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Une rentrée sur les chapeaux de roue – Chapitre 1

Une rentrée sur les chapeaux de roue - Chapitre 1



Nous n’allons pas nous mentir. Un des avantages des études supérieures est la rentrée académique, plus tardive que les autres. Pouvoir profiter du soleil deux semaines supplémentaires, flâner entre séries et bouquins. Mais tôt ou tard, les jours passent et cette fameuse rentrée doit avoir lieu. Un vendredi. Cette année, c’était un vendredi. Pas comme les autres mais ne brûlons pas les étapes. Un peu de patience ne fait de mal à personne. J’avais préparé mon sac la veille. Je n’emportais jamais beaucoup avec moi. Mon ordinateur portable, un bloc de feuilles et un stylo. Le strict essentiel. J’allais commencer ma dernière année. Et bizarrement, le stress de bientôt me retrouver sur le marché du travail ne m’atteignait pas encore. J’étais plutôt décontracté.  

  

 Malgré que nous ne commencions qu’aux alentours de neuf heures et demie, je m’étais présenté plutôt. Quelques papiers à signer au secrétariat, un entretien à prendre avec le service social. Des bricoles d’étudiant. Beaucoup s’y prenaient plus tard mais cette année, je voulais être tranquille avec tout ça, dès le début. J’avais envie de prendre de l’avance, tant que j’avais la motivation de le faire. Les étudiants souriront à ma remarque. Les plus âgés retomberont peut-être dans leurs souvenirs ou se demanderont quel énergumène je suis. Je me suis d’ailleurs toujours demandé si ce mot faisait partie des mots croisés. Divagation. En plus, je n’en fais jamais. La réponse m’importe donc peu. 

  

 Avec tout cela, je ne me suis pas encore présenté. La moindre des politesses. Comme pour les mots croisés, mon nom importe peu. Nomme-moi d’une quelconque manière. Mes autres années réussies avec brio. Si je devais utiliser ce système de mentions ne servant qu’à discréditer les plus nuls par la reconnaissance des plus vantards, j’aurais la mention très bien. Quand j’avais terminé le lycée, j’avais même eu les félicitations du Jury. Félicitations de mes parents. Félicitations de l’école. Félicitations lors de l’habituelle et barbante remise des diplômes. Je suivais le rythme de l’horloge murale. La seule récompense qui m’ait plu fut de prendre la petite stagiaire sur le bureau de mon ancienne classe, histoire que je daignerais peut-être vous raconter si vous êtes sages. 

  

 Encore une divagation. Mauvaise habitude. Je portai ma montre à mes yeux. Il était huit heures et demie. Quelques signatures sur les feuilles habituelles et redondantes, les mêmes depuis le début de mes études. Quelques propos d’une banale nature échangés avec la secrétaire. Je suis ce qu’on appelle une tête. Pas le genre premier de classe, binoclard avec un bâton dans le cul. Je vois assez ce genre de personnages déambuler dans l’école, au détour d’une allée, contre un mur, au premier banc d’une quelconque classe. Mais je ne suis pas non plus vantard. Je ne ressemble pas à Brad Pitt. Mon attrait se trouve dans mon charisme. Mon esprit de rébellion et mon désintérêt constant pour certaines matières faisant partie de ce dernier. Le tout agrémenté d’une fine barbe, m’ancrant dans un monde bien réel. 

  

 J’avais mis une bonne dizaine de minutes. J’étais encore bien trop tôt pour me diriger vers mon local de cours, trouver mes camarades et parler des examens qu’ils ont ratés ou de leurs calculs savants pour rattraper des points. J’en riais toujours car ils étaient vraiment nuls avec les chiffres. J’attendais donc à l’entrée du secrétariat. Une cigarette entre les lèvres. Le clic habituel du briquet et bientôt, une douce chaleur dans la gorge. Je fume, oui. Je ne suis pas le seul dans ce monde. J’étais donc dehors. En jeans et gilet, suffisant pour le temps de cette matinée. J’entendis qu’on me hélait, derrière moi. Je me retournais pour voir qui m’appelait. Une amie. Une robe noire de soirée. Des talons aussi sombres. Ma mémoire me rappela qu’elle m’avait dit qu’elle était de sortie la veille. J’avais bon avec ma tenue. Elle était courtement vêtue pour la fraîcheur de ce début de journée. 

  

 Elle me raconta qu’elle s’était fait jeter du secrétariat alors qu’elle y allait pour les mêmes raisons que moi. Je souriais doucement. Le premier jour, elle allait sécher les cours mais avais quand même mis les pieds à l’école, comme une petite élève modèle, pour remplir ses papiers. Ce n’était pas une petite intello, elle avait raté une année. Du coup, elle serait avec moi pour la moitié des cours cette année, ayant réussi l’autre moitié l’année scolaire précédente. Pas futée au niveau des points mais correspondant à tous les autres critères ou presque de la première de classe. Une paire de lunettes lorsqu’elle était en classe. Lunettes qu’elle ne prenait d’ailleurs pas toujours, la forçant à regarder le tableau comme une taupe. Énervée par la quantité de travail donnée par les professeurs, parlant majoritairement des cours. Je n’avais pas écouté son discours énervé de ce vendredi matin. Je tirais sur ma clope. Je l’avais même finie, écrasant le mégot au sol, sous la semelle de ma chaussure. Elle s’arrête, ayant fini, reprenant son souffle. Je la détaillais de haut en bas, m’attardant sur le fin décolleté du vêtement avant de parler sur un ton monocorde, atone. 

  

 –         Tu as bien baisé, hier ?

  

 Elle avait peut-être le comportement d’une première de classe mais son physique n’était pas trop mal. Je devrais même dire plutôt bonne. Un peu plus dans cette robe. Des lèvres charnelles qui pouvaient vous faire imaginer une pipe goulue et un cul que vous auriez envie de voir dans une levrette torride. Il faut croire que son comportement a su séduire un gars. Premier de classe, également. Cela faisait quelques années qu’ils étaient ensemble, une des rares confessions que j’ai retenues. Pourtant, je suis sûr que sa sexualité devait déjà battre de l’aile, si jamais elle s’était envolée un jour. Premier copain. Premier coup de bite. Premier amour. Au final, c’était d’un pathétique. 

  

 Elle s’était retenue de me gifler ou de m’engueuler, certains étudiants passant, rentrant ou sortant du secrétariat. Je riais doucement et lui tendis mon paquet de cigarettes. Elle resta plantée, sur ses pieds, les bras croisés, une mine quelque peu boudeuse. Je haussais les épaules. Même fumer une cigarette était trop fou pour elle. J’en mis une entre mes lèvres et l’allumais. Un nouveau nuage de fumée. Une nouvelle chaleur dans la tranchée. 

  

 –         Pas vraiment Non Nous n’avons rien fait

  

 J’étais étonné qu’elle me réponde. Je souriais doucement et lui tendis ma cigarette. Elle avait baissé la tête, la redressant juste pour voir ce que je lui tendais. Ses doigts tremblaient et hésitaient. Elle porta la cigarette à ses lèvres, en tira une bouffée avant de tousser comme une damnée. J’étais amusé. Je lui pris à nouveau la cigarette. Cette amie de fortune, vieille fille avant l’heure, n’avait pas tiré son coup comme elle le devait et osait le dire. Cela me faisait bander. Elle l’a d’ailleurs remarqué. Ses joues ont pris une teinte rosée et ce n’était pas par les quelques degrés sous les normales de saison. J’écrasais ma cigarette au sol avant de m’avancer vers elle et d’embrasser ses lèvres charnelles. 

  

 Elle eut un petit mouvement de recul, se crispant contre ma main qui s’était logée au creux de ses reins avant de se détendre et de répondre avec une certaine douceur à l’appel de mes lèvres. Ma main glissa sur sa cuisse, remontant sous sa robe et là, elle recula. Une mèche châtain glissant devant ses yeux dans lesquels brûlait une petite lueur aisément reconnaissable. Finalement, cette rentrée allait s’annoncer plus intéressante que prévu. Elle me prit la main, avec hésitation et fermeté à la fois, me tirant légèrement en direction du parking. Elle savait que j’étais venu en voiture. Et à cette heure-ci, il devait déjà être plein, les deux ouvriers de l’école devant se poster sur la rue, déviant les voitures vers la rue d’à côté. En d’autres mots, un endroit désert et à l’écart. 

  

 Elle me précédait. Mes yeux glissèrent rapidement sur ses fesses, admirablement bien moulées. Et dire que son petit copain ne l’avait pas fourrée la veille alors que pour une fois, son envie de cul était visible. Si elle était un peu moins coincée, elle n’aurait pas porté de culotte sous sa petite tenue. Peut-être que je pourrai admirer un instant si elle a de la dentelle. C’est ce que je me disais sur l’instant. Une camarade de classe que je connaissais peu mais que j’allais baiser. Mais soyez patients, chaque chose arrivera en son temps. 

  

 On arriva à ma voiture. Je pouvais percevoir l’excitation derrière son masque de gêne. Elle s’accroupit et passa sa main sur mon jeans déformé. Je me mordis légèrement la lèvre avant de déboucler ma ceinture. J’étais plus excité du lieu que de la pipe qu’elle s’apprêtait à me prodiguer. Ses yeux se levèrent vers moi, un regard gêné, lui donnant un petit air de chienne. La vulgarité de mes pensées me surprit mais je ne pouvais nier que cela me faisait bander, bien dur. Je déboutonnai mon jeans, ce qui le fit glisser le long de mes jambes. Je sentais la fraîcheur de sa main remonter sur ma cuisse et pour une fois, je bandais pour elle. J’avais un autre regard. Le décolleté fin, vu de haut, offrait une vue salivante. Son air de fille réservée rendait ce moment encore plus attractif, plus passionnant que la normale et peut-être, dois-je avouer, que je n’étais pas insensible à ses formes et son charme. Du moins, le temps d’un moment. 

  

 Sa main se glissa sous mon boxer, caressa mon membre dressé et impatient de la suite, je descendis mon boxer sur mes jambes, libérant mon sexe de son fourreau de coton. Elle fit quelques mouvements de va-et-vient avant de se pencher et de déposer ses lèvres sur la tête de mon gland. Un doux frisson s’empara de mon bas-ventre et un léger coup de reins l’incita à découvrir un peu plus mon membre de ses lèvres charnelles et délicates. Un mouvement innocent et coquin, à la fois. Lorsqu’elle se redressa, sa langue caressa ma verge pour terminer sur mon gland, le titillant de la pointe de sa langue. Finalement, cette petite coincée ne l’était pas autant que je le pensais. En même temps, après autant d’années en couple. Je glissai ma main dans ses cheveux lorsqu’elle commença à glisser ses lèvres sur mon membre. J’avais envie de la tirer, qu’elle prenne le plus possible mon sexe mais retins mes mouvements. L’instant était encore faible. Je fermais les yeux et profitais de sa bouche. Gestes tortueux. Sa main vint caresser mes testicules. La mienne, libre, se posa sur le capot encore tiède de ma voiture. Je ne pus m’empêcher de donner quelques mouvements de reins, mouvements presque salvateurs, légèrement sauvages. 

  

 Elle sourit et se releva, me laissant sur ma faim, le sexe encore luisant de sa salive. Elle me poussa légèrement et s’installa sur le capot, écartant ses jambes, m’offrant une vue intéressante et manifestant son envie

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