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Y a-t-il une limite au plaisir ? – Chapitre 1

Y a-t-il une limite au plaisir ? - Chapitre 1



Thomas est un jeune médecin de 30 ans exerçant à Marseille. Sa formation de généraliste lui avait permis l’ouverture d’un cabinet qui fonctionnait plutôt bien. Il se réservait toujours du temps libre pour faire son sport et voir ses amis. Cette semaine avait été particulière avec l’aboutissement d’une spécialisation d’hypnothérapeute. Depuis plusieurs mois, il travaillait le sujet et avait validé le cursus. Il avait une grande curiosité du sujet et estimait que ce moyen lui permettrait de soulager des douleurs permanentes en diminuant l’aide médicamenteuse.

Ce samedi soir il fêtait sa réussite chez Yohann et Karine, des amis qui avaient organisé une soirée de crémaillère. Au moins 50 invités discutaient dans le jardinet de la maison. La question de la soirée était de savoir si les futs de bières seraient épuisés avant le charbon du barbecue. La douce soirée d’été était agréable. Alors que Thomas se servait sa 4 ou 5ème bière, une jolie fille l’aborda :

— Tu es Thomas ? Enchantée, je suis Annie, une amie de Karine. Elle lui tendit une main ferme qu’il prit en remplissant son verre de mousse.

— Salut, je te sers un verre ?

Elle pouffa et prit la place à la tireuse pour lui re-remplir

— Karine m’a dit que tu étais médecin, pas trop dur ?

— Non, non, j’adore mon métier et toi ?

— Je suis psychothérapeute à Lyon depuis 2 ans

La conversation se poursuivait et deux ou trois amis s’y greffèrent. Thomas dévorait des yeux son décolleté et admirait la légèreté de sa jupe. Le désir montait en lui pour ce petit bout de femme désirable. Son parfum était léger et fruité, il rêvait de le sentir directement dans le creux de son cou. Ses formes très finement dessinées, sa peau légèrement hâlée et ses fines lèvres faisaient chavirer son cur. Il n’avait pas eu de relation depuis 3 mois et n’en recherchait pas particulièrement mais il aurait tout donné pour la prendre dans ses bras et l’embrasser.

Le sujet dériva sur l’hypnose au bout de quelques minutes. Yohann demanda à Thomas si les émissions de la télé étaient crédibles

— Je ne pense pas, répondit Thomas, l’hypnose est un état particulier mais de là à faire des choses incontrôlées ou humiliantes ça va trop loin. Je crois que le patient a toujours le contrôle

— Je ne suis pas certaine, affirma Annie, je pratique beaucoup et je pense que le contrôle du sujet reste fragile car on peut orienter sa pensée. On ne peut pas faire quelque chose contre sa volonté mais si l’hypnotiseur modifie la volonté ; alors le sujet suit l’idée… C’est un équilibre fragile. Je crois, Thomas, que tu sous-estimes la possibilité de l’hypnose spectacle surtout dans un cadre où le sujet sait qu’une régie pose des barrières.

— Tu veux dire que tu peux faire faire n’importe quoi à quelqu’un ? Je n’y crois pas un instant !

— Laisse-moi te montrer alors, je te fais faire ce que je veux ce soir sans aucune limite !

— N’importe quoi !

Thomas était particulièrement gêné de se retrouver au cur de cette proposition surtout que la conversation avait attiré beaucoup de monde. Annie le provoqua une ultime fois en lui tendant la main

— Allez on teste !

Thomas inspira et saisit la main qu’Annie secoua violemment…

— Ton énergie te quitte par ce bras, dans un instant je vais prendre la tête et la coller contre moi dans le noir, tes yeux se fermeront et tu seras en transe, tu attends juste le signal

Elle passa son autre bras derrière sa tête et la plaqua brusquement sur son épaule

— DORS !

Thomas perdit toute force et tomba contre elle, son nez inspira son parfum et son esprit disparu. Il était bien là, tellement bien contre elle. Annie continuait son induction à l’oreille de Thomas, en murmurant :

— Toutes tes forces t’abandonnent, tu ne peux plus résister, tu es en transe, hors de contrôle. Seule ma voix te contrôle. Laisse partir tes pensées, laisse de côté le bruit, nous sommes seuls, une hypnotiseuse et un sujet obéissant

Le silence s’était fait tout autour, tout le monde était impressionné par la vitesse d’Annie.

— Tu vas me suivre et monter à l’étage pour poursuivre la transe, tu te laisses guider en me faisant confiance

Annie entra par la baie vitrée et monta à l’étage. Elle coucha le médecin sur le lit et ne put rater l’érection sous son short. Il était très mignon et il lui avait plu immédiatement par sa simplicité. Elle avait bien senti son désir pour elle et elle le partageait. Seulement des envies qu’elle refoulait depuis des années traversaient son esprit et, la bière aidant, effaçaient sa déontologie.

— Tu aimes cet état Thomas, tu aimes cette transe et tu t’y sens bien. Tu veux la poursuivre et l’approfondir encore et chaque seconde tu plonges un peu plus, totalement vide et obéissant. Je peux te faire aller encore plus loin, encore plus profond ; et plus tu iras loin et profond et plus tu seras heureux. Si tu te sens un peu à l’étroit dans ton short je peux te le retirer pour te libérer. Tu seras mieux et plus à l’aise

Elle commença à retirer le short en poursuivant son monologue, Thomas était immobile et inerte. Une fois le short et le caleçon retirés, le pénis de Thomas se dressa. Annie le prit délicatement et commença une douce masturbation.

« Ressens le plaisir que je te donne, ton cerveau doit savoir que ce plaisir est lié à l’hypnose et que le seul moyen de le poursuivre est de m’écouter et de m’obéir, c’est ce que tu veux ?

Oui. Le son était sorti d’un profond souffle

Bien, son mouvement de masturbation était lent et régulier, à chaque mouvement de ma main ta transe s’approfondit encore plus. »

Elle se contorsionna et retira sa culotte, se positionna sur son visage, sa chatte humide contre le visage de son sujet.

— Tu vas me lécher doucement et tu vas apprendre par cur cette odeur et ce goût, le goût du plus grand plaisir de ta vie, le goût de ton abandon. Poursuis, oui plus vite, donne-moi du plaisir, et plus j’aurais du plaisir et plus tu seras en transe, encore, accélère, oh oui ah…..

Elle relâcha le pénis et gémit comme rarement. Elle reprit son souffle et ordonna

« Compte de 100 à 0 et à chaque nombre tu approfondis ta transe et tu m’obéis encore plus, l’esprit totalement vide.

Annie se rhabilla. L’alcool avait surement accentué sa folie mais elle ne se reconnaissait pas. Elle, la professionnelle, venait d’abuser d’un homme… certes volontaire mais tout de même. Elle le regardait et se retrouvait excitée. Thomas arriva à zéro

— Thomas, as-tu aimé cette expérience ?

— Oui, j’ai adoré

— Veux-tu poursuivre cette expérience ?

— Oui, je le veux

Cette fois elle ne l’avait pas manipulé ! Elle reprit donc sa transe

— Je pense que tu sais que l’on peut abattre les limites d’un patient hypnotisé maintenant mais je veux que tu le prouves à tout le monde. Je pense que tu veux jouir à ton tour, et je te ferais jouir avant la fin de la soirée à la condition que tu m’obéisses aveuglément pour tout le reste de la soirée. Chaque ordre décuplera ton plaisir et ta transe. Tu veux de plus en plus d’ordres pour obéir et prendre du plaisir, tellement de plaisir. À chaque ordre tu ressentiras l’odeur et le gout de ma chatte, le plaisir et la volonté d’aller plus loin encore. Je peux t’humilier, te donner des consignes ou te punir en public ; toi tu suis les ordres sans limites parce que tu aimes ton état et tu veux le renforcer. Tu sais que tu n’as aucune limite car il n’y aura pas de limite à ton plaisir si tu m’obéis en continu. Tu vas donc rester près de moi, dans un état hypnotique en attendant les ordres. À chaque ordre tu répondras par un « oui maîtresse » et tu t’exécuteras, l’odeur et le goût e mon sexe en toi, l’excitation toujours plus forte.

Tu peux répondre à des questions, interagir mais tu ne tiens compte de rien, tu attends mes consignes et si quelqu’un te demande ce que je t’ai fait, ta seule réponse est que je t’ai fait découvrir que tu pouvais être un sujet sans limites. Viens avec moi maintenant, rhabille-toi et poursuivons cette soirée.

Annie redescendit avec Thomas, depuis 35 minutes tout le monde se demandait bien ce qui s’était passé là-haut et les rires accompagnaient les discussions. À la vue de l’hypnotiseuse et de son sujet un attroupement se forma et tout le monde demanda à Annie ou à Thomas qui avait gagné.

— Thomas, dit Annie, va me servir une bière et fais-moi un sandwich.

— Oui maîtresse.

Thomas s’exécuta, une bosse assez visible sous son short et en passant sa langue sur ses lèvres. Annie sourie franchement et ajouta un « voilà ! ». Après les rires et les exclamations, les soupçons de la tricherie se révélèrent et une fois Annie équipée de son verre et de son sandwich elle poursuivit :

— Thomas, comporte-toi comme un chien affectueux

— Oui maîtresse.

Thomas se mit au sol et circula entre les gens à la recherche de caresses. Personne n’en revenait. La supercherie était peu possible maintenant qu’il se roulait au sol. La soirée se continuait, Annie était au centre de toutes les conversations, elle refusa de mettre sous hypnose plusieurs personnes. Thomas fut utilisé toute la soirée pour la servir : une bière, mon pull, aller aider en cuisine, nettoyer un verre renversé, chanter une chanson ridicule, être un robot, etc… Alors que tout le monde partait, Annie s’adressa à Karine :

— Puis-je reprendre la chambre ? Je ne vais pas le laisser ainsi !

— Tu devrais le ramener avec toi, on a tous besoin de quelqu’un pour son chez soi ! Plaisanta l’hôte.

Annie amena Thomas à la chambre, elle était assez saoule et excitée par l’idée de Karine.

— Je veux que tu te déshabilles et que tu couches sur le lit. Je veux que ton corps soit totalement paralysé sous ton cou, impossible d’activer le moindre muscle, tu es une statue, immobile quoiquil se passe

Annie se rassied sur sa bouche et s’y frotta. Sa bouche entreprit une fellation sur le pénis tendu.

— Donne-moi un orgasme, retrouve ce goût que tu aimes tant. Imprègne-toi de moi, ta maitresse, ta reine. Après ma jouissance tu pourras te libérer, tu auras l’orgasme le plus puissant de ta vie, un orgasme libérateur, un orgasme qui scellera mon pouvoir et ma victoire. Cet orgasme sera si puissant qu’il te fera revenir de ta transe, tu seras réveillé, conscient de tout ce qu’il s’est passé ce soir.

Thomas et Annie s’activèrent dans ce 69 jouissif. En quelques minutes Annie eut un orgasme incroyable, relativement bruyant et long. Elle partit tellement qu’elle lâcha le pénis de Thomas qui jouit juste après sans aucun contact buccal sur le visage et les seins d’Annie dans un hurlement rauque de libération. Une fois les souffles retrouvés, Thomas souleva sa tête et inspira la chatte d’Annie comme un drogué prenant sa dernière dose. Elle se retira et se nettoya avec un mouchoir présent dans la chambre.

— Alors, ai-je dépassé tes limites ?

— Oui maitresse, tu les as détruites et j’ai adoré t’obéir, c’était incroyable… Je suis à toi.

— Du calme Thomas, je crois qu’il est temps que tu rentres chez toi. Je me suis laissé emporter très loin… j’en suis désolée.

— Ne sois pas désolée, tu avais raison et j’ai passé le meilleur moment de ma vie à tes pieds.

— Rentre chez toi maintenant s’il te plait.

Annie quitta la chambre, Karine, qui avait surement entendu les orgasmes, sourie tendrement et demanda coquinement à son amie si son esclave n’était pas trop triste de sa soirée. Annie esquiva et partit souffler dans le jardin presque vide. Personne ne l’aborda. Thomas descendit 5 minutes après et salua rapidement les hôtes avant de prendre son vélo et partir.

Il avait passé sa semaine à éviter les contacts avec ses amis ; la semaine d’après il ne put qu’esquiver les questions. Chaque seconde l’odeur et le goût de la chatte d’Annie l’obsédaient. Il avait tellement de désir et de peur mêlés. Le dimanche de cette deuxième semaine il prit sa décision.

Annie était chez elle au calme, devant la télé et son téléphone vibra, elle ouvrit le message et lu:

[[Salut, c’est Thomas, puis je venir à Lyon dès vendredi soir ? Je suis dévoré par toi. Je ne suis toujours pas sûr qu’il n’y ait pas de limite à l’hypnose, juste sûr qu’il n’y aura pas de limite à ma dévotion pour toi, ma maîtresse.]]

Thomas était immobile sur son canapé, il l’avait fait, il avait fait son choix, celui de franchir le cap et d’accepter son intérieur de soumis et son fétichisme de l’hypnose. Immobile et perdu il entendit le téléphone sonner.

[[Un train arrive à la gare vendredi à 20h32, si tu en descends tu risques de perdre ton esprit et de m’obéir pour toujours mais je t’assure que je prendrais soin de toi car moi aussi je suis dévoré par l’envie d’avoir à mes pieds mon sujet docile.]]

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