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Police polissonne – Chapitre 32

Police polissonne - Chapitre 32



Dans le sex-shop, la plantureuse vendeuse les accueille avec un sourire commercial.

Bonsoir Monsieur, Madame, je peux vous renseigner ou je vous laisse découvrir ?

Bonsoir, Monsieur va faire un tour et moi je voudrais voir quelque chose ; n’est-ce pas mon chéri ?

Oui, je regarde de mon côté … dit-il en s’éloignant.

En quoi puis-je vous aider ?

Eh bien, je voudrais une tenue ou deux.

Je vous montre ?

La vendeuse entraîne Sonia dans un coin de la boutique où sont exposés tout un tas de strings, soutien-gorge, gants, jupes en cuir, et autres accessoires féminins… En chemin elles passent devant le rayon des vibromasseurs, son regard est attiré par le moulage d’une main et d’un pied en latex. Juste à côté une pancarte indique :

« Faite réaliser le moulage de votre main, de votre pied ou même de votre sexe (uniquement pour les hommes) ; et vous passerez de bons moments. Possibilité de les équiper d’un vibreur. Pour tout renseignement, adresser vous à la caisse. »

Voilà ce que je peux vous proposer, c’est pour des jeux de soumission ?

Oui, je pense prendre ce modèle de soutien-gorge en lanières et sans bonnet, avec ce string en cuir, et aussi cette minijupe et le bustier ; ils sont en latex ?

Oui, cela vous ira très bien car je vois que vous êtes musclée, vous êtes une sportive ?

Oui, répond simplement Sonia pour ne pas s’étendre sur le sujet.

Humm… Je suppose que vous préparez une belle soirée de soumission ; faites attention qu’il ne vous fasse pas trop mal.

N’ayez crainte, le soumis ; c’est lui.

Cool, alors fouettez-le ; je sais qu’il aime la violence.

Vous le connaissez ?

Un peu, il vient souvent visionner des films de soumission et de podophilie, vous savez ceux qui sont fétichistes du pied ; c’est certain qu’il aime ça. Je sais qu’il a aussi acheté des DVD très …, très bizarres …

Ah oui, et sur quel sujet ?

Excusez-moi, je n’aurais pas dû vous dire ça…

Trop tard, maintenant que vous avez commencé ; continuez, histoire de me donner des idées. Sait-on jamais.

Je ne sais pas comment vous dire ça, car il s’agit de choses très spéciales ; c’est assez proche de la torture.

La curiosité de Sonia s’aiguise de plus en plus, et maintenant que la vendeuse a lâché une partie des fantasmes du sergent ; elle insiste pour en savoir encore plus.

Alors, vous me le dites ?

D’accord, mais promettez-moi de ne pas lui en parler.

Promis, alors ?

Je ne sais pas s’il pratique ce qu’il visionne, car il n’a jamais rien acheté qui correspond. Bon, alors voilà : ce sont des DVD qui parlent de donjon et d’hommes qui se font maltraiter par des femmes, et quand je dis maltraiter ; le mot est faible.

À ce point ?

Oui j’en ai regardé un, un jour par curiosité. C’était l’histoire d’un mec blanc, qui se faisait transpercer le sexe et les testicules avec des aiguilles.

Ah oui ! Mais ça doit être hyperhard, raconte-moi ça.

Si tu veux, on se dit tu ? Bon OK, mais je te préviens c’est chaud.

T’inquiète, je n’ai pas peur ; alors ?

Eh bien voilà : le film montrait un mec attaché sur une table d’accouchement, les pieds liés dans des étriers par des sangles en cuir, et les poignets par des bracelets à l’armature de la table. Il avait un bâillon boule dans la bouche, sans doute pour l’empêcher de crier. Une femme déguisée en infirmière, les mains gantées jusqu’au coude, commença par le fister en entrant sa main entière dans son cul. Ensuite, la femme lui enfonça des aiguilles médicales autour des tétons comme pour former une fleur, elle en planta deux en croix dans les tétons puis une dernière à la verticale dans le bout du mamelon et elle l’enfonça à fond. L’homme semblait prendre beaucoup de plaisir car il bandait comme un Turc. Elle s’est ensuite retournée vers le cul du mec, pour le fister à nouveau, mais cette fois elle lui enfonça tout son avant-bras et entra même le coude. Elle tenta aussi de lui mettre sa seconde main mais le mec n’était pas assez dilaté.

Ah la vache ! Et le mec, il aimait ça ?

Avoir sa tronche, j’en suis certaine, il avait la bite raide comme un bâton et il ondulait comme une anguille ; alors pour moi il n’y a pas de doutes : ce mec aime ça et est hypermaso. Je continue. Ensuite, elle lui a ficelé les couilles et la base du sexe comme un rôti, elle serra si fort que sa bite devint violacée et sa peau des couilles était tellement tendue qu’elle en était devenue brillante. Elle se saisit d’aiguilles d’au moins vingt centimètres de long qu’elle piqua dans les couilles du mec, pour former une brochette, elle poussa jusqu’à ce que les aiguilles ressortent de l’autre côté ; elle en mit deux. J’entendais le mec râler à chaque aiguille enfoncée. Puis elle lui demanda s’il en voulait d’autres, il a dit « Oui, mets en encore ; Maîtresse ! » Alors, elle fit de même pour son sexe, elle lui en planta au moins une dizaine mais des plus petites, comme celles utilisées pour les piqûres, elle en piqua en croix dans le gland et les autres dans la verge ; certaines traversaient la bite du mec. Ensuite, elle se mit un énorme gode ceinture à la taille et elle l’a enculé tout en le masturbant jusqu’à ce qu’il éjacule ; et je ne te dis pas la quantité de sperme que le mec a envoyé. Et moi, je mouillais comme une folle, j’ai été obligée de me masturber.

Mais ça doit faire horriblement mal, et ça doit pisser le sang ?

Je ne sais pas si ça fait mal, mais il n’y avait pas de sang ou que quelques gouttes ; j’étais d’ailleurs assez surprise. Enfin voilà ce que ton ami regarde. Je ne sais pas, mais il a l’air d’aimer ça ; ça pourrait être une idée de cadeau de noël, non ? En tout cas, moi je vais le faire un jour à mon mec ; je suis en train de le travailler au corps pour qu’il accepte.

Oui, mais je ne suis pas certaine de pouvoir faire ça ; je pensais à un truc plus soft. Dis, j’ai vu qu’on peut faire un moulage d’une partie de corps ?

Oui, et même si on le fait maintenant, tu ne l’auras pas tout de suite ; pour qu’il garde de la souplesse, il faut un temps de séchage assez long ; et donc il ne sera prêt qu’à partir de lundi. Alors, souhaites-tu en faire un ?

Oui, de mon avant-bras dans cette position, et de mon pied ; c’est possible ?

Elle montre sa main bien droite et les doigts joints bien serrés en forme de cône. Puis elle déchausse son pied droit. La vendeuse reprend :

Humm…, c’est pour lui ?

Oui en souvenir de ces fêtes de fin d’année, tu pourrais me faire un paquet-cadeau ; enfin deux ?

Alors il va apprécier, car je sais qu’il aime ça aussi.

Pourquoi dis-tu ça ?

Ne lui dites rien, il n’y a pas longtemps ; il m’a confié connaître deux jeunes femmes qu’il entraîne à Sissonne et qu’il rêve de tomber dans leurs griffes, de jouer avec leurs pieds en se faisant fouetter ; je ne sais pas s’il n’est pas amoureux d’elles. Ce ne serait pas toi par hasard ?

Je ne sais pas, mais ce que tu me dis là est très instructif. Pour les moulages si on les fait aujourd’hui, je peux les récupérer lundi ?

Oui, ou mardi au plus tard, si tu veux ; mon copain va te les faire pendant que je vais m’occuper de ton ami.

C’est une très bonne idée. Et c’est lui que tu comptes embrocher ?

Oui, mais ne lui en parle pas. Donne-moi tout ça, je te les garde en caisse ; suis-moi, dit la vendeuse.

Elle la précède, franchit une porte et entre dans une pièce où un jeune homme s’affaire sur un établi.

Chéri, tu peux faire deux moulages à Madame ?

Oui bien sûr, mais tu as prévenu qu’ils ne seront pas prêts aujourd’hui ?

Oui oui, j’ai annoncé pour mardi au plus tard ?

Parfait, entrez Madame, je suis à vous dans un instant ; juste le temps de terminer ceci.

Naturellement, mais que faites-vous ?

Je fabrique moi-même les bijoux intimes, à l’origine je suis bijoutier et l’idée m’est venue de les fabriquer suivant les souhaits des clients.

Et ça marche ?

Oui, je vends aussi sur catalogue et à l’étranger ; vous pouvez jeter un coup d’il sur ceux-là si vous voulez ; on ne sait jamais…

Oui, c’est une bonne idée.

Le temps que l’homme termine son ouvrage, elle regarde les boîtes en bois recouvertes d’une vitre ; tout en réfléchissant à ce que la vendeuse vient de lui raconter. Pendant le récit elle commençait à mouiller son string et le flux continu maintenant à humidifier son entrejambe. À l’intérieur des boîtes est disposé tout un tas de piercing de toutes sortes et pour tous les usages ; ils sont classés par catégorie, par motif et par taille. Dans l’une d’elles est marquée : « Prince Albert » s’y trouve des anneaux normalement réservés aux hommes et plus particulièrement à leur pénis. Au-dessus de la boîte, elle visualise la photo d’un phallus en érection au gland transpercé par un énorme anneau fermé par une bille. Un éclair traverse son esprit :

« Quel beau cadeau pour mon esclave ! » pense-t-elle.

Dites, ceux-là sont-ils disponibles ?

Oui, tout ce qui est là est à vendre ; je suis à vous. Nous commençons par les moulages.

Oui, la main droite comme ça et le pied droit aussi.

Parfait, ôtez votre manteau et assoyez-vous là ; vous serez plus à l’aise.

D’un geste lent, elle laisse glisser son Trench le long de ses bras dans un léger strip-tease, et le dépose sur une chaise. Elle offre à l’homme le spectacle d’une femme en minijupe avec un haut noué au-dessus du nombril qui dévoile de belles tablettes de chocolat entourant son piercing. Les yeux exorbités, il lui dit :

Vous êtes splendide, et si j’avais le temps…, j’irais bien jouer avec votre piercing qui est d’ailleurs magnifique. C’est un diamant ? demande-t-il en connaisseur.

Oui, et pour jouer avec mon piercing on peut y réfléchir…

Au moins vous n’êtes pas farouche. Donnez-moi votre main ; je vais vous mettre du silicone et vous ne bougez plus, idem pour le pied.

À l’aide d’un pinceau, il lui barbouille la main et le pied de façon à obtenir une épaisse et régulière couche de produit blanc, tiède et sans odeur.

Voilà cela ne va pas être long dit-il en tirant sur la matière qui lui colle un peu aux doigts. Vous voulez un piercing aussi ?

Oui, je vais prendre un Prince Albert et aussi deux pour les tétons.

Pour vous ?

Non car pour le piercing de verge, ça va être très compliqué ; et pour les seins je ne suis pas prête ; mais mon copain si.

Je vous préviens, je ne les pose pas ; il faut le faire faire par un perceur à moins que vous vouliez le faire vous-même. Dans ce cas, j’ai les kits spéciaux avec toutes les explications et le matériel nécessaire pour le faire. Bien c’est sec, vous me laissez faire.

L’homme prend la matière, la retourne comme s’il enlevait un gant de chirurgien et découvre l’avant-bras, puis la main de Sonia ; il pratique de la même façon pour le pied.

Voilà qui est parfait, plus qu’à mouler et vous aurez une copie conforme de votre main et de votre pied, voulez-vous un système vibrant à l’intérieur ? C’est vingt euros en plus.

Oui, alors mettez en un dans chaque et des puissants. Pour les piercings, je vais prendre celui-ci et deux comme ça, et un kit.

Parfait, c’est pour offrir je suppose alors je vous mets une boîte, et je vous accompagne à la caisse.

Merci.

L’homme encaisse les achats qu’il range dans un sac discret, et lui présente trois plug anal en métal et de taille différente en disant :

Choisissez le modèle qui vous plaît ; c’est pour vous et c’est cadeau ?

Oh merci, le gros alors, merci c’est sympa …

Il glisse le modèle choisi avec le reste de ses achats, elle règle une jolie note en s’apercevant qu’elle commence à mouiller d’envie d’avoir le Plug dans le cul pour rentrer à l’hôtel. Elle simule alors une envie pressante et demande les toilettes.

C’est au fond à droite, indique l’homme.

Sac à la main, elle s’y précipite, plonge la main dans la poche en papier cartonné et attrape le « Rosebud » et d’une main écarte son string et de l’autre s’introduit le bout rond du bijou. Sa respiration s’accélère, une légère douleur lui indique que l’engin est plus gros que le diamètre de son trou de balle ; alors elle force.

« Putain tu vas rentrer, Nom de Dieu ! » se dit-elle.

En forçant l’engin pénètre dans son cul. Une énorme bouffée de chaleur lui fait comprendre que cette fois elle a le trou du cul bouché. Elle se rajuste et sort des toilettes et savoure le mouvement du bijou qui roule entre ses fesses à chaque pas en lui procurant un doux plaisir.

Bob est à la caisse et ravi de ses achats, il règle la note. Lui aussi a le droit à un cadeau, c’est un anneau pénien vibrant. Ils sortent en souhaitant de bonnes fêtes de fin d’année aux deux commerçants qui viennent de réaliser une belle vente.

Mains dans la main sur le chemin du retour, ils passent devant un salon de coiffure :

Attends, j’ai envie de me faire belle ; je vais demander si je peux avoir un rendez-vous pour demain.

Tu l’es déjà ma chérie, lui dit-il en lui serrant la main.

Elle entre dans la boutique et demande :

Bonsoir, si je vous demande s’il est possible d’avoir un rendez-vous pour une coupe avec coloration et des soins des ongles des pieds et des mains ; vous allez me répondre que vous n’avez pas de place ?

Bonsoir Mademoiselle, eh bien je vous dis que je regarde ça et vous répond …, demain neuf heures et il y en a pour deux bonnes heures suivant la coloration.

Formidable ! Alors vous pouvez inscrire : Sonia Wolski, neuf heures.

Très bien, je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à demain.

Bonne soirée…

De retour à l’extérieur, elle informe Bob qu’elle a réussi à obtenir un rendez-vous pour le lendemain matin ; et ils repartent en direction de l’hôtel. Dans la chambre elle annonce :

Bob, ce soir j’ai envie de passer une soirée calme en compagnie d’un homme qui me ferait un joli massage.

Avec plaisir Maîtresse, mais je crains de ne pas être très doué pour ce genre de chose.

Dommage, cela m’aurait fait du bien.

Mais pour satisfaire ton envie, je vais demander s’il est possible de pouvoir profiter des installations de soins ; il y a tout ce qu’il faut ici. Je descends, Princesse ?

Oui, je veux bien.

L’homme disparaît et elle en profite pour dissimuler ses achats dans une penderie, se met nue et s’allonge sur le lit avec toujours le Plug dans les fesses ; son ventre caresse la couette en plume d’oie douce et chaude. Histoire d’avoir un peu de musique de fond, elle allume la télévision et prend son téléphone pour découvrir ce qu’il contient ; mais la conversation d’avec la vendeuse lui revient en mémoire. Tout en jouant avec son bouchon, elle réfléchit et commence à échafauder un plan pour la soirée. En se retournant elle découvre un dépliant sur lequel est marqué en haut de la couverture en gros caractères : « Nos plats gourmands ». Elle parcourt le dépliant et s’aperçoit qu’il est possible de commander un repas qui peut être servi dans la chambre. Elle consulte la carte des menus aux suggestions alléchants mais sans prix ; un quart d’heure s’est écoulé et le sergent est de retour :

J’ai demandé à l’accueil ce que proposait le centre de soins. Si tu veux nous pouvons descendre et profiter du spa, du hammam, du jacuzzi et des massages faits par une professionnelle. Alors si tu le souhaites, nous pouvons y aller maintenant ; ils m’ont aussi proposé de nous porter le repas dans la chambre.

Waouh…, c’est génial ça ! Sauf que je n’ai pas envie de me rhabiller …

Tu n’as pas besoin, ils conseillent de descendre simplement en peignoir.

Super ! Alors on y va… ?

C’est parti et j’espère que tu vas te régaler…

Elle file dans la salle de bains, ôte le Plug et enfile un magnifique peignoir en tissus-éponges blanc avec un écusson, à l’effigie de l’hôtel, brodé au-dessus de son sein droit.

[À suivre]

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