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Remember PATTAYA – Chapitre 1

Remember PATTAYA - Chapitre 1



Remember PATTAYA 1/2

Enfin quelques jours de repos après une intense période d’activité professionnelle et personnelle. J’en aurais bien profité pour voyager, mais mon budget actuel ne me le permettait pas. Par contre, ma mémoire et ma capacité à vivre des « rêves lucides » me permit de me remémorer un de mes voyages préféré, à la faveur d’une après-midi calme, allongé sur mon confortable canapé…

Il y a de cela six ans, je métais rendu en Thaïlande afin de visiter les temples et découvrir lAsie…

Non, ça des conneries que lon raconte à ses amis ou sa famille. Je métais rendu là-bas uniquement parce que javais lu et vu des vidéos au sujet de bars dédiés à la fellation. À cette période-ci, je venais dêtre licencié économique dune association ou jenseignais déjà linformatique. Une jolie prime de départ mavait poussé dans ce pays. Ou plutôt dans les quartiers nocturnes totalement dédiés à la prostitution. Dans ces derniers, toutes les filles sont jeunes, jolies, souriantes et très courtement vêtues. La musique est tout aussi omniprésente que les touristes Allemands de plus de cent kilos à la recherche de compagnie. Bref là-bas cest un DysneyLand mais pour les pervers.

Dans lavion, javais faits la connaissance de José, un Belge vilain comme un pou, qui mavait fait le couplet sur les temples, les paysages etc. Tout comme moi il était parti seul, dans le but de fourrer un maximum. Ce jeune trentenaire aux cheveux courts bruns, drus et mal coiffés mavoua le but de son voyage après quelques verres de vin, qui dune part calmait sa peur de lavion et dautre part laidait à dire la vérité. Bien quun peu lourdingue et grossier, il en était à son troisième voyage et me vanta la soumission au sexe des Thaïlandaises.

— Sérieux mon gars, demande ce que tu veux, négocie un peu le prix et elles te font tout ce que tas jamais osé demander à une blanche.

En temps normal je naurai pas fréquenté un type comme lui, mais dans ce contexte javais besoin dun guide pour ne pas me retrouver seul et perdu dans ce pays qui métait inconnu. De plus, moins alcoolisé José était plutôt supportable.

À peine arrivés sur le sol Thaïlandais, la nuit commençait déjà à tomber sur Pattaya. La proximité de la mer rendait son climat agréable, malgré une chaleur omniprésente et cette première soirée sannonçait prometteuse. Coup de chance, nous étions logés dans deux hôtels se faisant presque face.

Nous déposâmes rapidement nos bagages et prîmes une douche dans nos chambres respectives avant de se donner rendez-vous.  José avait revêtu un t-shirt trop large pour couvrir son excès de ventre et mit un bermuda kaki permettant de "mettre en valeur" ses mollets velus de campeur. Bien qu’ayant l’accent Belge, mon camarade pervers avait tout d’un Portugais. Pour ma part j’avais revêtu un pantalon blanc de toile et une chemise de la même couleur en lin. Je ne voulais pas avoir l’air quelconque, car de ce que j’en avais lu, les filles de joie locales appréciaient que l’on fasse preuve d’un peu d’élégance et si en plus l’on n’était pas trop vilain, les tarifs pouvaient même diminuer avec celles travaillant à leur compte. Autant dire que lui et moi étions très mal assortis. José avait autant de distinction qu’un bouton d’herpès.

Il ne nous fallut pas faire beaucoup de chemin pour arriver dans les rues chaudes de Pattaya. Brûlantes eut-été le terme le mieux adapté. De tous côtés des bars avec la sono à fond, des jeunes filles en mini-jupes, en uniformes ou à moitié nues, certaines assises les jambes croisées, lascives et sûres de leur beauté, d’autres debout, actives et en grappe haranguant les nombreux "Farangs" (touristes occidentaux) qui déambulaient sans savoir où donner de la tête. On repérait les nouveaux arrivants comme moi à leurs yeux émerveillés, les plus "rodés" à leur manière subtile de rejeter les filles qui les accostaient. Lomniprésence des néons colorés donnait une luminosité assez singulière, une sorte didentité visuelle. Les odeurs de nourriture étaient partout autour de nous, ainsi que de petits vendeurs aux échoppes ambulants ou plus ou moins fixes, vendant tout types de nourritures, y compris des insectes grillés. Énormément de personnes se côtoyaient, une dominance de locaux bien entendu, mais aussi pas mal de blancs, déambulant dans la moiteur de la rue principale et de ses ruelles. Je vis des hommes de tous âges, de tous physiques, accompagnés de jolies Thaïes, fiancée dune semaine ou de quinze jours, probablement à la recherche de dollars, deuros ou encore dun mariage qui les entraînerait loin de la prostitution et des rues chaudes de Pattaya.

— T’as vu ? C’est le paradis ici, je ne t’avais pas menti. Me glissa mon futur camarade de débauche. Un groupe de filles vint nous accoster tout sourire. Dans un mauvais anglais, ces trois jeunes Thaïes tentèrent de nous faire entrer dans un bar où les filles dansaient à demi nues sur le bar. Elles n’étaient d’ailleurs pas beaucoup plus habillées. En habitué José les envoya "promener gentiment" avant de me dire :

— Cest pas terrible ici, les filles sont pas jolies et demandent des suppléments pour tout, laisse tomber !

Pour moi elles étaient sublimes de haut en bas. Le Belge continua :

— Tu veux toujours aller dans un bar à pipes comme on en a parlé dans l’avion ?

Je lui confirmais mon envie en lui hurlant en retour à l’oreille. Sur ce il fit signe à un tuc-tuc, petite moto-taxi à trois roues et autant de places, très utilisé dans cette partie du monde, de nous amener au "Docteur Sucky-Suck" qu’il m’affirma être le meilleur dans ce genre. En chemin le poilu du mollet, qui suait maintenant à grosses gouttes, m’expliqua s’être fait sucer au moins dix fois par Tan l’année dernière , une jolie Thaï d’une vingtaine d’années qui travaillait dans ce respectable établissement.

— Tu verras, tous les types du forum « putesthai.com » ne parlent que d’elles. Et je te jure que tu seras pas déçu en plus y’a une semaine un type à raconté sa turlutte sur le site, ce qui veux dire que cette salope y travaille encore.

Au bout de dix minutes de tape-cul dans le taxi nous arrivâmes devant le "dr Sucky-Suck". Le bar nétait pas très grand, ne payait vraiment pas de mine et semblait plutôt calme comparé à ceux de lendroit que nous venions de quitter. Seul le nom de létablissement était écrit en lettres-néon rouge, contrairement aux établissements environnants où toute inscription était faite de cette manière. Par contre dautres lumières, destinées à attirer les moustiques et à les griller sur la grille électrique, étaient disposées sur toutes les tables que je pouvais entrapercevoir. Cela donnait à cet endroit un caractère très particulier et à la fois typique. Étonnamment je trouvais que ces pièges à moustiques émettaient une lumière assez esthétiques, valorisant la couleur de la peau Thaï ainsi que la blancheur de leurs jolies dents. Un photographe bien équipé se serait empressé de saisir cette scène surréaliste à mes yeux. Jentends par bien équipé, possédant un bon appareil photo, ne voyons pas le mal partout !

Devant l’entrée neuf filles assises en rang d’oignons. Cinq d’un côté et quatre de l’autre. Toutes vêtues de mini mais vraiment mini-robes moulantes vertes fluo, arrivant à peine en dessous de leurs fesses, laissant ainsi contempler leurs jolies cuisses fines. À bien y regarder les mailles des robes ressemblaient à un filet assez serré, ou encore à une résille, permettant dadmirer par transparence, les strings et les dentelles rose-fluo des soutiens à gorge, qui remontait au maximum des seins d’une taille moyenne pour la majorité dentre elles. Ainsi tous leurs arguments étaient bien mis en avant face à une clientèle de connaisseurs qui devait fortement apprécier ce look à mi-chemin entre actrice porno et prostituée, bien que la différence soit aussi difficile à cerner que celle séparant un homme politique dun escroc ou encore d’un vendeur de voitures d’occasion.

Les filles nous firent un grand sourire à notre arrivée agrémentée d’un "sowatï" à l’unisson, voulant dire "bonsoir". Je sentis aussi rapidement que c’était moi que l’on sucerait avec le plus de plaisir à en juger par la direction des regards.

Une Thaïe, plus âgée et habillée sobrement s’avança vers nous avec… les tarifs. Tout était prévu, le prix des boissons et… de la pipe. Je croyais rêver. La Mama-San (gérante de bordel en asie), puisqu’il s’agissait d’elle, nous demanda de faire notre choix parmi les filles, chacune portait un numéro au niveau de la bretelle à côté de leur décolleté… Ainsi placé on était sûr de ne pas le louper. La carte reprenait aussi le numéro des filles et leurs tarifs, je me serai cru dans un restaurant Japonais et me demandais sil y avait un supplément pour la sauce crevette.

Je me tournais vers mon acolyte pour qu’il m’indique qui était cette fameuse Tan. Mais mon Belge ami s’adressa à la gérante :

— On voudrait Tan, pas les autres filles. Mon ami et moi sommes venus de Belgique et de France pour elle.

— Ah OK ! Bon choix ! Ponctua dun large sourire commercial associé à son fort accent Thaï la mère maquerelle. Tan très occupée ce soir, vous devoir attendre. Tan très demandée, elle vouloir travailler moins alors demander supplément pour sucette.

— Ce nest pas un souci, lança José, il faut attendre combien de temps ?

— Çà dépendre Messieurs qui attendre leur tour.

En même temps quelle nous annonçait que lon devait prendre un ticket, comme à la boucherie pour garder notre tour, la patronne nous montra une dizaine de types qui buvaient un verre en charmante compagnie. Un cul dans chaque main, comme dirait mon ami et poète Belgo-Portugais. Mama-san appela dans sa langue un des deux serveurs qui rappliqua ventre à terre. Ils échangèrent quelques mots puis Madame la directrice nous mis au parfum :

— Six Messieurs attendrent avant vous. Vous vouloir attendre ?

José se tourna vers moi.

— Ça peut être long tu sais, elle prend son temps généralement. On ferait bien den choisir une autre pour patienter. Dune manière générale les suceuses des bars à pipe savent y faire.

Dehors deux soixantenaires obèses à laccent Américain arrivaient. La gérante nous mis entre les mains les menus et ordonna à son second de nous placer.

Létablissement était en forme de L et sur deux niveaux. Ce qui fait que lon ne pouvait pas en voir lautre partie qui semblait plus sombre, et doù une employée ressortie en ajustant sa robe, un mouchoir en boule à la main. Le serveur nous dit :

— Vous prendre boisson pour attente ? Bière ? Whisky ? Vouloir attendre Tan avec jolie Lady en salle ou prendre Fast-Sucky au fond ? Ainsi vous pouvoir durer avec Tan ensuite.

Je ne comprenais pas bien ce quil voulait dire, de plus son accent et la mauvaise musique me donnait mal à la tête. José mexpliqua :

— En fait on peut attendre là en buvant un verre avant quon la rejoigne à létage, soit on va au fond, tu sais là doù vient de sortir la fille qui est repassée à lentrée. La lumière est tamisée et on peut se faire sucer vite fait assis sur les banquettes pendant que lon boit une bière. En plus ça coûte pas cher, tu vois cest sur la carte.

En effet je voyais sous son gros doigt boudiné le prix dérisoire ; un paquet de cigarettes en France était plus onéreux.

— Cest les filles aux numéros impairs, continua-t-il, et qui sucent uniquement en salle. Cest les plus jeunes et les moins expertes. Comme cest moins bien payé elles doivent pomper rapidement pour faire leur chiffre. Pas plus de dix minutes. Si tas pas joui la fille sarrête et prend une pénalité financière. Si ça lui arrive trop souvent la patronne la vire. Lorsque ses pipes sont parfaites, ces salopes prennent un numéro pair et ne travaillent plus quà létage, cest plus propre car ya une petite douche pour te laver la queue ou elle la tronche après léjac, ya aussi la clim, des box individuels. Les filles ont aussi droit à deux pauses dans la soirée et peuvent éventuellement refuser des types.

Décidément tout était prévu. On pouvait dire que lon savait recevoir dans ce pays.

— Écoute Maurice, je suis trop excité pour attendre, six types devant nous cest au moins une heure trente à deux heures dattente. En plus je me suis pas fait sucer depuis un bail. Puis comme le dit le serveur, Tan mettra plus de temps à nous faire jouir après et on en profitera plus, me dit-il en me faisant un clin dil agrémenté dune tape dans le dos. Je pense quil avait raison. Malgré la fatigue, cette fameuse Tan semblait faire attendre pas mal de types. Ce n’était sûrement pas sans raison.

Nous ressortîmes alors sur le devant pour choisir une fille. La respectable commerçante revint vers nous, José lui indiqua :

— On a choisi le Fast-Sucky en attendant Tan. Vous pouvez me dire cest lesquelles les nouvelles.

— Vous vouloir nouvelles, très bon choix, ici toujours nouveautés.

En Thaï elle ordonna avec autorité à trois filles de se lever, ce quelles firent avec obéissance et un grand sourire. Prenant la plus proche, très jeune dapparence et dun physique moyen, la Mama-San nous en vanta les qualités :

— Elle s’appeler Gik ! Être ici depuis une semaine. Très prometteuse ! Avale pas encore mais veut bien sperme dans bouche. Donne faciale et, si pas trop gros zizi pouvoir le prendre au complet jusqu’à la gorge.

Ensuite la patronne pointa la seconde du doigt, qui avait lair un peu plus âgée, possédait de beaux cheveux longs et de belles pommettes saillantes. Derrière un sourire de façade je la voyais mal à laise dêtre vendue ainsi.

— Elle Penny. Ici depuis une semaine aussi, cousine Gik. Beaucoup bonne volonté. Utilise pas les mains pour pipe. Veux bien faciale et avale si supplément.

Au tour de la troisième. Celle-ci avait des yeux pétillants légèrement cachés derrière une frange un peu trop longue et mal coupée. Son sourire semblait dire choisit moi, je veux pas sucer le gros porc à côté de toi ou ceux derrière toi.

Cest dailleurs ce quelle devait dire aux filles assises. Échangeant des sourires et parlant en Thaï, les autres donnaient limpression de la chambrer. Dautant que dans mon dos les deux gros Américains attendaient presque en bavant. Habillés dun t-shirt XXXXL avec chacun sa marque de bière, un bermuda et de claquettes aux pieds, ils avaient autant de classe quun prout à la messe. Lun des deux me faisait penser à Jabba le forestier, cette espèce de monstre semblable à une limace géante que lon voyait dans le Retour du Jedi de George Lucas. Je dois dire que je me sentais bien plus désiré comparé aux autres. Je ne comprenais pas cette langue, mais même José avait deviné :

— On dirait que la demoiselle, préfère les types comme toi, il fait dire que les yeux bleus et les cheveux longs sont plutôt rares et appréciés ici, faudra que je me fasse pousser les miens et mettent des lentilles de contact pour la prochaine !

Il me lança cela avec humour, José ne semblait pas jaloux de cette préférence, dun autre côté, il navait quà payer pour se faire sucer, ce qui limitait les frustrations qui auraient pu naître en cas de compétition.

La tenancière de ce respectable établissement ouvert since 1999 daprès le panneau situé en dessous de celui reprenant le nom de ce bel endroit, fit sa présentation :

— Elle Chong. Arrivée depuis deux semaines. Très bon travail avec bouche et seins…

En effet, la miss Chong possédait une jolie poitrine et quelques harmonieuses rondeurs, ce qui était plutôt rare ici, les Thaï ressemblaient à des brindilles à la limite de l’anorexie, ne dépassant que rarement le mètre soixante.

-… Accepte Faciale mais pas avaler encore.

Soudain la fille linterrompit dans sa langue, échangeant quelques mots, la Mama-San eut dun coup un réel sourire à son encontre, traduisant une complicité qui métonna. Au même moment les autres filles eurent un début de fou rire. La boss continua :

— Si, veut bien avaler pour première fois si toi choisir elle.

Puis elle traduit la fille qui, visiblement dune nature très drôle fît à nouveau rire sa chef et ses collègues :

— Te feras bonnes pipes toute ta vie, si toi épouser Chong ! Toffriras même sa virginité.

Avec un moment de retard sur les filles à cause de la traduction, José et moi pouffions de rire. Il me dit :

— Quel succès, à peine arrivé, une demande en mariage ! Tes un vrai tombeur toi !

Je lui répondis :

— Dautant quelle ne doit plus être très vierge en travaillant ici.

Ce à quoi il répliqua :

— Détrompes-toi, nombres dentre elles ne font que des pipes pour rester vierges pour le mariage, ou encore pour ne pas tomber enceinte ou attraper de maladies. Cette petite te dit peut-être la vérité. Mais attention, sympathise pas trop sinon tu te feras faire les poches.

Sur ce je la choisis et mon confrère jeta son dévolu sur la seconde. Ma « spécialiste du sexe oral », très enthousiaste me pris par le bras et commença à me parler dans un anglais acceptable :

— Thank you Sir to choose me, Chong really happy. I will give you good blowjob. ( Merci Monsieur de m’avoir choisie, Chong est réellement heureuse. Je vous ferai une bonne pipe)

Je lui répondis.

— You’re welcome. It is the truth that MammaSan said ? You never swallow a man ? (De rien, c’est juste ce que la Mamma-San a dit ? Tu n’as jamais avalée un homme ?)

— No, Chong never swallow but MammaSan want girls swallow customer. I’m happy to star with you. (Non, Chong na jamais avalé mais Mamma-san veut que lon avale les clients. Je suis heureuse de commencer par vous.)

L’autre spécialiste par contre était plus silencieuse. Visiblement ce choix de métiers ne semblait pas lui convenir, à moins que cela ne soit José. Elle nous demanda juste ce que l’on souhaitait boire. Se soustrayant de l’étreinte de mon ami, "son choix" alla récupérer les deux bières et nous rejoint alors que nous entrions dans le coin "sombre".

L’espace était tout en longueur et assez étroit, tout au plus vingt mètres carrés. Au plafond un gros ventilateur tournant paresseusement était entouré de deux néons d’une faible intensité maladroitement recouvert d’une crépine rouge, sûrement destinée à donner un côté "hot" et intimiste à ce lieu. À droite et à gauche de grandes banquettes d’un seul tenant étaient recouvertes d’un velours rouge.

Devant étaient disposées de petites tables de style bistro parisien sur lesquelles trônaient d’autres néons tue-moustiques, il faut dire qu’ils étaient plutôt nombreux et nous dévorait depuis notre arrivée.

Mon regard fut vite attiré par une scène que je m’attendais à voir en ce lieu, mais qui, en vrai, me semblait irréelle. Trois types, tous d’apparence européenne ou américaines étaient en train de se faire pomper par les hôtesses du "Sucky Suck". J’avais lu sur le net, que dans certains BJ bar (Bars à pipes en anglais), des rideaux permettait d’avoir un peu d’intimité dans les salles communes, mais là ce n’était pas le cas. D’un autre côté, c’était aussi très excitant.

Penny posa les bières sur la table alors que nous venions de nous asseoir. José me donna un coup de coude :

— Regarde à droite ! Tournant la tête, je vis un homme retirant son sexe de la bouche de la fille. Il se leva, saisit les cheveux de la "suceuse" puis se masturba frénétiquement devant sa face avant de lui balancer une bonne dose de sperme dessus dans un râle plus ou moins contenu. Soumise, la pute Thaïe avait serré et remonté ses seins au plus haut, les offrant en plus de son visage, de sa langue et de sa bouche entrouverte comme réceptacle à cette semence liquide. Immobile, elle attendait la fin de l’éjaculation de ce vieux type difforme et plein de jus. Une fois finie, celui-ci tapota son sexe sur son visage et sa langue et lui ordonna d’avaler tout. Avec ses doigts, l’hôtesse racla le foutre qui était un peu partout sur sa face et ses petits nichons avant de tout engouffrer dans sa bouche, d’avaler et de l’ouvrir en grand pour prouver à son client, visiblement satisfait, que tout était en route vers son estomac. Un "good girl" prononcé par le papi-vicieux en guise de récompense, mis fin à son travail. À l’aide de lingettes, la "besogneuse de chibres" s’essuya, se releva en rajustant sa robe puis pris les billets posés sur la table et partie en saluant le Monsieur qui s’était remis à siroter sa bière. C’était simplement hallucinant !

Cette scène m’avait presque fait oublier nos propres putes. Celles-ci s’étaient agenouillées entre nos jambes et commencèrent à déboutonner nos pantalons. J’étais un peu gêné par la proximité avec José et les autres gars, mais bon c’était ainsi ici. Chong me tendit une serviette et me demanda de la placer sous mes fesses. Me levant pour la placer, elle en profita pour descendre totalement mon pantalon et mon caleçon qui se retrouva sur mes chaussures une fois assis.

Merde !  Je ne pouvais plus rêvasser tranquillement à mes souvenirs de vacances. Me voici sorti de ce bon moment par mon portable qui se mit à sonner avec insistance. Je dut donc me lever du canapé pour le saisir sur le meuble de l’entrée où je l’avais laissé. Il me faudra rêvasser un peu plus tard à ces bons souvenirs (à suivre…).

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