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Sophie, pas si sérieuse que ça – Chapitre 1

Sophie, pas si sérieuse que ça - Chapitre 1



Le week-end venait de commencer et nous avions déjà pris l’apéro lorsque Sylvain arriva. Et il était encore accompagné de Sophie. Mais que faisait-il avec cette nana ?

Il faut que je vous explique : nous sommes un groupe d’amis, plutôt bons vivants et fêtards. La trentaine n’a pas entamé notre motivation et nous prenons plaisir à nous retrouver régulièrement pour une soirée bien arrosée… et Sylvain est fait du même bois ! Mais voilà que depuis un mois il vient accompagné de sa nouvelle copine, Sophie, qui n’a rien en commun avec nous, à part son âge peut-être… Physiquement, elle est clairement très mignonne. Assez grande, brune, queue-de-cheval, menue et un visage très harmonieux rendu un peu sévère par une paire de lunettes noires. C’est son physique qui doit lui plaire. Parce que pour le reste… Jugez plutôt : à chaque fois c’est la même chose, elle arrive, dit à peine bonjour, s’assoit dans un coin et ne dit plus rien de la soirée. Je ne sais pas si c’est son métier de juriste qui lui a coincé un balai quelque part (désolé pour le cliché), mais plus austère qu’elle, ce n’est pas possible. Et encore, si elle se contentait de faire la plante verte… Pas du tout, Madame nous snobe carrément.

Le peu de fois où j’ai essayé de lui tendre la main pour la faire parler ou l’aider à s’intégrer, elle m’a regardé de haut ! J’ai même en souvenir notre dernière rencontre. Pour être sympa, je lui ai posé une question sur son métier de juriste. Je ne sais plus ce que je lui ai demandé, mais l’idée était de faire un pas vers elle et de l’aider à passer une bonne soirée. Elle m’a fixé pendant deux ou trois secondes, a levé les sourcils et m’a tout simplement tourné le dos.

Qu’elle me snobe, à la limite je m’en moque. Je ne comprends pas pourquoi elle fait ça, mais c’est son problème. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi elle s’évertue à venir ! Elle pourrait faire une soirée télé avec ses copines coincées. Parce que franchement, avoir une nana à table qui fait la gueule pendant tout le repas et qui part se coucher à 10h, ça plombe quand même un peu l’ambiance. Mais bon, Sylvain doit avoir de bonnes raisons…

Notre première soirée de week-end se déroulait plutôt bien. Le sujet principal tournait autour de la politique, mais nous nous connaissions suffisamment pour pouvoir en parler en déconnant et sans nous prendre la tête. Vers 10h, comme prévu, Sophie se leva pour aller se coucher. N’y tenant plus, et sans doute un peu mis en confiance par l’alcool, je posais la question qui brûlait nos lèvres :

— Franchement, Sylvain, tu es heureux avec Sophie ? Vous n’avez rien en commun !

Et j’y étais allé soft, car à ce moment-là j’avais franchement envie d’être encore plus direct.

Sylvain réfléchit quelques secondes avant de répondre :

— Je comprends, et je vois bien qu’elle a du mal à s’intégrer. Mais elle a besoin de moi en ce moment. Et c’est une fille super quand on est tous les deux.

— Eh bien… elle doit être rudement bonne au lit, dit Marc un de nos amis en se marrant

— Même pas…

— Quoi ? fit Marc, arrêtant de rire et fronçant les sourcils

— Elle veut se réserver pour un futur mariage

— Sans rire ?

Nous étions tous sidérés…

— Tu veux dire que tu ne l’as jamais touchée ?

— Pratiquement jamais, non…

Je décidais d’intervenir pour changer de conversation. Je voyais que Sylvain était très mal et je me disais qu’une soirée alcoolisée n’était pas le meilleur moment pour parler de tout ça. La conversation partit donc sur autre chose et nous recommençâmes à boire.

Bien plus tard dans la soirée, je remarquais que Sylvain était seul dehors en train de fumer. Il avait trop bu et semblait avoir le blues.

— Ça va ? lui demandais-je

— Ça va. C’est compliqué avec Sophie, vous avez raison.

— Tu es heureux ?

— Oui en un sens. Mais je me demande si nous formons un vrai couple. C’est beaucoup trop tôt pour parler mariage, et donc nous n’aurons peut-être jamais de sexe. Tu te rends compte ?!

— Mais vous n’avez même pas… je ne sais pas moi, sans aller jusqu’au bout, vous pouvez peut-être faire des choses quand même !

— Et non. Le plus torride qui nous est arrivé c’est dans ses rêves…

— Dans quoi ?

— Je ne sais pas pourquoi je te dis ça. J’ai trop bu…

— Comment connais-tu ses rêves, elle t’a raconté ?

— Non pas vraiment, mais par trois fois depuis qu’on est ensemble, elle a joui dans son sommeil.

— Noooooooonnnnn, sérieux ? C’est possible ça ?

— Apparemment. Je l’entends respirer fort, d’abord et ensuite elle se met à gémir. La deuxième fois elle s’est caressée et elle a même eu un orgasme. Du coup la troisième fois j’ai essayé d’intervenir, mais ça l’a réveillée et elle m’a repoussé. Je ne sais plus quoi faire.

— Alors là mon pote ! Je ne sais pas quoi te dire. Comme quoi elle aussi ça doit la titiller quelque part quand même.

— Oui, on en a parlé après. Elle m’a dit qu’elle avait eu un petit ami plus jeune et qu’elle aimait tellement le sexe qu’elle avait peur d’être nymphomane. Ça l’a tellement effrayée qu’elle a décidé que sa prochaine relation sexuelle serait post-mariage. Et voilà tu sais tout. On en est là. Surtout je te fais confiance, tu gardes tout ça pour toi s’il te plaît…

— Oui, oui, bien sûr. Ne t’inquiète pas.

— Je pense que je vais rompre. D’un côté je tiens un peu à elle, mais je ne me sens pas assez amoureux pour tout ça. C’est trop compliqué pour aller plus loin dans cette histoire.

— Réfléchis bien. Personnellement elle ne me manquera pas, tu as bien compris. Mais je ne veux pas que ça te rende malheureux.

— T’inquiète. Je ne suis pas vraiment amoureux je te dis. Ça m’a fait du bien cette soirée avec vous, j’avais besoin de faire le point, de me ressourcer.

— Pas de problème. Allez rentrons, il fait froid et les autres doivent s’ennuyer sans nous ! »

J’avais été troublé par cette conversation, mais j’étais rassuré de voir que Sylvain n’allait pas si mal. Sophie restait une énigme pour moi.

La soirée se poursuivit jusque tard dans la nuit et j’avoue que j’oubliais vite cette conversation. Sylvain avait retrouvé sa bonne humeur en même temps que son ivresse. Et je dois dire que nous étions tous bien éméchés lorsque je commençai à me dire qu’il était temps d’aller me coucher.

Tout le monde dormait et nous n’étions plus que deux, avec Marc, à finir une bonne bouteille de vin, lorsque je me rendis compte que Sylvain s’était endormi dans la banquette.

— La soirée a été bonne pour Sylvain malgré tout ! remarquai-je.

— Ouaip. Et pour nous aussi d’ailleurs. Je crois qu’il est temps d’aller pioncer. Je vais aller retrouver ma douce. Allez bonne nuit !

Marc ne marchait plus tout à fait droit ce qui m’amusa. J’éteignis les lumières, posai une couverture sur Sylvain pour qu’il n’ait pas froid et me dirigeai vers les chambres pour aller dormir.

Là-haut c’était le squat. Les trois chambres avaient été remplies de matelas pneumatiques pour compléter les lits et héberger tout le monde.

J’ouvris la porte de la chambre dans lequel m’attendait mon matelas et me préparait à me couler dans mon duvet pour profiter de ce qui restait de la nuit afin de récupérer un peu. Demain j’aurais mal au crâne, dans tous les cas, mais un peu de repos me ferait du bien.

Très enivré, je savourais par avance ce moment… mais en arrivant devant mon matelas je me rendis compte qu’il était occupé ! Un fainéant avait manqué de courage pour gonfler le sien et, trop saoul pour le faire de nuit, avait pris le mien ! La flemme ! La banquette était occupée par Sylvain et à 5h du matin je ne me voyais pas me mettre à gonfler un matelas. Quant à dormir par terre…

Il restait bien une place, dans le lit de Sylvain, à côté de Sophie. Mais, évidemment, ce n’était pas correct. Encore que… à 5h du matin, après une soirée bien arrosée, l’idée me semblait nettement moins impensable de seconde en seconde…

Il me fallut 15 secondes pour me décider ! Entre dormir par terre et dormir sous une couette, j’avoue que… au pire demain Sophie ferait la gueule, mais bon. Je m’en foutais.

Je me glissais donc sous la couette, bien au chaud et fermais les yeux, prêt à confier mon avenir court terme à Morphée.

Je dois avouer à ce moment du récit que l’idée que Sophie fasse un de ses rêves érotiques m’avait effleuré l’esprit. Mais cela m’avait fait sourire, sans plus. C’est pourquoi je fus tout de même surpris d’entendre un bruit de souffle inhabituel venir de son côté du lit. Je crus au départ que quelqu’un ronflait. Mais au bout de quelques minutes (pour peu que je ne me fusse pas endormi entre temps) je fus tiré de la pente glissante vers le sommeil dans laquelle je m’étais engagé par un bruit qui ressemblait très nettement à un halètement. Ce n’était de toute évidence plus des ronflements. J’ouvris les yeux pour vérifier que je ne rêvais pas. Je ne rêvais pas.

Un sourire me vint aux lèvres, en même temps qu’une question émergeait dans mon esprit : qu’étais-je censé faire ? Ne pas bouger, partir, mettre des boules Quiès ?

J’en étais là de mes questions lorsque je sentis Sophie venir se coller contre moi. J’étais allongé sur le dos et elle colla son buste au mien, passant un bras par-dessus moi et posant une jambe sur les miennes. Je sentais sa petite culotte contre ma cuisse et sa poitrine, à travers sa nuisette, sur mon torse. Par réflexe j’avais sorti mon bras et il était maintenant posé le long de son dos, ma main à hauteur de ses fesses. Je ne bougeais pas.

Il s’écoula quelques secondes avant qu’elle ne se mette à onduler le long de moi. Je ne sais pas comment dire autrement ce qu’elle faisait. Son corps bougeait de haut en bas et elle frottait sa culotte contre ma cuisse. Soit c’était nouveau, soit Sylvain ne m’avait pas tout dit, mais elle était de toute évidence en train de prendre du plaisir contre ma cuisse.

Je ne bougeais toujours pas. Que faire ? D’un côté j’étais terriblement excité, je ne peux pas le cacher. Et l’alcool avait tendance à désinhiber mes envies. D’un autre c’était la copine (même si ce ne l’était plus pour longtemps) d’un de mes meilleurs amis.

Les images se bousculaient dans ma tête. Sa poitrine ferme et gonflée appuyait sur mon torse et son genou, posé sur ma jambe, venait régulièrement frotter mon sexe en érection. Et que dire de son sexe qui appuyait de plus en plus fort sur ma cuisse ?

L’alcool eut raison de ma volonté. Je posais ma main qui se trouvait le long de son dos sur ses fesses et commençais à les caresser à travers sa culotte. Je ne sais pas si c’est ce mouvement qui provoqua cela, mais elle se tourna subitement sur le dos et commença à se caresser à côté de moi. Je ne pouvais pas le voir, mais je devinais nettement les mouvements de va-et-vient de sa main sous la couette.

Je n’en pouvais plus… Je tentais une approche en douceur et posais ma main sur son ventre, passant sous le bras avec lequel elle se caressait.

Elle ne réagit d’abord pas. Je caressais doucement son ventre, craignant en allant trop vite de rompre le charme de la situation. J’avais du mal à croire qu’elle dormait encore, et encore plus qu’elle me prenne pour Sylvain. Je n’en ai pas parlé, mais nous n’avons vraiment pas le même gabarit, et il me semble impossible de nous confondre, même dans le noir.

Son ventre était doux et plat. Un petit duvet sous ma main rendait mes caresses encore plus douces. Etait-ce l’alcool, mais j’avais l’impression de n’avoir jamais rien vécu d’aussi excitant ? Je faisais des ronds tout doucement autour de son nombril, n’osant ni descendre ni monter. De son côté sa main s’activait de plus en plus vite et ses gémissements étaient de plus en plus forts.

J’hésitais sur la suite à donner, lorsque je sentis sa main gauche se poser sur ma main droite et guider mes caresses. Ma main continua à tourner doucement sur son ventre, comme si elle hésitait. Elle la fit descendre lentement jusqu’à toucher le haut de sa culotte. Mon sexe tendu était sur le point d’exploser. Mais au lieu de la faire descendre, elle commença à guider ma main vers sa poitrine.

Mes doigts rencontrèrent le tissu de sa nuisette, passèrent au-dessus et arrivèrent à la base de ses seins. Elle pressa ma main et commença à la refermer sur son sein. Il était tellement ferme ! Je commençais un massage, guidé par sa main, ce qui sembla encore accentuer son plaisir. Et le mien…

Sa main reprit son ascension et posa mes doigts, à travers le tissu de sa nuisette, sur un de ses tétons. Il était dur et ferme. Je me mis à le masser en faisant des petits ronds. Doucement d’abord, un peu plus fort ensuite. Son téton pointait et je ne résistais pas longtemps à l’envie de le prendre entre mon pouce et mon index. Son plaisir monta encore d’un cran. Je me demandais comment les autres, qui dormaient sur des matelas au pied du lit, pouvaient ne pas se réveiller. Qu’importe ! Je massais son téton, le pinçais légèrement et recommençais à le masser.

Puis avec sa main elle reprit son guidage et me fit saisir sa poitrine en entier. Je la pétrissais d’abord légèrement, puis de plus en plus fort. J’avais l’impression d’être un musicien jouant de son instrument. Chacune de mes caresses était relayée par une ondulation de son corps qui se tordait de plaisir et par des petits cris qui devenaient de plus en plus forts, mais aussi de plus en plus excitants.

J’avais du mal à faire le lien entre la jeune femme coincée, le visage fermé rendu très sérieux par ses lunettes qui lui donnaient un air d’étudiante d’une part, et cette femme que je caressais d’autre part.

Elle reprit ma main dans la sienne et commença à la guider vers le bas de son corps. Elle s’arrêta sur son ventre, haletante, hésitante, et reprit son mouvement pour poser ma main au-dessus de sa culotte. Je sentais ses doigts, sous le tissu, s’agiter sur son sexe. J’appuyais sur ses doigts en mouvement pour essayer d’influer sur son plaisir. Une fois ou deux mes doigts se posèrent, à travers sa culotte, sur son sexe et glissèrent sur son intimité que je sentis… très humide. Elle ne me laissa pas accéder davantage à la source de son plaisir. Elle reprit ma main et cette fois la fit passer sous sa nuisette. Je pouvais enfin caresser ses seins sous leur protection de tissu. Je les saisis à pleine main et laissais sa main guider la mienne pour lui donner tout le plaisir qu’elle semblait exiger. Son téton tout dur frottait contre la paume de ma main. Ses seins fermes comme rarement j’avais eu l’occasion d’en sentir, étaient maintenant ma propriété.

Ses halètements se rapprochèrent et je sentis son orgasme venir. J’accentuais mon massage et soudain je sentis son corps se tendre des pieds à la tête. Elle poussa un petit cri et, chose incroyable, sans qu’elle ne m’ait jamais caressé, son plaisir me déclencha un orgasme. Je me répandis sur les draps du lit…

Evidemment cette fois cela réveilla une partie des dormeurs. Même avinés, elle avait crié trop fort pour ne pas interrompre leur sommeil. Un smartphone éclaira le lit dans notre direction.

— Vous faites quoi là ?

— Dors, c’est Sophie qui a fait un cauchemar… Cette excuse bidon était la seule qui m’était venue.

— Ha ? Bon… Ca va Sophie ?

— Oui, oui répondit-elle.

Elle était donc réveillée ! Mais depuis quand ?

Probablement trop enivré pour réfléchir, le malheureux qu’on avait réveillé grogna doucement et se retourna dans sa couette.

Je sentis Sophie se tourner elle aussi dans le lit, pour dormir cette fois-ci apparemment, et je me retrouvai seul avec mes rêves, me demandant ce qui m’était arrivé précisément.

Le week-end n’était pas fini. Peut-être aurais-je une nouvelle chance ? Elle qui me prenait la tête il y a encore quelques heures, était en train de me la faire tourner !

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