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vive les fêtes ratées – Chapitre 3

vive les fêtes ratées - Chapitre 3



Résumé des chapitres précédents :

Un soir, une sur aînée revenue à l’improviste d’une soirée ratée surprend son frère en train de se masturber devant des vidéos pornographiques. Après un petit moment de gêne et de moqueries gentilles, Hélène et se montre très compréhensive et initie son frère au véritable amour physique, une première réussie qui leur donne envie de continuer.  

Après des jours et des jours d’attente, les parents des protagonistes laissent enfin leurs rejetons seuls pour aller dîner chez des amis. La soirée commence fort car Hélène veut essayer la sodomie, ce qui est finalement accompli. Les sens apaisés et affamés, ils descendent à la cuisine où ils retrouvent les plats préparés par un petit frère toujours soucieux de bien faire

                                                                                                                             ***

Hélène eut un sourire devant la nourriture et fit avec ironie :

— Le melon est coupé en tranche, mais pas découpé en dés. Tu me déçois, frangin Il n’y a pas non plus de bougie pour un dîner aux chandelles.

Je haussais les épaules et répondit sur le même ton :

— Je peux chercher des bougies à la cave si tu veux, et aller arracher des fleurs sur le rond-point.

-Waw des fleurs ! Mais ça ne sert à rien, vu que tu m’as déjà baisée.  

  

Nous éclatâmes de rire tous les deux et à cet instant, je me sentis décidément on ne peut plus heureux et à l’aise avec ma sur. Nous étions déjà très proches avant, mais notre union charnelle n’avait fait que pousser les choses encore plus loin. Je trouvais ça merveilleux de simplicité et de naturel. Mon aînée était pensive elle aussi et s’installa à table en amenant une bouteille de rosée entamée.

— Nous avons bien mérité un verre, dit-elle.

Elle laissa échapper un petit cri alors qu’elle s’assit et s’installa plus précautionneusement les sourcils froncés.

-C’est douloureux ?, demandais-je avec une sollicitude intéressée, inquiet de ne plus pouvoir renouveler cette expérience ô combien agréable de la sodomie.  

    

— Assez oui Il faudra que je te fasse essayer avec un gode ceinture, fit-elle avec un humour si pince sans rire que j’en restais pantois pendant cinq bonnes secondes.

Là, ce fut elle seule qui éclata de rire et elle trinqua avec mon verre, espiègle :

— Mais non, ne t’inquiète pas, ce n’est pas dans mes projets immédiats. Tu serais pas tenté, toi ? Il parait que pour les mecs, c’est encore mieux.

Je bus mon verre de vin en bafouillant :

— Heu là comme ça, je ne sais pas trop.

— T’as l’impression que ça fait tantouze ? T’aurais l’impression d’être rabaissé ? , demanda-t-elle curieuse.

Je pris du jambon avec mon melon et mâchais pour me donner un temps de réflexion :

— Ben avec toi, non, pas du tout Dans l’absolu pourquoi pas Mais bon tu sais, il n’y a même pas dix jours, j’étais total puceau, à me demander ce qu’était véritablement une femme, et d’un coup-là, on cause sodo et tout le tralala j’ai l’impression que ça  accélère à fond. Genre je suis passé des autos tamponneuses à la Formule 1 sans passer par la case twingo.

— Oh c’est mignon et romantique. Je suis une Formule 1 alors ? , fit-elle en prenant une pose aguicheuse.

Je matais sans retenue ses formes, que je devinais plus grâce à ma mémoire et mon imagination du fait de son grand t-shirt plutôt informe qu’elle avait revêtu en guise de pyjama.   

— Clair. Tu as un petit côté à la Emma Roberts avec la bouche un peu moins grande, ce qui est un plus.

Devant ses sourcils froncés, je précisais :

— C’est la fille de Julia Roberts, elle joue dans une série horreur. Je ne te l’avais pas montrée une fois ?

— Non.

Je finis rapidement mon assiette, et allais vers le PC, où Hélène me suivit. Après quelques instants, quelques photos de l’actrice s’affichèrent.

— Tiens, celles où elle a les cheveux détachés et plus foncés. et quand elle ne sourit pas façon Colgate, je trouve qu’il y a quelque chose de toi.

Hélène observa attentivement le visage de l’actrice, pas trop convaincue, mais flattée :

— T’aurais pu trouver pire. C’est vrai qu’elle a une grande bouche comme sa daronne.

Ma sur fit défiler quelque photos en plus puis tourna la tête vers moi :

— Nous revoilà côte à côte devant l’ordi. Tu te souviens, il y a une semaine ?

Je grognais, ma mémoire me rappelant avec acuité mon humiliation alors que ma sur m’avait calculé en train de me branler sur des sites pornos :

— Difficile de ne pas m’en souvenir. C’était affreux. J’étais là comme un con et toi tu fouillais dans mon historique.

— C’était si horrible que ça ?

— Avec le recul, non, je fis avec un large sourire. Mais sur le coup, oui. C’te honte. Tous ces nichons et ces culs, tout à coup, ils semblaient se moquer de moi.  

Hélène ricana et posa sa main sur ma cuisse :

— Moi j’avais trouvé ça plutôt excitant. Je pensais que tu bandais.

— Plus du tout.       

— Quelle vilaine grande sur.

— Tu t’es très bien rattrapée après, la tranquillisais-je en l’embrassant dans le cou.

Elle apprécia la caresse et nous continuâmes de nous bécoter un moment, mais elle reprit, le sujet lui tenant à cur :

— C’est vrai. Mais je t’ai quand même interrompu. Cela me gêne. Recommence.   

— Hein ?

— Fais comme si je n’étais pas là, me dit-elle en s’installant plus confortablement de façon à me voir et l’écran. tu rougis.

— Ben ouais, c’est quand même, c’est

— Tu viens de m’enculer, répliqua-t-elle brutalement du tac au tac. Et j’ai déjà plus ou moins vu ce que tu regardais.

— Ben alors pourquoi tu veux recommencer ?

— C’étaient juste quelques pages ici et là. Je ne sais pas trop ce qui t’intéresse vraiment A part les brunes aux gros seins. Il y en avait au moins dans trois fenêtres ouvertes.

Je levais les yeux au ciel en soupirant devant cette étrange lubie, mais il y avait aussi un côté émoustillant. Pourquoi pas ? Technique, j’activais le mode incognito du navigateur et entrepris de désactiver le filtre parental, ce machin fasciste m’avait longtemps empoisonné la vie.

-Waw, c’est vrai que tu avais dû enlever ce truc à la con avant de pouvoir mater du X. J’avais pas réalisé la semaine dernière. C’est quoi le code de blocage des parents ?, dit-elle d’ailleurs, oubliant un peu ses fantasmes de voyeuse.

— Leurs deux prénoms attachés et le nom de leur village d’origine.     

   

— Comment tu as deviné ?

Je pris une pose mystérieuse et supérieure :

— En fait, je m’intéresse assez au code informatique, j’ai créé un petit logiciel qui m’a déjà permis d’infiltrer cet ordinateur, puis quelques banques, le FBI et la NSA

Hélène me frappa sur l’épaule et je me fis plus prosaïque :

— Maman l’a demandé à papa alors que je descendais les escaliers, j’ai utilisé mes techniques ninja et je suis resté totalement silencieux et immobile. Je l’ai entendu lui répondre avant de remonter dans ma chambre pour donner le change. Ils ne l’ont pas modifié depuis.

— Good job, agent. Tu mériteras un petit bonus. Bon maintenant, vas-y.

La fenêtre anonyme était ouverte devant moi et, un peu nerveux, je cliquais sur la barre d’adresse. C’était vrai qu’Hélène s’était livrée de façon on ne peut plus entière devant moi et ma pudeur était ridicule en comparaison, mais il me fallait quand même préciser certaines choses :

— Bon, le porno c’est du domaine du fantasme, hein ? C’est par forcément parce qu’il y a des trucs qui m’excitent à voir que j’aurais forcément envie de les faire.

— Arrête de faire ta chochotte et active-toi. Tu as peur de me choquer ? Tu aimes les trucs SM ? Ou des trucs encore plus tordus style zoophilie, voire scato ?

— hein ? Ah non !, je me récriais, retirant mes mains du clavier, surtout à la mention des deux dernières pratiques. Si tu espérais des machins ultra trash, tu risques d’être déçue. Y’a des images, des positions un peu SM qui m’intéressent, mais tout l’attirail complet avec cagoule, pinces et collection de fouets, ça me semble un peu too much. Les chiens et le PQ encore moins.

Encore un peu dégoûté par sa sortie, au moins j’étais rassuré dans une certaine mesure, tous mes fantasmes me semblant moins pires que des machins dont elle venait de parler.

— Ok, Ok, noté. Je ne dis plus rien. Imagine que tu es tout seul. Sois sincère, termina-t-elle d’un air plus posé et même scrutateur.

Pour me défaire de son regard attentif, je fermais les yeux et inspirais, faisant le vide en moi. Afin de jouer le jeu jusqu’au bout, j’allais chercher quelques kleenex et ouvris ma boite mail dans un navigateur normal. Je sentis ma sur sur le point de m’interroger ou de faire un commentaire, mais elle resta silencieuse.

Ensuite alt+F5 et retour aux choses sérieuses. Elle voulait que je sois transparent ? J’allais sur mon collecteur de vidéo préféré et me connectais à mon compte, tandis qu’en parallèle, je faisais de même avec un forum d’échange de liens et de téléchargement d’images et de films. Enfin, personne ne pouvait nous entendre, mais je détestais les pubs criardes et les grandes différences volume entre vidéos, aussi je baissais le son de l’ordi : surfer sur du XXX c’est parfois plus agressif pour l’oreille que pour les yeux.   

Ainsi, Hélène voulait revoir ma brune ? Je retrouvais le fil qui lui était consacré et repris la séance qu’elle avait si heureusement interrompue il y a environ une semaine. Maintenant, j’avais nettement moins de scrupules et mon sexe se dressa alors que je la retrouvais dans deux trios différents, une fois prise par deux hommes -dans sa bouche et dans sa chatte-, une autre fois agenouillée avec une aimable consur afin de sucer un type.

Je téléchargeais les deux films tout en lançant quelques recherches sur le site vidéo, où je marquais comme favori une scène de partouze à voir aussi plus tard. Telle était en effet ma méthode : accumuler une série de photos et de vidéos pendant un petit bout de temps, puis me finir dans un feu d’artifice d’images.

Incité par une liste de propositions connexes suite à mon like, je me retrouvais à regarder une autre pornstar qui lui ressemblait assez, dans une même scène d’orgie, un peu plus marquée SM pour le coup. La garce portait un collier et était menée par une fille en cuissardes qui l’obligeait à se pencher bien en avant pour offrir sa rondelle à deux types qui la pilonnaient sévèrement à tour de rôle.

Désobéissant un peu aux ordres, je jetais un coup d’il à Hélène. Occupée qu’elle était à me détailler, elle me capta immédiatement mais me fit un petit sourire et je remarquais que sa position avait changée. Encore une fois, ma sur sembla avoir envie d’intervenir, cependant elle ne dit rien et fit un signe de tête vers l’écran.

Je retournais donc à mon extrait où la dominante obligeait sa soumise à la lécher. J’empoignais mon sexe de la main gauche tandis que je cliquais de la droite. Effectivement, cette situation m’excitait et j’avais furieusement envie de me retourner vers Hélène pour lui faire profiter de cette nouvelle érection plutôt que de me répandre pour rien dans un mouchoir Mais cette expérience  aurait été bien courte. Un quart d’heure c’était à peine passé alors que mes séances duraient généralement plutôt 45 minutes, voire une bonne heure si j’avais de la chance. 

Je me forçais à m’arrêter de me toucher et reparti pour une exploration plus poussée, cette fois-ci par le réalisateur, car les images étaient soignées, éloignées des gros plans crades et des cadrages de bas de gamme. Cela dénotait des moyens et laissait entrapercevoir des castings de Formule 1. Je ne retins pas un ricanement alors qu’il s’avéra que ce gars avait une série family taboo qui allait jusqu’au numéro 4. Il n’avait pas osé aller jusqu’à l’extrême toutefois, où la censure américaine était vigilante, car dans les descriptifs, il s’agissait à chaque fois de step- quelque chose. Des demi-frères, des belles-mères ou autres cousinages plus ou moins éloignées même si une fois dans l’action, les acteurs et actrices oubliaient l’aspect recomposé de leur famille pour offrir une image plus ou moins vraisemblable d’inceste direct.

Je bloquais tout de même sur une scène de surs lesbiennes qui se ressemblaient, deux blondes plus menues dont les silhouettes étaient d’ailleurs proches d’Hélène. Non seulement elles étaient belles, mais -autant que mon anglais me permettaient de le juger- elles jouaient assez bien la comédie : l’expression troublée mais béate de la cadette se faisant tendrement doigter et lécher par sa sur donna une nouvelle vigueur à mon érection. J’attendais qu’Hélène n’y tienne plus et m’appelle pour lui prodiguer de pareilles caresses, mais elle ne dit rien. Sans la voir, je la sentais même plus immobile auprès de moi. Peut-être n’était-elle pas réceptive aux images saphiques ? En y réfléchissant un peu, je me rendis compte que si l’on m’avait montré des vidéos gays, même de beaux mecs, cela m’aurait aussi plutôt refroidi.

Après un petit ajustement de filtre, le genre avait changé et d’honnêtes hétéros s’offraient à nos yeux à la pelle, même puisque je tombais sur un gang-bang assez trash, avec l’inévitable éjaculation faciale groupée sur l’hardeuse, qui ouvrait grande la bouche et avalait goulûment les nombreuses giclées de foutre de ses partenaires. En temps normal, je me serais peut-être arrêté sur cette vidéo, surtout que d’après les vignettes elle léchait ensuite même le sol avec gourmandise, mais là, je me sentais un peu gêné et me contentais d’une scène avec une jolie rouquine qui d’après le résumé se faisait prendre dans un bar durant un faux enterrement de vie de jeune fille.

La pulpeuse future mariée avait des yeux bleus électriques et une silhouette à damner un saint. La caméra savait flatter ces formes avantageuses et chacun de ses mouvements. Un striptease ouvrit la scène. De plus en plus poussé, il dégénéra en une masturbation provocante sur le comptoir. La fille chauffait particulièrement un des clients sous les encouragements de ses amies quand une vague de fenêtres pop-up commença à déferler. Rapide, je les fermais avant même de voir ce qu’elles me proposaient, mais je reconnus le nom d’un site de webcams et je laissais celle-là s’ouvrir. Comme pour les vidéos, je triais un peu le panel par quelques critères et observais les filles qui proposaient leurs shows en direct.

Je n’avais jamais acheté de crédits, bien sûr, mais si on avait de la chance, on pouvait en chopper une aguicher le chaland en en montrant beaucoup. Même si la plupart n’avaient pas la plastique sans défaut des pornstars, les savoirs réelles et prêtes à répondre en direct avait quelque chose de troublant. Après trois essais, je dénichais une brune qui suçotait un gode distraitement, écrivant qu’elle allait s’en servir plus profondément en show privé.

Pas mal d’ailleurs un des spectateurs dégaina sa carte bleue et un écran noir m’invita à aller voir une de ses copines, ou à payer quelques euros pour jeter un coup d’il. Hélas, je n’avais ni la patience ni les moyens de rester sur ce site de voyeurs.

Retour donc à ma rousse exhibitionniste, qui acceptait d’être doigtée par le fameux client, un acteur qu’il me sembla reconnaître.

Désormais, tout le bar entourait le couple et applaudissait, donnaient des conseils ou leur offrait à boire. La fille laissa couler ce qui semblait du whisky entre ses seins, qui vint tremper son sexe, bientôt léché par son amant. Il y avait de la recherche et des efforts dans la mise en scène. Les amies de la future mariée aidèrent les deux héros de la soirée en les déshabillant avec des mines complices et coquines. Une d’elles osa brièvement toucher le membre viril de l’étalon pour en apprécier la dureté et les dimensions, mais elle se fît taper sur la main par sa voisine qui lui rappela que ce n’était pas sa fête. N’y tenant plus, le mâle se retrouva aussi sur le comptoir, où il se vit hériter d’une fellation bien baveuse, les applaudissements et cris augmentant alors que la rouquine la faisait de plus en plus profonde. On voyait distinctement la gorge de la fille se gonfler au fur et à mesure du passage du sexe imposant. Ce ne devait pas être très confortable, cependant elle parvint à l’engloutir entièrement et toucha du nez le pubis de son partenaire avec des yeux triomphants, déclenchant une holà chez les spectateurs. L’homme pénétra cette bouche accueillante pendant un bon moment, les plans de caméra exhibant cette prestation sous différents angles. Lorsqu’elle vint ensuite s’empaler sur ce chibre bien humide, ma main étreignit plus fort mon propre membre et je me retournais vers Hélène :

— S’il te plait ! Tu ne veux pas qu’on le refasse ? Ok, c’est amusant de t’avoir à côté, mais c’est quand même nettement moins bien

Son sourire s’élargit et elle réfléchit une seconde avant de m’ordonner :

— Arrête de te toucher. Ne touche plus à rien d’ailleurs. Recule un peu

Le souffle court, je m’exécutais et l’observais se lever pour venir s’assoir sur mes cuisses, guidant mon sexe dans sa chatte durant le processus. Bien qu’ayant bien débuté, la manuvre se révéla inconfortable sur la fin, mon membre étant un peu tordu par la position. Je voulus bouger et pris les hanches de ma sur, mais elle utilisa de nouveau sa voix autoritaire qui gela aussitôt mes mouvements :

— Reste tranquille où je m’en vais !

Comme elle me présentait son dos, je ne pouvais pas voir son visage, mais Hélène semblait sérieuse et, quitte à souffrir légèrement, j’obéis pour être toujours en elle et mes bras retombèrent le long de mon corps.

A mon grand inconfort moral et physique, elle demeura immobile, ses seuls gestes étant de s’emparer de la souris du PC pour explorer mon compte d’utilisateur. Décidément, elle avait un comportement de voyeuse et, en tordant un peu le cou, je la vis ouvrir mes favoris et mes listes de vidéos préférées.

Je commençais à émettre un grognement de protestation, cependant sa main libre passa entre ses cuisses pour finir par attraper mes bourses et elle cambra légèrement son bassin, m’envoyant immédiatement des décharges de plaisir dans le cortex qui me rendirent muet. Elle fit quelques mouvements pour faire monter le plaisir, mais, hélas, elle arrêta vite et repris ses explorations en silence, sa main gauche me libérant et restant posée sur sa cuisse. Plutôt que d’essayer de regarder par-dessus son épaule, je détaillais son dos et la chute de ses reins sur moi, tandis que des musiques de plus ou moins bon goût et des grognements d’accouplement s’échappaient faiblement des enceintes.

A l’oreille, je déduisis qu’elle passait de vidéo en vidéo, pour revenir sur l’une de celles que j’avais déniché plus tôt. Il y avait des ordres mêlés d’insultes, des claquements de cuir.  J’en conclus qu’elle avait retrouvé la lesbienne dominatrice qui offrait son esclave aux deux types. J’avais l’impression que sa main posée sur sa cuisse n’était plus aussi immobile et qu’elle effleurait son ventre, un geste imperceptible qui me poussa – tout doucement – à bouger sous ma sur. Comme un enfant qui fait une bêtise et craint de se faire découvrir, tout juste je me permis de contracter mon périnée, faisant se redresser mon sexe de lui-même. 

Ainsi en elle, je pouvais sentir l’intérieur de sa chatte et percevais les vibrations, les sensations de mouvement avec une grande acuité. Le moindre petit mouvement était une victoire et un surcroît d’excitation. La pensée devait être partagée car Hélène, même si elle semblait toujours absorbée par l’écran, commença à m’imiter et à faire jouer ses muscles  de ses cuisses et de son ventre pour provoquer des frottements. Avec la même lenteur et prudence, mes mains remontèrent peu à peu, et retrouvèrent ses hanches du bout des doigts. Elle ne dit rien, mais ses épaules se voutèrent et je sentis comme une série de contraction en son sexe.

Alors que je sentais distinctement sa main s’activer sur son mont de vénus, touchant parfois mon propre sexe au passage, je finis par imprimer un rythme très lent et une ampleur limitée à ma pénétration. Comme moi, elle ne pouvait s’empêcher de soupirer de plus en plus fort et peinait à maintenir cette fausse immobilité. Elle tremblait et dut s’y reprendre à deux fois avant de réussir à reculer la vidéo sur ce qui devait être un de ses passages préférés. La différence entre notre situation, presque statique et silencieuse, et la baise sauvage du film porno me frappa particulièrement alors que j’écoutais les exhortations -en anglais évidemment – de l’actrice à ses homologues masculins de foutre plus profondément et violemment sa victime. Les enceintes étaient réglées au minimum, mais nous entendions tout de même les paroles et les gémissements, le bruit de la chair sur la chair.

Mes mains se crispèrent sur ses hanches et bientôt, les mouvements de bassins d’Hélène se firent de plus en plus décidés. Ma sur se cambrait pour chercher chaque centimètre de ma verge et pour ma part je lançais mon bassin pour l’emplir du mieux possible.

Parmi des petits cris et des bruits de gorge, elle me balbutia de continuer de la prendre aussi fort, semblant me traduire les paroles du film. Je n’avais pas besoin toutefois qu’elle me le demande, puisque j’étais passé à un état d’excitation profond, où je sentais qu’il m’était nécessaire et attendu que je me laisse aller.

Entre mes doigts agrippés, je voyais la peau d’Hélène blanchir sous ma poigne et je remontais une main pour me saisir d’un de ses seins. Bientôt, elle tressautait entre mes bras, et je dus faire bien des efforts pour garder le contrôle de notre alignement et de pouvoir continuer à la saillir. Cette lutte amoureuse m’épargna de venir trop vite d’ailleurs, car ma sur ne retenait plus sa voix et son arrivée à la jouissance était contagieuse. Quittant son sein pour sa gorge, l’arrivée de ma main modula un instant ses cris et j’adorai la sensation de son cou dans ma paume, si doux et si fragile, contrepoint à sa chatte que mon sexe rudoyait. J’avais l’impression de sentir les pulsations de son sang qui battait au même tempo frénétique que le mien, une cadence qui s’emballait de plus en plus, rythmée par le claquement de ses fesses sur mon aine.

Ma sur prit cette main et la porta à ses lèvres, pour en sucer avidement les doigts et finir par les mordre alors qu’elle poussa un long gémissement. Cette attaque féroce mit un coup d’arrêt net à ma propre envolée, même si le cocktail de plaisir et de douleur avait un goût vif pas forcément déplaisant.

Je retirais ma main de sa bouche tandis qu’elle redescendait peu à peu sur terre et reprenait son souffle. Encore sous le coup de la surprise, je regardais mon index et mon majeur marquées par les dents d’Hélène : on voyait distinctement l’empreinte violacée de ses incisives, canines et molaires.

A moi de me venger : je repris ses hanches à deux mains, bien décidé à jouir aussi. Je recommençais à aller et venir en elle, mais encore groggy de son orgasme, mon ainée ne m’aidait plus. Elle semblait même se dérober un peu à mes assauts.

— Hé, ce n’est pas juste ! , je grognais.

— La vie n’est pas juste, me répondit-elle d’une voix dont le tranchant était émoussé par l’épuisement.

Mais tu fais un peu ta salope, là !, je me retrouvais à dire. La chienne, même, vu comment tu m’as mordu !

Hélène ricana, mais se cambra de nouveau en posant ses coudes sur le bureau, dans une pose plus lascive et offerte.

             

Tu préfères ce genre de chienne ? une chienne en chaleur plutôt qu’une chienne de garde ?

Je profitais de cette position pour faire de nouveau coulisser mon sexe en elle, émoustillé par le vocabulaire qui semblait m’inciter à la débauche. Par jeu, mais aussi parce que j’avais senti dans sa voix un peu de tension alors qu’elle utilisait ces mots crus, je continuais dans la même veine, lui flattant les flancs de quelques caresses :

-Bonne chienne, c’est mieux. Tu vas avoir ta récompense. Tu ne voudrais pas être punie, non ?

— Non, je ne veux pas être punie , dit-elle en accentuant ses mouvements.

Sa position appuyée sur le bureau commençait à faire reculer mon fauteuil à roulette, aussi je me relevais totalement, nous faisant nous retrouver dans la figure si justement nommée de levrette.

— On va voir si tu ne vas pas être punie, chienne. Ouvre-toi bien.

Sans répondre, Hélène allongea son buste plus entièrement sur le bureau et écarta ses jambes davantage. Je pus la posséder alors entièrement, plus librement qu’assis. Le plaisir déjà bien revenu fonçait à la vitesse d’un cheval au galop. Intérieurement, je m’en voulais de ne pas réussir à durer encore un peu. Son merveilleux cul était là, peut-être prêt à accueillir de nouveau mon membre mais ma jouissance, impérieuse, exigea que je me déverse de nouveau dans sa chatte et c’est ce que je fis en criant à mon tour.

Je fermais les yeux et expirais longuement. J’aurais voulu m’affaler, cependant, j’étais debout et dus garder l’équilibre. Dans cette douce ivresse aveugle, je senti ma sur bouger et se détacher de moi. J’allais protester que je serais encore bien resté en elle un moment, quand elle revint se coller et m’embrassa tout en massant mon sexe, extirpant mes dernières gouttes de semence d’une main impitoyablement amicale. Elle était encore rouge d’excitation et me souriait avec intensité :

— Je t’avais dit que nous allions apprécier les soirées seules à la maison

  

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