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Un moment de détente – Chapitre 1

Un moment de détente - Chapitre 1



La vie professionnelle dune femme nest pas toujours aisée. Javais travaillé sans relâche depuis le matin, sautant volontairement la pause déjeuner, et jétais fourbue. Face à mon dévouement, mon chef de service, pris de pitié, mavais autorisé à quitter mon poste plus tôt que dhabitude, et, tel un automate, je regagnais mon domicile. Arrivée sur place, je posais sans ménagement mon sac à main et me jetais avec délice sous une douche bienfaisant, délassante, pour oublier ma fatigue.

Mes ablutions terminées, je pris quelques instants pour me regarder dans le miroir. Passant ma main dans mes cheveux noirs, raides et mi-longs, jexaminais la frange qui descendait jusquà mon regard. Un rendez-vous chez le coiffeur ne saurait tarder. Mon apparence faisait lobjet dattentions de ma part, et je ne me plaignais pas de mon corps encore svelte et ma poitrine, certes normale, mais qui ne tombait pas malgré le fait davoir eu un enfant. Toutefois, mon teint un peu pâle, sans doute à cause de la fatigue, mattrista et, saisissant un bâton de rouge à lèvres de couleur parme, je mis un peu de gaieté à mon sourire. Ainsi fardée, jenfilais une tunique courte et pris la ferme décision de me reposer.

Allongée dans le canapé, mappuyant sur laccoudoir dans une position que naurait pas renié une reine dEgypte, je regardais une émission de télé réalité, sans intérêt, mais qui, au moins, ne me fatiguait pas lesprit. Tandis que je visionnais distraitement ce programme, jentendis la porte dentrée claquer. Immanquablement, comme je my attendais, ce bruit fut suivi de la sonorité de chaussures que lon jette rapidement, précédant de peu le claquement sourd dun sac que lon laisse choir à terre. Sitôt, la porte du séjour souvrit sur une jeune fille de dix-neuf ans, la moue désabusée syndrome des jeunes daujourdhui comme disent nos anciens les cheveux châtains longs glissant sur son dos, et sapprochant en soupirant.

— Marre des cours à la fac, dit-elle dentrée de jeu. Tu es déjà là ?

— Comme tu peux le constater, fis-je. Je te remercie de mavoir remarquée.

Elle sétira de tout son long.

— Au moins, reprit-elle, tu as la paix là.

— Ca na pas été le cas toute la journée.

Elle se tourna vers le téléviseur.

— Chouette, tu regardes ça, jadore. Zappe pas, jarrive.

Elle se précipita vers la cuisine et en revins avec un gobelet en plastique contenant deux compartiments, remplis lun de bâtonnets biscuités, et lautre de pâte à tartiner. Saisissant un coussin, elle le jeta à même le sol, au pied du canapé, et sy assit pour se divertir des aventures dune bande décervelés. Jen profitais pour commencer à râler contre cette émission, javoue juste pour la taquiner. Elle se retourna pour me regarder et contre-attaquer. A cet instant, ses yeux se posèrent sur mon pieds qui, ma jambe étant repliée, se situait au niveau de a tête.

— Géniale, me dit-elle, la couleur de ton vernis.

Il me fallu un instant pour me rappeler que le matin même, et ce bien avant mon épuisante journée de travail, javais posé sur mes orteils un vernis violet légèrement pailleté, reste dun choix ancien effectué pour une soirée.

Approchant sa main, elle saisit mon gros orteil pour en examiner le vernis, puis de ses doigts détendit les autres orteils, pour admirer leffet de lensemble. Cela fait, elle reprit un biscuit pour le déguster, recouvert de pâte chocolatée. Ne disant mot, je fus surprise de son attitude. La sachant relativement délicate et dégoutée par de nombreuses choses, la voir toucher mon pied puis prendre de la nourriture à pleine main minterpella.

Je décidais de lasticoter en lui chatouillant les cheveux et loreille du bout de mon pied. Elle réagit vivement en le repoussant. Sa main tenant toujours son bâtonnet enduit, ce geste vif eut pour effet détaler de la pâte à tartiner sur le dessus de mon orteil.

— Cest malin, lui dis-je, maintenant je suis sale.

Haussant les épaules, elle recueillit sur son doigt, dun geste rapide, la pâte, et le lécha avec indifférence, les yeux fixés sur lécran.

— Il en reste, insistais-je.

— Oh, tu me saoule !

Tournant la tête, elle sapprocha et donna un grand coup de langue sur mon orteil pour le nettoyer.

— Voilà, fit-elle, tu es satisfaite. Là, il ny a plus rien.

Honnêtement, je ne mattendais pas à une telle réaction. Jétais décontenancée par son attitude qui me paraissait à mille lieux de ses agissements habituels. Mais ce qui me troublait le plus, cest ce que je ressentais à cet instant. Heureusement quelle fixait le téléviseur, sinon elle naurait pu manquer mon regard posé sur elle, hébétée. Rapidement, je passais ma main sur mon visage pour reprendre mes esprits et me forçait à suivre de nouveau lémission. Cependant, je ne pouvais, malgré tout, ignorer les battements de mon cur et ce sentiment dexcitation qui montait en moi. Mes doigts se crispaient sur le cuir de laccoudoir, comme pour chercher une prise concrète et me ramener à la réalité. De toute façon, elle avait fait ça par jeu, cest moi qui interprétais mal sa manuvre. Mais le désir montant inexorablement. Sans réfléchir, je madressais à elle.

— Tu peux men passer un, pour goûter.

Distraitement, elle prit un bâtonnet, le trempa dans la pâte et, sans se retourner, me le tendit. Involontairement, du moins, cest ce que je préférais croire, je déplaçais sensiblement mon pied, si bien que le bâtonner entra en contact avec mon orteil. Sentant la résistance, elle tourna la tête.

— Décidément ! fis-je avec une mauvaise foi caractérisée. Regarde un peu ce que tu fais. Heureusement que ce nest pas sur le canapé.

— Oui, heureusement, répondit-elle avec un sourire en coin.

A cet instant, jétais persuadée quelle avait remarqué que mon pied avait changé de position, même si peu.

— Si tu veux, dit-elle dun air que je trouvais moqueur, je vais chercher une serviette pour tessuyer.

— Non, reste là, cest bon.

Javais répondu sur un ton trahissant mon énervement, mais plus dirigé contre moi que contre elle. Quétais-en train de faire ? Machinalement, je grignotais le bâtonnet, ne sachant plus quoi penser. Je remarquais alors quelle me regardait toujours.

— Eh bien, quy a-t-il ? lui fis-je.

Elle sourit et approchant son visage, lécha de nouveau la pâte maculant mon orteil.

— Comme ça, ça te va ? Cest ce que tu voulais.

Phrase ambiguë, elle me gêna. Je répondis sur un ton que je voulais agacé.

— Comprend, Jai pris une douche tout à lheure. Et puis, tu ne surveille pas tes gestes.

— Daccord. Mais laffaire est réglée, cest propre, non ?

— Oui, bien sur

— Pas assez propre ? dit-elle avec un sourire complice.

Je fis mine de ne pas comprendre, détournant le regard. Mais un instant plus tard, je posais de nouveau mes yeux sur son visage qui navait toujours pas bougé, me fixant. Elle me sourit et ouvrit la bouche, sortant légèrement sa langue. Quelle tentation ! Je navais quun instant pour réfléchir, mais réfléchir cétait réaliser et sans doute renoncer. Mon corps fut plus vif que mon esprit et, comme si une force supérieure commandait, je vis mon pied glisser doucement vers sa bouche.

Elle se mit à lécher délicatement de dessus de mes orteils, puis avança sur le pied. Je sentais sa langue douce, chaude et humide explorer ma peau. Mon cur battais si fort que je craignais quelle ne sen aperçoive. Mes sens me trahissaient, son image presque floue parvenait à mon esprit embué.

Javalais ma salive avec tant de difficulté quelle le remarqua. Ses yeux plongèrent dans les miens tandis quelle revint sur le bout de mon pieds. Elle enfourna mon gros orteil dans sa bouche et se mit à le sucer avec des mouvements de va-et-vient, comme elle aurait fait pour une verge. Je nen pouvais plus. La honte que jaurais pu que jaurais du – ressentir était éclipsée par une excitation portée à son comble. Sa langue glissait désormais sur la plante, tentant dapprocher mon talon, mais trop loin compte tenu de sa position. Elle releva la tête pour mieux sapprocher. Jeus une réaction nerveuse.

— Arrête, sil te plait. Lui dis-je dune vois cassée par lémotion.

— Sûrement pas

— Ça na aucun sens, tu es ma fille.

— Oui, et tu es ma mère. Et à qui dautre pourrais-je faire ça ? En qui pourrais-je avoir suffisamment confiance, éprouver autant des sentiments que pour toi ? Je te connais, tu maimes, tu ne me jugeras pas. Et puis tes pieds sont beaux. Alors aides-moi à assouvir ce fantasme dont je nose parler à personne. Je me sens comme étrangère, incomprise, voire pestiférée si jen parle à qui que ce soit. Mais avec toi cest autre chose.

Quelle tirade ! Quelque part, ces paroles mavaient calmée. Je retrouvais soudain un enfant qui a simplement besoin de sa mère pour découvrir la vie. Me laissant à mes pensées, elle me saisit par la cheville et écarta ma jambe pour atteindre le talon quelle lécha goulument. Se faisant, elle réajusta sa position et sassit sur le canapé. Sans me laisser le temps démettre une quelconque opposition, elle saisit mon autre pied et le porta à sa bouche, commençant par sucer les orteils les uns après les autres. Je lobservais faire, détendue sans doute trop comme si je profitais de préliminaires sexuels. Sa langue allait et venait le long de ma peau, et je réalisais que je prenais du plaisir à regarder ma propre fille me lécher les pieds. Cétait troublant, mais terriblement bon et je choisissais de savourer plutôt que de culpabiliser. Au fond, nous étions seules, personne ne connaîtrait jamais ce qui devait rester un secret entre nous.

Elle redressa la tête, inspirant profondément.

— Excuses-moi, dit elle doucement, jai la bouche sèche, je vais chercher de quoi boire.

Spontanément, jajustais ma position, mais elle réagit immédiatement.

— Tu reste là, on na pas fini.

Jacquiesçais dun sourire. Elle revint quelques instants plus tard tenant deux verres emplis de limonade. Men tendant un, elle sassit en tailleur sur le canapé, à mes pieds, et dégusta son verre. Le posant, elle senfonça dans le canapé et détendit ses jambes de part et dautres de moi, tandis quelle posait les siennes sur elle.

Pliant les bras, je pris ses pieds dans mes mains. Il était temps quà mon tour je succombe à ce plaisir interdit qui mapportait autant de trouble et poussait ma fille à un tel rapprochement avec moi. Dailleurs, cette situation nétait pas pour me déplaire car je découvrais une confiance et une proximité que je naurais peut-être pas imaginée avec elle.

Maladroitement, je tentais dapprocher ses pieds de mon visage, mais ils se prirent dans les plis de ma tunique. Fermement décidée à ne pas passer à côté dun moment unique, je me redressais et défit la ceinture de tissu. Me contorsionnant, je retirais cette tunique malaisée et mallongeais nue devant elle, ses jambes désormais sur moi. Cétait une première, jamais je navais été en tenue dEve devant elle, et je devinais sa surprise. Je devais men ouvrir à elle.

— Tu es adulte maintenant, rien de ce que tu peux voir de moi ne tes inconnu ailleurs. Alors, si tu connais le corps des autres, pourquoi ignorais-tu celui de ta mère ?

Ce disant et pour la détourner, japprochais ses orteils de ma bouche, et les embrassait un par un.

— Tu as raison, dit-elle.

A ces mots, elle se leva et retira posément ses habits, avant de prendre à nouveau place sur le canapé. Je découvrais à mon tour ses formes féminines.

Nous étions allongées nues, face à face, les pieds à portée du visage. Bien décidées, nous commençâmes à nous sucer les orteils mutuellement. Les yeux fermés, sans nous regarder, nous passions dun pied à lautre, suçant, léchant, caressant à lenvie ce nouvel objet du désir.

Combien de temps cela dura-t-il ? Je nen sais rien, des minutes certainement, qui équivalent pour nous à des heures de plaisir. Mais ce plaisir nétait pas encore complet. Je sentais les échauffements de mon bas-ventre humide, et je ne doutais point quil en était de même pour ma fille. Cessant soudainement nos caresses mutuelles, parties dans un souffle dexcitation, nous nous écartions légèrement et jentrepris de glisser mes orteils dans son intimité, déclenchant une réaction immédiate de sa part. Ne voulant pas être en reste, elle me fit de même et jéprouvais instantanément une onde de plaisir qui croissait au gré de nos gesticulations. Agitant mon gros orteil aux bons endroits, je la fis partir en premier, gérant moi-même, avec lexpérience, mieux mon désir. Entendant me faire la même offrande, elle redouble ses gestes, poussant son pied en moi comme je naurais pu imaginer quil nentre. Mon plaisir montait en flèche, ses vibrations devenaient de plus en plus fortes. Dans un éclair je tressaillis, me tendit linstant dun orgasme fulgurant, et meffondra sur le canapé, repue.

Nous restâmes prostrées ainsi quelques minutes, le temps de reprendre nos esprits. Des idées folles me trottaient dans la tête. La jouissance mavait libérée, mais aussi replacée les barrières des tabous que la société nous inculque. Devais-je avoir honte ? Je balayais cette idée. Le plaisir est un droit, et nous lavions pris toutes les deux, dans regrets ni remords.

Je massis sur le canapé et elle en fit autant. Je réalisais que nous étions nues, et surtout que cela ne nous posait aucune gène. Tant mieux. Elle regarda son pied puis me sourit.

— Ton rouge à lèvres ne tient pas, remarqua-t-elle en indiquant les traces mauves sur ses pieds.

— Cest un problème ?

— Non, mais je vais en avoir sur les lèvres

Disant cela, elle membrassa à pleine bouche. Je ne la repoussais pas. Elle était belle. Elle ne pouvait quêtre belle, puisque cétait ma fille. Alors, pourquoi refuser ce que la nature nous offrait. Elle était mon seul amour et moi le sien, comme cest toujours le cas.

Nous avions juste une façon différente de nous le prouver

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