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Vigoureusement vivante – Chapitre 2

Vigoureusement vivante - Chapitre 2



Je suis à peine sortie du parking qu’un signal sonore m’informe que j’ai un sms. Profitant d’être arrêtée à un stop, je regarde rapidement qui m’a envoyé un message. Éric.

Je ne cède pas immédiatement à l’envie de lire le contenu de son message. Je suis encore sous le coup des hormones que nos ébats ont libéré en moi. J’aime être dans cet état. Bercée de plaisir. Je sens son sperme qui coule entre mes cuisses. Mon corps extrait lentement son liquide. Étrangement, je trouve ça excitant.

  

La route me semble interminable. Perdue dans mes pensées, j’ai l’impression de sentir encore ses mains sur ma peau, ses coups de reins entre mes cuisses J’ai aimé être prise de la sorte dans ce parking. Je réalise soudain que nous aurions pu être interrompus, pas une minute cette pensée n’a traversé mon esprit tout à l’heure. Tout à coup, je me sens gênée et en même temps quelque peu soulagée. 

 Est-ce le fait d’avoir fantasmée des nuits durant sur ses messages ou simplement cette partie de jambes en l’air intense qui m’ont fait tout oublier ?

  

Plus j’y repense, plus je voudrais à nouveau le sentir en moi Lili ! Ce n’est pas sérieux.

  

Arrivée chez moi, j’ôte rapidement mes talons aiguilles, défais mes bas, enlève ma jupe. Mon petit pull fini lui aussi jonché sur le sol. Je m’observe longuement dans le miroir pendant que je me fais couler un bain chaud. J’entends mon téléphone biper. Je considère un instant la mousse du bain, elle a gagné je vais d’abord plonger dans cette mousse dense. 

  

La chaleur de l’eau me fait du bien. Je ferme les yeux et je revois cette scène rocambolesque dans le parking de l’immeuble d’Éric. Je revois son reflet dans la vitre. Lui tenant mes cheveux fermement et m’assenant des coups de reins de plus en plus intense Mon corps se cambre. J’ai envie de revivre ça J’ai envie de lui à nouveau m’intimant de ne pas le quitter des yeux, lui m’embrassant fougueusement Plus j’y pense plus mes mains glissent sur mon corps. Timidement. Cela fait des années que je ne me suis pas touchée, comme si ma libido était partie en congés tout ce temps. Éric l’a réveillé. Mes doigts effleurent ma peau glissant de mon cou à mes seins. Ils sont tendus et mes tétons durcis par l’envie qui monte dans mes veines.

Je ferme les yeux et le regard d’Éric apparait Instinctivement, le désir que je perçois dans ses yeux m’excite. Je malaxe mes seins de plus en plus intensément Ne sachant trop comment j’en suis arrivée là, je me rends compte que mes jambes reposent chacune sur un rebord de la baignoire. Voir mes jambes ainsi incite une de mes mains à glisser sur mon ventre. Toujours les yeux fermés, un de mes doigts effleure mon sexe ouvert. Je soupir longuement. Je pense à lui, à ses baisers Soudain sa langue me fait envie. Je voudrais sentir son souffle entre mes cuisses, sa langue d’abord délicate puis curieuse Sentir sa bouche aspirer ma vulve, ses coups de langues sur mon clitoris, sa langue s’enfoncer en moi Machinalement mes doigts exécutent tout cela pendant que mon imagination se focalise sur Éric Quand l’envie de me sentir me faire pénétrer est trop forte, je lâche mon sein et de mon autre main j’enfonce deux doigts aussi profondément que je le peux. Je ne peux retenir mes gémissements. 

La tension de ce midi, le plaisir, l’envie Je ne suis pas longue à succomber à un orgasme violent.

  

Me voilà à nouveau haletante, mais cette fois-ci seule dans ma baignoire. Le temps de reprendre mes esprits, je me lave et sors.

  

Dans une tenue plus confortable, je me rends dans mon salon. Je me saisis de mon téléphone. Cela fait maintenant deux heures que nous nous sommes séparés avec Éric, j’ai déjà quatre messages.

  

 « Je veux te revoir »

 « Tu m’obsèdes »

 « Tant de choses à faire ensemble »

 « Tu es libre ce soir ? »

  

J’hésite un instant Je ne pensais pas avoir envie de le revoir si tôt. Je voulais m’amuser juste une fois mais en fait depuis que je l’ai quitté tout à l’heure, je suis obsédée à l’idée de le voir et de recommencer à prendre du plaisir je lui réponds.

  

 « Je veux bien aussi.

 Tu es bien plus présent que je ne le voudrais dans mon esprit.

 Quoi par exemple ?

 Chez moi à 19 heures ? »

  

Sa réponse est instantanée : « OUI ! »

  

L’après-midi se passe, je n’arrive pas à me concentrer sur les menus détails du dossier que je prépare en ce moment. Je ne me reconnais pas Ou plus exactement, si. Je me revois des années en arrière, quand j’étais jeune Ces années que Nico appelait mes « années Salope » Tout ça parce que j’aimais m’envoyer en l’air Et pas toujours avec le même homme. Mais à cette époque je n’étais avec personne officiellement Ma vie sexuelle était intense et très fournie.

 Puis avec Nico ça a été l’inverse. Ce furent mes « années pantoufles ». 

  

N’arrivant pas à me concentrer, je décide de laisser tomber le boulot pour aujourd’hui. Je démarre mon week-end plus tôt.

Je décide pour m’occuper de me mettre en cuisine et de préparer pour ce soir plein de petites choses qui se mangent sans faim et avec les doigts. Je n’ai pas envie de me retrouver dans un tête-à-tête d’où il sera compliqué de s’extirper.

Une fois terminé, je m’attaque à mon dressing. J’hésite longuement Je dispose de plusieurs tenues plus ou moins sexy, mais ce soir je suis d’humeur très coquine Je regarde avec beaucoup d’attention mes tenues et finie par opter pour une petite jupe courte et ample et un haut en flanelle. Je ne porterai que mes bas chair auto-fixant. Aucun sous vêtement.

  

18h30. On sonne à la porte. Je finis tout juste de me maquiller.

Quand j’ouvre, Éric se tient là. Il porte exactement la même tenue que ce midi. Je me rappelle soudain qu’il ne porte rien sous son jeans, cela me rend d’humeur encore plus coquine. Il me détaille. Ses yeux glissent sur mon corps, et leur chemin faisant ils semblent me déshabiller.

  

Je me dis que c’est peut-être un peu osé de ne pas avoir mis de sous vêtement, mais il est trop tard…

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