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Virée noctune à l'internat – Chapitre 1

Virée noctune à l'internat - Chapitre 1



Cette histoire, si elle est vraie à 90%, a subit quelques modifications, justement parce qu’elle est vraie. Les noms bien sûr mais les âges aussi des "participants" (moi-même entre autres pour répondre à quelques critères imposés) ont été augmentés de deux ou trois ans. Les éléments de technologie qui n’éxistaient pas  dans les années 60. Ce qui ne l’a pas été, et certains s’en souviendront certainement, ce sont les conditions des internats d’un temps que les moins de vingt ans En bref, le nôtre comme beaucoup, tenait les filles d’un côté, les garçons de l’autre. Une zone "neutre" permettait la mixité sous contrôle renforcé des pions et professeurs qui n’avaient rien à voir, quant à la discipline et la nature des punitions, avec ceux d’aujourd’hui !

Sachant cela, vous comprendrez mieux que l’aventure que j’ai eu la folie d’entreprendre comportait une sacrée d’ose d’inconscience ! Mais qui ne tente rien n’a rien ! Jérémy, c’est moi, avec l’innocence et les envies de mon âge !

Onze heures vingt-cinq. Jérémy venait pour la énième fois d’allumer sa lampe électrique en se cachant sous ses couvertures pour constater qu’il n’était QUE onze heures et demie !

Ce qu’il allait entreprendre était une folie, il le savait très bien. Pourtant, il était déterminé à le faire, quoi qu’il lui en coûte ! Cela faisait maintenant quinze jours qu’il s’y préparait. Il avait fallu tout ce temps pour peaufiner le moindre détail, s’assurer, à la seconde près, que la voix serait libre, que rien ne viendrait faire capoter son escapade nocturne. Car il s’agissait bien de cela. Encore un quart d’heure à attendre et il partirait rejoindre Annette, une fille dont il était éperdument tombé amoureux et qui lui avait, enfin, accordé un rendez-vous, ce soir, à minuit.

Dit comme cela, rien ne retient l’attention sur la difficulté de l’entreprise. Et pourtant !

Jérémy, élève de terminal du collège d’enseignement supérieur, en tant que pensionnaire, dormait dans le dortoir des garçons, au troisième étage du bâtiment B.

Annette, pensionnaire tout comme lui du même établissement, dormait, pour sa part, au quatrième étage du bâtiment C, situé à l’opposé du bâtiment B et séparé de celui-ci par le bâtiment A, celui des classes, de la cantine, des bureaux administratifs et du logement de certains membres du personnel.

Du calme ! Ceci n’est pas un cours de géométrie !

Et alors ?

Déjà, il faut savoir que le concierge ferme toutes les portes à clé à dix heures. Passer par la cour est donc impossible ! Mais ce n’est pas le pire.

Afin que ces jeunes gens ne soient pas tentés d’aller faire nuitamment un brin de causette aux demoiselles du bâtiment C, la direction s’était arrangée pour qu’il n’y ait aucune communication entre la partie réservée aux garçons et le reste des différentes parties de l’établissement. À titre d’exemple, les garçons devaient sortir dans la cour pour accéder au réfectoire alors que les filles pouvaient y aller directement. Prérogatives dirons certain, précautions prétendait le Dirlo.

Mais ce que Jérémy avait découvert par le plus grand des hasards, c’était qu’en réalité, une et une seule porte permettait d’accéder au bâtiment A et, par voix de conséquences, à tout l’immeuble. Pour cela, il fallait descendre au deuxième, entrer dans le local du ménage et ouvrir cette fameuse deuxième porte !

Tout cela pour dire que quinze jours n’ont pas été de trop pour trouver l’emplacement où était rangée cette fameuse clé, la subtiliser sans se faire voir, en faire faire un double, discrètement, et, bien entendu, la remettre à sa place, toujours sans se faire repérer ! Cela avait été la partie la plus délicate et compliquée de son projet. Un autre aspect qui n’avait pas été de tout repos non plus, avait été d’observer, de noter, tous les déplacements, les va-et-vient pour déterminer avec certitude quand effectuer le trajet entre le point B et le point C … en passant par le point A, où loge le surveillant général ainsi que quelques membres du personnel, eux aussi, au troisième étage. Il s’est trouvé un moment ou Jérémy a failli renoncer mais Annette lui avait tellement fait miroiter une nuit inoubliable … !

Et cette nuit, c’était précisément celle-ci ! Elle devait s’être préparée, pomponnée, maquillée, faite belle pour l’accueillir. À ses dires, ils pourraient disposer une petite chambre, celle d’une surveillante qui était malade depuis une semaine, suffisamment éloignée du dortoir pour ne pas risquer d’attirer la curiosité de ses copines, même s’il arrivait qu’ils fassent un peu de bruit. Jérémy, en y pensant, espérait bien elle en ferait un peu du bruit quand il lui fera l’amour !

Dans le dortoir, tout était calme et silencieux. Enfin, silencieux est peut être exagéré. Joseph, son voisin de gauche ronflait comme un soufflet de forge. D’une certaine façon, pour une fois, Jérémy trouva que c’était mieux comme cela. Avec le barouf qu’il faisait, il couvrirait amplement le peu de bruit qu’il pourrait faire en sortant du lit puis en se chaussant pour enfin s’éclipser sur la pointe des pieds. Il s’était couché en se déshabillant le moins possible pensant ainsi gagner du temps pour remettre ses vêtements. Puis, il s’était raviser. Si, par manque de chance, il se faisait surprendre en tenue de ville, il aurait bien du mal à justifier les raisons de sa tenue, tandis qu’en pyjama … Ce n’est peu être pas très sexy pour un rendez-vous galant mais c’était beaucoup plus prudent pensa-t-il en enfilant son pyjama ! Un moment, il hésita pour garder son slip. À quoi bon, se dit-il ! Là où je vais, je n’en ai pas besoin ! Cette idée le fit sourire ! Il n’en revenait toujours pas d’avoir réussi à décider Annette.

 Ça n’avait pas été simple. La trouille de se faire prendre, sans doute ! Onze heures trente quatre ! Il avait l’impression que son cur allait réveiller tout le monde tellement il battait fort dans sa poitrine ! Il essaya de se concentrer sur ce qu’il avait à faire.

Jérémy avait calculé que, sans anicroche ni contre temps, il mettrait entre quinze et vingt minutes pour aller du point B au point C. Il se donnait, en plus, une marge d’erreur de dix minutes, n’ayant jamais pu réaliser le trajet réellement. Ainsi, il arriverait avec un quart d’heure de retard sur l’heure convenue.

C’était ni trop ni trop peu pour que la jeune fille soit soulagée de le voir enfin, étant passée par des moments de peur, d’angoisse qu’il se fasse surprendre. Situation parfaite pour un rapprochement rapide et chaleureux !

Une dernière fois, Jérémy récapitula mentalement tous les points du parcours, les endroits où il devra faire plus attention encore qu’ailleurs, là où il lui était interdit de se faire prendre ! La bâtisse datait de Napoléon III. C’est dire que tout n’était pas nickel, principalement les escaliers qui avaient une furieuse tendance à grincer. Il ne l’avait jamais remarqué tant qu’il était en compagnie de ses copains. Seul comme avant hier, quand il avait fait un petit tour de reconnaissance après minuit, le problème lui avait sauté aux yeux, ou plutôt aux oreilles ! Dans le silence de la nuit, les marches, toutes les marches, se plaignaient lamentablement dès qu’on posait un pied dessus. La seule technique pour limiter les craquements était de marcher tout près du mur ou encore au ras de la rampe mais surtout, surtout pas au milieu ! Une autre chose qu’il avait remarqué ce même soir. Dans certain couloir dallé, le carrelage descellé par endroit, (lui aussi datait du second empire) pouvait provoquer un bruit qui risquait de s’entendre de très loin.

 C’était une difficulté de plus qui venait s’ajouter à tant d’autres !

Jérémy posa sa main sur sa poitrine, trouvant immédiatement la clé qui pendait après une ficelle nouée autour de son cou. Il ne s’agissait pas de la perdre celle-là, sinon, tout tombait à l’eau ! C’est qu’il fallait penser au retour ! En gardant la clé sur lui, il ne risquait pas, dans un moment d’égarement, de l’oublier ou de la perdre chez les filles. Probable que, dans le feu de l’action, la clé allait passer au second plan de ses préoccupations !

Soudain un bruit l’incita à s’aplatir sur son lit pour ne pas attirer l’attention. Le faisceau d’une lampe torche dansa un moment sur le mur du fond et disparu. Au loin, la porte des toilettes grinça comme à son habitude. Probablement un de ses camarades qui avait eu une envie pressante. Jérémy en était contrarié. C’était ce genre d’incident imprévisible qui lui faisait le plus peur. Se trouver nez à nez avec le dirlo tout ça parce qu’il a une cystite, ça serait con, non ! Quelques minutes plus tard, la torche signala le retour du copain. Son lit se plaignit quand il s’allongea et le silence revint, rassurant et pesant à la fois.

Onze heures quarante et une ! Jérémy s’assit sur son lit et chercha du bout du pied ses chaussures.

Étaient-elles nécessaires, se demanda-t-il tout à coup. Après tout, il allait devoir marcher sur du parquet, sur des dalles, du carrelage, pas sur des cailloux ! En ce mois de Mai, le sol n’était pas glacé comme en hiver. Et puis, en envisageant le pire, qu’il soit surpris, il pouvait faire l’idiot en prétextant une crise de somnambulisme ! C’était décidé ! Pas de chaussure !

C’était l’heure ! Il fallait se jeter à l’eau !

Jérémy jeta un regard circulaire sur le dortoir. Un faible rayon de lune éclaira chichement une partie de la salle. De toute évidence, tout le monde dormait à poing fermé. Le garçon mis sa minuscule lampe électrique dans la poche de poitrine de son pyjama et se dirigea vers la sortie, à l’opposé de la porte des toilettes.

Passé la double porte vitrée, Jérémy se trouva face à l’escalier. Il lui fallait descendre d’un étage, tourner sur sa droite, longer le couloir jusqu’à buter sur une porte qui elle ne pouvait pas s’ouvrir. Paraîtrait qu’elle est soudée de l’autre coté ! À sa gauche, il devra entrer dans le local du ménage. Là, il pourra allumer sa lampe et se servir de sa clé. Après, les vraies complications commenceraient.

Jérémy mit peu de temps pour parvenir jusqu’au local où le personnel d’entretien stockait le matériel et les produits de nettoyage. Il tira la porte à lui et entra.

Un bruit de batterie de casseroles dévalant un escalier de marbre lui fit dresser les cheveux sur la tête. Il resta pétrifié, ne sachant plus s’il devait s’enfuir ou se cacher. Le bruit cessa aussi soudainement qu’il avait jailli laissant place au seuls battements du cur du jeune homme prêt à se rompre. Jérémy resta une minute ou deux immobile, guettant dans le lointain si le vacarme avait réveillé du monde. Rien ! Pas un pas, pas une voix, rien ! Jérémy souffla un grand coup. Il avait eu de la chance que personne n’ait entendu ça ! La lumière de sa lampe lui apporta l’explication de tout ce chahut. Devant lui, des seaux, plein de seaux étaient empilés les uns dans les autres, sauf quatre qui étaient tombés quand il avait heurté la pile.

Ça y est ! J’ai compris ! Se dit-il en se frappant le front. L’inondation !!!!

Effectivement, dans la journée, une canalisation en salle de chimie s’était rompue. Le temps que le prof avertisse le concierge, que celui-ci cavale à la cave et coupe l’eau, la salle de cours était à la patauge !

Du coup, un balai incessant d’élèves portant seaux et serpillières avait animé les couloirs et distrait les autres classes une bonne partie de l’après midi.

Le tout avait été remisé là, dans ce local, et ce sont quatre de ces saletés de seaux qui venaient de tomber !

Jérémy referma la porte puis les ramassa en s’efforçant de ne plus faire de bruit. Pas étonnant qu’ils soient tombés, se dit-il. Même comme ça, c’est un miracle qu’ils tiennent ! Il poussa la colonne instable des seaux le long d’un placard en espérant qu’ils n’allaient pas lui faire le même coup. Il dut aussi ranger les balais mis n’importe comment et justement, devant la porte, cette fameuse porte, la porte du paradis ! Tout cela avait grignoté un peu du temps que Jérémy avait calculé.

J’ai bien fait d’ajouter dix minutes, dit-il à voix haute, ne craignant plus, après tout ce barouf, de réveiller qui que ce soit !

Soudain, un chose à laquelle il n’avait pas songé lui traversa l’esprit. Et si la clé ne fonctionnait pas ! Après tout, il ne l’avait pas essayée ! C’est donc un peu tremblant qu’il engagea le bout de la clé dans le trou de la serrure. Au premier effort qu’il fit, il sut que l’affaire était dans la poche ! La clé tourna parfaitement, mieux peut être que l’original ! Un tour, deux tour puis la levée et une légère pression sur le battant lui indiqua que le chemin vers l’amour était ouvert ! Il cessa de pousser au premier grincement. Un bruit grave, caverneux, qui pouvait s’entendre de loin, qui devait faire vibrer les murs et se propager à la vitesse de l’éclair. Les gonds étaient rouillés ! À quand datait la dernière fois qu’on avait manuvré cette foutue porte . Un an, dix ans, un siècle ?

Jérémy était un garçon qui s’intéressait à beaucoup de choses, entre autres aux travaux manuels, au bricolage. Il compris tout de suite qu’il y avait danger à forcer l’ouverture. Le panneau métallique de la porte constituait un formidable levier en comparaison du diamètre des pommelles. Exercer une pression trop forte pouvait les casser net !

Merde, merde et merde ! Jura le garçon ! Je n’avais pas besoin de cela ! Il réfléchi, éclairant les articulations pour juger de leur état. Cela ne lui sembla pas aussi dramatique qu’il avait pensé tout de suite. Il tira la porte à lui, puis la poussa, la ramena encore vers lui, la repoussa encore, juste un peu plus que la fois précédente, le tout très lentement. En faisant cela une dizaine de fois, il obtint une ouverture bien suffisante pour le laisser passer. Inutile qu’elle s’ouvre en grand, se dit-il ! Il se glissa dans l’ouverture et repoussa la porte aussi doucement qu’il l’avait ouverte. Ce n’était pas nécessaire de la fermer à clé. Elle ne risquait pas de s’ouvrir avec un courant d’air ! Finalement, il se ravisa. Cela pouvait mettre la puce à l’oreille d’un surveillant plus perspicace que les autres !

Désormais, s’il se faisait chopper, l’excuse du somnambulisme ne tenait plus ! Il n’y a que les fantômes qui traversent les portes et ceux aussi qui en ont la clé !

Le troisième étage était à proscrire. Trop de risques, trop d’occasions de rencontrer les locataires des lieux, même à cette heure tardive. Continuer tout droit au second étage pouvait être une solution mais Jérémy ne savait pas sur quoi il risquait de tomber. En règle général, les élèves n’avaient rien à faire à ce niveau. Il restait deux possibilités. Ou bien descendre au niveau des classes ou monter au quatrième. Là non plus il n’y avait jamais mis les pieds mais il savait qu’il ne risquait pas d’y rencontrer âme qui vive à moins que les souris aient une âme ! Cette partie du bâtiments servait d’entrepôts et d’archives. Autre avantage. Les filles avaient leur dortoir au quatrième !

Jérémy opta pour cette solution, gardant en mémoire qu’il lui faudra faire très attention au moment où il devra traverser le palier du troisième, ouvrir la porte qui mène à l’étage supérieur et tout cela évidemment sans un bruit.

Il lui fallait marcher encore quelques mètres pour trouver le palier du second. Il avança sans se servir de sa lampe, la lumière  filtrant à travers le verre cathédrale de la haute fenêtre à sa gauche étant suffisante pour trouver son chemin. Il commença à gravir les degrés, un à un, se tenant à la rampe, posant ses pieds à l’extrémité de la marche pour ne pas faire de bruit. Il gardait la tête levée guettant une lumière qui aurait trahie la présence de quelqu’un. Monter de cette façon l’épuisait. Cela venait certainement par le fait qu’il bloquait instinctivement sa respiration. Il s’arrêta quelques marches avant le niveau 3 pour souffler et écouter. Soudain, il se jeta au sol. La lumière du couloir venait de l’allumer et il entendait s’approcher des pas. Des pas d’homme qui marchait rapidement. Si par malheur il continuait comme cela et débouchait sur le palier, s’en était fait de la nuit câline et plus encore, de son maintien dans l’établissement ! Une porte s’ouvrit et se referma sèchement.

Ouf ! Le quidam avait juste envie de pisser ! Il ne saura jamais combien il a pu faire peur au jeune homme couché dans l’escalier attendant un "qu’est-ce que vous faites là, jeune homme ?" qui aurait anéanti tous ses espoirs.

Jérémy n’attendit pas que le type ressorte. Il gravit prestement les cinq marches restantes, traversa comme une ombre la distance qui le séparait de la porte palière, l’ouvrit et la referma sur lui.

Une grande partie des difficultés étaient derrière lui maintenant !

Jérémy alluma sa lampe. L’escalier était étroit et totalement dans le noir. Celui-là ne tournait pas à mi-hauteur. Non. Il était tout droit et raide comme une échelle de meunier. Ce qui le différenciait aussi de l’autre était la nature des marches. Jérémy, les pieds nus s’en est vite rendu compte en s’enfonçant une écharde. Il termina son ascension en boitillant.

Saloperie de truc, pesta-t-il en s’asseyant sur la dernière marche. Dans son malheur il eut la chance que le morceau de bois soit assez grand pour qu’il puisse l’attraper avec ses ongles, la lampe tenue dans sa bouche.

Que ne faut-il pas faire pour aller tirer un coup, se dit-il en se remettant debout. La douleur était presque partie.

Progresser parmi cet amoncellement d’objets, de mobilier désaffecté, de cartons vides ou pleins, le tout sous une lumière vacillante, pris plus de temps que Jérémy ne l’avait envisagé. À sa montre il était minuit dix. A celle d’Annette aussi et elle devait commencer à s’inquiéter sérieusement. Le jeune garçon essaya de forcer l’allure. Mal lui en prit ! Il se cogna le tibia sur un tabouret renversé et failli tomber par la même occasion.

C’est fou ce que ça peu faire mal quand on se cogne à cet endroit là ! Pour le coup, Jérémy continua en boitant franchement. La porte devant lui ne devait pas être la dernière mais qu’importe. Il l’ouvrit sans précaution. Heureusement, c’était une salle pleine de rayonnages et de boîtes d’archives. C’est d’ailleurs la dernière chose qu’il vit car sa lampe venait de s’éteindre. Il cru à un mauvais contact mais rien n’y fit. La pile était morte et lui, dans le noir !

C’est bien ma veine ! S’entendit-il dire à haute voix !

Les mains en avant, mimant cette fois pour de bon un somnambule, marchant avec précaution, ne voulant pas rééditer un contact douloureux avec tel ou tel meuble abandonné, il progressa lentement jusqu’à se heurter à ce qui lui sembla être un mur, lisse, poussiéreux. À tâtons, il chercha la porte.

Merde ! Elle est où cette putain de porte ? Jura-t-il entre ses dents. Tout cela commençait à l’agacer un peu.

Sa main droite entra en contact assez violemment avec le bec de canne. Encore une beigne de plus, se dit-il. Heureusement que j’arrive sinon, je me demande dans quel état je vais être si je dois avancer ainsi encore longtemps !

De nouveau, le silence s’imposait.

Annette lui avait sommairement donné les indications nécessaires pour trouver la chambre de la surveillante une fois arrivé sur le palier. Seulement, par le chemin qu’il avait emprunté, il n’arrivait pas comme s’il avait pris l’escalier. Il essaya de se remémorer les lieux pour s’orienter. Sauf erreur, il lui fallait partir sur la gauche. Toujours dans le noir le plus profond, une main frôlant le mur, il avança vers ce qui devait être pour lui la bonne direction.

Peut être en raison de l’obscurité et de son impatience, il trouva que le palier était bien loin. Il allait faire demi-tour quand il l’aperçu. Un vasistas laissait entrer comme une colonne de lumière et dessinait sur le parquet un rectangle déformé à cinq mètres à peine. Merci le nuage d’avoir bien voulu continuer ton chemin et de permettre à Madame la Lune de m’envoyer ce signal au bon moment pensa le garçon, rassuré sur son sens de l’orientation.

Maintenant, il savait où aller. Tout droit, c’était le dortoir de filles. À droite, la première porte était celle des douches. La suivante, une lingerie. Annette lui avait bien dit. Avance jusqu’à la troisième porte. Si je ne suis pas là, attends-moi sans allumer la lumière sinon, c’est moi qui t’accueillerai.

À peine avait-il tourné le dos au palier qu’il s’est retrouvé de nouveau dans le noir. Ses yeux avaient pris l’habitude de l’obscurité. C’était presque comme s’il y voyait bien. Il marcha sans hésiter, reconnu du bout des doigts la première porte. L’odeur des douches, caractéristiques, était là pour lui indiquer qu’il était bien dans la bonne direction. Il se dit qu’elles devaient avoir des douches plus grandes que les leurs vu la distance qu’il avait parcouru avant de trouver la deuxième porte, celle de la lingerie. Par contre, l’autre, la troisième, la porte du Paradis, elle, elle était tout de suite après !

Jérémy avala une grande bouffé d’air et appuya sur le bec de canne. Il poussa la porte. La pièce était tout aussi noire que le reste du couloir. À voix basse il appela la jeune fille.

Annette ? Ma Chérie ? Tu es là ?

Comme il devait être au moins minuit vingt, il était étonnant qu’elle ne soit pas déjà là à l’attendre !

Il fit un pas en avant et commença à refermer sur lui la porte.

Une étrange sensation, comme celle d’une présence toute proche, l’a mis soudain  mal à l’aise.

Annette ! Cesse de faire l’andouille, tu veux bien ! Allume la lumière !

Fiat lux et facta est lux !

Exaucé au-delà de ses espérances, la lumière fut et Jérémy en resta pétrifié.

Annette était bien là mais pas seule ! Camille, Françoise et Dominique étaient là aussi !

Il allait faire demi tour sans plus réfléchir, cherchant la fuite faute de comprendre ce qui se tramait, mais la porte claqua et un bruit caractéristique métallique lui fit comprendre qu’il n’y avait plus de solution, plus d’issue, plus d’échappatoire. Sylvie barrait sa retraite et agitait la clé de la serrure pour bien lui faire comprendre qu’il était dans pris la nasse tel un crabe !

— J’ai failli attendre ! NOUS avons failli attendre ! On ne t’a pas dit que c’était mal poli de faire attendre les dames ?

Passé ce moment de surprise et, de déconvenue, Jérémy essaya de reprendre de l’assurance.

— Tu peux m’expliquer ce que vous manigancez toutes les quatre ?

Annette avança d’un pas vers lui.

— Tu es venu pour quoi, ce soir ? Pour te vider les couilles, non ? Tu t’es dit que tu allais pouvoir me sauter et que j’allais aimer ça ! Tu es un mec, avec une grosse bite, avec de grosses couilles mais avec une toute petite cervelle et    une arrogance et une suffisance qui n’a d’égal que ta connerie. Seulement voilà ! Il y a comme un hic, mon gars !

Avec mes copines, on s’est dit que te faire faire tout ce chemin avec tous les risques que cela comporte mérite bien appelons cela "un bonus" !

De notre côté, se taper un mec à notre façon sans qu’il ne puisse rien faire pour nous en empêcher, c’estcomme dire un fantasme, une lubie, que nous avons toutes les quatre en commun !

— Et alors ? Vous avez l’intention de me violer ?

— Oh ! Le vilain mot ! Quelle idée saugrenue ! Tu nous prends pour ta bande de copains dégénérés qui ne pensent qu’à  baiser tout ce qui bouge ! On est pas comme ça ! Les filles sont bien plus subtiles que vous ne l’imaginez, messieurs. Vous vous croyez toujours les plus forts, les plus malins, les plus intelligents ! On a décidé de vous faire changer d’avis et, pas de bol, on va commencer par toi !

Ça sentait sérieusement de roussi. Jérémy, tout en faisant le fiérot n’en menait pas large. Il savait bien que les nanas, quand elles s’y mettent, n’ont pas de limite à leur folie !

— Bon ! Et bien alors ! Qu’est ce vous avez l’intention de faire de moi ?  Dit-il, faisant le bravache.

— T’as le choix ! Tu fais gentiment TOUT ce qu’on te dit, TOUT ce qu’on veut, sans broncher et autant de temps qu’on veut. Nous, on te fait TOUT ce dont on a envie voir plus et, comme toi tu es d’accord, on recommence jusqu’à ce qu’on en ait marre de te voir ou que tu n’assures plus ! Ça, c’est la première option, de très loin celle qui t’apportera le moins d’emmerdements.

— Et l’autre ? demanda Jérémy un peu rassuré, voir un tantinet excité, par la perspective de se taper 4 filles au lieu d’une.

— Je sens que tu ne vas pas la choisir, maintenant, c’est toi qui voit !

— Accouche !

— Tu passes cette porte, pas celle par où tu es entré, non, l’autre. Elle montra du pousse la porte qu’elle avait derrière elle.

T’avances tout droit et tu entres dans le dortoir des filles. Nous, on te suit, évidemment.

Là, je crie à plein poumons "Un homme ! Un homme !"

Toutes les filles se mettent à hurler, forcement !

Les surveillantes rappliquent ! Le dirlo se pointe et il ne te reste plus qu’à lui expliquer ce que tu fous tout nu dans le dortoir des filles.

Ah oui ! J’avais oublié ce petit détail. Avant de te laisser sortir, on t’aura foutu à poil, histoire de rigoler un peu ! Ça ne devrait pas nous poser de problèmes vu le peu que tu as sur le dos !

— Bande de malades !

— Alors, ton choix !

— T’appelles ça un choix !

— Ben oui !

— C’est dégoûtant ce que tu fais!

— C’est ton point de vue. Nous ne le partageons pas ! Alors !

— Alors ! Alors ! L’option 1 bien sûr ! Comme si je pouvais préférer me faire virer du bahut avec une réputation de sadique !

— T’as bien compris nos conditions ! Si tu fais le malin, tu es bon pour la deuxième solution !

— Ça va ! J’ai bien compris ! Si je peux juste dire quelque chose

— Vas-y !

— Je dois repartir d’ici à quatre heures si je ne veux pas me faire chopper !

Quatre heures ! Vous entendez les filles. Ça vous suffira ?

L’assentiment humanisme accompagné de réflexion du genre "A condition qu’il tienne la distance" ou encore "Il sera sur les rotules avant quatre heures, je vous en fiche mon billet !" n’était pas de nature à rassurer le jeune homme. Elles cachaient quelque chose de pas catholique !

— Répète après moi en parlant bien fort.

« Je suis là de mon plein gré et j’aime être traité en esclave.

 Je vous appartiens, faites de moi ce que bon vous semble.»

Allez ! vas-y ! On a pas toute la nuit.

— Si, justement ! pouffa Dominique.

— C’est quoi, ça !

Mon téléphone ! (Ça c’est rajouté ! On aurait bien aimé en avoir à notre époque !)

Je préfère prendre mes précautions, figures-toi. Parle et n’oublie rien !

La mort dans l’âme, Jérémy s’exécuta, réglant par là-même son sort pour les heures à venir.

— Parfait ! D’après toi, qu’est-ce qu’on va te demander en premier, t’as pas une petite idée ?

Résigné, le jeune homme commença à déboutonner sa veste de pyjama.

— Il a compris, on dirait ! Donne !

Pour le pantalon, un seul bouton avait la responsabilité de son maintien en place. Dès que Jérémy le libéra de la boutonnière, il s’affala sur ses pieds, provoquant par là-même, un murmure intéressé de ces demoiselles.

— Mouuuais !!! On a déjà vu mieux mais c’est malgré tout pas si mal ! Estima Camille.

Annette collecta le pantalon et tendit le tout à Sylvie.

— Tiens ! Je crois qu’il n’en a plus besoin pour aujourd’hui.

Jérémy ne fit pas attention à cette remarque qui lui aurait donné pourtant une information intéressante sur les intentions futures des quatre filles.

— Et ça, c’est quoi encore ?

— Un esclave ne pose pas de question ! La prochaine fois tu auras une punition !

Mets tes mains dans le dos.

— Vous m’attachez ?

— Oui ! On préfère. Tu comprends, c’est pas la même chose de se sentir prisonnier que d’être libre de ses mouvements. Tu vas vite t’en rendre compte !

Ses poignets liés dans le dos, Dominique passa la corde dans le tube du pied de lit et la noua par un superbe nud plat.

— Voilà ! S’il décide de nous fausser compagnie il devra le faire avec le lit !

Les quatre filles se mirent à rire de bon cur.

— Je vous avait pourtant dit que j’étais d’accord !

— Ça change quoi ? T’es d’accord mais t’es attaché, voilà tout !

— Faites chier !!!

C’est pas gentil ! Nous, nous te voulons que tu bien, ! N’est-ce pas les filles ?

Annette ! C’est à toi de commencer. On va respecter l’ordre alphabétique.

— C’est toujours pareil ! Rouspéta Sylvie. C’est toujours moi qui passe après tout le monde !

Jérémy vit celle qu’il espérait baiser ce soir s’accroupir devant lui.

Elle lui prit son sexe dans sa main droite et commença à le branler doucement. De son autre main elle lui avait saisi les testicules et les malaxait avec délicatesse.

Jérémy ne mit pas longtemps à leur montrer que sa bite ne se limitait pas à ce bout de boyau flaque qu’elles avaient découvert quand son pantalon était tombé sur ses pieds.

— Voilà qui est beaucoup mieux ! s’esclaffa Camille, admirative devant la colonne orgueilleuse que manipulait désormais Annette avec bien plus de facilité.

— Finalement, je crois qu’on va bien s’amuser, reprit Sylvie, approuvée par Dominique qui en battait des mains, toute énervée.

Le jeune homme, concentré par l’orgasme qui commençait à pointer dans son ventre fut surpris et ébloui tout à la fois par l’éclair du flash. C’était Camille qui, accroupie elle aussi venait de faire un gros plan sur sa queue congestionnée prête à cracher son jus.

Dix secondes encore et elle réussit à figer sur la carte mémoire la toute première éjaculation de la soirée.

— Bingo ! Je l’ai eu ! Je vais en faire un poster grand comme ça pour le mettre dans ma chambre !

Toute fière de son cliché elle le montra à ses camarades.

— Pas mal hein ! On voit bien sa sauce qui jaillit ! Et puis, elle est vachement nette !

Pendant ce temps là, Annette avait passé le relais à Dominique.

— Hé ! C’est pas ton tour ! On avait dit "Par ordre alphabétique !"

— Tu ne peux pas le branler et prendre tes photos !

— Tiens ! Prends mon appareil ! Tu ne crois pas que je vais passer mon tour, par hasard !

Elle ne s’embêta pas avec des préliminaires. Elle écarta ses lèvres, passa sa langue dessus pour bien les humecter et débuta une série de petits suçons sur le bout du gland encore baveux.

Persuadée qu’elle n’arriverait plus à pomper les restes de la dernière éjaculation, elle absorba intégralement le membre encore tendu à l’extrême.

Jérémy poussa une sorte de vagissement et une contraction réflexe le fit se pencher en avant. Le lit en grinça sur le sol carrelé. Ses couilles empêchait la jeune fille d’aller plus profondément.

Elle resta ainsi un moment puis relâcha la pression qu’elle exerçait sur le ventre de Jérémy, ses mains plaquées sur ses fesses.

Un flot de salive s’écoula de sa bouche. Après une longue aspiration elle recommença une gorge profonde encore plus longue, encore plus appuyée que la précédente.

Jérémy se mit à trembler des jambes, le regard affolé, la bouche grande ouverte mais il ne parvenait pas à émettre le moindre son. Trois puis quatre et enfin une cinquième fois elle avala la queue dans son intégralité portant Jérémy à la limite du supportable. Elle libéra le sexe ruisselant de bave et se recula.

Vous pariez combien qu’il va jouir dans moins de dix secondes sans que je ne le lui fasse plus rien du tout ?  10, 9, 8, Et voilà le travail !!!!

Effectivement, Jérémy se mit à gicler comme jamais cela ne lui était arrivé, éclaboussant le visage de Camille qui n’en attendait pas moins !

— A moi maintenant ! Réclama Dominique.

Jérémy, chancelant bien qu’attaché au pied de lit ne parvenait pas à parler. Dans un effort ultime il balbutia : "Pitié ! Pas déjà !"

Mais Dominique n’en avait cure ! C’était son tour, point barre !

— Plutôt que le laisser debout, ne pourrai-t-on pas le faire s’allonger sur le lit ? demanda-t-elle à Annette, la chef pour ce soir.

— Ce n’est pas une mauvaise idée ! Tu as entendu ? Grimpe sur le plumard !

— Mais je suis attaché !

— Exacte !

Libéré, Jérémy s’exécuta docilement et s’allongea sur le lit.

— Lève tes bras !

— Vous me rattachez ?

— Bien sûr ! C’est plus marrant !

Résigné, il se laissa entraver, les bras tendus au-dessus de la tête après les barreaux de la tête du lit.

Dominique, pendant se temps, avait abandonné tous ses vêtements et c’est entièrement nue qu’elle s’est accroupie au-dessus du jeune homme, cuisses écartées, face à lui, ses mains posées sur sa poitrine.

Par de lents va-et-vient de sa vulve humide sur le sexe de Jérémy, elle réveilla progressivement le membre alangui. Rendu à la taille et la fermeté souhaitée, elle s’en saisi et le pointa verticalement à l’entrée de son vagin. Elle s’empala d’un coup en poussant un cri qui traduisait on ne peut mieux de plaisir que lui faisait ce pieu de chair enfoncé au plus profond de son être.

— C’est ça, Dodo ! Baise-le ! Pour une fois que les rôle sont inversés !

Les flashes se succédaient au rythme que permettaient les performance de l’appareil.

Sylvie, penchée sur eux, regardait avec envie la bite du garçon disparaître pour ressortir luisante du con de sa camarade.

Dix fois, vingt fois, Dominique, en s’appuyant sur le ventre de Jérémy, absorbait la colonne congestionnée, accompagnant chacun de ses mouvements de petits cris de plaisir.

Soudain, la jeune fille resta assise sur le pubis de Jérémy, ondulant du bassin d’avant en arrière.

Jérémy s’était cabré, tendu comme un arc à tel point qu’il en aurait désarçonné la cavalière. Il se mit à crier à s’en déchirer les cordes vocales.

Quand Dominique enfin se souleva, un flot de sperme s’écoula le long de la queue dressée qui retomba doucement sur le ventre de Jérémy animée de soubresauts nerveux.

— Putain ! Quel pied j’ai pris ! Je ne regrette pas de ne pas m’être couchée de bonne heure ce soir !

Ouhhh ! J’ai plus de jambe ! Qui veut bien m’aider à sortir de là ?

— Et je fais comment moi, maintenant ? Tempêta Sylvie. Tu l’as complètement essoré ! Il va falloir que j’attende combien de temps avant qu’il bande à nouveau, vous pouvez me le dire !

— J’ai peut être une idée mais c’est pas obligé qu’elle te plaise. Proposa Annette.

— Dis toujours !

— Tu t’es déjà fait prendre autrement ?

— Autrement ? Ça veut dire quoi, autrement.

— Par derrière !

— En levrette ?

— Mais non, idiote ! Dans le cul !

— Enculée ? Euh non, pardi !

— Et tu n’en as pas envie ?

— Pas trop, non !

— Tu as tort !

— Ah ?

— Oui ! Je t’assure !

— C’est queOh puis après tout, pourquoi pas !

— Tu entends, Jérémy ?

— Non ! Dit-il, pas encore revenu de son dernier orgasme.

— Ça te dis d’enculer Sylvie ? Ça serait sa première !

— Si vous voulez mais pas maintenant ! Je n’en aurai pas la force ! Répondit-il blasé.

— On te libère et tu la sodomise quand tu veux. Ça te va ?

— Ok ! Ok ! Je vais voir ce que je peux faire !

— Sylvie, occupe-toi de lui pendant qu’on lui enlève ses liens et puis vire moi tout ça !

Elle se déshabilla prestement.

Jérémy, vaseux, resta assis sur le lit, les jambes pendantes.

Sophie s’agenouilla et commença à le sucer profitant au passage pour récupérer dans ses poils le sperme qui s’y était réfugié.

— Démerde-toi pour m’en sortir du frais. Celui-ci à un goût de réchauffé ! Plaisanta-t-elle.

L’idée de prendre Sylvie à revers avait allumé une petite flamme qui ne demandait qu’à grandir. Son esprit fantasmait en même temps que sa queue reprenait du volume.

Les trois autres filles les entouraient, prodiguant des conseils, des encouragements.

Je crois que c’est bon, maintenant ! Fit le jeune garçon, faisant le bravache bien qu’encore un peu faiblard.

— Tu ne me fera pas mal, hein ?

— On s’en occupe ! Ne t’inquiète pas ! Répondirent en chur Dominique et Camille.

— Monte sur le lit et met-toi à genoux. Le reste, c’est notre affaire.

En cinq minutes, le petit trou était devenu grand, comme dans la chanson !

— Jérémy ! Je crois que c’est à ton tour d’opérer !

Toute son énergie était revenue, ou presque. L’envie qu’il avait d’entrer sa queue dans ce cul si ostensiblement offert valait mieux que tous les fortifiants de la terre ! Une grande première et la réalisation d’un fantasme qui avait dessiné bien des cartes de France sur ses draps ! Jérémy respira un grand coup.

L’introduction n’a été qu’une simple formalité. Les filles avaient fait du bon travail !

Autant Sylvie que lui découvrait ce nouveau plaisir et à les entendre tous les deux, ils allaient résolument ajouter cette corde à leur arc pour les baises à venir.

Il fallu du temps pour que Jérémy recharge ses batteries. Sylvie ne s’en plaignait pas !

Vingt bonnes minutes furent nécessaires avant que, dans un râle de bête sauvage, Jérémy explose dans les fins fond des boyaux de Sylvie.

Elle en pleurait de joie et d’extase, le tête enfoncée dans l’oreiller.

Jérémy ne trouva de solution que de se laisser aller sur le sol, ses jambes refusant de le porter plus longtemps.

Après un bon moment consacré à apaiser son cur prêt à rompre, il demanda l’heure.

— Trois heures vingt et quelques ! répondit Annette.

— J’espère que nous n’avez pas d’autres projets me concernant ?

— Non ! Pas pour ce soir !

— Alors, soyez sympa ! Laissez-moi me reposer avant de rentrer. Je ne me sens pas la force de repartir sur mes guiboles ! Réveillez-moi avant cinq heures, même quatre et heures et demie !

— Entendu ! Dors !

Jérémy n’a pas eu besoin d’une berceuse pour sombrer dans un profond sommeil réparateur.

Laissons-le se reposer. Il s’est endormi !

Il était un peu plus de trois heures et demi. Jérémy gisait sur le ventre, inerte, respirant avec peine. Elles étaient parvenues toutes les quatre à réaliser le but qu’elles s’étaient assigné. Le faire jouir sans discontinuer pendant des heures durant et, autant que possible, le faire éjaculer tant qu’il en aurait dans les couilles. Objectif parfaitement rempli ! Elles pouvaient être fières d’elles. En prime, la petite sodo finale leur avait offert un spectacle inhabituel et vachement sympa !

Mais Annette avait encore une petite vacherie  en réserve. Pour cela, elle y avait réfléchi et les filles étaient tombées d’accord pour lui faire une dernière farce. Son chemin du retour devait être mille fois pire que celui de l’aller.

Pour commencer, Annette lui subtilisa sa clé qu’il avait perdu en même temps que son pyjama. Elle savait des dires de Jérémy, que c’était la seule et unique façon de passer d’un immeuble à l’autre. Sans la clé, il devrait obligatoirement emprunter un autre chemin et passer nécessairement par la cour mais seulement quand les portes auront été ouvertes par le concierge. Autant dire qu’il n’était pas de retour dans son lit de sitôt ! Mais ça, ce n’était qu’un aspect des choses et, somme toute, le moins important.

Ce qu’elles avaient convenu en en riant ensemble, c’était de le libérer dans la tenue d’Adam! Nu, le chemin du retour n’allait pas être une partie de plaisir !

Vidé dans tous les sens du terme, Jérémy avait fini par s’endormir profondément.

— Amène-toi avec ton appareil ! Nous allons compléter notre collection avec quelques clichés par piqués des hanneton !

— Qu’est-ce que tu veux faire de plus. J’ai déjà une

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