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Un nouveau départ – Chapitre 1

Un nouveau départ - Chapitre 1



Un nouveau départ

Après des études pas bâclées mais presque, tout de même au final un Master en poche. Jai immédiatement trouvé un travail, dans un bureau détudes. Une vie de célibataire bien remplie, étant un peu libertine et aimant le changement. Les amourettes qui durent, très peu pour moi, je naime pas méterniser. Un soir, un jour, une nuit, une semaine, un mois, cest déjà trop long. Naillant aucune préférence de sexe mes amants sont aussi des amantes, je dois lavouer. Si je donnais une préférence, je dirais que les femmes mattirent plus que les hommes mais jaime bien de temps en temps un homme dans mon lit.

Cest pendant un séminaire que jai rencontré Sébastien, Seb pour les intimes. Bien plus âgé que moi, jai apprécié son humour et sa galanterie. Il avait tout lair dun homme posé, dune intelligence rare. Jai regardé sa main, aucune alliance nornait son annulaire. Jai donc supposé quil soit au moins divorcé. Pas que ça me dérange de coucher avec un homme marié mais je naime pas trop savoir. Bonne pioche, le deuxième jour nous passions la nuit ensemble.

Le séminaire se terminant le lendemain, je nai plus entendu parler de lui. Je venais de rencontrer Sylvain, jeune homme de vingt cinq ans, superbe brun aux yeux verts. Qui, si physiquement était superbe, nen était pas moins un agréable amant. Je décidais donc de lui donner une petite chance et de le garder un peu plus longtemps que les autres.

Nous en étions à notre troisième mois, une éternité pour moi. Il me proposa daller passer un week-end à la campagne et me présenter ses parents. Réticente au début, ne voulant pas non plus lui laisser penser quil pourrait y avoir plus, que ce quil y avait, genre la vie en couple, que je déteste. Chacun chez soi, cest ma devise. Jai fini par accepter, adorant la campagne, je me suis dit quaprès tout, ça nengageait à rien.

Quelle ne fut pas ma surprise, de voir Sébastien dans le pantalon du père de Sylvain. Il portait bien une alliance. Si je fus surprise, lui, ne savait plus où se mettre. Je fis celle qui ne le connaissait pas, bien sur, je nallais pas semer la zizanie dans le couple. Mais il rendait lambiance électrique. La jalousie de me voir avec son fils ? Le fait que, jai couché une nuit avec lui ?

Il avait quelques réflexions assez désobligeantes sur les filles modernes, qui couchent à droite ou à gauche. Il finissait par être désagréable. Et cest là que mon caractère entier, de femme libre et sans trop de retenue, me fit aller peut être un peu trop loin. Il venait encore de me lancer une pique. Mon instinct se libéra.

— Ecoutez Sébastien, ce nest pas parce que nous avons couché une nuit ensemble que vous allez me gâcher tout le week-end. Vous ne portiez pas dalliance, jétais supposée ne pas savoir que vous étiez marié. Sylvain sil te plait, ton père est un con, tu veux bien me reconduire chez moi. Il commence vraiment à me taper sur le système !

Evidemment, ça jette un froid. La mère, adorable femme, me regarde, regarde son mari. Hausse les épaules et avec un sourire et une moue, qui en disent long sur ce quelle pense de son mari, met les choses au point.

— Il se prend pour Don Juan et me trompe chaque fois quil en a loccasion. Vous savez Coralie, je le trompe tout autant et nen ai rien à fiche. Je me demandais pourquoi, il était après vous depuis tout à lheure. Jai vu sa surprise quand il vous a vu. Je me suis doutée que vous vous connaissiez mais si vous êtes discrète, lui, cest vrai quil est con ! Allons, ne gâchez pas votre week-end pour lui, il nen vaut pas la peine.

Lui nen valait pas la peine, cest sur. Mais Sylvain prit très mal la situation et me raccompagna. Je compris que cétait sûrement la dernière fois que je le voyais. Ça ne me troubla pas plus que ça. Il ne décrocha pas un mot de tout le chemin et me déposa devant chez moi, sans même me dire au revoir.

Un peu fatiguée des hommes, je décidais de faire un break avec eux. Quelques mois de repos me feraient le plus grand bien. Cest dans la foulée que je perdis mon emploi, la crise oblige, le travail se faisant rare. Impossible de garder mon studio hors de prix, sur Paris. Je suis revenue vivre dans le sud. Espérant y trouver un emploi. Mes parents mont hébergé un temps. Etant devenue une jeune femme modèle depuis laventure Sylvain. Depuis des mois, je navais eu aucun rapport sexuel. Ayant écumée tous les bureaux détudes de la région sans grand succès, il faut le dire. Je navais toujours pas demploi, je commençais à vraiment me soucier de lavenir.

Et la lumière fut. Il y a quelques années, papa a hérité de la petite ferme de mes grands-parents dans un magnifique site des Cévennes. Nous y allions enfants, pour les vacances, papa y prend ses congés bien mérités. Mennuyant à mourir, jai donc décidé daller minstaller quelques temps en Cévennes.

La première chose à faire, a été le débroussaillage du jardin, laissé à labandon depuis des années. Remettre le poulailler en état, nettoyer la bergerie. Un mois plus tard, les premiers légumes étaient plantés, les premières poules dans le poulailler, les premiers lapins dans les cages et cinq moutons dans la bergerie. Mes maigres économies avaient fondu comme neige au soleil, avec lachat dune débroussailleuse et dun motoculteur, dont jeus du mal à apprendre le fonctionnement.

Jétais un peu comme Perrette et son pot au lait. Me faisant des films, sur la vente de mes légumes, de mes ufs et de mes lapins. Je me voyais déjà avec un troupeau de moutons, vendant mes agneaux bio. Je pensais faire du bisness, avec une passion, la campagne et la vie quelle apporte.

La seule chose que javais gardé de la vie en ville, cétait mon portable, pas de ligne téléphonique au mas. Jappelais de temps en temps mes parents ou une amie. Mais les amis, cest comme les vêtements, ça suse vite quand on ne les entretient pas.

Quel ne fut pas mon étonnement, quand je reçus un coup de fil de Gisèle, la mère de Sylvain. Elle me demandait de mes nouvelles. Je lui en demandais des siennes et ma surprise fut énorme quand elle me dit avoir divorcée. Son charmant époux la plaqué pour une midinette. Quant à son fils, elle nen a plus de nouvelles depuis notre visite.

Ayant apprécié cette femme, si douce et gentille et aussi au caractère bien trempé. Je me suis permise de linviter, je sentais un peu de solitude dans sa voix et le besoin de voir du nouveau. Elle arriva en voiture, chose que je nai plus, je lai vendu pour pouvoir vivre ma nouvelle vie.

Quelle cuisinière et quelle maîtresse de maison, pas une poussière, et des repas de rêve, pendant tout son séjour. Je dois avouer que la cuisson des ufs à la coque me dépasse et quun plumeau me rend neurasthénique.

Une semaine de pur plaisir. Sur le départ, quand elle montait dans sa voiture, je lui ai juste dit. « Tu sais Gisèle, si tu veux rester, ça me ferait énormément plaisir, dans la vie, on sen sort mieux à deux »

Elle ma souri, un signe de la main en démarrant et elle a disparu dans le paysage. Un mois plus tard, un nouveau coup de fils de Gisèle. « Ta proposition tient toujours ma belle ? Jai réglé mes affaires, la maison est vendue, je nai plus rien à faire ici. »

Quelle joie de la voir débarquer au volant dune camionnette, chargée jusquau toit. Nous avons casé ses quelques souvenirs, des meubles anciens, lui venant de ses parents. Un lit, une armoire, une commode, dans sa chambre et une table et un buffet et deux chaises bancales dans la cuisine.

Ma surprise la plus grande, ce fut tout de même quand elle regarda le poulailler et les cinq moutons dans leur enclos.

— « Ma chérie, ce nest pas avec ça que nous allons nous en sortir. Le potager est trop petit, le poulailler nest pas assez grand, et les moutons ne sont pas assez nombreux.

— Mes économies sont toutes là, ma chère !

— Pas les miennes, jai touché ma part sur mon divorce et la vente de la maison, jai de quoi nous rendre heureuses, ma chère ! Tu ty connais en culture ?

— Non ! Jai déjà eu du mal à faire un potager.

— Ça démarre bien, Voyons voir, les moutons ça ne rapporte pas, les chèvres cest mieux et je sais faire les fromages. Mes parents avaient un troupeau. Le poulailler, ça cest parfait, cinquante ou cent poules de plus et nous vendrons les ufs. Par contre, il faut un tracteur, ton motoculteur, cest juste bon pour un amateur.

— Tu veux faire quoi dun tracteur ?

— Planter du grain pour les poules et les chèvres et travailler les champs pour avoir de la bonne herbe.

— Oups, et qui le conduira le tracteur ?

— Mais toi ma belle, je fais la cuisine et le ménage, tu ne veux pas que je travaille la terre ?

Nous éclatons de rire, en nous jetant dans les bras lune de lautre.

En regardant le plan cadastral de la propriété, il savère quil y a un peu de bois pour garder les chèvres mais beaucoup de terres cultivables. Vingt hectares en tout. Largement suffisant pour nous. Gisèle me surprend, cest une maîtresse femme, décidée et compétente. Notre plan daction marche assez bien, oui, jusquau jour où lon nous livre le tracteur.

Sacrée satanée machine. Heureusement, le livreur, un jeune homme dans les vingt deux ans est très compétant et reste la journée ou presque avec moi, pour mapprendre à men servir.

Oui, il est resté la journée avec moi. Les mois sans sexe ? Je le trouve mignon, sympa et peut être disponible. Je vois dans ses regards que je ne lui suis pas indifférente, malgré mes quelques années de plus que lui.

Il déjeune avec nous, sa conversation est très intéressante, il connaît le travail de la terre et sait manier un tracteur en professionnel. Quelques sourires, un peu de minauderie. Il part en nous promettant de repasser pour voir si je men sors avec le tracteur. Je laurais bien mis dans mon lit mais il a lair timide et na fait aucune allusion dans ce sens, malgré ses regards insistants.

Les chèvres sont arrivées, nous avons transformé une partie des dépendances en étable pour le troupeau de cent chèvres et une autre partie en fromagerie. La traite des chèvres se fait automatiquement, le lait est ensuite transformé en fromage.

Entre temps, les papiers et les demandes dagréments pour la laiterie et la fromagerie nous ont pris beaucoup de temps et dénergie. Mais nous sommes en règle et pouvons vendre les fromages. Nous pouvons également vendre les chevreaux. Je me suis débrouillée pour trouver un débouché, assez facilement je dois lavouer. Comme toutes nos chèvres sont de race, nous gardons les chevrettes pour les vendre à des éleveurs, les bouquetins sont vendus en boucherie, ça fait de la peine mais comment faire ?

Malgré que les fromages de Gisèle soient excellents, il faut faire plusieurs marchés par semaine pour les écouler. Ça prend du temps et bien sur, si je suis sur un marché, je ne suis pas sur ce maudi tracteur, qui ne veut rien faire comme je voudrais.

Je suis épuisée, la fatigue, le fait que tout naille pas comme nous pouvions limaginer. Un soir jéclate en sanglots. Gisèle me prend dans ses bras pour me consoler, agréable étreinte, de ses bras sensuels. Son corps chaud contre le mien, sa joue sur la mienne, sa main dans mon dos qui me caresse doucement. Le fait encore une fois, que je nai pas fait lamour depuis des mois. Je sens une douce chaleur menvahir. Ma main caresse le dos de Gisèle, remonte sur sa nuque. Je sais que je suis folle à ce moment là, que notre belle amitié risque de se finir ainsi. Mais le désir est le plus grand, mes lèvres cherchent les siennes.

Sa bouche souvre, nos langues se cherchent. Elle répond au baiser avec fougue, nous restons longtemps à nous embrasser, sans faire plus. Retardant le moment de nous séparer le plus possible, ne sachant pas ensuite comment cela peut évoluer. Un baiser dans linstant, cela me paressait fou, dangereux même mais là, à linstant où nos lèvres se séparent, quelle plonge ses grands yeux brillants dans les miens. Une grande bouffée damour me submerge.

— Nous allons nous en sortir ma chérie, tu es fatiguée, je le comprends. Je prendrai ta place un jour sur deux pour aller vendre les fromages. Il faut que tu te reposes.

Elle prend ma main, je la suis, me demandant comment gérer cette nouvelle situation. Si joserai encore poser mes lèvres sur les siennes ! Ses lèvres si douces, son corps sensuel. Jai un frisson dans tout le corps quand nous entrons dans ma chambre, main dans la main. Un autre quand elle me prend dans ses bras. Ses lèvres viennent sur les miennes, je sens sa main douce passer sous mon tee-shirt, ses doigts glissent dans une douce caresse sur ma peau.

Le téton se durci sous ses doigts habiles. Je me sens poussée sur le lit, avec délicatesse. Elle sallonge à demi sur moi. Ses doigts jouent avec mes tétons, sa langue danse dans ma bouche. Elle soulève mon tee-shirt, le fait passer sur mes épaules et le jette au travers de la pièce. Sa bouche vient sur mes seins nus. Je sens ses doigts déboutonner mon jeans. Elle aspire un téton, descend lentement sa bouche sur mon ventre. Le jeans glisse sur mes hanches, je soulève les fesses pour laider. Mes baskets, mes chaussettes, le jeans, tous volent dans la pièce. Jai un sourire en attendant une basket tomber sur le vase de fleur et le renverser.

Elle lèche mes orteils, en suce un, prend le pouce dans sa bouche, pour le sucer comme un sexe. Ma culotte est trempe, sa bouche remonte sur le mollet, passe à lintérieur de mes cuisses que jécarte en grand. Ses doigts passent sous lélastique de ma culotte, encore une fois je soulève mes fesses.

Je ne peux retenir un cri quand sa langue lape ma vulve de bas en haut. Ses doigts séparent mes lèvres dégoulinantes de désir. Elle déniche mon clitoris, le bout de sa langue joue avec.

Un de ses doigts glisse dans mon vagin.

Je voudrais a ce moment là, la manger, moi aussi, lui donner le même plaisir quelle me donne. Mais quand je veux bouger, elle me repousse sur le dos.

— Non, ne bouge pas, laisse toi aller, tu as besoin dêtre aimée, ça ira beaucoup mieux après.

Elle me fait hurler de plaisir, lorgasme me foudroie dun seul coup, envahissant tous les muscles de mon corps, je ne peux retenir des tremblements, mon ventre se contracte, je sans mon vagin aspirer son doigt, comme une bouche aspire un phallus.

Elle me laisse quelques instant reprendre mon souffle, coupé par la jouissance. Je la regarde se dévêtir, elle libère son opulente poitrine, ses seins sont au moins trois fois plus gros que les miens, plus lourds, ils ont du mal à se soutenir. Jaime son ventre un peu rond, ses fesses charnues. Sa vulve est comme la mienne, rasée et bien entretenue. Je suis surprise par la taille de son clitoris. Il dépasse largement de ses grosses lèvres épaisses, tel un mini sexe dhomme. Ses petites lèvres sont toutes aussi développées, formant deux petites oreilles qui pendent hors des grandes. Elles brillent de mouille, qui perle à lorée de son vagin.

Elle sallonge contre moi, sa main sur un sein.

— Je taime Coralie, je tai aimé le premier jour. Jattendais que tu fasses le premier pas. Je sais que toi aussi tu aimes les femmes, tes regards ne trompent pas !

— Je taime aussi Gisèle, javais peur de gâcher notre belle amitié !

— Crois-tu que jai attendu ce moment, depuis des mois jattends cet instant !

Je prends ses lèvres, qui ont encore le goût de ma féminité. Mes doigts courent sur son corps, sa vulve est poisseuse de son jus, mes doigts glissent sur son clitoris, le prennent tel un phallus pour le branler. Il sallonge encore plus sous la pression des deux doigts qui le branlent. Je suis étonnée, ma bouche descend, je regarde ce mini sexe en érection, il doit bien mesurer deux à trois centimètres, épais. Je nai aucun mal à laspirer, je le suce comme je sucerais un sexe dhomme. Deux doigts dans son vagin, je lèche, aspire, suce, lape sa vulve. Elle se cabre en criant, un orgasme puissant la dévaste. Elle est comme moi, ça fait des mois quelle na pas fait lamour, impossible de retenir ce plaisir divin de jouir pleinement.

Après quelques minutes de doux baisers et de caresses. Nous, nous levons, je reste nue. Elle passe juste son haut. Après une douche, la faim se faisant sentir. Nous allons à la cuisine dévorer un reste de poulet. Nous mangeons en riant, comme deux gamines.

— Nous navons plus besoin de deux chambres. On choisit la tienne ou la mienne ?

— Ça mest égal, du moment que je suis avec toi !

— Mon matelas est plus confortable que le tien.

— Alors, cest ta chambre !

— Tu nas pas froid, toute nue ?

— Non, jaime bien quand tu me regardes, je suis un peu exib.

— Pour mon plus grand plaisir, tu es très belle .

Voilà, nous vivons en couple, amoureuses et satisfaites sexuellement. Gisèle est inventive, je ne donne pas ma part au chat.

Enfin, nous venons davoir Internet et jai pu installer mon ordi. Notre première commande a été dans une boutique de sex-toys. Nous avons bien ri en choisissant. Surtout celui qui se fixe à la taille et ressemble, comme une goutte deau à une grosse verge de black. Plus quelques-uns, plus conventionnels mais tout aussi efficaces. Nos nuits nen sont que plus agréables.

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