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Voyage d'une petite culotte – Chapitre 1

Voyage d'une petite culotte - Chapitre 1



Voyage dune petite culotte.

Si un verger était un atelier où lon soigne les verges, jirais volontiers y faire un séjour pour rectifier un défaut que me fit la nature. En pleine adolescence je me rendis compte de linjustice dont jétais frappé. Curieux des choses du sexe jétais tombé sur un article dit pédagogique. Jy appris notamment que la taille moyenne dun pénis en érection, appelé aussi verge dans cet état, était de quinze centimètres. Une moyenne sétablit avec des plus et des moins. Jeus vite constaté, double décimètre à lappui, que mes douze centimètres me classaient dans la catégorie des moins bien dotés. Plus tard le recours à la masturbation ne changea rien à laffaire. Jéjaculais mais ne grandissais pas. Par bonheur je lus que les zones les plus innervées du vagin se situaient à sept centimètres de son entrée. Je serais donc capable, le moment venu datteindre ces points névralgiques qui selon les articles lus et relus devaient procurer la jouissance de ma partenaire. Mon affolement tomba, il me restait à attendre de vivre ma première expérience sexuelle pour obtenir confirmation de cette bonne nouvelle.

Après quelques flirts timides et peu concluants, je fis la connaissance de Rose. Javais vieilli, je me rasais régulièrement, je devenais un homme. Rose nétait pas une reine de beauté, espérait des mois et années à venir, un épanouissement lent à se manifester. Ses bras et jambes semblaient fluets, il fallait de la bonne volonté pour découvrir ses seins sous le gros pull qui les cachait. Mais derrière les loupes de ses lunettes de myope brillaient deux yeux pleins de chaleur. Je lui plus, elle sattacha à mes pas, me déclara son amour. Derrière son physique ingrat je crus trouver un cur généreux, un brave morceau de fille. Les apparences étaient trompeuses, je fus touché dêtre lobjet de son amour. Des sentiments avoués nous passâmes aux premiers baisers. Petits bisous rapides sur les joues nous firent rougir, glissèrent avec hésitation sur les lèvres. Notre audace soudaine nous étonna dabord, mais après quelques essais nous sembla naturelle. Dautres parfois sembrassaient à pleine bouche. Ce devait être bon, pourquoi ne pas essayer. Evidemment je tentai ma chance. Rose se montra réticente la première fois, me gronda parce que jétais trop pressé. Jétais désolé, prêt à mexcuser.

— Jure-moi que tu maimes et tu pourras membrasser comme tu voudras.

Je jurai. Jétais sincère. Du coup les lèvres de Rose obéirent à ce « Sésame ouvre-toi », se séparèrent avec un reste de pudeur et se collèrent aux miennes. Il fallut plusieurs rencontres avant dobtenir une reddition complète. Je dus répéter « Je taime » des dizaines de fois pour desserrer ses dents blanches. Enfin je connus vraiment la saveur de sa salive. Nos langues firent connaissance, senhardirent, luttèrent, passèrent dune bouche à lautre, fouillèrent, chatouillèrent le palais voisin. Le baiser devint plus long, se fit langoureux, traduisit avec ardeur nos sentiments, se voulut infini. Mais il fallait rependre haleine avant daborder une tentative plus enivrante. La frêle jeune fille y prit goût, je ne men lassai pas. Ces échanges buccaux saccompagnèrent détreintes, nos corps se rapprochèrent sous leffort des bras. Rose nétait pas aussi fragile que je laurais cru, elle savait si bien saccrocher à mon cou afin de lever vers moi sa bouche gourmande. Ses caresses me bouleversaient. Suspendue aux lianes de ses bras, elle poussait vers moi son bassin. Mes mains plaquées sur ses hanches étroites tiraient vers le mien son ventre plat. Que ressentait-elle ? Avec lhabitude elle se collait de plus en plus fort et mon corps en conçut des sensations puissantes, surprenantes mais si agréables, mon sang échauffé enfla mon pénis, ma verge se déploya à létroit dans mon slip. Toutes proportions gardées si lon se souvient du défaut précédemment signalé. Assez cependant puisque Rose voulut savoir quel objet dur je cachais dans mon pantalon.

Le premier mai Rose voulut cueillir du muguet dans la forêt. De nombreux cueilleurs occupaient les sous-bois. Nos brins de muguet abrités dans un mouchoir trempé dans leau dune source, nous nous sommes enfoncés à lécart de la foule. Nous faisions quelques pas, Rose levait son bouquet, je lenlaçais, je létreignais et je lembrassais amoureusement. Il faisait beau, elle riait, était heureuse. Le pull dhiver était remplacé par une blouse légère, presque transparente. Je devinais le soutien-gorge de dentelle blanche. Quelques haltes plus loin, a labri dune haie épaisse, pendant un baiser savoureux, ma main droite se posa sur son sein gauche. Oh ! Il nétait pas bien gros, navait rien à voir avec ces outres qui peuplent la page du milieu de play-boy par exemple. Cétait plus une tourterelle quun pigeon délevage. Menu, doux sous le tissu, souple, mais réactif. Le roucoulement de Rose était une invite à la caresse. Ma main demeura légère, curieuse, plus proche du frôlement que de la pression. Les yeux brouillés de larmes mencourageaient. Nos bouches se quittèrent. Je plaquai mes deux mains sur la poitrine offerte et avide de caresses. Rose murmurait des mots tendres, je lui parlais damour et mes mains pétrissaient gentiment.

Elle se pendit à ma nuque dune main pour un nouveau baiser et je sentis sur mon pantalon un frôlement qui devint insistant. Sa main libre découvrit le zip de ma braguette et avec ma complicité bienveillante sinfiltra sous létoffe, pressa à travers mon slip ma verge éveillée par le baiser et par lapproche des doigts fins de la donzelle curieuse. Elle montra une certaine dextérité et extirpa mon sexe durci au contact étranger. Ses yeux se baissèrent, sa main à demi ouverte présenta lobjet désiré à sa vue.

— Oh ! Quil est mignon, dit la belle.

Je me sentis autorisé à rendre la politesse et alors que religieusement elle me prodiguait dineffables caresses jenvoyais par-dessous sa jupe froissée une main entre ses cuisses maigres. Lattaque la surprit, jatteignis sans difficulté le sommet de la fourche des jambes, plaquai la paume sur le coton humide qui protégeait son sexe. Elle sursauta, recula dun pas, fixa ma bistouquette et déclara

— Mon chéri, nallons pas trop vite

Comme à regret elle lâcha loisillon prisonnier, rabattit les plis de sa jupe. Il ny eut plus de baiser, juste un babillage sur les beautés de la forêt. Rose paraissait fort troublée. Métais-je montré trop empressé ?

— Mais non, jai aimé. Simplement jai peur de menflammer trop vite. Je taime.

Trois jours durant je ne la vis plus. Jeus limpression quelle me fuyait. Etait-ce par peur, par honte ou pour une autre raison ? Une raison facile à imaginer. La petite taille de mon instrument pouvait lavoir déçue. Je surveillai sa demeure, je la vis sen aller. Je la suivis avec lintention dobtenir une franche explication. Jen fus dispensé. Au premier croisement de rues elle venait de sauter au cou de mon copain Rodolphe. Ils séloignèrent pour se réfugier à labri dun contrefort de notre église romane. Toutes mes illusions tombèrent à la vue du comportement des jeunes gens. Rodolphe plus hardi que moi mit beaucoup moins de temps à lembrasser, à découvrir sa frêle poitrine, à faire sauter le soutien-gorge et à mordiller les tétons. Depuis un buisson propice, je vis se répéter dans lencoignure à labri des regards des passants, la scène que javais vécue le premier mai. Avec une grande différence à partir dun moment. Rose tenait la queue de Rodolphe sur laquelle elle faisait coulisser ses phalanges. Rodolphe passa sa main sous le ventre de la fille et la fit aller et venir. Tout à coup il saccroupit, Rose protesta:

— Non, laisse-moi ma culotte.

La protestation fut inefficace, Rodolphe se releva et agita son trophée, le porta à son nez et lempocha. Il saisit alors les épaules de Rose, lui fit accomplir un demi-tour, visage vers le mur, appuya sur le dos, lui courba léchine et rejeta sur le dos larrière de sa jupe. Il avançait bite en main vers lentrejambe, sy frotta.

— Non, pas ça, je ne veux pas

— Tu ne sais pas ce que tu veux, Ne te moque pas de moi. Tu mas allumé, tu vas recevoir ta récompense, écarte, tu vas être heureuse.

— Non, je ne veux plus, elle est trop grosse. Tu me ferais mal, jai trop peur.

— La belle blague, tu sens, jarrive

— Nooon! Arrête ou je hurle.

— Espèce de conne, fous le camp et ny reviens plus. Putain dallumeuse. Tant pis pour toi, sac à os, taille-toi avant que je ne change davis.

Rose tapota sa jupe et déguerpit. Rodolphe remballa son attirail, rejoignit la rue voisine. Comme par hasard, ( peut-on me croire ?) je tombai sur lui. Il sessuyait le front avec un linge blanc.

— Tiens, salut Paul. As-tu vu passer une folle?

— Tu parles de Rose ? Oui, elle a failli me renverser, elle galopait comme si elle avait eu le diable aux fesses.

— Dis plutôt le feu au cul. Tu ne vas pas me croire. Depuis trois jours elle me courait après. Ce soir elle me traîne là-bas, dans un coin sombre. Elle mallume, membrasse, me fait une déclaration damour, veut voir ma verge, me masturbe, écarte les jambes pour que je lui branle le con et au moment où je lui colle mon paf contre la chatte, elle a la trouille, refuse de se laisser prendre au prétexte que ma queue trop grosse lui fait peur.

— Tu lui as mis dedans?

— Non, elle est trop bête. Je ne viole pas, jai assez de filles volontaires à mon service, pour me salir avec cette gourde. Tiens, quest-ce que je vais faire de ça ? Cest sa culotte, tu la veux pour ta collection ? Je ne garde que celles des filles qui baisent. Bon, ne raconte ça à personne. Hume cette odeur de petite femelle. Tu te marres ? Jai lair con ? Tu vois, une grosse pine est parfois un désavantage, certaines nanas tremblent devant mon gros calibre. Par contre, celles qui ont le courage dessayer ladoptent et ne me lâchent plus la jambe.

— Cest vrai, tu as une réputation de bon coq !

— Cest lourd à porter. Si tu es en manque, fais-moi signe, je te refilerai mon trop plein de chair fraîche, des amatrices de bites bien longues et bien épaisses. Les filles et les femmes ne rêvent toutes que dêtre défoncées par des gourdins.

— Merci, le jour où je naurai plus de succès, je te contacterai. Salut.

Jaurais pu faire appel à ce copain sur le champ pour ma première expérience avec une fille, si les dimensions de mon sexe avaient été autres. Ma quéquette navait rien dun gourdin ou dune hampe de drapeau. Je me consolais à la pensée que certaines demoiselles pouvaient redouter les douleurs daccouplements avec les garçons trop bien servis par la nature. Peut-être en resterait-il une pour moi ? Il devait bien exister des vagins plus courts et plus serrés. La fuite apeurée de Rose était de bon augure. Elle nétait certainement pas un modèle unique. Oui mais comment trouver chaussure à son pied sans risquer dêtre la risée du monde entier ?

Or le lendemain soir Rose vint me tirer des pensées moroses où je me complaisais.

— Bonjour mon chéri. Comment vas-tu ? Je te trouve mauvaise mine. Tu me boudes ? Tu men veux ?

Je nétais pas en forme, mais je suis rétablie. Quattends-tu pour membrasser ?

— Pas envie.

— Paul ! Ce nest pas possible. Regarde-moi. Jai bien réfléchi, je suis prête à te faire lamour.

— Ah ! Oui ? Tiens, jai un cadeau à toffrir.

— Voilà, ça va tout de suite mieux. Quest-ce que tu moffres ?

— Cest de la part de Rodolphe, ta culotte.

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