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Séjour fantastique – Chapitre 3

Séjour fantastique - Chapitre 3



          Je me dit que j’aurai sûrement mieux fait de rester couchée un peu avant de me lever lorsque je me suis réveillée. J’ai maintenant un léger mal de tête, et je me sens encore fatiguée. Pourtant, j’ai bien dormi. Et il ne semble pas que quelque chose d’étrange se soit produit cette nuit. Je me souviens d’avoir sombré dans le sommeil comme une masse, puis c’est le trou noir jusqu’à mon réveil ce matin.

          

         Maintenant avachie sur le canapé, contre Melissa, je frotte mes yeux encore embués de sommeil. En jetant ensuite un coup d’il distrait à l’horloge du salon, je constate qu’il est l’heure à laquelle Laura doit passer chez moi pour nourrir mes chattes. Elle devrait m’envoyer quelques nouvelles d’un instant à l’autre. Sauf que… Je n’ai pas mon portable avec moi. De toute évidence, je l’ai oublié dans la chambre lorsque Melissa et moi nous sommes levées un peu plus tôt.

— Je reviens, informé-je ma chérie avant de me redresser.

          

          Je quitte alors le salon puis je traverse le couloir du rez-de-chaussée, et je m’engouffre dans l’escalier qui mène à l’étage. Bien qu’il fasse jour, cette partie de la maison me paraît toujours aussi lugubre qu’en pleine nuit. Je parviens néanmoins à me contrôler et je gravis les marches les unes après les autres, tranquillement.

         

        Parvenue à l’étage, je suis moins sereine. En effet, il règne ici une certaine obscurité du fait qu’il n’y ait aucune fenêtre donnant sur l’extérieur. Et puis, il n’y a pas le moindre bruit. L’étage est plongé dans un silence de mort. Je m’attend à entendre de nouveau ce rire enfantin et inquiétant que j’ai déjà entendu l’autre nuit, ou à revoir cette petite silhouette sombre que j’ai aperçu hier matin, derrière la porte de la salle de bain. Peu désireuse de faire une telle rencontre, je presse le pas en direction de la chambre que je partage avec ma sur et ma chérie, comme si, arrivée là, il ne pouvait plus rien m’arriver.

       Un instant après, doucement, avec précautions, j’actionne la poignée et pousse la porte. Je m’efforce de faire un minimum de bruit car, lorsque Melissa et moi avons quitté la chambre tout à l’heure, Stéphanie dormait encore et je ne tiens pas à la réveiller. Pas dans le but de la tripoter à nouveau, non, mais la demoiselle a un caractère de cochon et déteste être brutalement tirée de son sommeil.

         Cependant, en réalité, je m’inquiète pour rien. Au moment où la porte s’ouvre et que je pénètre dans la chambre, je constate que ma sur ne dort plus. Debout au milieu de la chambre, elle me tourne le dos… Et elle n’est vêtue que d’un soutien-gorge noir !

— Putain… me dis-je, abasourdie, alors que mon regard se pose immédiatement sur ses fesses.

En découvrant son cul magnifique pour la première fois du moins depuis qu’elle est devenue une jeune femme je sens mes seins pointer. Toutes les heures que ma sur passe sur son vélo elliptique ont donné des résultats, et quels résultats ! Ses fesses rondes sont rebondies et musclées, visiblement bien fermes. C’est un véritable régal pour les yeux. Comment résister à l’envie d’y toucher ?

         Pourtant, je suis partagée. Dois-je profiter de cette aubaine, ou m’éclipser discrètement ? Je redoute que lorsqu’elle se rendra compte de ma présence, Stéphanie m’arrachera la tête. Mais je ne peux pas bouger, tout comme il m’est impossible de me détourner de son cul. Du moins, jusqu’à ce que ma sur se retourne.

         En m’apercevant plantée là, dans l’encadrement de la porte, elle pousse un petit cri de surprise. Malheureusement pour moi, elle a immédiatement le réflexe de serrer les jambes et, en plus, placer une main devant son minou. Son bras gauche plaqué contre sa poitrine, elle se met à me hurler dessus.

— S’cuse moi, je savais pas que tu étais levée… bafouillé-je piteusement avant de prendre la fuite comme un voleur prit sur le fait.

         Je dévale ensuite l’escalier et vais m’enfermer dans les toilettes. Là, je baisse mon pantalon de pyjama, m’assois à même l’abattant, me penche en arrière de manière à m’appuyer contre le réservoir d’eau, puis j’écarte les cuisses. Des étoiles plein les yeux, je commence à me caresser. Mes doigts joints les uns aux autres, je les frotte sur mon clitoris. Je les fais aller d’un côté, puis de l’autre, à toute vitesse. Ils s’immiscent parfois entre mes lèvres avant de, couverts de mouille, revenir sur mon clitoris. Je suis tellement excitée par le cul de Stéphanie que je ne peux pas me contrôler. Je ne peux que profiter du plaisir intense que je me procure. Si habituellement je suis très discrète et peu expressive, cette fois, je suis incapable de retenir de profonds soupirs.

         Malgré tout, cela prend fin rapidement. Après quelques courtes minutes, je jouis, avec toujours, en tête, l’image des fesses de Stéphanie.

                                                                                                                                        ***

         Au milieu de l’obscurité qui règne dans la chambre, je perçois les respirations calmes et apaisées de Melissa et Stéphanie qui, toutes les deux, dorment paisiblement. Pour ma part, cela fait plus d’une demi-heure que je suis réveillée et que je me tourne sans cesse d’un côté puis de l’autre, mais rien n’y fait, impossible de trouver le sommeil à nouveau. De plus, dès que je ferme les yeux, une image bien précise me revient en tête. Chaque fois, je revois ma sur, pratiquement nue au milieu de la chambre, ses fesses rondes, rebondies et musclées, tournées vers moi. L’effet que cela me procure est immédiat. Alors que j’espère être emportée par la fatigue, c’est l’excitation qui grandit très vite en moi.

        Ainsi, avec toujours en tête l’image du cul de Stéphanie, ma main droite se glisse sous mon pantalon de pyjama, puis mes doigts viennent titiller mon clitoris, me procurant un certain plaisir. Quel dommage de ne pas avoir pu admirer les fesses de ma sur plus longtemps. Comme j’aurai aimé les toucher, les caresser, passer ma langue dessus… Mais j’y pense ! Stéphanie a le sommeil particulièrement lourd, du moins suffisamment pour que je puisse effleurer l’un de ses seins du bout des doigts sans qu’elle se réveille. Peut être que… Ses fesses ? Oui, sûrement…

        Presque aussitôt, je me tourne sur le côté, je tend le bras, et je saisis mon téléphone portable qui traîne au sol. Une seconde après, et la fonction « lampe-torche » activée, je me lève et je franchis la courte distance qui me sépare de ma sur.

        Comme l’autre soir, je m’agenouille à ses côtés, puis je dirige mon téléphone vers elle, rapidement, juste assez longtemps pour voir qu’elle est encore endormie. Je constate aussi qu’elle est recroquevillée sur le côté, en position ftale, et elle fait face au mur. Enfin, elle n’est pas enroulée dans sa couverture, comme j’ai tendance à le faire moi-même. Non, elle est simplement étendue dessous. Tant mieux, cela me facilitera la tâche.

      Je ne prête aucune attention aux ombres sinistres que la lumière a fait naître dans la chambre je suis bien trop excitée pour ça et j’approche de ma sur une main tremblante. Mes doigts se referment sur sa couverture, que je repousse ensuite lentement, ne m’arrêtant que lorsque apparaissent ses jambes et son postérieur. Evidemment, elle porte sa nuisette blanche. Tu pourrais dormir nue… me dis-je intérieurement. Mais cela aurait été trop simple. Et, pour compliquer encore les choses, je me rend compte à cet instant que sa position ne me permettra pas de relever sa nuisette très haut. Je vais devoir faire avec. Ce ne sera pas aussi bien que ce que j’avais imaginé, mais tant pis.

         Délicatement, je pose ma main sur sa cuisse puis, très doucement, avec d’infinies précautions, millimètres après millimètres, je la dirige vers son cul.

         Enfin, après ce qui me semble une éternité, j’atteins mon but : ma main est posée bien à plat sur sa fesse gauche, sous sa nuisette. Ce contact me fait un effet fou. Si je ne tenais pas mon portable de la main gauche, ou si j’avais eu une troisième main, je serais très certainement en train de me doigter frénétiquement à cet instant. Je n’y tiens plus…

         Je fais aller ma main sur son cul, je le caresse doucement, je décris des cercles de plus en plus grands, je passe d’une fesse à l’autre, je reviens sur sa cuisse, je remonte sur sa hanche où mes doigts rencontrent un bout de tissu. Un string. Je m’efforce de résister à l’envie de la peloter comme j’aimerais le faire. Au lieu de cela, mes doigts s’insinuent entre ses fesses. Je les fais aller de haut en bas, en suivant la ficelle de son string.

        En passant une fois de plus au niveau de son petit trou, j’exerce soudain une certaine pression avec mon majeur. Si ça ne tenait qu’à moi, je lui retirerai son string et je plongerai tête la première pour lécher cette partie si intime de son anatomie. Je dois avouer que j’adore l’anulingus mais, malheureusement, je n’ai plus eu l’occasion d’en prodiguer depuis que je suis en couple avec Melissa. Ma chérie, en effet, n’apprécie pas cette caresse. Je peux néanmoins comprendre cela puisque, si moi-même j’adore la donner, je n’aime pas la recevoir.

         Alors que mes doigts vont et viennent à nouveau entre les fesses de Stéphanie, je me demande si elle a déjà permis à quelqu’un de toucher son petit trou. Je n’ai toutefois pas le temps d’y réfléchir car une sonnerie retentit soudain dans la chambre. Merde ! Qui est le con qui peut bien m’appeler maintenant, au beau milieu de la nuit ? Je me redresse en un clin d’il, tandis que déjà j’entends remuer autour de moi. Dans la panique, plutôt que de refuser l’appel, je décroche. Merde. Je m’attends à un « allô » mais, au lieu de cela, je n’entends qu’un grésillement assourdissant.

— Putain, tu fais quoi ?! ronchonne Stéphanie en tournant la tête vers moi.

— Désolée, j’allais aux toilettes et ça a sonné, bafouillé-je.

— Ouais, bah raccroches, maintenant, renchérit Melissa, assise au milieu du lit.

Je ne me le fais pas dire deux fois. Je n’ai tout d’abord aucune envie d’énerver davantage ma sur ou ma chérie, et puis ce bruit retentissant et inattendu, qui brise le silence qui régnait jusque-là, me fait peur.   

         Je raccroche rapidement, et je reste plantée au milieu de la chambre, à la fois surprise et effrayée.

— Bon, tu viens te coucher, oui ?! me somme ma chérie.

Un peu ailleurs, j’obéis cependant et vient m’allonger près d’elle avant d’éteindre mon téléphone.

         Si, tout à l’heure, j’éprouvais d’énormes difficultés pour m’endormir, cette fois, je n’imagine pas comment je vais bien pouvoir trouver le sommeil. Je suis encore sous le choc de ce qu’il vient de se passer. De qui pouvait bien venir cet appel ? Le numéro m’était inconnu. Et puis, pourquoi ce grésillement ? Le simple fait d’y penser me fait frissonner à nouveau. Bon, il faut que je me vide la tête… Je prend une position confortable, puis je ferme les yeux et je me met à fredonner intérieurement l’une de mes chansons favorites.

         J’enchaîne sur ma quatrième chanson sans avoir ressenti le moindre signe de fatigue. Mais soudain, j’ai une impression étrange. Comme si… Comme si on m’observait. J’ouvre les yeux. La chambre est plongée dans le noir. Toutefois, je distingue une silhouette sombre, debout près du lit, à ma gauche. Il ne s’agit pas de Melissa, je devine sa présence à mes côtés. Ce n’est pas non plus Stéphanie. Cette ombre est bien plus petite que ne l’est ma sur. Mais alors qui ?

         Dans l’obscurité, je la vois s’approcher de moi. Je veux hurler, mais j’en suis incapable. Je ne peux pas non plus faire le moindre geste, alors que je voudrais m’enfuir, quitter cette chambre maudite. Paralysée par la peur, je ne peux que contempler cette petite silhouette ténébreuse qui s’approche lentement de moi.

        Bientôt, moins d’un mètre nous sépare. Je ne parviens pas à distinguer ses traits, c’est comme si elle n’avait pas de visage. Lorsqu’elle se penche au-dessus de moi, une sensation de froid parcourt mon corps. Je sens les poils de mes bras se hérisser. La silhouette se met ensuite à chuchoter. Elle murmure quelque chose à mon oreille, mais je ne comprend pas ce qu’elle dit. Sa voix, qui me semble être celle d’une jeune fille, est très faible et paraît venir de loin.

        J’aimerai me boucher les oreilles pour ne plus entendre cette ombre, j’aimerai fermer les yeux pour ne plus la voir, mais je ne peux faire aucun geste.

       Je me sens haleter de peur quand je vois la main de la silhouette apparaître brusquement devant mon visage. Ses doigts courts et fins s’approchent inexorablement. Ils s’agitent mollement, se rapprochent encore, ils vont se refermer sur moi. J’entends alors un petit rire, semblable à celui d’un enfant qui s’amuse.

         Mais, au moment où la main de la silhouette aurait du entrer en contact avec mon nez, plus rien ! 

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