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Deux fois 45 minutes de bonheur – Chapitre 1

Deux fois 45 minutes de bonheur - Chapitre 1



Par cette superbe journée d’automne, il m’est difficile de ne pas envisager une longue promenade. Même si le thermomètre annonce 15°, l’absence de vent me laisse croire à la douceur estivale. Je suis tout juste vêtu d’un léger T-shirt à manches longues et d’un jean. Sac au dos et pieds chaussés de légères chaussures de randonnée, je ne tarde pas à sauter dans le premier bus qui me mène peu à peu à l’écart de la ville. J’en descends au cur d’un bourg tout de blanc vêtu qui m’éblouit de sa lumière. Je traverse une rivière aux flots tumultueux et m’écarte peu à peu des habitations. Mon corps tout entier est mobilisé par cet ineffable plaisir issu de la combinaison entre la perception visuelle de ces magnifiques paysages vallonnés et le ressenti épidermique du soleil sur ma peau peu couverte. Le chemin est désert et s’offre à moi sous différents aspects. À ma droite une forêt pentue, au centre le fond d’une vallée sèche et à ma gauche un sentier escarpé qui monte vers une carrière de pierre abandonnée, environnée de nombreux buissons d’espèces variées. J’aime ce site où je puis profiter du soleil en m’y dénudant tout à mon aise. C’est donc cette troisième solution que je retiens.

Le sentier longe le taillis dont il s’écarte peu à peu pour traverser une longue étendue de landes aux herbes rases et piquantes. À mon arrivée sur le long plateau calcaire, le chemin s’élargit et devient confortable. Devant moi, le site de la carrière s’étale majestueusement en une succession de lumineuses clairières bordées d’épineux et couvertes d’herbes rases. Étonnante sensation d’une large vision panoramique alors que je me sens protégé de toute part de la vue d’éventuels promeneurs circulant dans la vallée et ses abords ! En léger contrebas, les nombreuses entrées rectangulaires de la carrière sont posées là comme un défi au bon sens. J’ai l’impression de communier avec la nature sauvage alors que la majorité du paysage que j’embrasse a été complètement façonné par l’homme. Odeurs de garrigue, bruissements lointains, me bercent. Je me sens tranquille et isolé de tout.

J’enlève mon sweat pour que ma peau profite du soleil. Merveilleuse sensation de chaleur et de douceur ! Tout à mon plaisir sensuel, je finis par ôter mes chaussures et mon jean. Je reste là, paisible, totalement nu et indécent mais protégé de tout. C’est tout du moins ce que je crois. Pourtant, au bout de quelques minutes, le taillis s’anime bruyamment et, dans un étonnant froissement de feuilles, un magnifique dogue argentin immaculé sort des frondaisons. La bête est puissante, musclée, étonnamment paisible. Elle s’approche doucement de moi et commence de sa truffe à respirer avec gourmandise mes odeurs corporelles. Je reste calme malgré ma légère inquiétude quant au tour que pourrait prendre cette étonnante rencontre. La bête me câline un peu, appuie sa tête sur mon épaule et nous restons joue contre joue pendant un long moment moi assis par terre et elle appuyée sur mon flanc. La sensation est délectable ; le contact est doux et serein.

Après quelques minutes, elle s’écarte, s’ébroue, s’agite et revient vers moi. Elle lèche gentiment ma joue puis mes épaules mon torse. Je me mets à quatre pattes et frotte mon flanc contre le sien en signe d’allégeance bien décidé à lui laisser l’accès à tous les endroits de mon anatomie, à ne rien lui cacher, à tout lui livrer pour qu’elle en use à sa guise. À ce signal, l’animal commence naturellement à s’intéresser à mon séant et à mon entrejambe. Sa longue langue lape mon sexe puis s’insère doucement entre mes fesses. Sa salive détrempe mon cul puis son muscle agile me pénètre tendrement. Mon esprit hésite entre la honte de ce qui m’arrive et l’étonnant plaisir que je commence à ressentir. Mon corps entier vibre, mon sexe se dresse ; j’ai soudain chaud comme si j’avais abusé du soleil un jour d’été torride. Mon tremblement est ressenti comme une invite par celui qui postule à devenir mon amant. Il enfourche délicatement mon dos et agite son sexe entre mes fesses. Je sais où il veut en venir et, étonnamment, tout mon corps le demande. J’écarte encore mes cuisses et mon dos se baisse un peu plus pour faciliter l’outrage. Son long sexe mince entre en moi avec facilité. Le chien s’agite et son organe se gonfle et me dilate délicieusement. Quelques minutes de va-et-vient provoquent chez moi un spasme et des soubresauts. Je m’asphyxie à demi.

Bientôt, je sens son bulbe grossir et envahir mon ampoule rectale. Il s’immobilise et lèche amoureusement mon cou et le haut de mon dos. Je suis ferré ! Je suis devenu sa chose et n’ai d’autre choix que d’accepter calmement sa domination. Lorsqu’il quitte mon dos et se retourne, ses fesses contre les miennes, je décide de prendre mon mal en patience tout en percevant le long écoulement de sa semence à l’intérieur de moi. Mon sexe est resté à demi dur et ma peau entière est brûlante de désir. C’est à ce moment que je perçois la présence d’un tiers. Une jeune femme est accroupie à côté de nous et murmure des mots inaudibles pour moi que le chien semble comprendre. Elle le caresse d’une main légère puis commence à flatter mon dos. La sensation est étonnante ! Mon excitation se renforce tandis que je perçois les prémices de la fraîcheur nocturne. Je frissonne. Grâce à son encouragement, je ressens mieux encore le plaisir d’être ainsi dominé. Tout ce que mon corps contient de chaleur semble se concentrer sur mon intestin et mon cul pour faciliter le travail de mon amant. Ce dernier émet de petits cris de plaisir quasi inaudibles et tortille son arrière-train comme pour me caresser les fesses. Plaisir!

Commence alors une longue attente ou je me sens heureux d’être ainsi asservi par ce bel animal et sa jeune maîtresse. Je me sens à la place que mes désirs m’assignent. Je pouvais refuser d’être ainsi relégué. Mais la douceur de sa quête avait su me séduire. Ce long moment de fusion de nos deux corps en un seul m’enthousiasme et m’émeut. J’aime être empli de lui, fixé à lui sans échappatoire possible. Je me sens en communion avec la nature et me repais de notre bouillonnement interne alors que ma peau ressent enfin pleinement la rosée du soir. Je suis sa chose et aime que cela dure ainsi. Les minutes succèdent aux minutes et ma tête est en folie. J’ai envie de lui déclarer mon amour. Je m’imagine vivre avec lui et plier à tous ses caprices. Je le vois se glisser dans ma couche pour me posséder longuement. Je l’imagine arrachant mes vêtements de ses puissantes mâchoires en n’importe quelle circonstance, me soumettre à ses désirs en privé comme en public et j’en suis heureux. Je fusionne avec lui en totale impudeur et je rêve déjà de nos autres outrances. Trois bons quarts d’heure passent comme dans un songe.

Lorsque son sexe me libère, je m’effondre au sol, fourbu. Je roule sur moi-même et finis ma course sur le dos en de longs étirements. Mon amant jappe du plaisir de me voir faire puis se couche sur ma poitrine et mon ventre. Je le prends dans mes bras et l’embrasse tendrement à de nombreuses reprises. Je susurre « merci mon amour » tout en le caressant et le câlinant de tout mon être. Je le sens détendu et serein. Sa maitresse vient nous prodiguer quelques encourageantes cajoleries. Après quelques minutes de torpeur, nous nous levons tous deux. J’éprouve un sentiment de plénitude et imagine mon partenaire pareillement comblé. Et pourtant, lorsque je veux attraper mes vêtements, il s’énerve, grogne de façon peu aimable et me les arrache des mains. Je comprends : il n’en a pas fini de moi !

Je suis à peine étonné quand ses puissantes pattes antérieures m’étreignent la jambe et me font tomber à genoux, la face contre l’épais gazon naturel. Je me retrouve en position d’adoration : tête au sol, fesses en l’air. Très vite, mon bel ami prend position sur moi ; ses pattes avant me plaquent les épaules à terre. Cette nouvelle position consacre un peu plus ma soumission et me voici, sans ménagement, à nouveau embroché plus fermement que la première fois. J’ai honte car j’ai plaisir à cette attitude humiliante et l’intelligent quadrupède le sent bien, tout comme sa maitresse d’ailleurs. Elle l’encourage de la voix : « Vas-y, profite ! Tu vois bien qu’il aime ça ! » Le chien ne se fait pas prier et son sexe grossissant me ramone allégrement le cul. Lorsque son bulbe est au zénith, je me sens dilaté jusqu’à la limite et à nouveau captif. Son brutal demi-tour me tire un cri de douleur. Par contre, je trouve du confort dans cette ridicule position cul à cul jusqu’à jusqu’à ce que des éclairs m’inondent de lumière. La maitresse du chien est en train de me tirer le portrait dans cette avantageuse position. Je grogne mon refus, mais elle émet un rire sonore en m’annonçant qu’elle a pu en prendre bien d’autres sans flash lors du précédent exercice. La honte me monte aux joues.

Presque aussitôt, des pensées salaces m’étreignent à nouveau et je sens mon sexe s’ériger. N’y tenant plus je fais glisser ma main vers lui et le branle fortement jusqu’à ce que le plaisir me tire un long hurlement suraigu capable d’ameuter les villages alentour. Pourtant, tout à sa besogne le chien reste vissé en moi et évacue doucement sa chaude semence. Tout juste m’accompagne-t-il de quelques jappements complices. Je reste à nouveau longtemps fixé à lui. Lors de la séparation il semble vouloir se faire pardonner sa rudesse et lèche scrupuleusement tout mon corps souillé de sueur et de liqueur séminale. Je n’ose me relever et me contorsionne pour faciliter sa tâche. Il finit son uvre par une efficace toilette génitale et sodomite qui provoque à nouveau chez moi de violents tremblements et de bruyants cris de gorge.

Le soleil est maintenant couché et je frissonne sans toutefois être vraiment saisi par la froidure du crépuscule. Prudemment je n’essaie même pas de me rhabiller, entasse mes vêtements dans mon sac, enfile mes chaussures et me mets en mouvement vers la vallée sèche en compagnie de mes nouveaux amis. La pente est rude et je me maintiens en équilibre instable car le chien ne cesse par jeu de pousser du museau mes fesses nues dans le sens de la pente. Je trébuche, pantin grotesque, et la jeune femme rit à gorge déployée de mon épreuve. Mais là aussi, mon excitation prend le pas sur ma honte et ma gestuelle burlesque. Il en faudrait peu pour que je m’arrête et réclame à nouveau mon plaisant déshonneur. Lorsque nous nous quittons, le chien se met debout sur ses postérieures et pose sa tête sur mon épaule ; je l’étreins fortement alors qu’il me lèche la joue longuement Puis chacun disparaît sans bruit dans l’obscurité.

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