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Angel' seven. II. Kim – Chapitre 3

Angel' seven. II. Kim - Chapitre 3



Elle allait faire une moue dubitative et un peu moqueuse devant ce qui commençait à ressembler au délire religieux d’un homme puritain, quand elle se sentit attrapée aux deux bras par deux mains puissantes, puis plaquée à l’arbre le plus proche par une force surhumaine, face contre le tronc.

Soudain une liane, surgie on ne sait d’où, fit plusieurs tours autour du tronc et de son ventre et la ligota très serrée à l’arbre.

Cela s’était fait tout seul, comme par magie, comme si la liane était vivante !

Elle eut très peur, et lui vinrent aussitôt à l’esprit les images de la fameuse séquence de Blanche Neige, le dessin animé de Walt Disney, où la jeune fille se retrouve seule en pleine nuit dans la forêt aux prises avec les éléments, les arbres, la nature, qui semblent animés d’une force maléfique !

Heureusement, pensa-t-elle, on est en plein jour, dans la lumière du soleil au plus haut.

 

Comme si on venait d’entendre sa pensée, le ciel s’assombrit comme sous l’effet d’une éclipse :

le ciel était soudain rempli de nuages gris foncé inquiétants, et elle entendit même le tonnerre gronder dans le lointain ; ou bien était-ce le rire retentissant de l’homme derrière elle qui semblait s’amuser de sa frayeur.

 

« – Petite salope », gronda-t-il, « tu vas payer pour tes fautes ! » et joignant le geste à la parole, ses doigts saisirent d’un geste précis le haut de son pantalon d’équitation qui moulait sa croupe et le descendirent en même temps que son string jusqu’à ses jarrets.

Elle poussa un cri de surprise.

Le pantalon noir gisait retourné, suspendu sur le haut de ses bottes.

 

Il recula un peu et fit claquer sa cravache contre le sol, puis sèchement, contre ses bottes, en ricanant bruyamment.

 

« – OUUUCHHH ! » Elle fut soufflée par le claquement qui s’abattit sur sa fesse droite rebondie.

« AAHH ! » Un second coup brûla sa fesse gauche.

 

Puis les cris secs et intenses suivirent chaque sifflement de la cravache qui marqua tout son postérieur gonflé comme un ballon, laissant à chaque fois une trace rouge vif.

 

Le souffle court, le cur gros et plein de culpabilité, elle subissait le traitement cuisant de ses fesses qui ne firent bientôt plus seules à souffrir : la cravache désormais s’abattit sur les cuisses, cinglant la peau fine et délicate, dans un mouvement descendant tellement régulier qu’on aurait dit qu’il était commandé par une machine.

 

Il s’arrêta, elle le vit faire les pas qui le séparaient d’arbrisseaux qui s’épanouissaient juste à côté :

 

« – Tu vois où te conduisent ta cupidité et ton avarice, petite garce ?! »

 

Elle ne répondit pas mais le vit arracher des petites branches souples de l’arbuste, en enlever une à une les feuilles et les fines ramifications ; il agissait de façon méthodique, sûre et rapide. En moins de trente secondes il avait en main un bouquet de verges fines, vertes et d’une bonne cinquantaine de centimètres de long.

Il revint vers elle et les agita sous son nez comme pour bien lui montrer, dans un geste de mise en garde.

Mais elle avait compris qu’il n’avait pas l’intention de s’en servir que pour lui faire peur, mais bien pour la châtier.

 

Elle n’eut pas le temps d’en douter : une grêlée cinglante s’abattit sur ses fesses, accueillie par ses cris stridents. Elle sentait une singulière cuisson monter sur son fessier.

Puis ce fut le tour de ses cuisses d’être traités de la même façon, et la douleur plus aiguë était clairement insupportable : elle se mit à supplier, à demander pitié, à implorer… mais cette fouettée heureusement ne dura pas.

 

Elle haletait, le cur battant la chamade, son dos humide de sueur, ses gros seins écrasés contre le tronc rugueux qu’elle sentait à travers le fin tissu du chemisier.

 

Les lianes se dénouèrent et disparurent comme par enchantement, la libérant de leur étreinte puissante.

 

« – A quatre pattes, salope ! » la voix forte et virile était sans appel.

 

Elle se surprit à se jeter presque à quatre pattes, au pied de l’Ange, ne se souciant pas du ridicule ni de l’indécence de la posture ni de son volumineux fessier nu qui lui brûlait comme jamais.

 

Il lui mit la cravache dans la bouche, et elle la maintint serrée entre ses dents, sans avoir eu besoin de demander ce qu’on attendait d’elle.

Elle sentit les jambes puissantes de l’homme debout lui serrer la taille avec la force d’un étau, puis des mains chaudes mais qui lui semblèrent fraîches compte tenu de l’état de ses téguments caresser ses fesses, comme si elles appréciaient la rondeur parfaite de ce ballon de basket.

 

Mais cette sensation apaisante ne dura pas, et ce sont des claques fortes et rapprochées qui s’abattirent sur ses deux hémisphères. Elle poussait des cris étouffés mais ne lâchait pas la cravache, obéissant bien à la consigne tacite.

 

L’Ange la fessait du plat de ses mains larges et puissantes, et les claques sonores et appuyées finissaient le travail avec une régularité implacable d’un métronome, comme un bucheron à sa cognée.

Sa chair en tremblait, tout son bassin en était ébranlé, tout son bas-ventre vibrait, mais parfaitement coincée par les jambes de l’être, elle ne pouvait ni avancer, ni reculer d’un millimètre.

Empêchée de s’échapper, elle encaissait sa punition, résignée, accablée, le ventre et les fesses en feu.

 

La terrible fessée finit par prendre fin, l’étreinte se desserra lentement ; elle était libre mais restait sur place, comme si elle n’osait bouger, ou si elle n’en avait plus l’envie.

 

La voix de l’Ange lui arriva moins intense et le ton plus bas :

 

« – As-tu compris la leçon, jeune enfant gâtée ?

— Oui… Oui, je crois… » balbutia-t-elle, hésitante, comme pétrifiée.

— J’espère que tu as apprécié ? » ajouta-t-il non sans ironie.

 

Elle ne répondit pas, ne sachant quoi dire, honteuse.

 

« Voyons ça » dit-il avec sérieux.

 

Elle sentit à ce moment que des mains lui écartaient légèrement les cuisses, puis elle sentit des doigts qui entrèrent en elle. Ce fut une sensation de plaisir, un plaisir réconfortant, réveillant une excitation qui était née en elle mais était restée enfouie tout au fond.

 

« – Eh bien, on dirait que tu as apprécié » rit-il, constatant sans surprise que l’orée de la chatte était glissante, luisante de mouille.

« C’est la fessée que tu aimes ou c’est d’être sur la voie de la rédemption ? »

 

Elle ne répondit pas, se rendant compte de son état avec une honte accrue.

 

« – Réponds ! » cria-t-il en lui enfonçant sans aucun mal deux doigts tout au fond de son vagin, et qui furent accueillis par un mini-spasme.

« – Les deux ! » s’entendit-elle prononcer à voix haute, surprise non de son empressement à répondre, qui, elle le savait, pouvait provenir de l’espoir d’une récompense, mais de la teneur même de sa réponse.

« – Fort bien » dit-il d’un air pervers, malicieux et content de lui.

 

Alors les doigts s’activèrent, et de plus en plus vite, de plus en plus profondément ; ils se mirent à butter tout au fond de sa chatte. Elle sentit son plaisir monter très vite, et des cris désespérés de plus en plus intenses accompagnèrent des « floc floc ! », et de la cyprine jaillissait à chaque va-et-vient.

 

« – Va-z-y, prends ton pied, petite chienne ! Dis que tu aimes ça !

— Oh oui j’aime ça !

— Jouis, salope !

— Oui je jouis ! Je prends mon pied !

— Dis que tu as aimé ton châtiment ! »

 

Elle exultait, emportée par la jouissance et l’excitation à son paroxysme :

 

« – OUI, OUI, j’ai aimé être fouettée, j’ai aimé être punie ! J’ai eu ce que je méritais ! Je suis une salope, une salope de gosse de riche ! Une salope avare et capricieuse ! OH OUIIIII !!! »

 

Elle jouit encore longtemps, le ventre et les cuisses tous secoués de tremblements, à quatre pattes, et seule… car l’Ange avait disparu.

Quand elle eut suffisamment retrouvé ses esprits pour se relever et regarder autour d’elle, elle ne vit que son fier cheval qui l’attendait calmement. Le ciel était bleu et limpide, le soleil baignait la lande, et il n’y avait personne à l’horizon.

Toute tourneboulée, les yeux humides d’une émotion intense et indéfinissable, elle remonta son pantalon d’équitation et son string qui étaient trempés, et songea à revenir vers l’hôtel.

 

Elle remonta en selle : si la scène qu’elle venait de vivre et qui s’était terminée quelques secondes auparavant lui semblait irréelle, la sensation de brûlure terrible que lui procura la pression de ses fesses sur la selle et de ses cuisses contre les flancs de l’animal la dissuadèrent de chevaucher assise, et c’est debout sur ses étriers qu’elle rentra au petit trop.

La moindre secousse la faisait grimacer, tant ses lourdes fesses secouées lui faisaient ressentir une tension et une cuisson pénibles.

 

Elle alla rendre sa monture et se dépêcha de rejoindre sa suite. Une fois là-bas, elle fila sous la douche : l’eau chaude la faisait souffrir et c’est sous une eau tiède qu’elle dut se laver.

Dès qu’elle ressortit elle alla contempler son postérieur dans le grand miroir de l’immense salle d’eau : c’était affreux ! Tout son arrogant fessier était strié de rouge sombre et même de bleu, et la teinte globale tenait plus de la pivoine que de la fraise. Le derrière de ses cuisses ne valait guère mieux…

 

Elle eut un frisson en se demandant ce que dirait son Steve quand il verrait son état : comment elle pourrait lui expliquer ça ?! Si ses marques étaient bien réelles ce qu’elle avait vécu était inracontable… Si elle le lui narrait tel qu’elle l’avait vécu il la prendrait pour une folle, et pourtant…

 

Il ne comprendrait pas comment elle aurait pu se laisser faire par un homme seul, comment elle avait accepté ça… Et de plus, on ne le retrouverait jamais, ce type, qui avait le don d’apparaître et de disparaître à son gré.

Il ne la croirait pas, penserait qu’elle avait assouvi des fantasmes inconnus de lui avec un amant de passage, il ferait un esclandre, une scène, la quitterait… et quel scandale entacherait sa réputation, quelle horreur !

 

Elle réfléchit à la meilleure façon de se dissimuler à ses yeux, et décida de feindre une épouvantable migraine. Cela l’apaisa un peu.

Elle préféra ne pas penser à comment faire les jours suivants : de telles marques ne s’effaceraient pas avant dix ou quinze jours, et elle ne réfléchit pas à ce qu’il lui faudrait trouver après, une migraine ne dure pas quinze jours !

 

En fin d’après-midi, quand il rentra, il la trouva au lit, dans une semi-obscurité. Le soir elle ne voulut même pas descendre dîner, prétextant la nausée.

Il en fut contrarié mais fit contre mauvaise fortune bon cur.

 

Dans la nuit, elle se leva pour se rendre à la salle d’eau. Curieusement, la sensation de cuisson sur son fessier et ses cuisses avaient disparu. Elle se dit que la douleur disparaissait plus vite que les marques, et s’enfermant, elle voulut s’en assurer. Elle se positionna devant le grand miroir, releva son peignoir de soie, et observa le reflet de son corps :

elle écarquilla les yeux, passa sa main sur la peau satinée de ses fesses, de ses cuisses rebondies, elle n’en revenait pas : tout avait disparu, comme par miracle !

 

Ça n’était pas possible, de pareilles boursouflures, des stries aussi rouges, et bleues par endroit, ne s’en allaient pas en quelques heures, cela tenait du prodige !

Elle resta longtemps à regarder son postérieur sous toutes ses coutures et qui lui apparaissait plus lisse et plus uniformément pâle que jamais ; elle le caressait, il était doux, et surtout parfaitement indolore.

 

Soudain elle frissonna, crut apercevoir l’espace d’une seconde comme un visage flou et inquiétant dans le miroir reflétant la glace située au-dessus des vasques, un visage connu mais un peu grimaçant, comme déformé d’un sourire sardonique.

Elle crut entendre dans sa tête sa voix prononcer distinctement ces mots :

« Que cela te serve de leçon. »

 

Cela sonna comme un avertissement en elle.

Il lui fallut de nombreuses minutes pour calmer son cur emballé et faire retomber la vive émotion qui l’habitait.

Puis, elle se recoucha, finalement apaisée car libérée d’un grand poids : demain elle pourrait se montrer à nouveau à son Steve sans crainte, puisque tout stigmate physique s’était envolé.

 

(A suivre…)

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