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On a aussi le droit de baiser quand on est gros et moche – Chapitre 9

On a aussi le droit de baiser quand on est gros et moche - Chapitre 9



J’étais assis dans mon fauteuil. Devant moi, dans le canapé, il y avait les deux jumelles. Elles n’en menaient pas large. Ça ne servait plus à rien d’attendre ni de cacher quoi que ce soit alors j’ai attaqué les hostilités.

— Bon ! Alors les filles Vous avez quelque chose à dire ?

— Rien ? Vraiment ? Moi j’ai des questions à poser. La première : Qui est qui ?

— .. Karen c’est moi. Elle c’est ma sur Carole.

— C’est un début. Je constate également que c’est elle la mère du petit. Elle a la cicatrice de la césarienne. Tu croyais vraiment que j’allais gober ton histoire de maquillage ?

— Non je .

— Tu rien du tout.

— Mais ..

— Mais rien. Maintenant vous allez me dire c’est quoi ce bordel. Pourquoi, quand j’ai dit que je voulais qu’on fasse un bébé c’est ta sur qui l’a eu ?

— Vous allez répondre ou je m’énerve ? ai-je demandé en tapant du poing sur la table

Je voulais mes réponses. Visiblement Karen semblait vouloir se taire par contre, Carole semblait plus loquace.

— Elle .. Elle ne peut plus en avoir.

—  Comment ça ?

— Elle ne peut plus en avoir. Elle est tombée enceinte au lycée. Elle s’est faite avorté en cachette mais celui qui l’a avorté n’était pas un spécialiste. Aujourd’hui son utérus est endommagé.

Carole avait décidé de parler mais sa sur ne le voulait pas. C’est là qu’a commencé une grosse dispute entre elle.

— Putin, mais tu vas te taire ?

— Pourquoi le cacher de toute façon, vu notre situation .

— Justement

— Je te signale que si je suis là avec toi c’est de ta faute. J’avais ma vie. Je galérais mais j’étais honnête. Tu m’avais dit qu’il ne suffisait que d’échanger nos places durant un an et qu’après on aurait assez d’argent toutes les deux pour mieux envisager l’avenir. Tu n’avais qu’une chose à faire : garder mon boulot au fastfood. Au lieu de ça tu t’es fait virer. A cause de toi je n’ai plus rien à part ça.

— Ton patron me faisait du harcèlement sexuel. Ce gros porc me mettait la main au cul.

— C’était une raison pour lui mettre la sienne sur le grill à steak ?

— Comme ça il ne recommencera pas. Je te signale que je n’étais pas la seule. Ta copine Sylvie, elle y passait aussi.

— En attendant c’est moi qui dois me cacher et me faire passer pour toi quand on me reconnait .

Cette dispute était distrayante mais elle commençait à me vriller les tympans. De plus Carole avait mentionné que plus tard « elles auraient assez d’argent ». Je voulais savoir ce que ça voulait dire.

— Bon, les filles .. Eh oh ! .. Vos gueules ! . Voilà ça y est ? Vous êtes calmées ? Bon tu voulais dire quoi par « qu’après on aurait assez d’argent toutes les deux pour mieux envisager l’avenir » ?

— Je parlais de votre divorce.

— Pardon ?

— Elle avait l’intention de divorcer un an après votre mariage et me donner la pension alimentaire pendant qu’elle se serait débrouillé pour te prendre la moitié des biens du couple.

— Ah d’accord je vois . Comme quoi j’ai eu raison de me méfier. Karen, sache que si on s’était marié, ça aurait été sous le régime de la séparation de bien. Tu n’aurais rien eu de moi et tu serais reparti avec ce que tu avais et c’est tout. En tout cas maintenant que je sais, ta cérémonie et ta robe blanche tu peux faire une croix dessus.

— .

— Ça me fait chier tout ça. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça, bordel !

— .. Qu’est-ce que tu vas faire ? demanda timidement Carole.

— Logiquement je devrais porter plainte contre vous deux pour escroquerie. Quand maman me demandait de me méfier de toi en parlant de Karen elle n’avait surement pas imaginé ça.

— Ça veut dire qu’on va aller en prison ? Non je ne veux pas être séparée de mon bébé.

— Ça, fallait y réfléchir avant ma grande . Arrêtes de pleurer s’teu plait .. si tu crois que ça fait plaisir à moi aussi. Je vais me retrouver tout seul et je vais encore galérer à me trouver quelqu’un Quoi que . Maintenant que j’y pense . Il y a peut-être une solution.

— C’est vrai ?

— Oui ! Une solution qui devrait contenter tout le monde.

— Et c’est quoi ? ce sont elles exprimé à l’unisson.

— Ça vous intéresse un ménage à trois ?

Elles sont restées là abasourdies de ma proposition jusqu’à ce que Karen sorte de son mutisme.

— Je te signale, mon gros, que ce que tu proposes ça s’appelle la polygamie et c’est interdit.

— Et alors ? tu veux un billet d’avion pour y aller ? .. OK tu ne connais pas la blague. Bon passons. Si personne ne le raconte, personne ne le saura. Après tout on peut très bien être un couple qui héberge ta sur en galère. Personne n’est obligé de savoir que vous couchez toutes les deux avec moi.

— Non mais tu déconnes là ?

— Non. C’est la meilleure solution et tout le monde est gagnant. Et puis ça ne change pas de la situation actuelle. Quand je reviens tôt parfois et qu’avec Carole on fait un petit câlin, on ..

— QUOI ? Carole, tu couches régulièrement avec lui ?

Visiblement c’était un détail qu’elle avait omis de mentionner à sa sur.

— Carole ? Tu vas me répondre ?

— Tu croyais quoi ? Que je n’avais couché avec lui qu’une fois pour le bébé ?

— Tu m’avais dit que vous ne le faisiez qu’une fois tous les quinze jours durant ta grossesse et encore avec réticence de ta part. tu m’as aussi dit qu’à part une fois où je n’avais pas pu revenir à temps, tu n’avais couché avec lui qu’une fois.

— Bah c’est un bon amant. Là-dessus, au moins tu ne m’as pas menti. Et puis j’ai des besoins moi aussi. Qu’est-ce que tu crois ? je ne suis pas une bonne sur. On a quand même fait un bébé ensemble, ça compte.

Visiblement, elles avaient des cachoteries l’une pour l’autre. Ça me faisait rire mais j’ai quand même remit ça sur le tapis.

— Bon alors, votre réponse ?

— Bah c’est oui. De toute façon, on n’a pas le choix. Tu serais capable de porter plainte contre nous.

— Bien. En fait on va mettre au jour une situation qui .

— Tu ne vas pas dire ça à ta mère quand même ?

— Ça ne va pas non ? Je ne suis pas fou à ce point-là. Non, j’allais dire que nous allions juste mettre au jour une situation qui existait déjà. On va établir des règles et ce sera parfait. Karen, toi par exemple tu vas pouvoir reprendre le boulot à plein temps. Carole, comme tu n’as plus grand-chose, tu restes ici et tu t’occupes du petit durant la journée si tu pouvais t’occuper du ménage aussi D’ailleurs si vous pouviez vous en charger toutes les deux . Sauf la cuisine ! Ça c’est pour moi. Ça et m’occuper du bébé le soir quand je reviens. On est d’accord ?

— On est d’accord.

On venait de clarifier la situation. Je me suis alors dirigé vers la cuisine pour préparer le repas. Repas durant lequel, karen à quand même voulu savoir ce qu’il en était de notre futur éventuel mariage.

— Le mariage ? T’en est encore là ?

— Bah oui. Tu me l’avais promis quand même.

— Oui mais ça c’était avant que j’apprenne que ta frangine était la mère du petit. Tiens ça me donne une idée. Carole, tu aimerais qu’on se marie ? . Oui ? . Parfait.

— Qu’est ce qui est parfait ?

— A partir de maintenant, vous êtes en compétition. Dans un an, je choisirai l’une de vous deux. L’autre sera ma belle-sur et la Tata du petit.

Pendant que Karen jubilait, assurée qu’elle croyait de sa victoire, Carole voulu avoir plus de détail.

— Quand tu dis « tata du petit » ça voudra dire que si c’est elle qui gagne .

— Officiellement c’est Karen la mère. C’est elle qui a été déclarée et qui est sur tous les papiers.

— Mais je ne veux pas le perdre moi.

— Tu ne le perdras pas. Si c’est elle qui est choisie, tu pourras venir le voir et devenir une Tata gâteau. Par contre si c’est toi . Bah on verra comment on s’organise du coup mais c’est toi qui restera.

Ainsi, j’allais avoir chez moi deux naïades prêtes à rivaliser d’ingéniosité pour me séduire. L’une voulant se marier avec moi pour s’assurer un confort de vie, l’autre voulant rester pour ne pas s’éloigner de son bébé. Ça s’annonçait des plus agréables à vivre. Après le repas, tous les trois, on s’est dirigé vers ma chambre. Je me suis mis à poil très vite et elles m’ont rejoint. Pendant que l’une m’embrassait, blottie contre moi, l’autre me suçait. Puis je léchais l’une pendant que je doigtais l’autre. Bien évidemment, elle inversait leur rôle et chacune avaient droit à son tour. Ensuite l’une s’empalait sur ma queue pendant que l’autre se faisait lécher le cul. Durant toute la séance, j’entendais leurs gémissements. Qu’elles soient sincères ou non m’importait peu sur le moment Je savais que par la suite chacune rivaliserait d’ingéniosité pour me satisfaire, chacune à sa manière et pour des raisons différentes.

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