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Un accident, une nuit – Chapitre 1

Un accident, une nuit - Chapitre 1



Il roule vite, trop vite, et il n’a plus qu’une idée en tête : se couler entre ses draps blancs. Après plus de 48 heures sans dormir, cela est compréhensible. Et c’est tellement grisant, la vitesse, quand il n’y a personne sur l’autoroute, ni devant, ni derrière, ni en face pour vous éblouir.

Il a fermé les yeux une demi-seconde. Il les rouvre, s’engueule, se met à chanter, fort, pour bien se réveiller, entendre autre chose que le glissement du pneu sur l’asphalte. Il songe bien à s’arrêter, mais il est maintenant si proche de chez lui…De nouveau ses paupières se ferment… mais cette fois… Il heurte violemment la glissière latérale qui le renvoie sur le petit parapet central, la voiture dessine une boucle, part en tonneau, reste sur le toit, glisse, glisse et percute de nouveau le muret central…

Le noir !

Bruit des sirènes, lumières intermitentes des girophares oranges, près de lui, un girophare bleu qu’il voit vaguement se rapprocher, des sons de voix, des personnes qui courent, il sent qu’on le place sur un brancard, qu’on lui enfonce l’aiguille d’une perfusion…Il n’a pas mal, il voudrait leur dire que tout va bien, que ce n’est rien, qu’il n’a rien… mais aucun son ne franchit ses lèvres…

De nouveau, le noir !

Les murs sont blancs, et rien n’est accroché dessus. À mi-hauteur du mur qui lui fait face, un poste de télé, éteint. À sa droite, un autre lit, vide, entre les deux un petit meuble bas, avec des armatures en fer. Dessus un verre, une bouteille d’eau, un téléphone. De l’autre côté, deux chaises. Vides, elles aussi. Derrière, une fenêtre, avec un store baissé. Ce doit être la nuit. Il ne connaît pas cette chambre, il ne sait absolument pas où il se trouve. Il veut prendre le téléphone… mais s’aperçoit qu’il n’est pas libre de ses mouvements : ses deux bras sont plâtrés jusqu’aux épaules, et se retrouvent étendus devant lui, légèrement écartés, tenant par l’intermédiaire de cordons et de poulies raccrochés à un arc en fer qui fait le tour de son lit. Il sent que ses jambes sont également immobilisées, que son torse est recouvert de bandelettes qui l’enserrent complètement. Quand il baisse légèrement le menton, un des rares mouvements qu’il puisse faire, il sent quelque chose qui le gratte.

Il doit aussi avoir une minerve…Il se rendort.

Quand il se réveille de nouveau, il voit que la  pièce est inondée de lumière. Un beau soleil se devine à travers le store dont les lamelles sont espacées. Il sent une main chaude sur son front… l’une des chaises est occupée… Un visage grave, mais où se dessine un très joli sourire quand elle voit que ses yeux sont ouverts.

Sylvie !

Il veut lui parler, mais aucun son ne sort. Il comprend vite qu’il n’a plus que les yeux pour communiquer. Alors il hausse les sourcils… et elle lui raconte ce qu’elle sait.

Au moins il l’entend !

L’autoroute, l’accident… de multiples fractures, de nombreuses contusions, et puis, la perte de la parole. Mais à part cela non, les organes vitaux ne sont pas touchés… Ses organes… il en sent un qui a gardé toutes ses capacités… il est vrai que Sylvie vient de poser ses lèvres sur les siennes, qu’il sent sa langue venir retrouver la sienne… s’il ne peut pas parler, sa langue cependant est toujours mobile, et elle s’enroule avec celle de sa fiancée ; un long baiser, très profond, où elle met toute sa peur, puis toute sa joie de le voir reprendre conscience, de voir qu’il se souvient d’elle… car le médecin parlait d’une possible perte de mémoire…

Quand leurs bouches se séparent ils se regardent intensément. Elle lit dans ses yeux qu’il a envie d’elle… mais il ne peut pas faire grand-chose. Elle par contre…Elle fixe de nouveau ses yeux, pour s’assurer que c’est bien ce qu’il désire… L’éclat de ses prunelles lui répond par l’affirmative…

Alors elle se lève, vient s’asseoir sur le lit, soulève légèrement le drap… sa main vient trouver son sexe, elle le serre fort. Elle le sent se développer sous la pression de sa main. Elle est rassurée… au moins cette fonction n’est pas altérée chez lui… d’ailleurs…

Oui, cela la fait sourire… car il n’est plus… qu’une tête… et un sexe ! (pense-t-elle « après tout, c’est uniquement ce qu’il me faut »??? Peut-être…)

Tout le reste est soit dans le plâtre, soit comprimé derrière des bandelettes ! Elle commence à le caresser, doucement et elle le sent bien durcir sous sa caresse… Mais soudain la porte s’ouvre et rentre une infirmière avec un chariot, pour les soins… elle a tout juste le temps de retirer sa main, de rabattre le drap… l’a-t-elle vue ? En tout cas elle n’en laisse rien paraître.

— Mademoiselle, je vais vous demander de sortir pendant les soins… je n’en ai pas pour longtemps.

Elle sort.

L’infirmière s’approche, naturelle, elle lui parle, le questionne, même si elle sait qu’il ne peut pas parler. Mais elle le regarde, regarde ses yeux qui eux peuvent parler, voit qu’il est un peu rouge, confus… ce qui la fait sourire… Tout en lui parlant elle retire le drap.

Il se sent rougir encore plus intensément, son sexe est toujours bien dressé, elle ne peut que le voir…

Elle sourit, ses yeux brillent, et elle le regarde…

— Madame a de la chance…

Et puis elle s’occupe de lui…

En sortant de la chambre elle croise Sylvie

— Profitez-en, je vais m’arranger pour que vous ne soyez pas dérangés dans l’heure qui suit…

Et elle s’éloigne en lui faisant un léger clin d’oeil…

Sylvie regagne la chambre.

— J’ai croisé ton infirmière

Il sourit, et du regard lui désigne le drap. Sylvie le soulève de nouveau, et voit que son sexe a gardé de bien belles dimensions…

— Je comprends mieux… nous sommes tranquilles… pendant 1 heure…

Elle reprend son sexe entre ses doigts. Il a quand même perdu un peu de vigueur… mais la retrouve vite sous ses gestes habiles. Sa main enveloppe bien tout son gland, la paume glisse le long de la hampe, ses doigts viennent caresser ses bourses, elle recommence, plusieurs fois, de plus en plus rapidement.

Elle sent le sexe vivre sous ses doigts.

Elle aussi est excitée… elle prend maintenant le pénis dans sa bouche, et ses mains partent vers son sexe à elle… ses lèvres intimes sont toutes gonflées, dégoulinantes de cyprine. Elle insère deux doigts dans sa chatte, les fait aller et venir en elle. En même temps, sa bouche s’affaire sur le sexe de son fiancé. Sa langue enveloppe le gland, vient donner de petits coups sur le méat qu’elle sent tout humide. Elle gobe alors tout son sexe, le sent frapper au fond de sa gorge, elle remonte vers le gland, redescend, elle le suce, ses joues se creusent tant elle le pompe. Elle le sent prêt à exploser, elle redescend lentement le long de la hampe, titille le gland de petits coups de langue… et c’est avec une immense volupté qu’elle sent le sperme frapper son palais… 3 ou 4 jets, puissants, de liqueur chaude et parfumée…

Elle continue de le sucer pendant qu’il s’apaise, nettoyant bien son sexe qui ressort tout luisant de sa bouche.Elle le regarde, ses yeux brillent… elle vient l’embrasser, et ils se partagent un peu du sperme qu’elle n’a pas avalé. Si sa chatte est toujours trempée, si elle s’est bien caressée, elle n’a pas joui, mais elle en a envie, une envie qu’elle a hâte d’assouvir…Elle pose les genoux sur le lit, de chaque côté de son corps. Elle soulève son bassin, approche son pubis de son visage, remonte sa petite jupe, écarte son string, puis colle son minou sur sa bouche et elle sent bientôt sa langue sur sa fente. Elle se presse contre lui, sent la langue qui s’insinue entre ses lèvres intimes, qui va la fouiller, au plus profond d’elle-même. Elle remue son bassin qui tourne autour de sa bouche, elle se presse contre lui, le laisse la fouiller le plus loin possible.

Elle ne sait pas encore si elle récupérera complètement son homme, ni dans combien de temps, mais au moins elle est certaine que son sexe et sa bouche n’ont rien perdus de leur vitalité !

Et sur cette pensée réjouissante elle se laisse entraîner par l’orgasme…

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