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A corps défendant – Chapitre 4

A corps défendant - Chapitre 4



Encouragements et compliments les confortent dans un sentiment dimpunité. À les voir se serrer, se rouler lun sur lautre, on devine la force de la tentation. Juliette caresse le dos et les fesses de Louis couché sur ma femme, elle empoigne son vit tout dur et lapproche de la fente défendue. Je tiens la main de Julienne, je lui demande si ça va, si elle supporte le poids de lhomme, si elle réussira à laccueillir et à se persuader quelle fera ça pour moi. Et dune main, jaugmente lénervement de ses tétons. Essoufflée, elle massure que oui, avec conviction. Le frottement du gland tenu par Juliette sur sa vulve chaude lamène à se cabrer, à souvrir pour une impossible copulation. Les deux amants, au supplice, voudraient se séparer pour faire baisser la tension. Juliette et moi le regrettons. Cest ruiner tous mes espoirs, ils devront faire preuve de plus dendurance pour procréer ! Julienne mouille, les lèvres de son sexe se couvrent de liquide épais. Louis en oublierait linterdiction. À la dernière seconde, sa femme retire le pénis de la voie où il allait sengager.

« Bon, pour éviter laccident, faites-nous un joli soixante-neuf, ça permettra à la tension de retomber ! »

Et nous avons droit à une démonstration immédiate. Louis sest couché sur le dos, Julienne a posé ses fesses sur sa figure et plonge sur la bite, la prend dans sa main, jette un il vers moi, embrasse lextrémité de lengin. Sa main et sa tête décrivent un mouvement parallèle sur la verge. Quand la main tire le prépuce vers le bas, la bouche enfourne tout le gland et une partie du sexe aux grosses veines saillantes. Si la bouche remonte, la main suit la trajectoire À lautre bout, Louis se venge de la longue attente et une nouvelle fois, bouffe comme un goinfre, le sexe où il espère senfoncer, samedi avec notre accord, mais quil fréquente, assidûment, sans autorisation, depuis un certain temps. Des deux mains, il a étalé les chairs intimes et il y plante ses lèvres, aspire comme un goulu la cyprine abondante, plaque sa bouche sur les parois roses et suce, suce, se gave de chair et de jus. Et monte le chant du plaisir. Alors nous interrompons lexpérience !

« Nous sommes convaincus, nous avons acquis la certitude de votre compatibilité ! Soyez sages, jusquà samedi ! Merci, vous pouvez vous rhabiller ! »

Je relève la tête de ma chère tricheuse, je lui présente une serviette. Elle fait un bond, Louis na pas entendu siffler la fin de la partie. Jarrache Julienne à sa voracité, en tirant sur ses deux bras. La tête de Louis reste collée au sexe et le suit dans sa montée. Il revient enfin à lui et réalise quil sest laissé prendre au jeu.

« Bravo lami, ce sera parfait. Tu fais bien les choses. Ça promet. Merci pour ton dévouement. Et toi, ma chérie, viens à la salle de bain. Juliette je tembrasse. Je suis sûr que Louis sera à la hauteur ! »

Le samedi après-midi, Julienne va à ses rendez-vous chez sa coiffeuse et au salon desthétique : elle tient à être belle pour concevoir notre enfant. Elle veut faire honneur à son mari et à son ami inséminateur. Elle sefforce, pour moi, de paraître désirable afin de faciliter la tâche de Louis. Elle se fera tailler le maillot pour loccasion, en forme de L majuscule, comme Laurent.

« Ou comme Louis. Cest une charmante attention pour lui et pour moi ! »

« Cest une rude épreuve. Je vais faire lamour avec un étranger, devant toi. Cest un peu te tromper quand-même et ça me laisse un arrière goût pénible. Jai juré de naimer que toi. Donc, je suis gênée. On pourrait encore renoncer, si tu as des doutes sur la justesse de la démarche ! »

Je prépare la chambre à coucher, elle sera fermée jusquà lheure de lévénement. À ce moment précis, apparaît Guillaume, porteur, en dernière minute, de photos de Louis et dune inconnue, sembrassant avec une passion évidente et datées de mercredi. Jai dû mal à y croire, ça mennuie pour Julienne. Enfin, modérément. Tout ce cirque, elle la cherché !

En première partie de soirée, au tarot, Juliette et moi perdons partie sur partie, commettons des étourderies qui déclenchent lhilarité de nos conjoints. Nous nous soumettons à la règle et perdons nos vêtements de façon très rapide. Nous sommes les deux perdants, nous sommes nus. Nous dansons nus, puis nous devons nous embrasser sur ordre des vainqueurs, après la défaite suivante, nous devons, sur ordre, danser en corps à corps. Mon érection les amuse. Juliette frotte, puisquon nous limpose. Une chose est sûre, nous nous trouvons compatibles, jai un plaisir fou à tenir dans mes bras ma complice et ses coups de ventre contre moi sont des signes sans équivoque. Julienne et Louis se tordent de rire et trichent pour gagner.

« Vous avez encore perdu. Maintenant, mon chéri, nous vous envoyons au lit, vous pourrez tout faire, sauf la pénétration vaginale: noublie pas que Juliette est enceinte. Donc, tu peux ouvrir la chambre où ton ami et moi allons faire le petit. Vos jeux vont nous réjouir et lenfant sera conçu dans la joie ! »

Julienne nous rend la monnaie de la séance de jeudi !

« Mais ma chère, ne crains-tu pas que je tombe amoureuse de ton mari ? »

« Non, Juliette, que ferais-tu dun mari impuissant ? Et puis, Laurent et moi, nous nous aimons et cest par amour de Laurent que je vais faire lamour avec ton mari Louis. Tout est clair entre nous, tu nas pas à craindre que Louis maime. Cest par pure amitié que nous allons faire ensemble un bébé. Nous allons faire lamour pour la première fois (menteuse!), avec un seul objectif : donner la vie et nous cesserons, aussitôt que je serai enceinte. Nous obéissons à lordre "croissez et multipliez." ! »

Louis renchérit :

« Oui, cest tout à fait ça. Julienne et moi sommes amis et nous consentons à faire ensemble un enfant. Avec un peu de chance, il nous suffira de cette première union pour réussir. Cesse de discuter. Votre gage consiste à inaugurer le lit sur lequel nous ferons ensuite un enfant, en votre présence. Mais vous ne consommerez pas : cest doublement inutile, il est impuissant et tu es enceinte de moi ! »

À notre tour, nous connaissons la tentation. Juliette et moi accomplissons le long parcours des préliminaires, des caresses, des baisers, des chatouilles. Elle est nouvelle pour moi et elle me découvre. Les amants se vengent. Sous la gêne feinte, nous profitons de lobligation qui nous est faite. Nous nous lançons dans lexploration des sensations que lhonnêteté et la fidélité à nos serments nous interdisaient. Julienne et Louis ordonnent des baisers en bouche à bouche : notre obéissance aveugle les fait rire. Julienne excite ma verge qui nen demande pas tant et la pointe sur la vulve que les mains de Louis entrouvrent, mais barrée de son majeur. La pénétration est interdite, rappelle-t-il dun air rigolard, mais méfiant. Il baise régulièrement ma femme, ce nest pas une raison pour que je lui rende la pareille, doit-il penser. Pourtant Julienne essaie de me glisser à côté du doigt.

« Louis, ce serait justice de leur permettre de faire lamour. Il ny a aucun risque puisque tu as engrossé ta femme. Ça rétablirait léquilibre et je me sentirais plus à laise ensuite, pour recueillir, au fond de moi, ta semence. Allez, enlève ton doigt et lève les jambes de Juliette bien haut. Laurent, mon amour, cest juste une compensation. Ne sois pas paresseux, fais proprement lamour à mon amie, son abnégation le vaut bien ! »

Dans son esprit, il y aura égalité apparente de traitement, je ferai lamour à une femme que je naime pas et elle naura plus à sinquiéter de faire lamour à lhomme quelle a choisi et avec lequel, elle me trompe sans vergogne.

« Laurent, courage ! Mais tu as oublié de la préparer. Nagis pas comme un sauvage, lèche-lui la chatte. Elle est certainement comme moi, elle doit adorer les gâteries entre les jambes. Allez, tu sais faire. Il ne fallait pas perdre aux cartes.

Louis est moins catégorique :

« Julienne tu exagères. Je ne suis pas certain que Juliette soit daccord. Ce nétait pas prévu dans nos règles. Dis-moi, Juliette quen penses-tu ? »

« Je ne sais pas. Cest vrai, après tout, je veux bien que tu couches avec Julienne, mais ça ne veut pas dire que vous disposez de moi comme dun bout de viande. Dailleurs, quen pense Laurent ? Posez-lui la question ! »

Julienne tient à compromettre sa rivale. Elle estime que Louis sattachera à elle avec plus de force et dappétit si elle réussit à le détacher de sa femme. Leur liaison en profitera. Je suppose que cest lexplication du chantage qui suit :

« Ca devient franchement idiot. Si vous ne voulez pas jouer le jeu, je renonce au bébé, on arrête là et vous allez tous vous faire voir chez les grecs ! »

Elle se lève, esquisse un mouvement de retrait. Simultanément, Juliette et moi protestons.

« Ah, non, on ne va pas tout gâcher au dernier instant. Juliette, sil te plaît, je tiens à avoir un enfant. De grâce ne sois pas égoïste. Ton mari apporte le plus gros de votre contribution. Tu pourrais faire un effort pour que Julienne continue. Même si je ne te plais pas, sacrifie-toi et faisons au moins semblant de faire lamour. Louis, tu ne vas pas nous lâcher maintenant ? »

« Cest vrai, jallais oublier pourquoi je suis ici. Dépêchez-vous, faites ce que Julienne réclame et aussitôt après, le bébé sera mis en chantier ! »

Sur ordre, je déguste le fruit damour. Il y a des années jen avais rêvé, ma langue parcourt les grandes lèvres, fouille le creux qui les sépare des petites, avec habileté, je vais agacer le bourgeon en haut du sexe.

« Cest bien mon amour, approuve ma femme. Tu me fais plaisir et tu ty prends comme avec moi. Juliette a beau fermer les yeux, elle nest pas indifférente. Continue comme ça ! Naie pas peur de lui mettre un doigt ou deux dans le con ! »

Louis simpatiente.

« Oui, mais ne tendors pas. Vous mexcitez et je vais éjaculer avant davoir commencé. Laurent remonte entre ses jambes et, puisquil le faut, baise ma femme ! Ne fais pas le dégoûté ! »

Donc, je rampe sur le corps soumis à leurs ordres, les jambes de Juliette reposent sur mes épaules. Je nai pas à moccuper du reste, une main secourable masturbe mon pieu, une autre écarte les bords de son orifice, on appuie sur mes fesses, je menfonce en Juliette, pressé par les deux amants, impatients de se retrouver et encouragé à me montrer un homme, un vrai.

« Vas-y, lime. Ça va mon chéri, tu nas pas trop mal au ventre ? »

Julienne explique à Louis mes ennuis de santé, souhaite que Juliette ne ressente pas de nausées.

Juliette se porte aussi bien que moi. Ses bras me serrent, ses mains passent de mes épaules à mes hanches, son ventre colle au mien, ses pieds glissent de mes épaules au creux de mes reins et font levier.

« Ma chérie, attention, ne perds pas mon fils, fais doucement. Ne force pas ! », conseille Louis.

Pour le distraire, Julienne se met à embrasser son amant. La bouche occupée ne pourra plus nous sermonner. Le faire taire et nous laisser faire devient sa devise.

Indifférents à leur conduite, Juliette et moi, nous copulons pour la première fois et laissons place à lexpression de notre amour. Juliette ne retient plus ses gémissements, se laisse aller, souvre complètement, se donne, se cambre, projette son sexe contre moi.

Louis grogne et agite ses bras, mais ma femme le retient.

« Louis sois raisonnable, ta femme ne te trompe pas, elle a notre approbation ! »

« Oui, mais quand-même, Laurent y va fort ! »

Les yeux de Juliette brillent, elle est heureuse, son regard le dit. Les ondulations de son ventre appellent le plaisir, Elle sent monter mon sperme, magrippe des quatre membres et membrasse à linstant où mes jets de sperme frappent les parois de son vagin. Elle jouit bruyamment.

Louis veut protester, grogne que ce nest pas normal, que sil avait su, il ne serait pas venu !

« A notre tour ! », sécrie Julienne qui guettait laccomplissement de notre union. « Viens, Louis, fais aussi bien et mieux que mon mari ! »

Je tire un coup sec pour faire tomber le drap dont jai couvert le mur au-dessus de la tête de lit. Apparaissent les photos de ladultère. Julienne suspend son déshabillage, Louis reste coi, immobile.

« Votre tour ? Vous lavez déjà pris ! Louis, je te fais cadeau de ma femme ! »

« Julienne je te prête mon mari pour toujours. Ceci est une réservation pour une chambre double, à lhôtel, qui vous est offerte par un couple de cocus. Nous vous avons déjà vus copuler, le spectacle nous a écurés, continuez sans nous ! »

« Julienne, prends cette enveloppe, tu louvriras hors dici, elle contient quelques autres photos, pleines dintérêt. Oubliez-nous. Bonne nuit, croissez et multipliez ! »

Ami lecteur, mets-toi à la place de Julienne, ouvrant lenveloppe : imagine et raconte-moi la suite ! Merci.

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