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[Sci-fi] Les plantes d'Akrana – Chapitre 6

[Sci-fi] Les plantes d'Akrana - Chapitre 6



6.

Le Lieutenant Jones avait tout suivi sur lécran de contrôle. Elle avait vu la mort de Zingl, et le manège finale de la plante. Elle vit par lécran le nuage orange se disperser, puis se dissiper. Un peu affolée, elle se tourna vers le Zourk Menesis. Elle comprit quil était mourant. Lakranien qui essayait de le soigner se releva, dépité. Trop dorganes précieux avaient été touché par le rayon, le Zourk allait mourir. De plus en plus pâle, il appela le lieutenant Jones.

— Désolé désolé de vous avoir mêlé à tout ça. Je vous jure je aaaahh je voulais une arme pacifique je voulais la paix partout et pour tous aaah

Le Zourk Menesis ne parlait plus que dans un souffle.

— Lieutenant Jones, quittez le vaisseau. Vite. Mes hommes vont devenir incontrôlables. Quittez le vaisseau et détruisez-le ! Il le faut ! Sinon cela va se répandre partout. Nos boucliers sont baissés, le vaisseau descorte est parti. Détruisez cette chose. Et surtout ne respirez pas sinon vous aussi céderez à vos pulsions uniquement sexuelles ne respirez pas

La tête du Zourk Menesis retomba mollement sur le côté. Lui ne respirerait plus jamais.

Linstinct de Jones la poussait à laction. Elle se retourna vers le scientifique qui avait essayé de sauver le Zourk Menesis.

— Vite, il nous faut des combinaisons-scaphandre, celles qui ne laisse passer ni loxygène, ni les radiations, vous en avez ?

— Bien sûr, répondit lakranien avec dédain, les meilleurs de la galaxie. Nos scaphandre ont une autonomie de plus de 48h terrestre ce sont les meilleurs de

— Ça va, ça va, où sont-ils ? Vite, ça urge ! Ben suit-moi !

Lakranien les mena dans une pièce contigüe à la salle de réunion. Cétait le bureau du Zourk Menesis, là où il avait reçu le Capitaine Douglas et le professeur Neil pour la première fois. Larmurerie était contigüe au bureau du Zourk. Alors quils y entrèrent, du bruit vint des couloirs.

— Restez ici, fit lakranien, je vais voir ce que cest. Et ne touchez à rien !

A peine fut-il sortit, Jones se retourna vers Ben.

— Vite Ben, enfile ce scaphandre, moi je prends celui-là. Il ny a pas une minute à perdre.

Ils enfilèrent vite les combinaisons, vérifièrent les joints pour être entièrement isolé du milieu extérieur, vérifièrent quil y avait le plein doxygène, et réglèrent les fréquences des scaphandres pour pouvoir communiquer. Ils allèrent sortir lorsque Jones vit des armes akraniennes, les fameux rayons paralysateurs utilisés dans les conduits pour capturer le rat. Jones en prit un, et en confia un autre à Ben.

— Allons-y. Ben, tu es venu par leur télé-porteur. Saurais-tu nous guider pour retrouver cette salle ?

— Sans problème ! Jai un excellent sens de lobservation et de lorientation. Suis-moi.

Ils prirent le couloir devant eux et foncèrent. A un moment, Ben se retourna vers Jones.

— Mais au fait, pourquoi les combinaisons ?

— Pour ça ! fit Jones en désignant une grande salle sur leur gauche

Une vingtaine dakraniens, nus, se branlaient les uns les autres, senculaient, jouaient avec les gros pénis jaune dune des plantes.

— Tous ceux qui respirent lair de ce vaisseau vont devenir comme fou. Esclave de leurs pulsions, de ces plantes Vite continuons, sils nous aperçoivent, ils risquent de vouloir nous violer !

Et ils continuèrent. Ils croisèrent Mike, qui les cherchait. Il sétait fabriqué un masque de fortune en tissu. Ils lui racontèrent leurs dernières aventures tout en marchant, lorsque Jones reconnut un des couloirs qui partait sur sa droite. Cétait le couloir qui menait à la chambre du Capitaine Douglas. Elle fit signe à Ben et Mike, qui la suivirent. Ils trouvèrent à la chambre et y entrèrent. Le Capitaine Douglas navait pas bougé, lakranien non plus. Le professeur Neil était toujours par terre, une grosse queue jaune faisant de rapides vas et vient dans la chatte, une autre lui ramonant lanus, et le corps couvert dun épais sirop orangé. Ben approcha, mais la plante les aperçut, et la tige feuillie essaya de frapper Ben. Celui-ci évita le coup, et tira avec le rayon paralysateur sur la plante. Elle fut instantanément paralysée.

— Bien joué Ben !

Jones courut vers le capitaine Douglas pour le sortir de là, mais elle comprit vite que ce serait peine perdue. Sans force, trop faible, il serait mort avant davoir atteint la salle de télé-transportation. Une larme roula sur la joue de Jones. Il fallait continuer. Elle se retourna et vit que Ben voulait aider lakranien, mais celui-ci le repoussait violemment. Il ny avait rien à faire pour lui non plus. Mike sortait les pénis paralysé des orifices de Neil.

— Vite Mike, la plante se réveille, elle bouge. Tirons Neil de là et foutons le camp dici !

En passant, ils tirèrent le professeur Neil, chacun prenant un de ses bras, et Mike ses jambes, jusquà la sortie de la chambre, juste au moment où la plante se réveillait.

— Ouf, juste à temps ! fit Ben

Mais profitant de leurs inattention, le professeur Neil se dégagea, et courut dans la pièce, sauta sur un des énormes pénis jaune, et le mit tout en entier dans sa bouche.

— Mmmmhmm tu es trop bon, trop bon, jen veux encore encore

Neil essaye de mettre un deuxième pénis dans sa bouche, mais ils étaient trop gros pour y entrer tous les deux. La tige avec le deuxième pénis senroula autour de son cou. Ben réagit immédiatement et tira sur la plante avec son rayon paralysateur. Jones fit de même. Mais rien ny fit, la plante continuait comme si de rien nétait.

— Elle sest adaptée, fit Mike avec admiration, les rayons ne lui feront plus rien. Ce nest pas une plante, mais une créature vraiment exceptionnelle ! Quelle faculté dadaptation !

Après sêtre enroulée autour du cou de Neil, la tige descendit et vint se glisser entre les seins de la belle rousse, puis sy frotter de plus en plus vite. Deux autres pénis jaunes arrivèrent, et senfoncèrent sans difficultés dans son vagin et son anus, tous deux dilatés par les précédentes pénétrations. Mike ne pouvait détacher son regard de Neil pénétrée par tous ses orifices par ces grosses queues jaune. Et puis il y avait celui entre ses seins, ses seins qui bougent au rythme effréné de ce sexe, de plus en plus vite, et puis le sexe qui éjacule un liquide orangé sur le visage de Neil, éclaboussant la queue quelle suce avec tant de délectation, éclaboussant ses seins Et Neil qui râle de plaisir, qui jouit, qui lèche ce liquide orangé, qui le boit à même ces sexes jaunes, gonflés Mike nen pouvait plus. Il arracha son masque et courut dans la pièce. Il arriva près de Neil au moment où un des sexes éjaculait dans le cul de la rousse. Mike vit ce sexe tressauter, et le liquide orangé couler de lanus de Neil. Il sapprocha et le lécha. La queue se retira, et Mike lécha lanus de Neil, la pénétra de sa langue. Puis Il se redresse, mit son sexe contre lanus de Neil. Lanus était tellement dilaté quil le pénétra sans forcer. Il la sodomisa avec plaisir, tandis que la queue qui avait éjaculé dans le cul de Neil sapprochait de sa bouche. Il lattrapa, la lécha, la goba, la suça, tandis quun autre sexe jaune arriva près de son cul, lui distendit lanus et le pénétra avec force. Il hurla de plaisir.

Ben voulut aller le tirer de là, mais Jones le retint par le bras.

— Désolé Ben, on peut plus rien pour lui. Il faut y aller.

Ils continuèrent leur chemin dans le vaisseau akranien, évitant les akraniens en pleine orgie, évitant aussi les créatures. Ils débouchèrent dans le vestibule, rond, avec les sept fameuses portes, le dôme et la terrasse en mezzanine au second niveau.

— On y est presque, fit Ben.

— Oh, regarde !

Ben vit ce qui lui montrait Jones. Lhatta, Belinda et Jenny était aux prises avec une de ses créatures. Comme le professeur Neil, elles avaient un gros sexe jaune dans la bouche, un autre dans le vagin et un troisième dans le cul. Et dautres qui les caressaient un peu partout.

— Cette fois on va sy prendre autrement, fit Jones. Tu paralyse la plante et Lhatta, et moi Jenny et Belinda. Puis on les enlève et on court dans la salle de téléportation. OK ?

— Oui, en espérant que personne na déjà essayé de paralyser cette créature-là !

Ben sapprocha doucement par la gauche, Jones cers le centre. Ils levèrent en même temps leurs rayons pour paralyser la créature. Mais celle-ci fut plus rapide. Une tige frappa le bras de Jones qui lâcha son paralyseur. Une autre essaya de la frapper au visage. Jones vit un gros sexe jaune sécraser sur le hublot de son scaphandre, tout dégoulinant de semence orangée Et elle vit surtout une étoile se former sur le hublot. Encore un coup et il volerait en éclat. Mais Ben fut plus prompt. Il tira et paralyse la plante, puis il paralysa Lhatta. Il voulut faire de même avec Belinda et Jenny, mais hélas le rayon ne fonctionna plus.

— Merde ! Il doit être déchargé. Vous retrouvez le vôtre lieutenant Jones ?

— Oh non, il est en morceaux !

Mais pendant ce temps, Belinda et Jenny, nayant plus les sensations de plaisirs données par la plante, elles marchèrent à quatre patte sensuellement vers Ben, se caressant, étant grivoise, et chacune vint se frotter le sexe à une de ses jambes.

— Bon, pas le choix. Occupez-vous de Lhatta lieutenant, et suivez-moi.

Ben mis sa main gauche sur les fesses de Belinda, sa droite sur celles de Jenny, et il les souleva en même temps. Puis il marcha vers la salle de télé-transportation, suivi par Jones qui portait Lhatta. Ce ne fut pas facile pour lui. Belinda et Jenny narrêtaient pas de bouger, frottant leurs sexes contre la combinaison de Ben, frottant leurs seins sur son hublot, essayant de sembrasser lune lautre, de se lécher le visage. Au bout dun effort presque surhumain, tous ses muscles tendus (vraiment tous !), Ben arriva dans la salle de téléportation, suivi de Jones. Elle déposa Lhatta sur le portail de téléportation.

— Allez Ben, vas-y, monte sur le portail avec tes deux « colis ».

Jones alla au panneau de commande. Il ressemblait assez au système de la Fédération (en fait les systèmes de téléportation se ressemblent tous). Elle entra les codes du FPU-Atlas, se laissa quelque minutes, et courut rejoindre Ben sur le portail. Elle y arrivait juste lorsquune lumière blanche les enveloppa tous.

* *

*

Sur le FPU-Atlas, tout le monde était en alerte depuis que le lieutenant Jones était partie. Cela faisait plus de 24h maintenant. Tout le monde avait les nerfs à vif et ne savait que faire. Et pas moyen dentrer en communication avec le vaisseau akranien.

Le deuxième classe Bright, en faction dans la salle de téléportation, sursauta lorsquune sirène strident se fit entendre. Il se rua sur le panneau de commande et constata quun code de téléportation vers le FPU-Atlas venait dêtre fait du vaisseau akranien et sans autorisation ! Il se tourna vers son officier qui venait dentrer. « Je pense quil faut appeler la brigade de sécurité » fit ce dernier avec un flegme étonnant au vu de la situation

* *

*

Le nuage blanc cessa denvelopper le Lieutenant Jones, Ben et les autres. Ils clignèrent des yeux et se retrouvèrent face à une vingtaine de désintégrator longue portée braqués sur eux par les brigadiers de sécurité du FPU-Atlas. Bright était pâle derrière sa console, et les hommes nerveux. Plus dun transpirait abondamment. Ils mirent un instant avant de reconnaître le lieutenant Jones et le reste de la brigade dintervention. Tous baissèrent leurs armes avec un « ouf » de soulagement très perceptible

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