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Ma colocataire – Chapitre 6

Ma colocataire - Chapitre 6



La belle inconnue se dévoile

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Le lendemain, je suis arrivée au foyer vers vingt heures, après une colle de maths plus qu’éprouvante. Une mauvaise soirée s’annonçait ; je devais préparer une interrogation écrite surprise de chimie que ne manquerait pas de nous donner le prof. Les anciens nous avaient renseignés sur ses petites manies !

J’étais donc d’humeur sombre. Magalie me sauta dessus, alors que je n’avais même pas posé mon cartable sur le bureau.

Le mystère de l’inconnue s’éclaircit !

La tête prise entre mes nombres complexes de l’après-midi et les hydrocarbures cycliques saturés du lendemain, j’éructai quelque chose qui pouvait passer pour une marque d’incompréhension.

Oh, réveille-toi ! s’écria Magalie.

La nana à qui j’avais, la veille, dans le métro, montré que n’avais pas de culotte avait glissé un papier dans le sac de ma copine. Elle me le tendit. Je me suis rappelé alors que la femme avait griffonné quelque chose sur un bout de papier, avant de descendre sur le quai. Je pris le billet, le lus. L’écriture était élégante, ce qui était une performance dans le métro.

« Depuis le Louvre, je vous ai suivies et j’ai assisté à vos péripéties, de loin malheureusement. Ma persévérance s’est vue récompensée dans le wagon du métro. L’intérêt de l’exhibition, n’est-ce pas, c’est d’avoir des spectateurs. Je vous attendrai sur le pont des Arts entre 18 et 19 heures les trois prochains jours, s’il ne pleut pas. »

Magalie ne me quittait pas des yeux pendant que je parcourais le message.

Bon, t’as lu ? Alors, ne reste pas là comme une gourde… tu viens dîner, sinon, dans dix minutes, il n’y aura plus rien.

À la cantine, nous nous sommes à nouveau retrouvées à côté des prépas HEC. J’avais du mal à imaginer que parmi ces filles, quelques-unes finiraient PDG. J’ai croisé plusieurs fois le regard de celle qui, la dernière fois, m’avait regardée d’un drôle d’air. Magalie qui surprit l’un de nos échanges me murmura :

Cette fille n’est pas claire, je te raconterai.

Nous sommes remontées dans la chambre. Dans l’escalier, Magalie me confia qu’elle la croisait chaque fois qu’elle allait dans les sanitaires :

Elle y passe sa vie, ajoute-t-elle. Ou bien elle a une toute petite vessie, ou bien il y a autre chose.

Elle n’arrête pas de me regarder, ça me met mal à l’aise.

Pareil pour moi. Elle te plaît ?

Physiquement, elle n’est pas mal, mais tu t’occupes si bien de moi que je n’ai pas envie de regarder ailleurs.

Quand on eut refermé la porte de la chambre, Magalie me mit en garde : la direction du foyer n’avait pas la même ouverture d’esprit que nous. Il ne faudrait pas que…

Magalie s’interrompit.

Bon. On bosse jusqu’à onze heures, et après on parlera.

A l’heure dite, j’ai rangé mes cours de chimie, rassurée. J’étais prête pour l’interrogation écrite. Je me suis déshabillée, ai enfilé ma chemise de nuit selon la technique des bonnes surs, dont je ne m’étais pas débarrassée, alors que Magalie et moi, nous n’avions plus rien à nous cacher. En riant, elle me le fit remarquer.

Dans les sanitaires, j’ai croisé la prépa HEC qui me fixa comme si elle avait envie de m’adresser la parole, et qu’elle n’osait pas le faire.

Dans la chambre, Magalie était déjà couchée. Je me suis assise au bord de son lit.

J’ai une idée du sujet dont tu veux me parler. Quel est l’intérêt d’en discuter puisque tu as déjà décidé d’y aller ?

Magalie me gratifia d’un grand sourire, des paillettes dorées s’allumèrent dans ses yeux bruns. Elle s’étira comme un chat, un membre après l’autre. Bien sûr qu’elle avait envie d’y aller !

Je note que tu ne dis pas non. Ta belle inconnue m’intrigue encore plus depuis qu’elle sème des messages dans mon sac. Et puis, elle a raison : l’exhibition ne vaut que si l’on a du public. Or ce que tu as à montrer mérite plus que moi, comme seule spectatrice.

Je réagis à cette nouvelle sournoiserie :

Parce que tu t’exclus de l’affaire ? Je te rappelle que le message s’adresse à nous deux.

Admettons. N’empêche que si elle nous a suivies, c’est toi qu’elle a vue s’exhiber : elle t’a vue enlever ta culotte, faire pipi dans la rue, te montrer à un voyeur et enfin faire un magnifique numéro dans le métro.

Oui, j’avais fait tout ça et, en y repensant, une douce chaleur se propagea à nouveau dans mon ventre.

D’accord, dis-je, on va au rendez-vous. Mais comment imagines-tu l’affaire ?

Magalie s’appuya sur un coude, puis s’assit dans son lit pour marquer l’importance du moment.

On inverse ce qu’on a fait aujourd’hui. Tu auras une culotte et moi pas. Et tu mettras une minijupe. Je te prêterai une des miennes.

Sans transition, elle ajouta :

A ton avis, j’enlève mes poils ?

Non garde-les ; comme ça, on lui offrira un spectacle varié.

Donc rendez-vous demain à six et demie à l’entrée du pont des Arts, côté rive droite, conclut Magalie en éteignant la lumière.

Elle ajouta :

Et pas de plaisirs solitaires ce soir, il faut que tu sois en forme… pour ton interrogation de chimie.

Le lendemain, je me suis assez bien tirée de l’interro-surprise, qui porta, comme prévu, sur le benzène. Au réfectoire, des élèves de seconde année, les 3/2 comme on les appelle, déclenchèrent un chahut à coups d’artichauts. Elles s’en servirent comme projectiles balistiques contre nous, les premières années, les bizuts.

Dans la ligne 1 du métro, j’ai repensé à tout ce qui s’était passé pour moi ces derniers temps, ce qui m’a donné des frissons d’angoisse : j’étais loin d’être une pro blasée de l’exhibition. Le matin, avant de partir, j’avais mis la minijupe que Magalie m’avait prêtée, et j’avais fait sensation au lycée.

Magalie m’attendait, assise sur les marches qui donnaient accès au pont. Nous étions habillées presque pareil : chemisier blanc, minijupe bleu pétrole pour ma colocataire, vert anis pour moi, et nous avions l’une et l’autre des ballerines aux pieds. Magalie m’avait conseillé de mettre un slip blanc semblable à celui qu’elle portait la veille. Nous nous sommes regardées : nous avions presque l’air de surs jumelles, l’une brune et l’autre blonde, d’une innocence à croquer.

À cette heure de la journée, un soleil encore généreux distillait une lumière de peintre impressionniste. Les pierres des berges de la Seine renvoyaient la chaleur accumulée pendant la journée.

Je lui fis part de ma détermination.

Comme tu veux, me dit-elle. Moi, j’ai envie d’aller au rendez-vous ; alors, il faut au moins que tu viennes pour me la montrer, après tu feras ce que tu voudras.

En haut des marches, je la reconnus immédiatement. La femme était assise sur le banc où nous étions deux jours avant, un livre posé sur ses genoux. Elle nous cherchait des yeux parmi les passants. Quand elle me vit, elle m’adressa un tel regard que toutes mes réticences disparurent. Magalie avait compris que c’était elle, l’inconnue du métro. Elle se dirigea vers le banc qui faisait face, celui-là même où étaient assis, la dernière fois, mon voyeur et sa femme. Elle avait inversé les places, si bien qu’elle faisait face au Pont-Neuf et tournait le dos au soleil dont les rayons éclaireraient ainsi dans les meilleures conditions tout ce qui s’offrirait à sa vue.

La femme attendit patiemment que nous soyons installées. Au lieu de m’en aller, comme prévu, j’avais suivi ma copine. Magalie la scrutait avec attention, tentant de lire en elle. Moi, je l’admirais. Je me sentais honorée qu’elle s’intéresse à moi.

Un groupe d’Allemands rigolards passa devant nous, interrompant le contact visuel. Ils s’éloignèrent après s’être tous pris en photo.

Le regard de l’inconnue se reporta sur nous. Magalie ôta son sac de ses genoux, puis elle écarta les jambes. Sa jupe était suffisamment courte pour qu’elle n’ait pas besoin de la relever. Étant assise à côté de ma copine, je ne pus profiter du spectacle ; mon regard passait sans cesse d’un visage à l’autre. Magalie avait l’air aussi impassible qu’une vache au milieu du pré. Il me sembla que les joues de l’inconnue avaient pris des couleurs, ses yeux s’étaient enflammés, mais elle restait assise bien droite, sans bouger, les genoux serrés, les jambes légèrement de côté et les mains sagement posées sur son livre.

Au bout de quelques secondes, Magalie serra les jambes, et pendant qu’un couple passait, elle s’avança au bord du banc ; seules ses fesses reposaient dessus. Jetant un regard de chaque côté de sa jupe, elle fit semblant de vérifier quelque chose. Comprenant ce qu’elle faisait, j’ai regardé par terre entre les pieds de ma copine : quelques secondes après, les planches avaient changé de couleur pour prendre l’aspect qu’elles ont quand il a plu. Magalie avait osé.

Affolée, j’ai regardé autour de moi. Le banc le plus proche n’était pas occupé. Sur le suivant, deux vieux touristes, sûrement des Américains, étaient plongés dans la lecture du guide Michelin. En face d’eux, des Japonais cherchaient à se faire photographier ensemble. Un nouveau groupe traversa, les yeux rivés sur le bateau-mouche qui passa juste en dessous de nous ; je me suis dit alors avec amusement qu’une goutte pourrait atterrir sur un crâne dégarni ou sur un bras nu, ce qui ferait pester le bénéficiaire contre les pigeons !

L’inconnue semblait à présent décontenancée, comme quelqu’un qui a du mal à croire à ce qui vient de se passer sous ses yeux. Une mèche s’était dégagée de son chignon ; elle fixait le sol entre les pieds de ma copine. Celle-ci referma les jambes au moment où les Américains se levaient pour partir. L’air béat, elle se tourna vers moi avec un sourire d’enfant qui signifiait : « T’as vu, je ne me suis pas dégonflée. À toi de faire pareil ! »

Sentant que l’inconnue me fixait, je me suis tournée vers elle. Ses yeux me disaient : « Ton amie est audacieuse, j’aimerais que tu fasses comme elle. »

La mèche rebelle pendait toujours sur sa joue. Un curieux mélange de sensations m’assaillit. Je ne voyais plus rien que ses prunelles noires qui me fixaient.

Je me suis avancée au ras du banc, j’ai décroisé les jambes, me suis contractée. Mon sphincter s’ouvrit. La brune avait les yeux rivés sur ce qui se passait sous ma jupe. Je réussis à arrêter assez vite le flux d’urine qui sortait de mon méat. À ma grande satisfaction, la belle inconnue avait perdu son self-control ; elle semblait très agitée.

Magalie se leva, alla s’asseoir en face, à côté d’elle. Beaucoup moins nerveuse que la première fois, j’ai pris le temps de jouir des regards pleins de concupiscence que toutes deux jetaient sur moi. J’étais heureuse d’avoir déclenché leur désir ; la légère brûlure de l’urine me paraissait très douce.

A peine avais-je terminé, l’inconnue se leva, partit, sans même se retourner. Grande était ma déception. Magalie revint alors vers moi :

On s’en va en vitesse, sinon on ne va pas passer longtemps inaperçues.

Au pied du banc, il y avait en effet une grosse flaque incongrue. Au milieu du pont, Magalie s’arrêta pour fouiller dans son sac. Elle en tira une enveloppe.

Tiens, Laure. L’inconnue m’a donné ça, avant de partir.

Nous nous sommes assises sur un banc plus loin ; j’ai décacheté le pli. Cette fois, c’était une vraie lettre soigneusement calligraphiée sur un bristol où étaient imprimés son nom, son adresse, son numéro de téléphone.

« Si vous lisez cette lettre, c’est que vous aurez accédé à ma requête et je vous en remercie. Depuis que je vous ai lancé cette proposition, j’ai du mal à détacher mes pensées de ce que Laure m’a involontairement montré lors de notre première rencontre. Je sais que vous vous appelez Laure, je l’ai appris en vous entendant discuter ensemble. Quant à votre amie, j’espère connaître bientôt son prénom.

Votre fraîcheur, votre naturel, votre aplomb m’ont profondément émue. Je me suis retrouvée plusieurs années en arrière. Depuis, le temps a passé et j’ai gardé la nostalgie de cette période, de ses folies assez comparables aux vôtres. J’aurai grand plaisir à vous accueillir chez moi pour dîner vendredi prochain à vingt heures en compagnie de mon époux, qui apprécie, comme moi, la jeunesse, l’intelligence et la beauté.

P.-S. : N’ayez aucune crainte, nous ne vous toucherons pas. »

Au bas du pont, Magalie me prit par le bras, se pencha vers moi :

En y réfléchissant bien, j’ai eu un coup de génie l’autre jour dans le métro, en te demandant de me montrer ta chatte toute mouillée. Si je ne l’avais pas fait, nous serions obligées de dîner au foyer vendredi !

Attends, on va en discuter, lui répondis-je. D’abord, il faut que je trouve un coin tranquille pour enlever mon slip.

Elle secoua la tête, rétorqua qu’il n’en était pas question. Elle seule avait le droit de me l’ôter, où et quand elle l’avait décidé ! J’ai donc gardé ma culotte trempée d’urine. Nous avons fait à pied une partie du chemin pour rentrer au foyer. Paris était féerique en ce début de soirée. En marchant, je sentis que la tension nerveuse provoquée par l’exhibition offerte à l’inconnue se relâchait. Ma copine, elle aussi se détendait, la pression de son bras sur le mien devint moins forte. J’avais une très grosse envie de faire l’amour.

Nous sommes arrivées au foyer juste avant la fermeture de la cantine. Les nanas de la prépa HEC nous virent passer en courant, échevelées. Nous eûmes le temps de lire de la réprobation sur leurs visages.

Si elles pouvaient inspecter nos dessous, me pouffa Magalie, imagine leurs têtes !

Dans la chambre, Magalie me fit asseoir sur ma chaise, les jambes écartées, et elle se mit à genoux devant moi.

La jupe était parfaite, elle avait juste la longueur qu’il fallait. Oh, ta culotte est transparente. Très joli. Elle a dû être contente, la femme… Fais-toi jouir en repensant à nos exploits.

Comment résister à une telle invite ? Ma main s’inséra entre l’étoffe encore mouillée et ma peau. Je prenais mon temps afin de faire durer notre plaisir. Magalie respira plus fort quand je me mis à masser mon clitoris. Je le fis saillir ensuite, en le pinçant entre mes deux doigts ; de l’autre main, j’écartais le tissu pour permettre à Magalie de mieux voir mon intimité. La réaction que j’espérais ne se fit pas attendre : ma copine se pencha, sortit un bout de langue qu’elle passa et repassa dans mon vagin. La jouissance vint très vite.

Magalie ne m’autorisa à enlever ma culotte qu’au moment du coucher. J’ai foncé alors à la douche. Quand je revins, la chambre était vide. Je finissais de préparer mes affaires pour le lendemain quand Magalie refit son apparition, toute agitée.

Je l’ai prise en flagrant délit, et avec toi en plus !

Comment ça ? De qui, de quoi tu parles ?

J’eus l’explication que j’attendais, formulée d’une voix haletante.

Quand je suis partie me doucher, ma copine, qui avait décidé de faire de même, me suivit quelques minutes plus tard. Notre vieux bâtiment est équipé de sanitaires collectifs, douches d’un côté et toilettes de l’autre, comme dans un camping, mais en plus grand et en plus vieux. Les locaux restent allumés en permanence, ce qui n’est pas le cas de l’interminable couloir qui y mène, doté d’une minuterie. Magalie, nyctalope, le traversa sans allumer. De plus, comme elle était pieds nus, son arrivée ne fut pas détectée par la fille qui était en train de me mater à travers un trou pratiqué dans la porte de la douche.

Et devine qui c’était, me lança Magalie d’un ton triomphant. La fille de prépa HEC qui nous regarde toujours d’un air bizarre ! Du coup, j’ai fait demi-tour et je suis allée allumer la minuterie dans le couloir. Quand je suis revenue dans les douches, il n’y avait plus personne. Elle s’était enfermée dans la cabine à côté de la tienne. Alors, je me suis lavée et me voilà. Qu’en penses-tu ?

D’avoir été espionnée pendant mes ablutions me laissa assez indifférente ; après la journée que j’avais passée, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. Ça m’amusait plutôt.

Eh bien, toi qui cherchais du public pour m’exhiber… Je suis sûre qu’elle aimerait bien te voir aussi, ai-je ajouté. Je te propose de voir ça demain.

Et pour vendredi, tu as oublié ?

J’ai marqué un silence pour ménager le suspense.

Mais non, bien sûr. Je ne pense qu’à ça !

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