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Un peu de rêve et d'évolution, bon sang ! – Chapitre 2

Un peu de rêve et d'évolution, bon sang ! - Chapitre 2



Les fantasmes sont naturellement les reflets sur l’eau dormante de notre sexualité sommeillante. Qu’un mauvais ou bon soleil atteigne le havre de nos pudeurs et nous éclatons en myriades d’étoiles scintillantes. Ce sont les moustiques des frustrations dont on ne peut pas comprendre directement les origines, qui nourrissent des larves invisibles à notre conscience : la méchanceté, la laideur d’âme, la médiocrité. Si le réel n’existait pas, quelle valeur objective aurait chacun de nos fantasmes ? Tel qui assume d’aimer son propre sexe est-il malade ? Il n’est pas de grand livre dans lequel on trouverait la moindre réponse à cette interrogation métaphysique. Nos intentions sexuelles sont les miroirs de notre essence. Non pas parce que le fantasme serait une vérité, mais parce qu’il révèle, il dénonce, il parle, il communique. Souvent maladroit, notre érotisme nous menace. Il menace de nous trahir. Il y a donc plusieurs risques.

Ce qui me semble être le plus important, ce n’est pas de maîtriser intérieurement ce que nous sommes capables de devenir ; non. L’important est plutôt de refuser, ou de renoncer, d’être porteur ou représenté par un érotisme sans colonne vertébrale, mou, qui se jette dans la première transgression venue, qui se voue à n’importe quoi pourvu que l’esprit soit excité. Et c’est cela que je prétends vous offrir : un récit érotique qui émeuve votre intellect, qui stimule votre imagination, qui assainit vos confusions et vous rappelle que ce que vous recherchez coûte que coûte n’est pas de mouiller ou de bander mais de jouir. Or la la jouissance refuse cette phrase très connue de Musset : « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Précisément, ici, tout est question de flacon.

L’érotisme s’oppose à l’histoire de cul, laquelle peut s’écrire en langage SMS dans un monde où il n’y a plus de normes, plus de valeurs, plus de limites ; et donc plus de transgression. En un certain sens, c’est le crépuscule de l’Humain qui se profile par l’absence de dignité. Il s’agit de se respecter soi-même, et de ne pas conclure de pacte avec la médiocrité. Lucifer est une force tentante, fascinante, curieuse et immortelle. Un siècle après qu’on ait proclamé la mort de Dieu, Lucifer est mort. Sans lui, plus de génie malsain, plus de noirceur, de mélancolie, de péché ; il ne flotte plus que les branches décomposées de l’ennui dans le marécage des sensibilités mortelles. Je suis cette force, ce rayon de ténèbres et de vice qui recherche les traces ou les vestiges du tombeau luciférien. Libre à vous de m’accompagner ou de rejeter ma main tendue comme on crache sur un serpent. Nul besoin de rappeler comme le "φάρμακον" grec signifie à la fois « antidote » et « poison ».

Jésabelle était face à moi, sur le dos, cuisses ouvertes et m’offrant une admirable vue sur son sexe dégoulinant, rosi de désir ou de plaisir je n’en savais encore rien, discrète qu’elle s’était choisi d’être recrachant par petites vagues un peu de mon sperme. Les yeux langoureusement dans le vague, elle maniait sa fente comme d’autres un instrument de musique dont ils sont de virtuoses amants. À genoux devant elle, à un mètre vingt de ce spectacle, je ne tardai pas à empoigner mon sexe redevenu dur pour le presser alternativement à la base du gland. L’observant se toucher, je me touchai moi-même, d’une manière qu’ignoraient beaucoup de filles et beaucoup de garçon, stimulant mon pénis par de rapides mouvements très courts, de même qu’un clitoris, sous le gland, là où les deux hémisphères se rejoignent, en haut du frein. Elle soupira, ce que je pris d’abord pour du plaisir et qui se révélera bientôt n’en être pas. La regarder se masturber m’excitait terriblement. Déjà très cérébral dans le plaisir que je prenais ou donnais, la situation me plaisait infiniment. Pas à elle.

Prenant un plaisir égoïste, ce que j’expérimentais puisque, comme je l’ai déjà évoqué lors du premier chapitre de cette histoire, je n’avais jamais eu de rapport sexuel qui ne fût pas amoureux, je ne me rendis pas compte que Jésabelle se faisait faramineusement chier. Et elle de me le dire dans des termes très efficaces :

— Écoute, je n’aime pas particulièrement me gratter la mandoline.

— Tu n’aimes pas… quoi ? Je trouvai l’expression à la fois curieuse et amusante, de là complètement frigorifiante. Mon sexe obéit à mon état d’esprit et perdit toute vigueur en une poignée de secondes. Je ne fus pas certain qu’un seau d’eau glacée eut été aussi efficace. Je la regardai avec de grands yeux, bien loin du personnage de libertin raffiné, cultivé et cynique que je deviendrai bientôt. Elle me prit en flagrant délit d’égoïsme, ce qui m’humilia tant et si bien que je me rassis sur mes fesses, sexe pendant misérablement.

— Il y a du Nutella en bas. J’aimerais bien t’en mettre sur la bite et la téter afin de tout retirer. Tu l’as déjà fait, ça ? La proposition me surprit. Je tins son regard, dans lequel je revis l’embrasement terrible que ma demande lui avait fait perdre. Jésabelle était donc de ces petites nymphomanes totalement dévouées au plaisir de son amant. Elle prenait son plaisir dans le plaisir de l’autre. M’imaginant jusqu’ici d’une telle nature, je vis venir l’impasse. Mon plaisir ne venant que de celui de ma maîtresse ce n’est que plus tard que je parlerai de victime ou de proie comment accorder nos deux plaisirs ?

Je hochai la tête pour recevoir favorablement sa proposition, elle descendit, nue et superbe, cherche le pot de chocolat aux noisettes. Je la regardai descendre, ses petites fesses bombées ondulant à chacun de ses pas, ses seins pointus frottant les barreaux. Debout pour descendre, sa cyprine et mon sperme mélangés coulèrent ainsi que des larmes le long de sa cuisse droite. C’était très beau. Vu la taille du très étroit appartement, que ni elle ni moi ne connaissions avant ces galipettes, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ce qu’elle cherchait et remonter près de moi. Sur le DVX gravé, un autre film avait suivi le premier, dans notre indifférence la plus totale. Jésabelle me fit le signe de m’allonger sur le dos, et j’obtempérai. Elle enduisit mon torse de Nutella qu’elle s’appliqua à lécher tout doucement, certainement dans le but de redonner vigueur et puissance à mon sexe, effet dont elle put se vanter d’obtenir une rapide verge bien bandée. N’étant pas de ces monstres taurins ou fantasmes absurdes et lamentables des systèmes de compétition, les 18 centimètres de mon sexe ne m’ont jamais fait défaut.

Comme l’épaisseur, ou la largeur, semblent être des critères bien plus réjouissant pour explorer anus et vagins, il ne me semble pas que j’aie pu sur ce point là décevoir quiconque. La suite de mon existence Méphistophélique me fit sodomiser absolument toutes mes aventures, un sexe qui eut été trop large m’aurait certainement privé de ce palmarès. Ceci étant dit, Jésabelle en vint à mon sexe. La particularité du Nutella est certainement sa vertu collante. Lécher, de même que lèchent ignoblement une glace les petits enfants encore non au fait de la pédophilie, de l’élégance ou ne serait-ce que de l’hygiène, du Nutella sur un sexe ne suffit pas. Il faut sucer. Jésabelle suça. Elle suça si bien que ses joues se creusèrent, aspirant en même temps qu’elle salivait sur mon sexe gonflé et palpitant, elle fit courir sa langue en de rapides mouvements durs et brefs mais infiniment répétés, tournoyant et lapant tour à tour, faisant de ma queue une véritable friandise qui ne tarda pas à décharger une énième fois, dans un combo Nutellatesque et salé. Je l’entendis gémir tandis que je râlais grossièrement, surpris par autant de plaisir.

Elle tint à finir de nettoyer ce qu’elle avait étalé, et je me perdais, vertigineux et reconnaissant, vidé de toute énergie, de toute virilité, à sa merci. Elle se blottit contre moi et m’embrassa le torse en vingt endroits différents, douce et non repue. Je ne songeai plus à rien, égaré, flottant, propulsé sur les tranches lumineuses de la voie lactée, cadavre de bois dans le lit tourbillonnant d’un fleuve glaiseux, m’entrechoquant contre tous les cadavres qu’elle avait laissés. Car je n’étais pas sans connaître, dans une ville aussi petite, la réputation de fieffée salope que trimballait Jésabelle. Contrairement à la plupart de ses rivales du bassin, Jésabelle n’était absolument pas creuse. Elle portait une mélancolique adoration du sexe mâle dans sa chair, dominée par ses instincts, tout en étant directive et fière dans tous les autres domaines. La malédiction de Jésabelle était, comme la Jésabelle biblique, le venin qui accompagnait son génie car manier aussi bien le sceptre masculin tenait du génie l’empoisonnait et la tourmentait, sitôt qu’elle parvenait à se rassasier sexuellement.

Perdu dans triple orgasme qu’elle venait de m’administrer, j’étais incapable alors de toute cette analyse du mal. Elle ne me fut rendu possible que plus tard, tandis que je rapportais dans mes pensées tous les éléments de la psychologie de Jésabelle. Sur le moment je pus enfin me redresser pour la remercier. Elle me sourit et ne répondit pas. Je la regardai. La cime de ses seins pointaient terriblement, érigeant leurs tétons comme des lances tendues, aux bases auréolées de chair rose appétissante. Son ventre, plat, était tendu par les armatures souples de sa cage thoracique, faisant un creux magnifique jusqu’aux hanches, dont l’ossature ressortait en courbes douces et, surtout, jusqu’au pubis gonflé aux parfums enivrants. Ulysse n’eut jamais pu rentrer chez lui s’il avait eu cette vision plutôt que le chant des Sirènes. Elle était magnifique. Ses cuisses s’élançaient, luisantes de mouille, de sperme plus ou moins séché, jusqu’à des mollets fins et ronds, admirables en touts points, jusqu’à de petits pieds à la cassure magnifique. En effet la cambrure de ses pieds était si parfaite qu’elle avait un cou-de-pied que les fétichistes, au nombre desquels je commençais à comprendre que j’étais, ne pouvaient qu’admirer.

Le pied d’une femme frôle l’art lorsque celle-ci se met sur la pointe des pieds, et qu’elle les a cambrés. Il s’en dégage une émotion, une perfection esthétique qui n’est excitante que par le sublime. Je ne suis pas de ceux qui lèchent les pieds, les chaussettes sales me dégoutent et les chaussures ne m’intéressent pas en dehors de leur capacité à mettre en valeur la beauté absolue d’un pied cambré. Non seulement je suis fétichiste, ce que la médiocrité se plaît à devenir, mais je suis en plus et surtout un puriste, ce à quoi la médiocrité ne pourra jamais prétendre. La vue de ces pieds me rappela l’adoration et la fascination que j’avais et que j’ai toujours pour l’éternel féminin. Je décidai donc d’honorer ma partenaire d’un altruisme dévoué. Je me penchai sur elle et l’embrassai à pleine bouche, obtenant rapidement son abandon à ma bouche. La sienne, petite et charnue, m’avait pourtant honoré à plusieurs reprises, si bien que je retrouva autour de sa langue le goût de ma semence, ce qui ne m’excita que d’avantage.

Mes mains retrouvèrent ma dextérité d’orfèvre du corps, et je la stimulai si adroitement d’un doigt dans chaque orifice, l’un dans le vagin, brûlant, visqueux et trempé, l’autre dans son anus, étroit et palpitant Ma bouche délaissa la sienne à la faveur de l’un de ses seins je révérais alors la forme de ses seins, je ne découvris que plus tard combien elles pouvaient être différentes et toutes magnifiques, convaincu par la beauté de l’éternel féminin, je devais un jour me découvrir amoureux de celle qui les incarnait toutes et je passai d’un doigt à deux dans chacun de ses deux trous. Elle ondulait du bassin, gémissante, et mon autre main, sur le coude de laquelle j’étais en appui, saisit ses cheveux coupés au carré pour tirer dessus. Sa tête suivit la direction imposée par mon geste, mais elle ne cessa pas de gémir. Elle ouvrit encore plus ses cuisses, une ouverture que ne rendait possible qu’un entraînement de danseuse ou de gymnaste. Cambrée, il n’y eut bientôt plus que ses fesses et ses omoplates pour toucher le matelas, dégoulinante et ondulant des hanches comme une forcenée. Je lui demandai :

— Tu m’appartiens ?

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