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Retard de paiement – Chapitre 1

Retard de paiement - Chapitre 1



Drôle de réveil! Une clé tourne dans ma serrure et ce n’est pas ma main qui l’actionne.

— Commence par changer le barillet, Mike!

— Qu’est que vous venez faire chez moi à cette heure? Je vous croyais en Australie.

— Trois mois de retard de paiement de loyer! La coupe est pleine. Tu es virée.

Un bon conseil, Manon! Prépare tes valises très vite avant que l’huissier ne te dégage, manu militari, de l’appart de papa!

Mes jumeaux de demi-frères, non contents de m’avoir spoliée de mon héritage, me mettaient maintenant carrément la rue.

— Bande de minables! Papa avait acheté cet appartement pour moi et vous le savez très bien.

— Hélas! Il a eu tort de partir le premier sans avoir rédigé de testament…et notre mère a eu l’intelligence de refuser de t’adopter.

— Contrairement à sa chatte, Frank! Ce qui veut dire que la totalité de l’héritage nous revient. Je te rappelle que nous n’avons aucun sang commun. Estime-toi heureuse d’avoir pu terminer tes études grâce à nos deniers! Enfin, si Docteur en archéologie peut être considéré comme un diplôme. Moi, je qualifie ce genre de faculté d’usine à chômeurs.

— Laissez-moi deux ou trois mois pour me retourner! J’ai envoyé des dizaines de curriculum vitae et j’espère…

— Tu nous chantes la même chanson depuis six mois, ma vieille. A ta place, je compterai plus sur mon cul que sur ma culture. Je vois que tu as gardé tes vieilles habitudes. Tu dors toujours à poil, histoire sans doute d’être consommable plus rapidement.

— Moquez-vous! Donnez-moi un mois, rien qu’un mois, un petit mois!

— En échange de quoi? De ton corps? Nous le connaissons par cur ton corps.

— Vous n’avez pas toujours dit cela.

— Quelle belle leçon de moralité! Continue ainsi et c’est au claque que tu vas finir.

— Tu rêves, Mike. Des bordels pour lesbiennes, cela n’existe pas. D’un autre côté, elle serait tout à fait capable de se faire entretenir. A l’université, elle ne rechignait pas à se laisser tripoter par les chargées de cours pour améliorer ses notes.

— Nous y voilà! Vous n’avez jamais supporté que je n’aime que les filles. Tant que je ne me refusais pas à vous, tout allait pour le mieux, dégoûtants personnages. Vous ruminez votre rancur depuis des années. Il fallait que cela sorte un jour, play-boys de pacotille. Mettez-vous bien dans la tête que l’époque durant laquelle je vous servais de pantin est révolue! Révolue depuis que votre mère m’a prise en main et éduquée. Contrairement à vous deux, elle m’a appris à sublimer mon plaisir. Vous n’avez jamais digéré qu’elle m’accaparait jour et nuit.

— Perspicace, la demi-surette! Si tu déployais aujourd’hui autant d’imagination qu’autrefois pour l’aguicher et te laisser masturber, je ne me ferai aucun soucis pour toi. Tu croulerais sous les offres de jobs. Allez! Je vais être bon prince et te donner une piste en or. Tante Adèle cherche une dame de compagnie. D’elle, tu ne connais que sa réputation et les photos de son château du seizième siècle. Je t’assure que plus gouine qu’elle, tu meurs! Quand elle verra tes longues jambes et ta plastique sans défaut, elle t’offrira un bon salaire, le logement et si tu sais y faire, elle te fera miauler la chatte à longueur de journée comme maman. Je peux même t’introduire en te confiant un mot d’introduction qui vantera ta libido insatiable. J’avoue que je garde une certaine nostalgie du bon vieux temps quand tu nous demandais de te masturber dix fois par jour?

— C’est petit. C’est très petit. Sortez de chez moi! Je ne veux plus jamais vous voir!

— Comme tu voudras! Demain, tu seras SDF. Avec ton physique et les maigres fringues que nous te laisserons, je te prédis de formidables parties de jambes en l’air avec tes futurs collègues de la rue!

— Que faites-vous?

— Nous récupérons tout ce qui peut avoir de la valeur dans ton appart. Ainsi, tu nous seras moins redevable. Ordinateurs, I phone, les bijoux que ton père t’a offerts, toutes tes chaussures de marque, ces robes griffées aussi. Tiens! La clé de ton coffre bancaire aussi. On ne sait jamais.

— Non, Frank, ce casier-là, tu le lui laisses. C’est sans doute sentimental mais toutes ces petites choses qu’elle portait en vacances pour nous émoustiller parviennent toujours à m’émouvoir.

— Si mes souvenirs sont bons, il me semble que je ne portais que ce que vous m’obligiez à porter. C’est à dire le strict minimum pour que vous puissiez me fesser plus facilement.

— Et tu nous répétais que cela te faisait mouiller. Souvenirs, souvenirs!

— Ben oui! J’aimais et j’aime toujours la fessée. C’est ce que vous faisiez le mieux.

Le regard de Frank s’illumina et une folle idée d’humiliation germa dans son esprit .

— Tu fais bien de me rappeler tes pulsions masochistes. Ton compte en banque est en négatif si je ne m’abuse?

— Ce n’est pas tout à fait faux.

— Je le renfloue sur le champ et je te verse mille euros si tu te laisses gentiment tripoter par la voisine. Je ne m’avance pas trop en disant que tu es coutumière du fait.

— Pauvres cons! Vous avez tout faux. Elle me drague depuis qu’elle me connait mais je ne me suis jamais abandonnée à cette sadique.

— Une voisine sadique!!! Très excitant tout cela! J’ajoute mille en plus si tu t’habilles en pute avant qu’elle ne se pointe sinon…

— Sinon?

— Sinon, nous te jetterons à la rue comme tu es sortie du lit, sans pyjama, puisque tu as horreur d’en porter.

— Vous êtes stupide. Ma voisine n’est plus une gamine. Elle a quarante ans bien sonnés. Elle n’acceptera jamais de me toucher devant deux mecs.

— Il ne tient qu’à toi d’être persuasive. Elle est chez elle aujourd’hui. A coup sûr, elle ne résistera pas longtemps à ton invitation si tu y mets les formes et si tu te sers de tes formes.

— Erreur! Nous ne sommes plus du tout en bon terme… depuis que je lui dois cinq cent euros. Je vous parie qu’elle ne décrochera même pas son téléphone si je l’appelle.

Mike sortit cinq cents euros de son portefeuille, les glissa dans une enveloppe avec ce petit mot.

" Je vous rends vos cinq cents euros. Pour les intérêts, je vous laisse une heure pour vous servir de mon corps à votre guise. Pas d’hypocrisie, s(il vous plait! Je sais que vous en rêvez et moi aussi. Ne traînez pas trop! Je suis chaude comme la braise."

— Dans cinq minutes, Mike glissera cette enveloppe sous sa porte et sonnera. Regarde mon I pad! Je n’ai plus qu’à appuyer sur "enter" et tu te trouveras à la tête d’un capital de deux mille euros sur ton compte et libre de toutes dettes. Retire ta main de ton sexe!

— Vous êtes deux affreux débauchés.

— Et toi une sainte! Va vite te doucher et enfile ceci!

— Ce minuscule peignoir…sans ceinture ?

— Il faudra t’y faire. Quand nous te jetterons sur le palier, c’est le seul vêtement qu’il te restera. Sois très gentille avec Jasmine et avec un peu de chance, elle t’hébergera le temps que tu te trouves un souteneur! Je veux dire un appartement. Ah!Ah!Ah!

Comment connaissaient-ils le prénom de ma voisine? C’est débile mais, au sortir de la douche, je me retrouvai dans un état d’excitation paroxystique. Il faut dire que depuis deux mois, faute de partenaires, j’étais au régime sec. Tout le contraire de ma chatoune qui souffrait déjà d’une lubrification désopilante.

— Changement de programme, ma beauté! Je me suis fait surprendre par Jasmine en sonnant à sa porte. Nous avons un peu, voire beaucoup discuté de ton cas. Tout s’arrange pour toi. Elle consent à t’héberger quelques jours. Ne perdons pas de temps! Elle nous attend chez elle et te rend tes, enfin mes cinq cents euros si tu acceptes de mettre ces jolies menottes. Voilà une proposition qui ne se refuse pas, non?

— Si vous me prenez par les sentiments…Je veux d’abord voir le solde de mon compte bancaire…

— D’accord, si tu t’ériges les tétons en poussant des petits cris comme tu le faisais si bien pour nous exciter quand ton père nous laissait seuls! Bien! Je vois que tu n’as pas perdu la main. A vingt trois ans, tu deviens de plus en plus belle et vicieuse, toi. Quel gâchis pour la gente masculine! Caresse-toi le clitoris pour le faire grossir comme jadis et je rajoute cinq cents euros à ta cagnotte! Je veux que Jasmine se fasse une idée précise de ton potentiel.

— Vos avez de la chance que je suis échauffée.

— Je vois avec plaisir que tu es toujours aussi soumise, jolie Manon. Tu devrais penser à te reconvertir en hôtesse dans un bar à gouines.

— Moi, je la mettrais à poil à l’entrée avec obligation pour chaque fille de lui caresser la chatte.

— Jusqu’à ce qu’elle jouisse. Le tout ponctué de quelques coups de cravache pour la stimuler.

— C’est bon maintenant. On y va ou je vais encore me vider devant vous.

— Pas grave! Nous en avons l’habitude et c’est encore ce que tu fais le mieux.

— A défaut de fringues, laissez-moi quand même emporter mon sac à main, mes papiers… et ma carte bancaire…et une paire de chaussures!

— Bien sûr, petite esclave! Tes papiers, je les garde pour t’éviter de nous faire un coup fourré. Je te connais depuis suffisamment longtemps pour te sentir allumée comme jamais. Si tu continues à être aussi docile chez Jasmine, ton compte grimpera même à cinq mille euros si tu lui demandes de te brutaliser. Quand tu nous auras suffisamment régalé, nous vous laisserons en tête à tête…si je peux dire.

— Rassurez-vous! Je vais me donner à fond, rien que pour ne plus jamais revoir vos faciès patibulaires.

— L’exacte expression qu’elle nous balançait quand elle sollicitait une bonne fessée. Quand je te disais, Frank, que la maso foncerait tête baissée si nous lui proposions un plan sadique bien ficelé.

A suivre

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