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Panne et dépannage – Chapitre 1

Panne et dépannage - Chapitre 1



Panne et dépannage

Plate, adolescente, j’étais désespérément plate. Comment l’aurais-je ignoré alors que les garçons de mon entourage, en douce, me comparaient à une limande, à une planche à pain ou à une planche à repasser? Oh ! jamais directement, mais quand j’entendais ces commentaires moqueurs, je savais qu’on parlait de moi. C’était assez rare, car habituellement on m’ignorait. D’autres fillesde mon âge avaient une poitrine formée si ce n’est provocante; les mieux loties présentaient pare-choc avant et pare-choc arrière, comprenez poitrine et croupe appétissantes. Les regards masculins se tournaient naturellement vers ces attributs attirants et je passais inaperçue. On ne s’intéressait pas à moi, on m’oubliait plutôt et on entourait les"nanas" à nichons" et à "joli petit cul", on les courtisait, on leur faisait parvenir des billets doux, parfois salaces, on les bousculait au passage pour toucher, palper, tâter innocemment en s’excusant : "pardon, je ne t’avais pas vue" ou "excuse ma distraction, je n’ai pas pu t’éviter, tes avantages débordent " ou plus flatteur " tu es tellement attirante". Ces caresses subreptices valaient plus souvent au coupable un sourire encourageant, rarement une réprimande véritable. Les filles les recevaient comme des hommages rendus à leur féminité en voie de développement ou fraîchement épanouie.

Je me morfondais, seule ou presque. Cécile partageait mon sort de délaissée. Comme moi elle attendait avec impatience que se développent des fesses et des seins bien lents à paraître. Notre tristesse compréhensible nous rapprocha. Souvent nous avons abordé ce sujet de notre retard. Nos professeurs de sciences naturelles avaient consacré quelques cours à notre éducation sexuelle. Nous savions comment on fait des enfants, on nous avait mis en garde contre les grossesses prématurées ou contre les maladies sexuellement transmissibles. Si les plus "normales" étaient exposées aux tentations de la chair, Cécile et moi, Jeanne, ne courions aucun risque ! Notre "hymen" n’était pas en danger, notre virginité durerait, nous n’aurions pas à la protéger d’attaques. Nul n’était besoin d’être vertueuse pour la mettre à l’abri. Les seules atteintes à leur intégrité n’existaient que dans nos imaginations puisque personne ne songeait à explorer ces terres ingrates des deux planches.

Un jour plus maussade que les autres où nous voyions les succès amoureux de nos compagnes, courtisées, caressées et embrassées dans les recoins, sur le chemin du lycée ou en ville, Cécile prit ma main, me conduisit chez elle. Ses parents travaillaient, nous étions seules. Cécile tout à coup éclata en sanglots:

-"Tu comprends, personne ne m’aime, je n’en peux plus"

Emue par sa détresse, je crus bon de déclarer imprudemment:

-"Mais si, moi je t’aime"

Aussitôt la malheureuse se jeta dans mes bras, puis me serra contre elle. D’un revers de main j’essuyai ses larmes. Elle m’étreignit plus fort et contre toute attente elle m’embrassa à pleine bouche. C’était incroyable, c’était étrange, stupéfiant, mais c’était bon. Je voulais juste la consoler en lui disant que quelqu’un l’aimait, moi, sa copine. Le mot n’avait pas dans mon esprit la force qu’elle lui attribuait. Sur une sorte de malentendu elle m’embrassait ardemment, me coupait le souffle. A ce moment je compris que moi aussi j’étais aimée par cette amie. Mes parents m’aimaient naturellement, mais d’un amour si différent. J’étais en train de découvrir la passion amoureuse. De la stupéfaction je passai au partage et comme ça, subitement, sans réfléchir je rendis ce baiser explosif qui me consolait aussi de mes chagrins.

C’était mon premier baiser. Premier baiser: Quel baiser ! Un baiser de cinéma, un baiser fou entre une fille inexpérimentée et son amie. Un baiser mille fois imaginé, un baiser si spontané pourtant. Ciel, c’était une découverte et nous voulions y mettre tout notre coeur. Nous voulions en découvrir tous les mystères, nous voulions soudain en épuiser tous les bienfaits, nous ne voulions pas que ce plaisir cessât. Qui d’elle ou de moi poussait, qui tirait ? Nos corps vacillaient, nous nous déportions de gauche à droite, d’avant en arrière, nos pieds se déplaçaient sans but, nos bras s’accrochaient, nos lèvres collées ne voulaient plus se séparer. Fébrile je tremblais, la situation me dépassait, m’étourdissait. Etait-ce bien, était-ce normal? Deux filles peuvent-elles se conduire ainsi, s’enlacer sans fin ? Mais malgré mes interrogations, malgré mes tremblements, oui, combien je me sentais bien, heureuse. C’était instinctif, réconfortant, nouveau., c’était "bon".

Quand enfin nos bouches se sont fatiguées, que nos bras sont tombés, nous nous sommes regardées, ébahies, embarrassées. Et pour chasser notre gêne nous nous sommes reprises, serrées et de nouveau embrassées avec passion.Cette fois nos yeux se cherchaient et traduisaient notre folle envie de nous perdre dans cet état de béatitude, de ne plus en sortir, de nous aimer sans souci, "pour de vrai", sans chercher si on pouvait, si on avait le droit, si on nous jugerait, si… si, si ! Et le même sentiment de joie et de bien être a débordé, recouvert toutes nos hésitations. Entre deux embrassades, je disais, elle disait, nous disions :

-"Je t’aime"

Nous nous rassurions, nous voulions le croire, nous y croyions à force de le répéter pour nous en persuader. Et puis il fallut chercher une explication à cet amour, à ce débordement de tendresse. Nous remplaçâmes les "Je t’aime", par des "Que tu es belle", "Que tu as de beaux yeux ", "Comme j’aime tes baisers" et encore "Que tu es belle". Nous nous répétions, nous étions l’écho l’une de l’autre.

Avec le recul, je note que nous ne parlions pas de ce qui nous ennuyait depuis si longtemps. Ni Cécile ni moi n’évoquions ce défaut affligeant de seins ou de fesses. Le sujet était tabou. Mais nos mains vérifiaient sans en avoir l’air l’état de ces parties de nos corps. Il fallait toucher pour savoir. Etre deux "en manque" rendait la chose moins cruelle. Nous ne disions pas, nous pensions, nous évaluions. Les caresses permettaient de savoir. Qui dit caresses, dit ressenti, émotion: bref la découverte de nos formes troublait de plus en plus nos sens mais ne nous renseignait pas avec précision. Nous sentions, nous nous échauffions, nous n’étions pas complètement satisfaites. C’était confus, plus du domaine des sens que de la connaissance ou de la réflexion.

C’est Cécile qui voulut tirer l’affaire au clair:

-Viens, suis-moi dans ma chambre.

J’hésitai:

-Il faut que je rentre, ma mère va s’inquiéter de mon retard.

Elle proposa:

-Téléphone-lui. Dis-lui que nous avons un exposé à préparer.

Je mentis donc à ma mère. Maman se réjouit de notre collaboration annoncée. Ah ! Si elle avait vu la suite, elle aurait été scandalisée. Cécile reprit les commandes dans sa chambre. J’étais sans méfiance. Elle devait avoir préparé mentalement l’événement, à moins de s’être laissée emporter elle aussi par l’événement. Avec simplicité elle se dévêtit, se retrouva en petite culotte en face de moi et me demanda :

-Qu’attends-tu pour te mettre à l’aise. Allez, tu me vois, montre-moi comme tu es faite.

Ca aussi, c’était nouveau, aussi nouveau que le baiser ou que le mensonge fait à ma mère. Avec lenteur je me déshabillais, je n’avais pas à rougir devant Cécile, il y avait physiquement match nul. J’étais en culotte à mon tour, me retournai et constatai l’absolue nudité de Cécile. Elle me tournait le dos, ses fesses étaient la réplique exacte des miennes, plates, dans la ligne du dos, sans rebondi, plates à pleurer.Elle fit demi tour, fixa ma pauvre poitrine à peine bourgeonnante, retira ses mains de ses mamelons si menus, leva les épaules en signe de désespoir, sourit tristement et soupira:

-Ne t’inquiète pas, il faudra bien que ça pousse un jour. Mais, tu es encore en culotte ? Montre-moi tes fesses nues, nous nous ressemblons comme deux soeurs, ne triche pas. Sa toison était blonde comme ses cheveux. Elle posa un doigt dans les bouclettes brunes de la mienne et déclara :

-Tu es plus poilue que moi. Je peux toucher.

Elle n’avait pas précisé ce qu’elle voulait toucher. La paume de sa main se posa sur mon pubis, y resta. Et de nouveau sa bouche s’empara de la mienne alors que sur mon bas ventre la main chaude glissait vers ma vulve. Je fis un bond et bloquai sa progression. Je gagnai du temps avec uncompliment et une question:

-Cécile tu embrasses drôlement bien. Moi je ne sais pas faire comme toi. As-tu pris des leçons? Tu aurais un petit copain secret ?Tu t’es exercée, avec qui as-tu appris?

-Jure que tu ne répéteras à personne ce que je vais te dire.

-Promis, juré! Raconte.

-Tu connais Sébastien, mon frère aîné. Il a une copine. Un jour elle lui a reproché de ne pas savoir l’embrasser. Il me l’a confié et m’a demandé de l’aider. Depuis nous nous entraînons régulièrement. Il a aussi voulu apprendre à caresser une fille. Je lui sers de cobaye. Quand nous sommes seuls, nous jouons à Adam et Eve, nous expérimentons les baisers et les caresses. Alors forcément, s’il apprend avec moi, moi j’apprends de lui.

-Ah ! Vous êtes nus, comme nous deux aujourd’hui ?

-Bien sûr, nous sommes frère et soeur. Seb dit que c’est normal.

-Ah ! bon ! Quand même… Et que dit-il de tes seins et de ta croupe?

-Que je dois être patiente.

-Quand ton frère t’embrasse, qu’arrive-t-il? Comment cela se passe-t-il ? Tu n’es ni troublée, ni gênée.

-Oh ! C’est une question d’habitude. Nous avons commencé par des baisers. De ma bouche il est allé sur mes seins

-Oh !!! Et…?

-Si tu me laisses embrasser les tiens, tu constateras que c’est formidable. Peu à peu, pour se préparer à étonner son Amandine par son savoir, il a embrassé mon ventre, mes pieds, mes genoux, mes cuisses et …

Un reste de pudeur l’arrête. Je m’étonne, impatiente d’en connaître davantage:

-Non ? Ce n’est pas possible…

-Quoi ? Si tu savais comme il est doux et comme j’aime la chaleur de son souffle et de sa bouche sur mon sexe.

— Attends, vous faites l’amour ? Ton frère t’a déjà "pénétrée" comme disait la prof ?

-Ah! Non ! Jeanne tu divagues. Nous savons arrêter à temps. Je t’avoue qu’il m’arrive d’en rêver. Quand il me montre comment Amandine agit avec lui, comment elle le masturbe et quand il me demande de serrer sa verge entre mes doigts et de faire aller ma main autour de son érection, j’ai une envie folle de me faire prendre. Heureusement, il préfère ma bouche à mon vagin. Des fois il râle parce qu’il a éjaculé sur ma langue: il craint de n’avoir plus assez de sperme pour sa copine.

-Si je comprends bien, Seb sait désormais tout ce qu’il faut. Tu n’as plus besoin de continuer sa formation.

-Oui, hélas. Nous maintenons des séances pour corriger des défauts. Seb a voulu cesser nos exercices, j’ai protesté, je lui ai imposé de continuer, car nous avons pris plaisir à ces jeux, pourquoi devrions-nous désormais mettre fin à ce qui était permis hier ?

-Vu sous cet angle, tu as raison. Ne crains-tu pas cependant de fatiguer ton frère ? Il a Amandine et tu le fais éjaculer: n’est-ce pas épuisant ?

-Tu le connais mal. Il faudra que je te le présente. Si tu voyais son engin quand il bande, si tu le voyais rebander et cracher encore son jus une demi-heure plus tard, tu ne craindrais plus de le voir tomber en panne.

-A force de l’exciter, tu finiras par oublier votre lien du sang et il cédera à la tentation….Mais n’est-ce pas déjà arrivé.

-Non, et je vais te le prouver immédiatement. J’ai l’impression que tu es jalouse. Viens.

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