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Quand je te revois – Chapitre 1

Quand je te revois - Chapitre 1



Je te revois encore… 

Je te revois marcher au coin de la rue, entrer dans ton appartemment voisin du mien. Je te revois encore souriant bêtement quand je t’invite à prendre un verre. Je me revois encore attablé, toi face à moi, je sue d’excitation, incapable de détacher mes yeux de tes seins… 

Tu es toute simple. Une tête simple, des vêtements simples, un air simple. Je peux te citer de mémoire une bonne centaine de filles que je connais qui sont plus fines, qui ont visage plus attirant, bref plus canons…et pourtant je suis là à discuter avec toi, avec ta tête pouponne, ta silhouette trapue et tes gros seins. Et je ne regrette pas… 

Je revois encore ton débardeur qui vole quand me jette sur toi, dans ma chambre, pensant à rien sinon ton corps ; tu ne dis rien, tu ne comprends pas ce qui me pousse à vouloir à ce point te pénétrer, sans violence mais sans tendresse non plus. Je ne te devinais pas un corps superbe, et je ne tombe pas d’admiration quand je te déshabille. Tu as des rondeurs et quelques boutons pas très beaux. Mais là, depuis que je t’ai vue, je te désire plus que n’importe lequel des mannequins que j’ai pu voir sur une des innombrables pubs pour lingerie féminine qu’on trouve dans les transports en communs. 

Je t’embrasse beaucoup, trop pour que tu puisse faire autrement que de te laisser faire. Ma langue passe sur ton cou, alors que mes mains prennent soin de ces seins sur lesquels je bavais depuis que je t’ai apercue. Ton soutif blanc valse, laissant tes gros mamelons pendre. 

Je t’allonge, ma langue s’attarde maintenant sur tes seins, j’en profite comme si je devais aspirer toute leur sève…Tu gémis un peu, tu prends enfin un peu de plaisir depuis qu’un homme fou de désir t’a amené chez lui. J’ai presque honte de moi, à dévorer cette fille dont j’aurai sûrement moqué la grosseur un autre jour. Mais je ne me contrôle pas. Ses défenses tombent une à une, je revois ta main qui caresse mes cheveux alors que je te caresse tes larges fesses sans vergogne, comme le pire des pillards observant son butin avec un plaisir pervers. 

Et toi tu souris, tu te moques du pillard. Tu rigoles pendant que je me mets à poil, tu n’as aucune pensée pour la bête assoiffée de sexe qui se cache à l’interieur de l’homme nu devant toi. Tu te laisses faire, tu n’as pas peur du danger, je me jette sur tes fesses et peux te manipuler à ma guise, te positionner…pourquoi me donner l’illusion que je peux te contrôler, te disposer à ma guise? 

Je revois cette libération que c’est quand je te pénètre. J’y vais avec toute ma force, je t’avais dit que je n’étais pas tendre. C’est tellement bon, tes fesses bordent mes jambes, t’as l’air d’aimer la levrette, tu es plus chaude que j’avais cru..pendant que tu profites, je me demande progressivement pourquoi ce déchaînement, pourquoi je mets tant de violence dans la pénétration, pourquoi mes dents sont toujours serrées à en racler l’émail. Tes bourrelets volent à chaque coup de pine que je donne, mais alors que je devrais crier de plaisir quand je te sens contracter ton vagin, mon âme s’envole doucement, hors de mon corps. 

Je ne peux me retenir, je m’envole dans l’air de ma chambre, je vois mon enveloppe physique profiter de cette fille qui me fait passer un des plus beaux moments de sexe de ma vie. Mon corps jouit mais mon esprit garde les dents serrées, pourquoi je me sens t’aimer et te détester?  

Mes mains profitent de ton corps rond et de tes fesses rebondies, mais je ne suis plus vraiment la pour les guider. Mon ego m’emporte, je repense aux mannequns de tout à l’heure. La nuit sera longue, d’en bas je revois mon corps baiser avec toi, tu sera encore chaude pour d’autres tours… 

Je m’envole encore, je m’éloigne de nos corps imparfaits, de notre baise imparfaite, j’emporte avec moi la violence, la rage. Mais je te vois toujours,  quand tu disparais de ma chambre, de ma rue, de ma vie, me laissant seule avec les mannnequins imaginaires. 

Quand je te reverrai, je ne répondrai plus de mes actes.

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