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Un ange est tombé – Chapitre 1

Un ange est tombé - Chapitre 1



Je me fais engueuler à mon boulot par mon patron Raphaël. Raphael c’est du genre cheveux mi-long noirs avec des fils gris, un bouc noir comme le charbon. Il fait dans les 2 mètres 50, il est très musclé, mais à côté de Michel, il ne fait pas le poids, Michel 2 mètres 70 musclé, mais sans plus, mais très rapide et agile. Au dessus de ça, leur père et le mien, que je n’ai jamais vu comme tous mes collègues.

« Je ne répondrais de rien Raphaël !

Tu as bafoué l’autorité de notre père !

Tuer cette femme était dans le plan une si grande importance. Père ne les surveille même plus maintenant.

Tu m’obliges à le faire.

Te gêne pas ! La terre, c’est rien pour moi.

Tu es sûr ? Les démons qui fuient l’enfer, les esprits, les loups-garous, les vampires et toute la troupe de "dieu" que père a chassé de la Maison.

Sans oublier ton frère enfermer sous Terre.

IL n’a rien à voir dans tous ça. Depuis le temps que tu les surveilles, tu es devenu comme eux.

Envoie-moi. Vas-y je t’attend que ça. »

Je reçois un coup de pied dans le ventre, je me sens propulsé à travers l’univers. Le monde est dur, comme le béton de la ruelle sur lequel je viens d’atterrir. Un filet de sang s’échappe de ma bouche. Du sang, je n’en avais jamais eu auparavant, c’est visqueux, goût métallique, et étrange au toucher. Je m’avance difficilement avec mes jambes jusqu’à l’artère principale, une grande avenue piétonne. Je vois des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards. Je ne suis plus dans mon cocon, Raph’ m’a donné une chance inouïe les rencontrer enfin. J’arrive à marcher assez facilement.

Je suis dans une grande avenue, plein soleil. L’été est si beau sur Terre. Je bouscule un homme. Il me menace d’un couteau maintenant. Il me fait retourner dans la ruelle.

« File moi ton fric connard !

désolé, mon brave, je n’ai pas d’argent.

PUTAIN CAUSE NORMALEMENT DUCON ! OU JE TE PLANTE !

Pas la peine de s’exciter.

T’AS DIS QUOI LA !?

Mon garçon, je n’ai pas d’argent. »

Il se rapproche, il me plante le couteau dans le ventre. LA DOULEUR. Bien un truc humain, c’est horrible, j’hurle, une lame épaisse dans mes intestins. Je me vide de mon sang, j’hurle, je meurs sur place dix secondes après être né. Je vais mourir comme un con dans une ruelle.

J’entends une voix de femme au loin. Je ne vois presque plus rien, tout semble si loin.

« Oh mon dieu. Monsieur restez avec moi, je suis infirmière. Je dois vous conduire à l’hôpital »

Je sombre dans les ténèbres.

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Pendant ce temps-là haut.

« Raphaël ! Comment tu as pu lui faire ça !

Tais-toi Michel !

Un de mes meilleurs soldats !

Un de plus.

Raphaël. Tu vas le ramener tout de suite.

Je l’ai banni. Il a brisé le serment.

Le SERMENT ? !

Oui

Ce vieux bout de papier que tu as souillé tellement de fois que je les compte plus.

J’étais jeune.

COMME LUI !

Elle s’appelait Cassandre. Tu l’as tué à l’instant où tu as appris.

Mais je ne t’ai pas

Parce que tu ne pouvais pas.

Seul père le peut.

Il a toujours rêvé de les rencontrés je lui ai fait un cadeau. Il reste mort chez lui dans son palais blanc.

Celui que tu as banni, il a toujours surveillé les Hommes.

Il a toujours rêvé de les rencontrés je lui ai fait un cadeau.

Un cadeau empoisonné. Il va mourir là-bas. »

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Je suis à l’hôpital, je suis sur un lit nu comme un vers sous mon drap. Pour un endroit avant vide je dois dire que Raph’ n’a pas lésiné. J’en avais déjà vu chez les hommes, mais pas de ce calibre. L’un des gros avantages qu’ont les anges, c’est notre capacité de guérison intense. Je n’ai déjà plus de cicatrices de mon agression. D’ailleurs, c’est bizarre que j’aie encore mes capacités.

Je me lève du lit. Une infirmière entre.

« Oh mon dieu. Mais c’est quoi ?!

Ce … pénis?

Non pas ça. Votre cicatrice, elle a disparu. Ça fait six heures qu’on vous a opérées, vous devriez encore être sous morphine.

Je suis spécial. Je peux sortir ?

Il vous faut vêtements.

Bien sur. »

Je me regarde dans le glace, 1 mètre 65, un peu trapu mais musclé, bien monté, les cheveux assez longs Châtains, les yeux bleus, une tête assez rectangle, un teint légèrement mâte. Un côté gueule cassé un peu. Ça me plaît cette image. Je suis au sommet du monde et du bonheur. Je suis plutôt beau gosse en humain.

L’infirmière revient dans la chambre avec un sac, mes vêtements.

Elle me plaque contre le mur, m’embrasse. La chair humaine, quel goût exquis. Sa langue est si chaude et vivante. Elle a fermé la porte, elle commence à me caresser le torse du bout de ses doigts, ses doigts si chaud, si chaud et vivant sur mon torse. Elle commence à s’intéresser à mes tétons, elle les pince légèrement, j’ai la chair de poule, ma peau est dure, elle commence à me lécher le téton droit sa langue est agile. Elle s’abaisse encore, mon infirmière se met en positon de none, mais ses mains ne tiennent pas un crucifix. Elle commence à me masturber, le sang coulant dans ses veines, la sensation nouvelle, mon nouvel organe. C’est le pêché de chair, le pire d’après Michel, le meilleur d’après Raphaël. Le bout de ses doigts est un délice hors-norme. Pour une première fois, je vis un fantasme. Elle embrasse le bout de mon gland. La luxure, ses lèvres me font adorer ce vice.

« Oh ! Oui. Raph’ merci.

Moi, c’est Natasha.

OK »

Elle joue avec mon gland, elle fait tourner sa langue autour de ma queue. Elle gobe maintenant mon pénis. Elle effectue plusieurs va et viens. Je lui envoie un liquide blanc à la figure. Je crois que les Hommes l’appellent foutre. Quel drôle de nom pour ça. J’ai été rapide, mais bon pour une première fois.

« Désolé ça fait longtemps que j’ai pas. »

Longtemps, c’est peu dire. J’ouvre le sac. La chemise noire qui a la trace de ma dispute avec un couteau, une veste noire au dessus qui devrait m’aider à la cacher, pantalon noir, chaussures noires même les chaussettes sont noires. Je suis en train de me rhabiller quand l’infirmière me dit.

« Je sais qui tu es. L’ange qui est tombé pour une femme.

Même les démons en parlent. Ça doit être une grande nouvelle.

Lucifer lui-même a dit que ça sonnait le début d’une nouvelle ère.

Lucifer pense à moi, c’est gentil. Tu lui passeras le bonjour.

Avec plaisir. * Je la plaque au sol, je lui tiens les poignets avec mes mains. Mon bassin est sur son ventre, elle est immobilisée. *

J’espère bien. Exorcizamus te, omnis immundus spiritus, *son corps commence à bouger dans tous les sens, je lutte pour la maintenir au sol *

Tu fais quoi ?!

Rends-lui son corps. Exorcizamus te, omnis immundus spiritus, omnis satanica potestas, omnis incursio infernalis adversarii, omnis legio, omnis congregatio et secta diabolica. »

Une immense fumée noire sort de son corps et m’éjecte à trois mètres d’elle

Elle s’évanouit, elle respire encore, la pauvre. Je sors de la chambre.

« Infirmière ! Une de vos collègues s’est évanouit. »

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