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Transportés de plaisirs – Chapitre 2

Transportés de plaisirs - Chapitre 2



Etape des désirs

Nous voici arrivés à Lille.

Cest le milieu de laprès-midi. Nous descendons du TGV. Je moccupe de la valise de ma « conquête ». Elle saccroche à mon bras et nous remontons le quai en direction du hall de la gare, des guichets et des bornes automatiques. Nous sommes silencieux, dans lattente, légèrement tendus. Je décide de rompre ce silence.

« – Veux-tu manger quelque chose ? As-tu soif ? »

« – Je nai faim que de toi et soif de nos plaisirs. Nous verrons plus tard. Dépensons-nous et aiguisons nos appétits ! »

Il ny a rien à ajouter, rien que je ne puisse répondre.

Je nous dirige vers une borne te tente déchanger mon billet en vain. Ce nest pas bien grave. Je demande un billet pour le lendemain matin et obtiens un départ à une heure convenable mévitant de me lever trop tôt tout atteignant Bruxelles bien avant ma réunion.

Cest parfait ! Billet en main, je la regarde en souriant. « Une bonne chose de faite ! »

Elle sourit également, visiblement satisfaite et, peut-être même rassurée.

Je lui demande si elle sait comment se rendre à son hôtel et elle me tent un itinéraire imprimé. Elle savoue soulagée davoir un guide car elle na pas le sens de lorientation et avait peur de se perdre. Cette remarque mamuse car nous nous sommes trouvés pour mieux nous égarer ensemble sur des chemins de délices semble-t-il. Lhôtel nest pas très éloigné de la gare et une petite promenade nous permettra de nous aérer un peu après ce voyage et avant de nous enfermer dans sa chambre. Nous nous dirigeons vers la sortie. Elle se serre contre moi et je la sens frissonner, trembler légèrement.

« – Ça va ? Tu as froid ? »

« – Non, bien au contraire. Je dois simplement être un peu nerveuse. Et impatiente également. »

« – Je le suis aussi, rassure-toi. Mais tout va bien se passer. Je le sais. Je le sens. Nous nous accordons bien il me semble. »

Elle sarrête, se rapproche de moi et membrasse chastement. Elle sourit les yeux brillants.

« – Cest vrai ! » dit-elle.

Nous sortons de la gare. Cest le milieu de lautomne et cet après-midi nest pas trop frais ou humide pour nous, sudistes. La chance nous sourit encore. Nous marchons tranquillement, silencieux, elle accrochée à mon bras et moi cherchant le chemin. Je la guide. A nouveau.

Un peu plus loin, japerçois la façade de lhôtel. Je lui montre et elle me regarde. Son regard est légèrement troublé. Je lembrasse dans le cou. Elle semble se détendre. Nous atteignons lhôtel, nous entrons, et, en retrait, je la laisse récupérer la clé de sa chambre. Elle me rejoint en souriant et nous nous dirigeons vers lascenseur. Sitôt les portes fermées je la prends dans mes bras et nous nous embrassons à pleine bouche, fougueusement. Ce baiser nous promet de torrides délices. Lascension est rapide et la porte souvre sur létage de la chambre. Je suis la dame jusquà la porte. Elle ouvre et entre. Jentre derrière elle et referme la porte. Debout, au milieu de la chambre, elle lobserve. La chambre est assez spacieuse. Décorée simplement et avec bon goût, son mobilier moderne est agréable et fonctionnel. En entrant, il y a une penderie ouverte accolée à une armoire avant la porte de la salle de bain. Je remarque que nous pourrons profiter dune baignoire. Intéressant détail. Larmoire qui est parallèle au lit possède de grands miroirs. Nous pourrons profiter lun de lautre « sous tous les angles » si nous le désirons, si nous avons le temps. Devant la fenêtre, dans un angle, une table et deux chaises sont installées, et dans langle opposé, un fauteuil. Un grand écran plat, fixé au mur fait face au lit. Ma charmante brune est là, debout entre le lit et la table. Elle semble hésitante, interdite, perdue, regardant la fenêtre.

Je dépose les valises et mapproche delle, derrière elle. Je pose les mains sur ses épaules. Elle sursaute comme si je lavais réveillée.

« – Ça va ? »

« – Oui ! » Mais sa voix manque dassurance.

Je me colle à elle et lembrasse dans le cou avant de lui murmurer : « – Tout va bien et rien ne se passera que nous ne désirions pas. »

Je lembrasse à nouveau dans le cou et elle se détend. Je lui retire sa veste, retire la mienne et vais les suspendre dans la penderie. Je reviens vers elle. Elle me fait face, me sourit, et dans son regard je peux lire quelle sabandonne. Nous nous prenons dans les bras. Jembrasse tendrement son visage. Elle fait de même. Ma bouche glisse vers son cou et sy promène, déposant de doux baisers. Elle soupire de bien-être. Je reviens à sa bouche et colle mes lèvres aux siennes, cherchant sa langue avec la mienne. Notre baiser est long, profond, sensuel. Elle a posé une main sur ma nuque pendant que lautre parcourt mon dos par-dessus ma chemise. Mon bras enserre sa taille et ma main libre ségare sur ses fesses, charmantes rondeurs quil me tarde de découvrir à loisir.

Je fais faire demi-tour à la belle. Une main sur son ventre je plaque son dos contre mon torse. Ma bouche explore sa nuque, sy promenant, sen amusant, puis va taquiner son oreille. Dans le même temps, mon autre main commence à caresser sa poitrine par-dessus létoffe du chemisier. Jolis globes que je me retiens de libérer trop vite, les pelotant, les pressant avec douceur. Elle, ne reste pas inactive, et, glisse sa main libre entre nous, caressant, par-dessus la toile de mon jean, mon sexe déjà dressé par le désir. Nous soupirons de concert. Une douce chaleur nous envahit. Le désir qui nous habite depuis des heures grandit au fil des attouchements. Je commence à ouvrir lentement son chemisier. Je peux maintenant savourer la chaleur de son ventre et de sa taille sous mes paumes. Mes mains remontent sur sa poitrine et libèrent ses seins du carcan des bonnets de son soutien-gorge. Mes paumes frôlent ses tétons. Entre le pouce et lindex je les fais rouler, les pince délicatement, les étire légèrement. Elle frémit, gémit, rejetant la tête sur mon épaule. De ma langue, jexplore son oreille offerte ainsi. Son souffle accélère, raccourci. Je le retourne face à moi. Elle pose ses mains sur mes épaules, mattirant à elle pour un baiser langoureux. Collé à sa bouche, je retire son chemisier et dégrafe le soutien-gorge maintenant inutile. Ses mains saffairent à déboutonner ma chemise et elle lenlève. Nous collons nos poitrines lune contre lautre en échangeant un autre baiser. La chaleur de nos corps, le contact de nos peaux, enflamment nos ventres. Je me penche pour téter ses jolis seins lourds de désirs. Je magenouille, embrassant son ventre. Elle tient ma tête collée contre elle un instant puis me fait me redresser. Nous nous regardons. Nos yeux flamboient. Elle commence à défaire ma ceinture puis ouvre mon pantalon qui glisse sur mes chevilles. Je men libère ainsi que de mes chaussettes.

A mon tour je dégrafe et ouvre sa jupe qui tombe à terre.

Je la guide vers le lit et ly allonge. Je mallonge à son côté, posé sur un coude, savourant le tableau de cette charmante femme simplement vêtue de ses bas-jarretières et de son tanga de dentelle. Silencieux, je profite de linstant. Puis je pose ma main sur son ventre, la laisse glisser vers son sexe voilé de dentelle fine, arrivant sur ses cuisses. Ma main imprime une délicate pression pour linviter à souvrir et je me coule sur elle, doucement, me glissant entre ses jambes tout en lembrassant. Un instant délicieux passe puis elle me repousse sur le dos et menjambe. Assise sur moi, lil rieur, elle caresse mes épaules, mon torse. Elle se penche pour membrasser à son tour et promène sa bouche de mon front à ma poitrine sarrêtant quelques secondes sur tous les points sensibles quelle rencontre. Tout en continuant sa progression vers mes jambes, elle descend ses mains pour atteindre mon slip et saffaire à le retirer. Ceci fait, elle couvre mon ventre et mes cuisses de doux baisers avant de venir sattarder son mon sexe tendu et de jouer avec du bout des lèvres et de la langue. Elle le gobe avec gourmandise et le suce goulument. La chaleur de sa bouche et la douceur de sa langue me font me tendre de plaisir. Je la retiens et attrapant ses épaules la hisse à nouveau sur moi avant de la basculer à nouveau sur le lit où je limmobilise en lui tenant les mains et en minstallant entre ses jolies cuisses. Elle se débat, agréable simulacre de bataille qui nous fait sourire comme des enfants. A mon tour, je la couvre de baisers en parcourant ses courbes pour stopper sur son ventre. Mes mains uvrent à enlever la barrière de dentelle qui cache son sexe. Une fois le tanga retiré, je me recule pour admirer son pubis joliment taillé et son minou palpitant avec son sourire vertical. Je plonge mon visage dans sa courte toison, lembrasse, la respire. La fragrance de son désir brulant menivre. J descend plus bas et ma bouche se colle sur son coquillage rosé et le lèche, sen abreuve, avant de jouer avec sa perle nacrée cachée dans son capuchon. Elle gémit, se tortille et se cambre. Je nen peux plus de ces tortures et je me glisse sur elle jusquà ce que mon sexe raidi atteigne la porte de son ventre. Je marrête et la regarde souriant. Elle me regarde suppliante. Mon gland frotte ses lèvres, son bouton, joue à la faire vibrer. Un sensuel supplice. Mais je ne le fais pas durer. Moi-même, je nen peux plus de patienter.

Lentement je la pénètre. Mon sexe souvre un passage sans aucun besoin dêtre guidé dans son intimité. Je mintroduis tout doucement dans son ventre savourant la douceur, la chaleur, lhumidité de son vagin. Elle soupire, gémit doucement, pose ses mains sur mon dos en refermant ses jambes gainées de nylon sur mes cuisses. Je suis enfin entièrement en elle et nous échangeons un baiser torride. Elle caresse mon dos pendant que je joue avec ses seins. Je commence à me retirer lentement. Elle me plaque contre elle. Je continue tout de même mon mouvement et mon pénis ressort. Elle dit : « – Non ». Jétouffe sa plainte avec ma bouche en lembrassant et je commence à revenir lentement en elle. Ses mains saffolent sur mon dos comme deux papillons. Je joue de cette manuvre de lent va et vient plusieurs fois avant de marrêter à lentrée de son sexe. Je la sens frissonner et ses jambes me serrent, minvitant à reprendre mes mouvements. Je la fais attendre un peu, puis dun puissant coup de reins, mintroduit totalement au plus profond delle. Elle se cambre en agrippant mes fesses. Avec de lents et réguliers coups de reins je la prends et je sens le plaisir gonfler en elle graduellement. Ses gémissements se font plus forts alors que son souffle raccourcit. Soudain, je stoppe, patiente, et à nouveau la pénètre violemment avant de recommencer à la pilonner lentement.

Elle crie : « – Oui ! », puis gémit, secouant la tête. Je profite de chaque seconde de notre union. Cest mon plaisir. Mes coups de reins se font plus amples et plus profonds. Dans un râle, elle se tend, sarque, et retombe secouée de spasmes de plaisirs. Lorgasme la emportée. Je souris, ne bougeant plus, fiché en elle et la laisse reprendre ses esprits, son souffle, tout en lui caressant tendrement la taille, les hanches, le ventre et les seins. Au bout dun moment, elle tourne la tête vers moi, maperçoit semblant perdue, puis me sourit. Son regard est illuminé par le plaisir qui la envahie. Elle mattire à elle pour membrasser avec passion. Puis elle murmure un merci à mon oreille. Je pose un doigt sur ses lèvres. Ceci nest pas utile.

Je promène ma bouche sur son visage et mes mains sur son corps. Ma main droite descend vers sa cuisse, leffleure, la caresse, puis lattrape pour la replier vers le haut. Son mollet, son talon, se posent sur mes reins. Ma main, caresse le galbe de la cuisse, faisant des allers retours du pli de laine au pli du genou. Cet attouchement semble électriser la belle qui frissonne. Je sens son ventre palpiter autour de moi, planté en elle. Ma main sintéresse maintenant à la courbe de sa fesse et lexplore. Je pétris cette douce rondeur, my accroche doucement. En poursuivant sa caresse ma main atteint le sillon qui sépare ces deux dunes. Mes doigts le découvrent et sy aventurent. Ils se laissent guider par les courbes, glissant vers le bas. Ils passent, effleurant lanneau serré. La dame tressaille alors que je la tiens ainsi et entame un lent mouvement du bassin. La main, emportée par son élan continue sa route pour atteindre lentrée de son sexe investi par mon pénis. Lendroit est inondé de son désir, de son plaisir. Mes doigts glissent sur sa peau et explorent lentement ces douceurs humides. Puis, ils repartent vers la fesse offerte, la caressant, la pétrissant et déposant la rosée récoltée sur lanneau froncé. Mes doigts, sy attardent, appuyant légèrement, attentifs à ses réactions. Il palpite, semblant souvrir et réclamer une visite. La main retourne vers lentrejambe pour recueillir le jus damour qui ruisselle. Les doigts trempés commencent à masser lillet de la belle. Toujours raide au fond de son ventre, hanches en mouvement, je glisse avec douceur mon majeur entre ses fesses.

Elles souvrent. Elle souvre, sabandonne encore un peu plus. Je fais aller et venir mon doigt dans cet étroit canal. Je sens, de lautre côté de la paroi, mon sexe qui bouge lentement. Le majeur la investie complétement. Sa respiration se fait plus lente, plus profonde. Emporté par lexcitation du moment, mon index rejoint son frère. Je ne la force pas. Elle souvre naturellement, avide. Son souffle se change en gémissement alors que, la tenant ainsi, mes reins prennent le relais de mes hanches dans un mouvement, plus précis, plus profond. Un nouvel orgasme la surprend et elle se laisse aller sur le dos, souffle coupé, bouche ouverte.

Je lembrasse, extrais mes doigts fureteurs et me retire. Passant le bras sous elle, je la soulève et la retourne, face contre le lit. Elle semble épuisée, incapable dagir et me laisse faire en toute confiance. Je replie ses cuisses vers son ventre. Sa croupe, offerte ainsi, est superbe. Impossible dy résister. Jattrape sa taille dune main tandis que se lautre je guide mon sexe vers son vagin. Dun geste violent je la pénètre lui arrachant un cri étouffé alors quelle saccroche au couvre-lit. Je vais et viens ainsi un instant mais je suis attiré par un autre pôle. Je me recule, me retire. Je pose mon gland sur son petit trou et pousse lentement pour y entrer pas à pas. Je progresse délicatement pour quelle shabitue, sadapte à moi sans douleur. A mi-chemin, je marrête, la laissant respirer. Elle se redresse sur ses avant-bras et recule doucement, macceptant au creux de ses reins. Elle redresse la tête quand ses fesses touchent mon ventre et gémit de bien-être. Jagrippe ses hanches des deux mains, et, lentement, en douceur, je recule jusquà presque ressortir pour menfoncer à nouveau entre ses fesses. Avec damples et lents coups de reins je vais et je viens ainsi quelques instants. Elle secoue la tête, griffe le dessus de lit, semblant saffoler. Je sens le plaisir enfler en moi. Je nen pourrai bientôt plus. Mes mouvements se font plus violents. Elle se cambre et crie de plaisir et je la rejoins, me répandant au fond delle en longs jets brulants. Tétanisés, nous ne pouvons plus bouger et laissons un orgasme ravageur nous consumer. Avant quelle ne sécroule, je passe mon bras sous son ventre, et, masseyant sur mes talons je la redresse contre moi. Je ne lai pas quittée et reste planté en elle. Une de mes mains caresse son ventre, ses seins pendant que ma bouche embrasse sa nuque et son cou. Lautre main plonge entre ses jambes, se plaque contre son minou brulant. Je mingénie à la torturer du bout des doigts en jouant avec son clitoris. Collée à moi, elle frémit, tremble, secoue la tête en tous sens, complétement perdue, affolée. Elle simmobilise et jouis profondément en poussant un feulement de panthère.

Nous nous écroulons sur le côté, collés lun à lautre.

Nous nous assoupissons ainsi, épuisés de tant de plaisirs.

Eveillé le premier, je la regarde se reposer. Elle est paisible et détendue. Toujours plus charmante. Je ne peux résister à promener ma main sur ses courbes délicieuses. Mes attouchements la réveillent. Elle ouvre les yeux, regardant autour delle semblant émerger dun rêve puis reprend pied avec la réalité. Elle me sourit. Je souris à mon tour.

Je mallonge et la prends dans mes bras. Elle pose sa tête au creux de mon cou, sa main sur mon torse. Elle me demande soudain :

« – Pourquoi ? »

Etonné, je demande : « Pourquoi quoi ? »

« – Nous, ce que nous avons fait, dans le train, ici. »

« – Avons-nous besoin dune raison ? »

« – A Marseille, je tai croisée, remarquée. Je tai trouvé charmante tout simplement. Et pas un instant je nai pensé que cela pourrait aller si loin. Une pulsion ma guidé vers toi à nos places. Je ne peux rien dire de plus. »

« – Quand je tai croisé jai été frappé par un sentiment surprenant. Tu dégageais une sensualité animale, ambigüe, puissante et douce en même temps. Tu mas attirée tout de suite mais jamais je naurais fait le premier pas. »

« – Alors remercions les écarts du train qui ont faits tomber ma main sur ta cuisse. »

« – Ne cherchons pas plus loin et profitons ! »

Nous sourions de concert. En effet, il est inutile et futile de se poser plus de questions.

Je linvite à prendre une douche. Nous nous levons, le soleil, se couche à peine. Nous avons toute la nuit pour nous maintenant

Je me réveille de bonne heure. Je veux profiter delle avant de reprendre ma route.

La nuit a été incroyable, fantastique. Nos ébats nous ont tenus éveillés une partie de la nuit et lépuisement du plaisir nous a permis de nous ressourcer en dormant dun sommeil des plus réparateurs. Nuit de délices et de plaisirs. Nous avons profité lun de lautre, usé et abusé lun de lautre librement, naturellement.

Je me lève discrètement. Je lobserve endormie, en chien de fusil. Charmant tableau. Je file dans la salle de bain, me rase et prépare mes affaires. A lueur de la lumière de la salle deau je massieds à la table de la chambre et écrit un court message :

« -Bon séjour ! Profites-en bien ! Mes réunions se terminent jeudi après-midi et je pensais quitter Bruxelles vendredi matin. Je peux marrêter ici et partager ta chambre jeudi soir. Je te laisse y réfléchir. Voici mon numéro de téléphone. »

Je laisse le mot en évidence sur la table et me glisse sous les draps.

Je me colle à elle, mon torse contre son dos et passe une main sur son ventre. Le contact de sa peau, sa chaleur éveillent immédiatement mon désir et mon sexe se dresse presque immédiatement. Je le guide dune main vers son entrejambe. Lendroit est brulant et humide. Doucement jentame une poussée et délicatement la pénètre. Endormie, elle gémit. Je continue ma progression et entre entièrement en elle. Elle se réveille, comprend et sourit. Elle se retourne sur le ventre lentement pour me permettre de suivre son mouvement. Elle relève la croupe et pose sa tête tournée sur le côté pour me voir. Linvitation est claire. Je ne me fais pas prier et le prends sauvagement en levrette, essayant à chaque coup de rein de menfoncer un peu plus en elle. Elle ondule, accompagne mes coups de reins. Son ventre maspire, se contracte autour de moi. Un orgasme puissant, violent nous entraine à lunisson. Le tourbillon du plaisir nous fait perdre pied et nous nous effondrons sur le lit.

Nous restons sans bouger et elle sendort, épuisée, souriante. Je reprends mon souffle collé à elle, profitant encore de la chaleur de son corps.

Il est temps. Je me lève, mhabille, et après un dernier baiser léger sur son front, jattrape mes affaires et je sors.

Lair frais du matin lillois me fait du bien. La courte de marche me ramène les pieds sur terre. Je pense à ce voyage et cette étape avec un large sourire. Je suis encore étonné de tout ceci et encore plus de nos prouesses. Emportés par le désir, nous nous sommes offerts lun à lautre sans retenue, ne prenant que peu de temps pour nous connaitre mieux, ou même, nous restaurer posément. Lurgence du moment nous a submergés et nous nous sommes laissés entrainer. Une prochaine fois, nous ferons connaissance. Avons-nous rêvé ? Je sais bien que cest la réalité.

Presque arrivé à la gare mon téléphone sonne. Un message :

« – Oui ! Cent fois, mille fois oui ! Je tattendrai à la gare ! »

Je réponds :

« – Je te donnerai lheure de mon arrivée. A bientôt ! Repose-toi ! »

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