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Petite fille sage – Chapitre 2

Petite fille sage - Chapitre 2



Reprise des dernières lignes du chapitre 1 :

Je le sentais me lécher, me goûter et je mouillais de plus en plus, ressentant un feu dans mon bas ventre, ce feu ne semblait pouvoir être éteint. Marc remonta sur moi et je sentis une pression s’exercer sur mes lèvres trempées d’envie…

Il me fixait droit dans les yeux, me dévorant du regard. Toutes ces années à attendre ce moment précis. Marc embrassa délicatement mon cou et son souffle brûlant me fit frissonner. Je sentis son sexe appuyé de plus en plus sur le mien, la chaleur de nos corps, le désir foudroyant me traverser, j’entendais nos curs accélérés…

— STOP !

Marc me regarda stupéfait.

— Que t’arrive-t-il ?

— Écoutes mon cur on attend depuis si longtemps je n’ai pas envie de gâcher ce moment. Ma première fois je la garde pour un moment unique.

— Nous sommes ensemble depuis si longtemps, crois-tu réellement que je vais t’abandonner après ce fabuleux cadeau ? Crois-tu que j’aurais attendu onze longues années sans avoir le droit de te toucher, te caresser ou quoi que ce soit de peine d’éveiller notre libido ! Comment peux-tu penser une chose pareille de moi, tu me déçois !

Marc été partit en colère, je ne pouvais que le comprendre. Je le torturais depuis des années. Je décidais de le rejoindre pour m’excuser. Après avoir regardé dans toutes les pièces de la maison je finis par trouver Marc dans la cuisine. Il était toujours nu, il était dos à moi, son corps parfaitement dessiné. Ses fesses musclées, son dos dessiné par la natation, ses cheveux de jais, ses bras, puissant appuyé sur le plan de travail, cette vision me rendit toute chose.

J’avançais doucement vers lui, passant mes bras autour de sa taille. Je sentais la chaleur émanant de son corps.

— Mon amour pardonne moi

— …

— S’il te plaît, je ne réalisais pas que mes mots étaient blessants pour toi. Je sais combien tu es patient, attentionné, aimant avec moi

— …

— Tu vas vraiment bouder ?

— Je ne boude pas, je suis blessé…

— Qu’est-ce que je peux faire ?

— Rien.

Jamais il n’avait été froid de la sorte avec moi, on avait eu des disputes, mais jamais je ne l’avais blessé de cette façon. Je le forçais à se tourner vers moi et tout en lui murmurant un je t’aime je me blottis dans ses bras. Il me serra contre lui d’une force que je ne lui connaissais pas. Je posais délicatement mes mains sur son visage tandis que ses bras entouraient -toujours avec la même force- ma taille. Son baiser fût passionné, dévorant, nos langues ne semblaient ne plus vouloir se séparer. A l’aide d’une pression supplémentaire il me souleva et me demanda d’enrouler mes jambes autour de sa taille. Il me déposa brutalement sur le plan de travail, je sentais que quelque chose en lui se transformait pour devenir… animal. Il m’embrassa le cou, la poitrine, s’attardant sur mes tétons. Il me fixa à nouveau, me dit à quel point il m’aimait, à quel point j’étais importante pour lui et sans me prévenir me pénétra.

Je fermais les yeux, je sentais son sexe dans le mien, mais aucune douleur n’interrompit cette sensation, simplement un délicieux sentiment, celui d’être complète, d’être possédée. Il resta au fond de moi sans bouger, sûrement pour que je m’adapte à ce sexe qui venait de prendre ce que je gardais précieusement. Il me mordilla l’épaule et commença de long va et viens toujours avec délicatesse. Sa main droite glissait le long de mon dos jusqu’à se perdre dans mes cheveux. Ses doigts s’agglutinèrent dans mes cheveux, les emprisonnant rendant en même temps ses vas et vient plus puissant, plus ardent, mais toujours aussi agréable. Nous vivions notre première fois commune, l’un comme l’autre nous découvrions ce que nous attendions depuis des années. Sa main gauche agrippait mon téton, le pinçant de plus en plus fort. Il devenait de plus en plus brut, perdant toute notion du temps et surtout de sa force. Il me tirait les cheveux afin de me pencher la tête en arrière, donnant mon cou en libre accès à ses dents, sa main gauche triturait toujours mon téton qui devenait douloureux sous cette pression.

Ses gémissements se faisaient de plus en plus bruyants devenant des cris par moment. Je commençais à ressentir une gêne, comme une irritation, mais Marc ne voulait plus rien entendre. Il voulait me faire l’amour, me posséder, rester en moi. Soudain, alors qu’il me fessait mal tant son désir était violent, je sentis son sexe ce contracter en moi, puis un liquide brûlant m’envahir.

Il me lâcha enfin, se retira de moi et se laissa glisser dos au plan de travail. Il haletait, tout comme moi. Je sentais mon cur battre dans mes oreilles, des perles de sueurs roulaient le long de mon dos s’écrasant contre mes fesses charnues. Mes cheveux emmêlés tombaient le long de mes seins. Je passais ma main sur mon cou, désormais libre des crocs de mon amant, il était brûlant. Mes jambes tremblaient, telles des feuilles emportées par les tempêtes automnales. Je me relevais doucement, lentement, peureuse de ressentir déventuelles courbatures ou douleurs. Je me rendais dans la salle de bain et sentais le sperme de mon cher et tendre couler le long de mes cuisses. Passant devant le micro-ondes je vis qu’une trentaine de minutes s’était écoulée depuis que j’avais rejoint Marc dans la cuisine. J’étais surprise qu’il tienne si bien pour une première fois, mon expérience théorique du sujet ne parlait pas souvent de tels cas.

Je filais sous la douche tout en fermant les yeux, me remémorant ce qui venait de se passer, j’attendais que Marc me rejoigne mais rien. Tant pis. Je ressentais l’eau couler le long de mon corps, la chaleur de celle-ci été semblable au corps de Marc. Je sentais mes joues rougir de désir, consciemment ou non, mes mains étaient rendues sur mon sexe, caressant mes lèvres boursouflées d’envie. Le désir m’inonda à nouveau et ma libido grandissante en redemanda. Sortant rapidement de la douche je retournais chercher Marc, celui-ci envoyait des textos et ne semblait pas intéressé par ma demande. Déçue, je lui proposais d’aller se coucher. L’épuisement de la première fois nous emporta dans un sommeil rapide et lourd.

Cette nuit-là je fis un rêve érotique, pas n’importe lequel. Un fantasme que je refoulais depuis des années. Je me réveillais au moment où deux beaux hommes s’approchaient de moi. Ma déception fut gigantesque. Excitée je voulus réveillée Marc, son téléphone vibra. Qui pouvait bien lui envoyer un texto à 2h50 du matin. Regardant l’écran je vis un +336, la curiosité est un bien vilain défaut me direz-vous, mais je ne pus m’empêcher de lire ce SMS, qu’elle ne fut pas mon erreur.

— Toi aussi tu me plais bien, elle ne se doute de rien, elle a enfin cédé. A peine avions-nous fini qu’elle en redemandait déjà. Je vais la faire attendre un maximum pour que son désir soit insatiable.

Et nous pourrons faire ce que nous avions prévu, demain 16 heures ?

Penses-tu qu’elle sera d’accord pour tenter un truc à trois ? Déjà ?

C’est une vraie salope ne t’inquiète pas de ça.

Je reposais le téléphone, choquée de ce que je venais de voir. Marc avait prévu de me donner tel un objet à un autre homme que lui. Il n’était pas ce gentil garçon que je connaissais depuis des années, que me cachait-il encore ? J’étais en colère, déçue et triste mais, malgré tout cela mon désir ne s’était pas éteint… au point que ma place était inondée.

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