1

Nuit de supplices - Chapitre 1



Délicatement, sa joue se frotte contre cette main, cette main qui tient cette bougie dont sa cire brulante coule déjà goutte à goutte sur son sein. Marjorie serre ses dents, parfois, se mordille ses lèvres. Isabelle continue à faire couler cette cire brulante sur cette poitrine solidement enserrée dans cette corde de chanvre. D’une main, elle caresse le sexe de sa soumise du moment, son amour. La cire continue d’échauffer le corps de Marjorie. La peau café au lait prend des couleurs psychédéliques, rouge, vert, bleu, jaune. Ce sont les différentes couleurs des bougies qu’utilise Isabelle pour colorier ce corps de cire multicolore. Marjorie aime ces brulures aussi vivre que brèves. Son corps attaché avec soin par sa compagne, elle ne peut se soustraire à ce merveilleux supplice. La cire commence à colorier le pubis de la victime consentante. Très vite, le corps s’enflamme de cette douleur. Isabelle multiplie ses douces caresses sur ce corps vibrant. D’un mouvement doux, Isabelle retourne le corps suspendu, lui mettant la tête en bas. Isabelle a toute liberté pour déposer une bonne couche de cire sur l’intimité de sa compagne et ne s’en prive pas, toujours goutte après goutte. Elle réserve son final, un finale fait d’une dizaine de bougies qui attendent sagement leur tour. Enfin satisfaite, elle pousse Marjorie à jouir, enfonçant cette épaisse bougie éteinte entre les nymphes de sa victime. Marjorie tremble, son corps se raidit, le va et vient de cette bougie en elle la rapproche inexorablement de l’orgasme. Quand il survient, elle est ravagée par une onde qui parcoure tout son corps, allant et venant de ses pieds à sa tête, l’extase est totale. Sur couchée sur le ventre, entre ciel et terre, elle ne voit pas qu’Isabelle prépare soigneusement son final. Sur un plateau, les bougies bien fixées, elle le renverse sur la croupe superbement rebondie de son amour, visant les fesses. Le long gloussement que laisse échappé Marjorie est sonore, elle sent cette brulure sur ses fesses, son anus jusqu’à son sexe. Le corps semble envahit par cette douleur plus violente encore. Marjorie se sent bien maintenant, deux mains la caressent avec tendresse. Sur son visage, une bouche au gout sucré se pose délicatement, tel un paillon sur un coquelicot.

Isabelle donne à souffler la dernière bougie à Marjorie et la dépose avec soin sur la petite table, avec les autres. D’un grand panier, elle prend une pince à linge, en caresse le corps son amour de jeunesse. Puis, elle pince la peau, juste là, près de l’aisselle. Marjorie plonge son regard en celui de son amour. Les bouches se soudent l’espace d’un moment, les corps frémissent l’espace de ce trop bref instant de bonheur. Le corps de la suppliciée se recouvre peu à peu de ces pinces qui mordent sa chair. Elle souffre, Marjorie, une délicieuse chose se développe graduellement dans son corps tout entier. Elle n’attend que ça, n’espère que ça, cet orgasme qui va l’emporter tel une vague gigantesque. Non loin, sur un fauteuil, un homme les observe attentivement. Parfois, il montre une partie du corps de l’extrémité de sa cravache. Très vite, une pince vient pincer la peau de Marjorie sur l’emplacement désigné. Il attend son tour, le moment où il se lèvera pour retirer ces pinces à l’aide de sa longue et fine cravache. Toujours entre ciel et terre, Marjorie subit son supplice, ces douces vagues de chaleur qui envahissent son corps toujours plus loin, toujours davantage, la porte aux portes de l’extase. Elle va jouir, cela se voit. Déjà son visage se défait, se déforme au fur et à mesure que l’orgasme se propage. Isabelle plonge sa main entre la cuisse de sa prisonnière. C’est le moment suprême où la douleur devient plaisir, un plaisir extrême, violent, emportant Marjorie vers d’autres cieux. On la laisse se reprendre. En face de Marjorie, l’homme s’est levé. Près de la bouche, il pose ses lèvres. Un baiser furtif, amoureux, mais bien encore trop bref pour Marjorie. Déjà la pointe de cette cravache parcoure ce corps entravé, prisonnier des vices de ses bourreaux. La nuit est tombée depuis longtemps, son calvaire orgasmique ne fait que commencer.

La cravache frappe cette fesse déjà rendue si bien douillette à cause de la cire brûlante. Sur le sol, cette cire tombe, éclate en petit morceau de toutes les couleurs. Sur la plante de ses pieds, la cravache fait son office, elle chatouille ou frappe, c’est selon. La cire continue de se retirer et tomber à même ce tapis moelleux. Marjorie pousse de petits cris à chaque coup reçu. Encore une fois, cette chaleur revient, plus forte encore. Les coups pleuvent sans faire souffrir plus que de raison. Ici, nul sadisme à outrance, juste ce qu’il faut pour faire jouir celle torturée. Une première pince git sur le sol, juste sous les yeux de Marjorie, celle qui écrasait son téton droit. Isabelle est sur le fauteuil, elle regarde sa compagne dans son supplice. Une main sur sa poitrine, elle se caresse lentement. Un peu comme si elle voulait jouir en même temps que Marjorie qu’elle aime. L’homme se montre aucun impatience, il ne frappe que lentement, caressant ce corps sans aucune défense. Il frappe encore, par surprise, toujours, arrachant une pince à linge, une de moins sur son corps, pense Marjorie. Il frappe avec la précision d’un chirurgien. Chaque coup est murement pensé, calculé. Il ne frappe pas au hasard, comme certains le feraient. Il ne frappe que pour augmenter la puissance de l’orgasme de sa victime. Coup après coup, les pinces tombent à même le sol. Marjorie sent son plaisir arriver, il n’est plus cette douleur, mais une violente éruption volcanique. Elle explose quand la dernière pince s’arrache de son corps, elle était sur ce mamelon gauche si bien exposé entre ses deux cordes. Elle jouit, son orgasme semble sans fin. Il la regarde, la caresse intimement, il s’ingénue à prolonger cet orgasme qui gagne aussi Isabelle sur son fauteuil. Pourtant, on ne délivre pas Marjorie pour autant. Elle est venue de son plein gré. Bien décidée à connaitre le grand frisson, chez son amie et amour. Cet homme qui continue de prolonger son orgasme, son époux depuis près de cinq ans déjà, elle en est folle d’amour. C’est avec lui et sa compagne de toujours qu’elle connait enfin cet orgasme suprême, celui qui vous fait perdre tous vos repères, celui qui vous emporte tel un tsunami, loin du rivage des bien-pensants.

Il sort son pénis, entre les cuisses de son épouse, il le plonge entre ces cuisses ouvertes, pénètre ce corps. Tout de lenteur sont ses gestes délicats. Parfois, une main claque encore ce cul divin. Parfois cette même main claque ce sein merveilleusement ferme. Parfois, cette main caresse tendrement ce corps emprisonné dans ses cordes de chanvres. Encore une fois, ce feu, celui de la passion, celui du plaisir grandit, enflamme ses sens. Elle perd tout contrôle de son corps, exactement ce qu’elle recherche dans ce jeu enivrant. En quelques coups de boutoir que lui assène son mari dans son sexe elle est déjà aux portes du paradis. Devant elle, Isabelle tient, dans ses mains, deux belles pinces lestées de poids. Devant les yeux de Marjorie, elle les agite lentement. Puis, sur le mamelon de gauche, elle l’enserre dans cette pince méchante, laissant lentement le poids glissé entre ses doigts. Marjorie serre les dents, le feu se calme légèrement dans son corps. La seconde pince emprisonne son téton de droite, elle gémit, Marjorie. Le corps balançant sous les coups pénis que lui donne son époux dans ses entrailles, les pinces qui balancent au bout de ses seins, tout est là pour agacer plus merveilleusement encore, son corps. Se bourreaux, eux, estiment qu’il est encore trop tôt pour laisser jouir leur victime.

Le martinet qui tournoie et vient frapper du bout de ses lanières le dos de Marjorie, son ventre, son bas ventre. Cette fois, ce n’est pas l’intérieur qui prend feu, mais sa chair toute entière. Marjorie sent son corps se parer de rouge, celui des lanières qui labourent son corps tout entier. Pourtant, ce sexe va et vient encore en elle. Soudain, tout s’arrête, une chaleur délicieuse remplit son sexe. Une main, une caresse, elle explose. Dehors, l’aube pointe son nez d’un doux rayon de soleil. Délivrée, ses bourreaux l’emportent dans un lit. Là, on l’attache encore. Marjorie voit cette vulve, celle d’Isabelle, enluminée d’un plaisir humide, se poser délicatement sur sa bouche. Elle lape, lèche, suce, mordille, tout à la fois. Isabelle est en extase. Pourtant elle sait que la prochaine fois, c’est elle qui sera à la place de son amour. Entre les cuisses de Marjorie, un pénis cherche la voie de son anus. Déjà deux doigts la fouillent, le lubrifie, la dilate. Elle voudrait cette main épaisse en elle, dans ses entrailles qui la laboure avec violence. Elle supplie son époux de la pénétrer en force. Il lui donne se plaisir quémandé. Il s’enfonce dans cet anus, sillonne tant qu’il peut, donnant de grands coups de rein. Marjorie jouit déjà, le gout de la cyprine qui coule dans sa bouche accentue cet orgasme. Elle sait qu’on l’épuise volontairement. Marjorie sait que son mari prendra Isabelle une fois qu’ils en auront terminé avec elle. Marjorie sera impuissante, merveilleusement prisonnière de ses cordes. Marjorie les verra, devant elle, juste là, sur ce lit, s’aimer avec fougue, passion et désir. Mais comment ne pas leur pardonner, elle a tout eu, même plus qu’elle n’en voulait. Et pourtant, ils n’en ont pas fini de l’épuiser. Elle supplie de la faire mourir de plaisir, ce à quoi ils s’appliquent depuis le début de cette séance. Isabelle se laisse jouir doucement sur cette bouche si accueillante. Marjorie boit cette liqueur d’amour qui coule le long de sa langue. Dans son anus, cette verge qui la pilonne, qui jouit en elle, la remplit de cette douce chaleur qu’est ce sperme tout chaud.

Cette fois, épuisée, même sa langue ne parvient plus à satisfaire ce sexe si délicatement féminin. Entre ses cuisses, l’homme se retire doucement. On la couche sur le bord du lit, solidement entravée. Sur sa bouche, un bâillon vient encore entraver son corps, exciter ses sens. Le couple pervers se donne l’un à l’autre sous le regard de Marjorie. Cette fois, c’est de l’amour tendre. Lentement, le couple semble se découvrir l’un à l’autre. De caresse, de baiser, les corps gémissent déjà. Deux sexes qui s’enchâssent parfaitement. Le jeu tendre et doux de cette journée qui arrive, commence. Là encore, ce couple va s’aimer jusqu’à ne plus pouvoir. Cette suite dans cet hôtel se révèle parfaitement adapter pour leurs rencontres aussi divines que jouissives. Les corps finissent par se calmer puis, s’endorment tranquillement, les uns à côté des autres, entièrement libéré de toutes entraves.

En toute fin de journée, le trio quitte cette suite, bagages en main. Dans la voiture, ils regagnent leur logis. Ce trio ne vit que pour ça, la passion du plaisir sous toutes ses formes. Alain sait, tout comme Isabelle, que son jour remplit de supplices divins viendra, il l’espère, l’attend avec cette même impatience que montrait Marjorie. Marjorie qui raconte sa nuit de bonheur. Elle est comme une enfant racontant ses cadeaux de noël, un noël bien avant l’heure. Sur sa peau café au lait, elle montre les traces des cordes qui enserraient son corps tout au long de ce très long week-end de plaisir. Dès le retour de leur appartement, la vie semble vouloir reprendre son cours dans son train-train quotidien jusqu’à la prochaine fois du moins. Demain, chacun se reprendra son travail, sa vie, comme chaque lundi. Pourtant, tout sera différent, c’est, maintenant, le temps de l’attente, celui de la prochaine fois.

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