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Une nuit qui a tout changé – Chapitre 1

Une nuit qui a tout changé - Chapitre 1



Cette « aventure », car c’est bien ainsi que je suis obligé de la nommer, m’est arrivée il y a déjà bien longtemps, une dizaine d’années peut être.

Ce jour-là, je rentrais tard d’un colloque auquel je n’avais pu me soustraire sans attirer les foudres de mon patron. Jeune cadre embauché depuis peu, je ne pouvais faire autrement que d’obéir !

Il commençait à faire nuit et, pour couronner le tout, il s’était mis à pleuvoir !

Ce relais routier dont je venais d’apercevoir l’enseigne à travers le pare-brise inondé m’a décidé à ne pas aller plus loin.

J’ai garé ma voiture au plus près de l’établissement pour ne pas me faire doucher par l’averse qui reprenait de plus belle.

Une jeune femme, plutôt jolie et très aimable, m’a accueilli avec un grand sourire. Je ne sais si c’était là son habitude, si je le devais à ma stature sportive et avenante ou si mon allure de chien mouillé était à l’origine de sa bonne humeur, toujours est-il qu’elle m’a donné, au premier étage, sa plus belle chambre selon elle, la plus calme, car ne donnant pas sur la nationale.

Elle m’a aussi demandé si je voulais souper ce que j’ai refusé, trop pressé de me retrouver au sec dans un bon lit bien chaud.

Autant qu’il m’en souvienne, c’était effectivement une belle chambre où les bruits de la route ne parvenaient pas.

J’ai hésité, mais je suis allé malgré tout sous la douche. Oh ! Pas longtemps. J’avais tellement sommeil !

Faute d’un pyjama, je me suis couché nu, contrairement à mon habitude.

C’est à peu près à partir de là que certaines choses… que beaucoup de choses m’échappent encore.

Je vais essayer de vous raconter ce dont je me crois me souvenir !

J’ai dû m’endormir très vite, mais je ne saurais dire ce qui m’a fait me réveiller ni l’heure qu’il était quand je suis sorti de ma chambre dans un état semi-comateux.

Au bout du couloir, un vacarme de tous les diables devait en être la cause.

C’est véritablement flou dans mes souvenirs, mais, du haut de l’escalier, j’ai en mémoire la vision d’une épaisse fumée, non pas d’un incendie, mais celle de cigarettes, autrement plus désagréables !

De là, ou dessous, des cris, des rires et bien d’autres beuglements incompréhensibles emplissaient la pièce qui, à ce que j’en avais vu en entrant, devait être celle d’un restaurant.

Pas plus réveillé qu’au sortir de la chambre, je suis descendu avec, je le suppose, l’intention de faire cesser ce barouf.

Regardez-moi ça ! Regardez ce qui nous tombe tout cru et prêt à être consommé !

Si je n’ai peut-être pas toute l’histoire parfaitement claire dans ma tête, malgré tout ce que ce type (qui venait de sortir comme un diable de la fumée) avait braillé à l’attention de ses petits camarades m’est resté gravé au point qu’il m’arrive même n’en rêver !

À peine avais-je posé les pieds sur le carrelage froid du hall que je me suis retrouvé à quatre pattes, tiré par les cheveux, forcé d’avancer sans comprendre ce qui m’arrivait.

Nous (celui qui me tenait et moi) avons plongé dans ce nuage étouffant pour nous joindre, si je peux dire cela, à l’enchevêtrement de corps, de jambes et de bras qui s’ébattaient dans la fumée.

Un instant, j’ai cru reconnaître mon hôtesse dans une tenue nettement simplifiée par rapport à celle qu’elle avait quand je l’ai vue la première fois.

Si c’était bien elle, elle était toujours fort aimable et se montrait très coopérative avec le type qui lui tendait sa bite à sucer.

Une autre femme, moins jeune et surtout moins jolie, accueillait jambes largement ouvertes un gros type bedonnant dont je voyais surtout le cul ainsi que ses couilles qui dansaient entre ses deux jambonneaux. À l’entendre, elle était très satisfaite du traitement vigoureux que lui imposait son partenaire.

C’est quand une main puissante qui ne pouvait appartenir qu’à un homme m’a saisi le paquet que j’ai réalisé que j’étais entièrement nu, comme l’étaient d’ailleurs tous les corps qui s’agitaient devant moi.

Une voix colorée d’un fort accent belge ou néerlandais a gueulé pour se faire entendre :

On a de la visite, les amis ! Et déjà en tenue !

Au cas où la première annonce de ma visite impromptue n’aurait pas été entendue.

Le type, sans lâcher mes couilles, me retenant juste avec une main sur la poitrine, venait de me hisser à plus d’un mètre du sol sans avoir l’air de faire beaucoup d’efforts pour que tout un chacun et chacune puissent me voir.

Si je n’ai pas souvenir de tout, de ce moment précis, je me souviens très bien !

Ça a été un rush, la curée, la bousculade. Tous ou presque voulaient me voir de plus près, me toucher, me caresser. Il y en a même eu un qui m’a embrassé. Un mec chauve avec une petite barbiche en pointe et des yeux exorbités. Un vrai diable !

Le type qui m’avait pris les couilles me les avait lâchées, mais ce n’était pas pour autant qu’il avait renoncé à me faire connaître ce que j’ignorais jusqu’à cette étrange nuit !

C’était la première fois qu’un homme tenait ma queue et me masturbait. Si j’avais voulu l’en empêcher, j’aurais eu bien du mal entre celui qui continuait à me rouler des patins en tenant ma tête renversée en arrière, ceux qui me pelotaient un peu partout et ceux qui, me portant, me tenaient les jambes et les bras.

J’ai quelques réticences à l’avouer maintenant, mais je crois bien que je n’ai pas lutté ou si peu !

Si j’ai essayé quelque temps de me soustraire aux mille caresses qui couraient sur mon corps nu j’ai curieusement cessé de le faire dès que ce que je suis bien obligé d’appeler le plaisir a fait sournoisement son apparition.

Mon « branleur » était un homme au teint cuivré, mi-asiatique, mi-africain, manifestement d’une force impressionnante, mais d’une douceur infinie.

Savamment manipulé, mon sexe bandait comme jamais.

Certainement satisfait du résultat obtenu, il a changé du tout au tout pour s’occuper à sa façon de mon anus. Il n’était pas le seul d’ailleurs. La salive déposée par je ne sais qui facilitait l’intrusion d’un doigt, le sien, je suppose, bientôt accompagné d’un autre, à lui ou à celui qui se chargeait de lubrifier mon orifice.

Je découvrais sans l’avoir cherché le moins du monde, des sensations nouvelles qui, tant pis si cela vous choque, commençaient à me plaire vraiment !

Ils m’ont déposé sur l’une des tables de la salle du restaurant.

Leurs caresses, leurs palpations et depuis peu cette audacieuse intrusion, commençaient à agir sur mon esprit bien au-delà de ce que j’aurais pu imaginer !

Plus n’était besoin de me tenir, de me contraindre. Je me prêtais bien volontiers et je n’ai pas tardé à me tortiller, à me cabrer et à gémir de plaisir.

On dirait bien que notre voyageur apprécie à sa juste valeur nos efforts ! Qu’en dites-vous les amis ?

T’as raison Henriette ! On devrait bien s’amuser, ce soir !

Cette voix, je l’ai reconnue immédiatement. C’était celle de la femme qui m’avait accueilli dans la soirée. La tête toujours renversée dans le vide en dehors de la table, le barbu avait disparu et ce n’était pas dommage ! À sa place, une très excitante toison blonde, soigneusement dessinée en triangle couronnant une chatte tout humide, venait de se poser délicatement sur ma bouche. L’intention évidente de cette jeune personne était de me la faire goûter à mon tour ce que je ne pouvais refuser, étant donnée la position dans laquelle je me trouvais, mais ce que j’aurai tout aussi bien accepté en d’autres circonstances ! Ses cuisses emprisonnaient mes joues. J’en sentais l’extrême douceur et la fermeté tout à la fois. Henriette avait un goût divin !

Et dire que je devrais être dans mon lit en train de dormir du sommeil du juste ! Ai-je pensé furtivement avant que ses lèvres chaudes entrent en contact avec ma bouche…

Tout au plaisir de suçoter ce gentil petit clito qui s’offrait à ma bouche gourmande, j’en oubliais les « autres », mais eux ne m’oubliaient pas !

Je crois pouvoir dire que c’était Henriette qui tenait mes chevilles. Ces mains-là n’étaient pas celles d’hommes, plus douces, moins puissantes. Pour autant, elle me tenait bien, les genoux repliés sur ma poitrine ce qui (j’imagine assez bien la scène, pas vous ?) offrait à mes partenaires que je ne connaissais même pas, toute latitude pour me bricoler le cul.

Alors qu’une bouche venait tout juste de m’embrasser l’anus, un fait nouveau était en train de se produire.

Placé comme je l’étais, je vous assure que ne pouvais rien ignorer de ce que le type qui s’était placé derrière Henriette, s’apprêtait à faire !

Tout d’abord, j’ai vu une mahousse de queue au gland découvert et luisant s’approcher. Une bite noire, énorme, bandée, mais pas tant que cela. Déjà comme cela, n’importe qui et moi avec, nous ne pouvions supporter une quelconque comparaison !

Je ne sais pas comment elle a pu s’enfoncer dans le cul d’Henriette, mais c’est bien là qu’elle a disparu ! À croire que ce n’était pas la première fois que la dame accueillait ce genre d’outil !

Une, deux, trois fois, le type a fait un va-et-vient lent, mais puissant et profond, très profond. Henriette n’a pas pipé mot.

Et puis il a mis la machine en marche ! Henriette s’est mise à aller et venir sur ma bouche au rythme des coups de butoir du mec qui l’enculait.

J’avais, moi aussi, le plaisir de profiter des attributs du gars, en l’occurrence, ses couilles qui venaient fouetter mon visage quand il était à fond dans le cul d’Henriette.

C’est probablement à cause de ça que je ne me suis inquiété de mon sort que quand il était déjà réglé !

Moi aussi, j’avais une bite dans le cul ! Probablement pas du calibre du black, mais quand même !

Drôle d’impression ! Le ventre qui semble se remplir, ne plus m’appartenir et puis tout de suite après comme un vide, un manque, une étrange sensation de se vider. C’est furtif ! Le retour du membre dans mon colon efface cette fausse idée et je retrouve celle de ne plus être moi. La répétition de ces phénomènes me révolutionne la tête. Je sens monter dans ma poitrine puis dans tout mon être une impression bizarre, une chaleur étouffante, une vague qui m’emporte.

Je ne veux pas croire que c’est moi, mais pourtant, c’est bien moi le mec qui gueule « encore », qui dit que c’est bon, qui en redemande !

Le noir vient me cloquer sa bite dans la bouche et, comme un con, je la suce !

À l’autre bout, ce nest pas le même qui m’encule. Il l’a plus fine, mais plus longue aussi. Ça me donne des spasmes de la sentir aller si loin en moi !

Henriette s’est allongée sur moi et m’a prise dans sa bouche. C’est la totale !

Elle sait s’y prendre la garce ! J’en oublierais presque le type qui vient de me fourrer le fion comme on fourre un chou à la crème !

Et allez donc ! C’est au tour d’un autre, brutal celui-ci et grossier. Je suis sa petite pute et je vais, dit-il, avoir mal au cul pendant huit jours !

Mal, étrangement non ! Même quand ce gros type monté comme un âne a préféré mon trou du cul à celui de la cuisinière. Je sens bien la différence, mais, bon, ça va quand même !

Avec tout cela, je ne suis pas loin de jouir, mais je ne sais pas si c’est d’elle ou des mecs qui me prennent à tour de rôle.

En parlant de jouir, je viens d’en prendre pour mon grade ! « Black » m’a gratifié de sa semence et comme je pouvais m’y attendre, tout est démesuré dans ce type. J’ai échappé à la noyade, je ne sais pas comment !

C’est à mon tour ! Je n’y tiens plus. Je balance tout ce que j’ai dans les couilles. Henriette, en experte, n’en perd pas une goutte.

Ça doit être communicatif ! D’un coup, ça gicle de partout et, comme bien entendu, c’est tout pour moi ! Ça me coule du cul, ça me coule sur les cuisses, dans les yeux, dans les cheveux. C’est à qui trouve le moyen de m’humilier du mieux qu’il peut.

Un silence tout relatif est revenu. Henriette est descendue. Je respire un peu mieux. Je reste sur la table, incapable de faire le moindre geste pendant que j’entends les mecs qui s’éloignent faire des commentaires sur leurs performances personnelles. Mon cur est encore en surrégime. J’ai ouvert les yeux pour les refermer aussitôt. Putain, ça pique ! J’ai du foutre qui est entré dans l’il gauche.

Tu viens ?

Je reconnais la voix de mon black, de Jérémie en fait.

J’ouvre l’il droit pour voir sa grosse paluche tendue.

Je l’ai prise machinalement et il m’a aidé à me mettre sur mes jambes. Heureusement qu’il me soutenait, sinon je me serais écroulé, c’est sûr !

En bas de l’escalier, je me souviens avoir croisé le regard entendu d’Henriette. Un petit sourire au coin des lèvres et des yeux qui pétillaient de malice.

L’escalier m’a semblé aussi pénible que de gravir l’Annapurna.

Cette nuit-là, je n’ai pas dormi dans ma chambre… Ai-je dormi, d’ailleurs ?

Au petit matin, alors que quelques camions avaient mis leur moteur en chauffe, j’ai refait mentalement le film de la soirée et plus encore, celui des passages torrides où Jérémie et moi avons intensément révisé le grand livre du Kamasutra, assez éloigné je dois l’admettre de celui que j’avais réussi à chiper à mon grand frère et qui illustra, à l’époque, une grande partie de mon éducation sexuelle.

Il fallait que je me remette en route. Mon patron devait commencer à m’attendre.

Jérémie, d’un dernier baiser m’a dit adieu. Probable, me suis dit, que je ne le reverrai jamais. (Et c’est bien ce qui s’est passé !)

Je n’ai pas osé aller prendre le petit-déjeuner en bas, là où … Je ne me sentais pas être à table avec les hommes qui avaient passé quelques heures à me défoncer le cul !

Quand j’ai voulu payer, Henriette m’a fait comprendre que j’avais déjà réglé ma note, à ma façon ! Sympa !

Mine de rien, les fauteuils de ma caisse sont vachement confortables ! Je m’attendais à pire !

Voilà ! Voilà en tout cas ce dont je me souviens.

Une chose est sûre. Depuis cette nuit, je vois les choses autrement.

Maintenant, je suis « bi »et ça me va très bien !

FIN.

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