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Séjour fantastique – Chapitre 2

Doc - Chapitre 1



Mon bras droit, sur lequel je suis appuyée, commence à me faire mal. Je décide donc de changer de position. Je me tourne alors de manière à être allongée sur le dos. Aussitôt, je cache mes pieds nus dans le dos de Melissa qui est assise à l’autre bout du canapé.

Je pousse un long bâillement puis je me frotte les yeux. Je suis fatiguée. J’ai l’impression de ne pas avoir dormi de la nuit. Il faut dire que mes péripéties nocturnes ne m’ont pas permis de me reposer comme je l’aurai voulu. Je repense alors à ce rire angoissant que je suis sûre d’avoir entendu. Si, cette nuit, j’étais persuadée que seul un fantôme avait pu rire ainsi, ce matin, alors que la lumière du jour inonde le salon par la grande fenêtre qui me fait face, je me dis que je l’ai imaginé. Après tout, la nuit, dans l’obscurité, on est toujours plus prompts à voir ou entendre des choses effrayantes, mais qui n’existent pas pour autant. Sans parler de mon imagination débordante ni du fait que je me nourris de films d’horreur depuis un certain nombre d’années maintenant. Petit à petit, j’en arrive à la conclusion que ce fichu rire n’a jamais été réel.

Rassurée, je me mets à penser à des choses plus sympathiques. Je me revois, éclairée par la lumière ténue diffusée par mon portable, tripoter la poitrine de Stéphanie. Je me remémore ce moment particulièrement agréable, toute la tension et l’excitation qui m’habitaient alors. Je regrette seulement de ne pas avoir osé faire glisser davantage la bretelle de sa nuisette, de manière à découvrir son sein. Aurai-je alors risqué un coup de langue sur son téton ? En me posant cette question, je sens immédiatement que mes propres seins se mettent à pointer sous mon débardeur. Merde. Pourvu que Stéphanie, avachie non loin dans ce qui était le fauteuil de mon grand-père, ne le remarque pas. J’ai enfilé un string avant de descendre au salon, mais mettre un soutif également aurait été judicieux. Je m’étais dit que ça attendrait que je sorte de la douche, douche que j’avais bien l’intention de prendre en compagnie de Melissa.

Mais pour cela, il me faut attendre que mes parents et ma grand-mère quittent la maison, aillent faire ces courses qu’ils ont prévues deux jours plus tôt. Ma grand-mère, en effet, ignore toute des liens qui m’unissent à Melissa et, si elle venait à l’apprendre, elle en ferait toute une histoire. Ainsi, mes parents nous avaient demandé, à ma chérie et à moi-même, de nous montrer discrètes. Pour ma part, j’avais eu du mal à me faire à l’idée qu’un membre de ma propre famille puisse ne pas accepter ma relation. Melissa, au contraire, n’avait été nullement contrariée par tout cela. Il faut dire aussi qu’elle est plus ou moins habituée avec sa famille…

Environ une demi-heure s’est écoulée lorsque ma mère fait soudain irruption dans le salon.

— Bon, les filles, on y va. Vous êtes sûres que vous ne voulez pas venir ? Nous demande-t-elle, sa voix couvrant à peine le volume de la télévision.

— Non, on reste ici, réponds-je à la place de Stéphanie et de Melissa, mais aussi pour moi-même.

— D’accord, alors à tout à l’heure.

Ma chérie et moi lui répondons d’un bref signe de la main, ma sur se contente de lui lancer un sourire fugace. Elle fait alors demi-tour et s’éloigne.

Peu après, nous entendons la voiture de mes parents reculer dans l’allée, puis nous la voyons passer devant la grande fenêtre du salon. Enfin seules !

— Nous on va se laver ! Annoncé-je à Stéphanie.

— Okay, répond-elle laconiquement sans détacher son regard de la télévision.

Je me tourne alors vers Melissa.

— On y va ?

— Aller !

Je me lève, ramasse mon téléphone portable tout en mettant mes chaussons pour éviter le contact entre mes pieds nus et le carrelage froid, donne la télécommande à ma sur, puis je me dirige vers la salle de bain, Melissa sur mes talons.

J’attends qu’elle ait refermé la porte derrière nous, puis je retire mon débardeur. Seins nus, je me tourne vers ma chérie.

— T’es trop sexy ! Se moque-t-elle gentiment en fixant des yeux mes chaussons roses à tête de lapin.

— Bah quoi ? Ils sont pas trop mignons ? Rétorqué-je en tendant ma jambe devant moi et en secouant le pied pour agiter les oreilles du lapin.

Elle rit. Je sais qu’elle aussi les trouve craquants. Mais assez joué. Il est temps de passer à des choses plus sérieuses : nous laver et… Nous procurer un peu de plaisir. Une chose cependant m’empêche de me mettre totalement nue : le regard de Melissa rivé sur mes chaussons.

— Regarde pas mes pieds ! Lui ordonné-je.

Je ne souffre pourtant d’aucune malformation ni difformité ou quoi que ce soit, mes pieds sont même tout à fait normaux, mais je ne supporte pas qu’on les regarde. Pour le plus grand malheur de ma chérie qui a de légères tendances fétichistes.

Elle pousse un long soupir à peine exagéré puis, feignant d’être vexée, elle me tourne le dos pour se déshabiller. De mon côté, je peux enfin quitter tranquillement mes chaussons et me mettre nue.

Peu après, alors que je m’apprête à rejoindre Melissa sous la douche, mon téléphone, que j’ai posé sur le rebord du lavabo, se met à sonner. Une sonnerie très courte, qui m’indique que je viens de recevoir un message.

— Qui c’est ? S’enquit Melissa depuis la cabine de douche.

— Laura…

— Qu’est-ce qu’elle veut ?

— Elle demande si elle peut venir se laver avec nous, plaisanté-je.

Un silence me répond, comme si Melissa réfléchissait à ce qu’elle allait dire. Pendant un instant, j’ai peur d’avoir été trop loin avec cette petite blague. Pourtant, Laura et elle s’entendent à merveille. Et puis elle m’a assuré avoir passé une excellente soirée lorsque, quelque temps plus tôt, nous avons couché ensemble toutes les trois.

— On va être un peu serrées… Dit-elle enfin. Elle ira après avec ta sur, non ?

— Elle ne serait pas contre…

— J’en doute pas ! J’ai bien vu comment elle la regardait l’autre soir pendant le repas ! Je suis sûre que si on navait pas été là et sil ny avait pas eu tes parents non plus, elle lui aurait sauté dessus et elle l’aurait baisée directement sur la table.

— Ah ça, avec Laura, c’est très possible ! Confirmé-je en riant.

— Quelle chaudasse… Bon mais sinon, en vrai, elle veut quoi ?

— Rien, elle dit qu’elle est passée chez moi pour donner à manger aux chats, et que tout va bien.

— En parlant de minou, et si tu venais t’occuper du mien ?

A la vitesse de l’éclair, je pianote une réponse à l’adresse de ma copine, puis je rejoins Melissa sous la douche.

L’eau qui ruisselle aussitôt sur mon corps est déjà à la température idéale. Ma chérie recule dans le fond de la cabine pour me faire de la place mais c’est inutile, je veux la sentir tout contre moi. Je viens donc me coller à elle. Un frisson me parcourt lorsque nos poitrines se pressent l’une contre l’autre. J’adore ce contact aussi particulier qu’agréable. J’enroule mes bras autour d’elle, elle fait de même, puis je ferme les yeux avant de l’embrasser.

Ma langue pénètre dans sa bouche, vient titiller et tourner autour de sa propre langue. En même temps, mes mains se posent sur ses fesses. Je les caresse, je les presse avec vigueur, je les écarte parfois, mais jamais mes doigts ne s’aventurent à la rencontre de son petit trou car c’est quelque chose qu’elle déteste.

Bientôt, sans cesser de m’embrasser, elle écarte légèrement les jambes, juste assez pour que je puisse glisser l’une des miennes au milieu. Immédiatement, elle se met à frotter son minou dessus. Excitée par ce contact, j’accompagne ses mouvements. Mais très vite, je me retrouve à caresser sa petite chatte avec mon genou.

Nos bouches se séparent. Melissa commence à gémir doucement. Mon genou plaqué contre son minou, qui l’écrase même, a l’air de lui faire de l’effet. Elle glisse ses mains entre nous, caresse subrepticement ses seins, puis elle me repousse légèrement. Elle s’agenouille ensuite devant moi. Devinant ce qui va suivre, je lève une jambe et appuie mon pied contre la paroi de la cabine de douche, offrant ainsi mon minou aux désirs de Melissa.

Les mains posées sur mes fesses, elle commence à me lécher. Sa langue se promène entre mes lèvres, s’enfonce quelques fois en moi. Je soupire de plaisir, et ne peux bientôt plus résister à la tentation de me joindre à ses efforts pour me faire du bien. Avec deux doigts, je caresse mon clitoris, sans retenue tellement je suis excitée.

— Ah putain… Laissé-je échapper lorsque Melissa prend mes lèvres dans sa bouche, les mordille délicatement, les tire légèrement.

Elle les libère ensuite, puis les mordille à nouveau. Sachant quel effet cela me procure, elle prend un malin plaisir à répéter ce petit jeu à plusieurs reprises. Mais elle finit toutefois par relâcher une de mes lèvres. En maintenant toujours l’autre entre ses dents, elle la tire sur le côté, juste assez pour pouvoir enfoncer deux doigts dans mon minou. Elle me masturbe alors, en synchronisant son rythme sur celui de mes doigts qui continuent de décrire des cercles sur mon clitoris. Ce traitement est absolument divin, à tel point qu’après quelques courtes minutes à peine, je jouis.

Une poignée de secondes plus tard, j’ai repris mes esprits. En passant mes mains sous les bras de Melissa, je lui fais comprendre que je veux qu’elle se relève. Je la fais ensuite se tourner et viens me plaquer contre son dos. Tout en l’embrassant dans le cou et en la mordant plus ou moins fort, je presse fermement ses seins. Cependant, ma main droite ne tarde pas à abandonner sa poitrine. Elle passe sur son ventre et vient s’arrêter entre ses cuisses. Je fais ensuite aller et venir mon majeur entre ses lèvres, en prenant bien soin à chaque fois de passer sur son clitoris.

Peu après, je m’agenouille derrière elle et pose mes mains sur ses fesses que je malaxe vigoureusement. Par moment, je peux apercevoir son petit trou, cette espèce de fruit défendu que je ne peux toucher autrement qu’avec les yeux. Ces visions, bien que trop brèves, m’excitent, et je finis par plonger la tête en avant, venant coller ma bouche contre la chatte de Melissa. Je lui assène des coups de langue rapides, mon nez se retrouvant plus ou moins entre ses fesses. Mais cela ne semble pas la déranger. Au contraire, elle pose ses mains à plat sur la paroi de la cabine de douche, se cambre, et gémit de plus en plus fort. J’en viens même à craindre que Stéphanie nous entende.

Mais en fait, peu importe. La seule chose qui me préoccupe vraiment à cet instant, c’est de faire jouir ma chérie. J’enfonce un de mes doigts dans son minou et la masturbe frénétiquement. Un second ne tarde pas à le rejoindre. La joue posée contre la fesse gauche de Melissa, je continue de la doigter, toujours aussi vite. Je veux qu’elle jouisse. Mais, jugeant que cela prend trop de temps, je décide de la pénétrer avec un troisième doigt. Cette fois cependant, je ralentis mon allure, le but n’est évidemment pas de lui faire mal. Mais c’est bel et bien l’effet escompté qui se produit peu après lorsque Melissa jouit enfin.

Je me relève rapidement et la prends dans mes bras afin de partager encore davantage ce moment avec elle. Nous restons enlacées quelques instants, puis nous nous embrassons avant de nous laver, chacune de notre côté.

Ayant fini la première, je me rince puis m’écarte de manière à ce que Melissa puisse faire de même. Cependant, elle m’autorise à sortir de la douche. Elle a encore un shampoing à faire.

Nous échangeons un dernier baiser, puis je la laisse seule. En sortant de la cabine, j’attrape ma serviette posée à proximité, je m’essuie nonchalamment puis je fais quelques pas en direction du meuble sur lequel j’ai laissé mes habits hier soir.

J’attrape tout d’abord un string noir et rouge. Je lève une jambe et me penche en avant pour l’enfiler lorsque soudain, je sens quelque chose de glacial toucher mes fesses. C’était comme une caresse, brève mais néanmoins suffisamment appuyée pour que je la sente. Je me retourne précipitamment, mais il n’y a personne. N’était-ce qu’un courant d’air ? Ça n’y ressemblait pas, et j’ai clairement eu la sensation d’une main que l’on passait sur mon cul. Melissa ? Impossible, elle se trouve dans mon champ de vision. Alors Stéphanie ? C’est le plus probable, même si ce n’est pas le genre de blagues auquel elle s’adonne habituellement. Et puis, deux bons mètres me séparent de la porte de la salle de bain. Il aurait fallu qu’elle soit sacrément rapide pour quitter la pièce sans que je la voie.

Nue, mon string à la main, et surtout intriguée, je me dirige vers la porte, cette porte un peu particulière. En effet, sur toute sa hauteur, elle est constituée d’une vitre. Quel choix de porte étrange pour une salle de bain. Certes, le verre est spécial et ne permet pas de voir nettement ce qui se trouve de l’autre côté à peine peut-on distinguer de vagues formes mais tout de même. Et d’ailleurs… Je… Je distingue une petite silhouette sombre, derrière la porte. Au vu de sa taille, il me paraît exclu qu’il s’agisse de ma sur.

— Mel, regarde ! Dis-je en me tournant vers ma chérie, toujours sous la douche.

— Quoi ? S’étonne-t-elle en passant sa tête à l’extérieur de la cabine.

Mais, là où j’aurai juré avoir vu quelqu’un un instant plus tôt, il n’y a plus rien.

Merde… Quest-ce que… En un éclair, j’enfile mon string, un jean et un t-shirt, et je sors de la salle de bain. Personne dans le couloir. J’ouvre la porte du salon, et découvre Stéphanie, toujours avachie sur le canapé de mon grand-père. Elle semble ne pas avoir bougé d’un poil depuis tout à l’heure.

— Qu’est-ce qui t’arrive ? Me demande-t-elle en remarquant mon air interloqué.

— Non, rien, j’ai cru que tu m’appelais, mens-je.

— Ah, bah non, se contente-t-elle de dire avant de reporter son attention sur la télé.

Je n’ai qu’une seule explication à ce qui vient de se passer : un fantôme en est à l’origine. Mais je me rends compte immédiatement à quel point cette explication est absurde. Je me trouve jolie, certes, mais j’imagine mal un mort surgir de l’au-delà pour venir me caresser le cul. Je me mets à rire toute seule en imaginant la scène. A cet instant, une voiture passe devant la maison. Elle projette une ombre dans le couloir, à travers la vitre de la porte de derrière. Voilà sûrement qui explique la silhouette sombre que j’ai vue un peu plus tôt. Quant à cette caresse glaciale sur mon postérieur, j’ai sûrement touché, sans m’en rendre compte, une partie métallique du vieux radiateur de la salle de bain, lequel est constamment éteint.

Eh bien voilà, une explication rationnelle et plausible. En riant intérieurement à l’idée que même des morts auraient envie de moi, je pénètre dans le salon et reprends ma place sur le canapé en attendant le retour de Melissa.

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