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1998 L'aube sensuelle – Chapitre 1

1998 L'aube sensuelle - Chapitre 1



Cest enfin lété !

Nous sommes fin juin, le bac est fini. Jai fêté mes 18 ans il y a quelques semaines. Je suis un jeune homme timide. Non, pas timide, extrêmement timide ! Je suis plutôt bon élève, en terminale scientifique et sport-étude Judo, mais jai très gros manque de confiance en moi, et particulièrement avec les filles.

Je nai jamais embrassé une fille sur la bouche, et évidemment je suis puceau !

Je suis entouré de pas mal de potes, la plupart en couple ou passant de fille en fille au gré des soirées. Je suis souvent le bon pote qui garde les sacs à main et ramène tout le monde (je viens davoir le permis et je ne bois jamais dalcool). Jai des copines filles aussi, au judo, en cours et les copines de mes potes, mais je suis bloqué dans cette friendzone comme disent les jeunes aujourdhui.

Bref, je suis assez heureux, mais quand même sacrément frustré !

Lété 1998, il fait beau et cest la coupe du monde de football en France. Ce sera le plus bel été de ma vie et pas parce que les Bleus ont gagné la coupe.

Au cours de lété et grâce à quelques demoiselles, je vais découvrir les plaisirs charnels et enfin devenir un homme !

Cest donc la fin du mois de juin, on attend avec impatience les résultats du bac. Comme chaque week-end, on se retrouve au bar pour parler, rire, se marrer et boire quelques verres avant daller en boîte jusquau bout de la nuit.

Cette première soirée de lété se passe comme toutes autres : je fais office de garde du corps, de chaperon, je suis la raison qui calme les ardeurs des mecs un peu trop pressants avec les filles de la bande, qui calme les velléités belliqueuses des potes un peu trop alcoolisés… Jaime mes potes, mais quest-ce quils peuvent être lourds quand ils boivent…

Je ne bois pas, ce qui est finalement un avantage non négligeable en fin de soirée avec les filles restées sobres, rares sont les mecs capables de tenir un semblant de conversation. Malheureusement, je ne sais pas en profiter pour me mettre en avant.

Il est 4h quand on se décide à partir de boîte pour rentrer se coucher.

Jaide Jérôme à marcher (lalcool a ENCORE eu raison de lui) suivi de Julie, sa copine, une jolie brune, cheveux en carré long, très mince avec un joli petit cul rebondi et surtout une incroyable paire de seins disproportionnés par rapport à sa taille, un vrai sosie de Lara Croft (cest dailleurs son surnom, Lara !)

Tous les mecs bavent sur elle et je suis son meilleur pote, on se connaît depuis lécole primaire.

Je dépose deux autres potes chez leurs parents avant darriver chez les parents de Jérôme. Je monte Jérôme dans sa chambre.

Jérôme est enfin couché dans son lit et ronfle déjà.

Julie me propose de rester dormir là puisque jhabite moi aussi chez mes parents situés à quelques dizaines de kilomètres à la campagne.

Jaccepte volontiers, la fatigue commence à se faire sentir.

Ce nest pas la première fois quon squatte ainsi les uns chez les autres, et nos parents sont plutôt satisfaits de ça. Je connais bien les parents de Jérôme depuis tout ce temps quon est potes (on sest connus au collège et je lui avais présenté Julie à lépoque).

Julie file se démaquiller à la salle de bain ; je commence à me déshabiller pour me mettre en caleçon et pousser Jérôme qui grogne en se décalant.

Je me suis fait une place dans le lit essayant de prendre le moins de place possible quand Julie sort enfin. Elle se dirige vers le lit dans la pénombre, mais je peux quand même voir quelle ne porte quun string. Ses seins rebondissent à chaque pas, ils sont énormes et semblent défier la pesanteur.

Je détourne le regard pour ne pas me faire griller à la mater.

Elle se glisse sous les draps et passe sur moi pour se faufiler entre Jérôme et moi qui grogne de plus belle ; en passant, je sens la chaleur de son corps contre mon torse et je crois même que ses tétons meffleurent. Je suis tétanisé, incapable de bouger. Je ne réagis pas, mais mon cur bat la chamade et mon caleçon devient très étroit.

Julie se met sur le côté dos à moi, contre Jérôme et semble sendormir. Je peine à trouver le sommeil puis me mets aussi sur le côté, dos à eux et finis par me détendre et sombrer dans les bras de Morphée.

Je suis sorti de mon sommeil avec une sensation bizarre. Le cerveau encore embrumé, je sens une main posée sur mon caleçon qui me caresse légèrement. Ce nest pas Jérôme, heureusement : il ronfle à faire trembler les murs. Ce doit être le petit matin, le soleil commence à traverser les persiennes.

Je sens dans mon dos la poitrine de Julie qui me réchauffe. Je ne bouge pas, je ne sais pas quoi faire. Sa main sur mon caleçon caressant doucement mon entrejambe et ses seins écrasés contre moi me font gonfler le sexe inexorablement.

Je sens Julie se rapprocher encore plus de moi, ses seins se compressent, je sens la dentelle de sa culotte contre le bas de mon dos, ses cuisses contre les miennes. Peut-être est-elle en train de rêver ? Elle me prend pour Jérôme ? Elle avait un peu trop bu, elle ne se rend peut-être pas compte de ce quelle fait ? Toutes ces questions traversent mon esprit pendant que mon corps, lui, profite de la situation.

Elle glisse sa main sous mon caleçon ; je me raidis dinstinct. Pour la première fois, je sens la chaleur dune peau contre mon sexe, la chaleur dune autre peau, dune autre main. Elle est douce. Ses doigts fins entourent ma verge qui gonfle encore.

Elle va et vient, sa main descend jusquaux couilles et remonte, titillant le gland. Je sens son souffle contre ma nuque. Je sens son bassin aller et venir contre mon dos au même rythme que sa main sur ma queue. Ses mouvements saccélèrent, sa respiration est coupée par de petits gémissements.

Je commence à bouger mon bassin malgré moi, je fais aller et venir ma queue entre ses doigts qui menserrent. Je sens la jouissance arriver Je lâche quelques râles étouffés et je jouis enfin pour la première fois sur ses doigts. Je sens le foutre couler. Elle me caresse encore quelques instants puis retire sa main et se retourne. Sans un mot.

Je reprends mes esprits puis me rendors le sourire aux lèvres, le caleçon mouillé et la tête pleine de questions.

Une lumière méblouit : Jérôme ouvre les volets

Allez, debout feignasse !! Il est midi ! Alors ? Bien dormi ?

Euh… ouais…

La vache, jai une sacrée migraine… ah-ah grosse soirée, hein ?!

Cest clair que tétais pas frais…

Merci davoir aidé Julie ; elle ma dit que cest toi qui mavais porté et mis au lit ! Tu es un ange, apparemment, ah-ah ! Pierre, le bon samaritain

De rien… Elle va bien, Julie ?

Oh oui, elle prend son ptit déj. Allez, magne-toi, on tattend et après on file à la piscine avec les autres.

OK… je vais me doucher et jarrive.

OK… je vais me doucher et j’arrive.

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