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benedicte – Chapitre 1

benedicte - Chapitre 1



Bénédicte

introduction

Bénédicte. Jai longtemps éprouvé un réel malaise à lénonciation de mon prénom. Jai mal vécu landrogynie de ce prénom. Jai mal vécu labsence dandrogynie de mon corps. Jai toujours été grande. Jai toujours fait plus que mon âge. Si bien quà 18 ans, jen paraissais presque vingt-cinq. Mon mètre soixante-seize et mon visage rectangulaire renforçait une impression trompeuse.

Si trompeuse quen sortant le soir, jattirais exclusivement les véritables adultes, entourage qui me ravissait. Cest aussi cet entourage qui ma pervertie avant lâge : mentalement, je ne me suis jamais considérée en retard, loin de là. Aussi, quand Jacques ma draguée, malgré la quarantaine dépassée, cela ne ma pas gênée. Ce que je navais pas prévu, ni même imaginé, cest que sa fille allait tomber amoureuse de moi dès notre première rencontre. Je venais de passer la moitié de la nuit avec son père, et pourtant, lorsque nous nous sommes vues, jai aussi ressenti cette énergie quelle me décrira plus tard. Elle aurait pu être choquée, me voir comme une ennemie, ou que sais-je encore ! Non, jétais une camarade. La proie dune fille au parcours similaire au mien.

Nous évoluons au sein dun milieu aisé. Argent, diplôme, emploi et nirvana ne sont pas un souci pour elle comme pour moi. Cette facilité a longtemps contribué à me forger un esprit déconcertant. Aussi, lorsque jai rencontré cette fille, miroir de mon âme, je ne pouvais pas rester indifférente.

Jai continué de coucher avec son père pour la voir. La nuit, jétais une femme insatiable et le jour, une gamine. Pourtant, nos paroles secrètes, nos envies cachées, nos vices rituels, ces détails intimes et malsains nous rapprochèrent.

Jai échangé le père contre la fille sans quil nen sache rien. Je la voyais en cachette, rendez vous mystérieux et lieux publics, les salles obscures et les toilettes des boites chics furent de véritables oasis dans ce désert clandestin.

A cette époque, les souvenirs majeurs, ceux quon oublie jamais, étaient au nombre de deux. Il y avait le souvenir de ma première fois plutôt médiocre. La douleur de la seconde où lon ma annoncé la mort de mon alcoolique de mère dans un accident. Rien qui ne méritaient un bonheur insouciant, ni même une banale dépression. Cest à cette époque de mes 18 ans que deux autres moments forts se sont imprimés dans ma mémoire : le matin où Jacques se retrouva nez à nez avec sa fille dévorant ma chatte au détour dune porte mal fermée, et la nuit où jai scellé un pacte avec le diable.

Nous étions amantes depuis plus de trois mois lorsque lidée est venue. Je crois que lidée a surgi parce que vivre une relation homosexuelle est difficile à cet âge. Nous ny étions pas préparées, si bien que nous ne connaissions pas de lieux adaptés à nous aimer. Notre terrain de jeu se limitait à lappartement dont je disposais pour mes études virtuelles et à la maison de son père. Puisque nous ne pouvions nous aimer au grand jour et en public, la nécessité de satisfaire notre libido associée à nos goûts et au passé familial nous a entraîné sur une voie clandestine. Jai toujours aimé le luxe, notamment en termes de vêtements. Ana, narcissique au point de sobserver tous les matins pendant un bon quart dheure, Ana, disais-je, aimait que je sois la plus belle possible afin de satisfaire sa soif desthétisme. Alors, quand jen avais assez dêtre observée et conseillé sur mes attitudes ou mon allure, je prenais un malin plaisir à la confronter à la réalité charnelle de mon corps. Je la dominais physiquement et javais le réel avantage dêtre plus expérimentée quelle. Pourtant, elle se rebellait sans cesse et savait avoir le dernier mot. Cest en nous affrontant pour des broutilles quelle et moi avons pu nous rendre compte du plaisir procuré par ce schéma.

Je suis blonde, elle est brune comme lébène. Mon buste ne passe jamais inaperçu, elle peut se passer de soutien-gorge. Jaime la caresse dune culotte, Ana nen porte presque jamais et préfère les pantalons moulants aux jupes que jaffectionne particulièrement. Nous sommes lantithèse lune de lautre à lexception de quelques détails Je ne la domine que de cinq centimètres, jaime lonctuosité de ses lèvres et nous avons toutes deux vécu une adolescence onaniste. Je me caressais sous lil de mes amants pendant quelle jouissait grâce aux revues chipées à son père, avocat libidineux, père divorcé, fesseur refoulé. De ces lectures, Ana a conservé des images et des descriptions bien précises qui lont marquée et façonnée. De ces plaisirs solitaires, elle gardait lenvie de les retrouver en ma compagnie. Je ne savais rien ou presque. Jétais censée la dominer mais jétais dépendante delle.

La première fois que je lai fessée, je lui demandais conseil à chaque claque ou presque ! Et quand jai voulu retenter lexpérience quelques jours après, elle ma prévenue. Pas question que je me laisse faire avait-elle décidé. Tout ceci nétait quun jeu, mais un jeu qui allait me mener très loin le jeu a commencé lentement, sporadiquement, avant de brusquement saccélérer sans perdre de vue la règle absolue de notre pacte.

Ce que je donne à Ana, Ana le rend deux fois plus intensément. Nous échangeons les rôles. Je domine Ana qui prend plaisir à recevoir ce que je lui inflige. Mais Ana me le fait payer en répliquant au moyen dune force de frappe supérieure.

Ce pacte, ce jeu du chat et de la souris, cest une chasse à cour où le chasseur est à son tour chassé par le gibier quil vient de blesser. Cest aussi beau que cruel. Comme notre histoire.

La première fois que jai sorti ce schéma de nos jeux amoureux, nous étions chez moi, peut être était-ce un mercredi, cétait un soir de semaine en tous cas. Lidée ma effleurée de voir Ana se dandiner nue devant moi. Cette fois-ci, je ne lai pas déshabillée : je lui ai demandé et elle ma écouté. Ce nétait plus un jeu qui pimente un acte damour. Javais envie de la voir nue en train de faire la vaisselle. Au sortir du repas, je lai envoyée devant lévier pour récurer plats et assiettes et jai joui du spectacle : son corps filiforme, son cul admirablement fendu et son pubis sombre collé à linox.

Cest la rapidité de lépreuve et son sourire qui ma donné envie de continuer : javais envie de la mettre mal à laise et jallais y parvenir progressivement. Tout dabord, elle a enfilé le tablier blanc accroché derrière la porte et a entamé un récurage en règle de la cuisine. Voir Ana debout nallait bientôt plus me suffire, aussi suis-je allée chercher une serpillière que jai imbibée deau avant de la jeter sur le sol.

À quatre pattes sur le carrelage, elle ne soutenait déjà plus mon regard. Mais lorsque jai eu lidée de prendre une banane dans la corbeille de fruits pour la glisser dans son vagin, je me suis vraiment amusée en constatant sa gêne.

Comme la banane séchappait lorsquelle se relevait, je me suis moquée dAna en conseillant de continuer sans rien changer. Tu me paieras ça me répétait-elle sans cesse, souvent en laissant échapper un rire crispé. Sur le coup, jai pensé que sa vengeance était de me voir éplucher le fruit puis de me le faire déguster alors que nous faisions lamour.

Je me trompais. Cest le lendemain matin quelle sest vengée. Cétait son droit, et javoue le plaisir éprouvé à la voir entamer sa vengeance. Au début, ce nétait pas bien méchant, elle me rendait la monnaie de ma pièce alors que je me réveillais à peine. Elle menvoya préparer le petit-déjeuner nue comme un vers ce qui ne ma jamais beaucoup dérangée puis se chargea douvrir les rideaux sans me prévenir. Tu ne bouges plus dicta Ana sans prendre en compte la présence possible bien quimprobable dun voisin à sa fenêtre.

Droite, je tenais le plateau sans bouger. Elle ma contournée et, alors que je ne pouvais plus la voir, ma administrée une belle claque sur le cul. Jai essayé de rester stoïque et concentrée sur ma mission : ne pas renverser le plateau alors quAna claquait lourdement mes fesses lune après lautre. Elle remporta une première victoire en me faisant réagir verbalement ce qui la sans doute décidé de continuer en échangeant la caresse de la main pour celle bien plus lourde dune semelle descarpin. Ana me chipe souvent mes souliers mais cest bien la première fois quelle usait de mes chaussures comme dune arme.

Au début, la semelle ne me faisait pas plus mal quune main, seul le bruit avait changé. Mais très rapidement, Ana a voulu accentuer la rougeur de mes fesses : elle faisait prendre plus délan à son bras pour obtenir plus de force. En augmentant sans cesse la frappe et le seuil de mes manifestations sonores, Ana se laissa prendre au jeu et finit par madministrer une gigantesque claque qui me fit lâcher le plateau.

Sans se démonter, elle ma alors ordonné et je vous assure que le ton employé ne donnait pas lieu à discussion de nettoyer la moquette. Je ne me sentais plus chez moi ou victime. Jétais sur son territoire et responsable. Et comme ce sentiment troublant, Ana ne le voyait pas, ou que le spectacle de son amie frottant à quatre pattes la moquette sabotée, elle glissa un godemiché entre mes fesses et un autre entre mes cuisses jusquà ce que jeus achevé de savonner le revêtement artificiel.

Quelques jours plus tard, je tenais ma revanche. Cétait un mardi matin, je métais levée de bonne heure pour terminer la préparation du salon : javais déblayé mes affaires et attendais la personne venant livrer et poser la nouvelle moquette. Ana dormait toujours et avait une fois encore manqué ses cours.

Son réveil ne fut pas de tout repos : elle sest réveillée en sursaut alors que jenroulais autour de ses poignets une quantité hallucinante de ruban adhésif. Contrairement à nos jeux de la nuit, la chose ne lamusait pas et elle hurla si fort quelle me donna envie de la faire taire. Je nai pas fait dans la dentelle, ne prenant pas la peine de couper avec mes dents le ruban que javais déjà goûté après avoir enrubanné ses poignets. Jai enroulé ladhésif autour de sa tête sans prendre en compte ses cheveux. Furieuse, Ana était discrète malgré tout. Il ny a guère que les grognements qui lui permettaient de se manifester.

Je lai retournée sur le lit afin de pouvoir la corriger à ma façon. Pas à la main. À la règle. À la règle plate en plastique. Je me suis régalée dès les premiers instants. Assise sur son dos, je lempêchais de fuir et je pouvais contempler son cul rougissant. Quand je me suis lassée, le cul dAna était plus rose que sa chemise de nuit, retroussée pour loccasion.

Mais je ne me suis pas arrêtée là. Après lui avoir commandé de se relever, je lai emmenée jusque dans lentrée où se trouve un grand placard. Menacée par la règle, elle a filé droit et a rechigné un peu avant de rentrer dedans. Javoue la règle sur les cuisses la convaincue de ne pas résister plus longtemps.

Elle sest assise toute seule. Lorsque ses jambes se sont étendues, jen ai profité pour piéger ses chevilles dune manière identique. Jai essayé de la caresser mais bizarrement, Ana nétait pas très réceptive à mes caresses. Tant pis. Jai fermé le placard et ly ai laissée enfermée plus de trois longues heures. Jai vérifié régulièrement que tout allait bien en lui racontant que si tout se passait bien, les poseurs de moquette ne la verraient pas. Elle me savait capable de faire une telle plaisanterie. Elle sest tenue tranquille.

Javais massacré sa coiffure en libérant sa bouche du ruban adhésif. Ana men voulait à mort si bien quelle décida de se venger en me mettant au défi de me raser le pubis devant elle. Je reconnais que jai éprouvé de la gêne à couper mes poils devant elle, debout près du lavabo tandis que jécartais les cuisses, assise sur le bidet. Cest vrai que dêtre obligée de demander son aide pour raser les poils les plus reculés était humiliant. Mais jai obtenu une victoire en conservant une touffe de poils au-dessus de mes lèvres. Un triangle que je taille encore assez souvent afin de maintenir lesthétisme des lèvres lisses et des poils blonds.

Javais le droit de lui demander quelque chose. Jai insisté pour quelle fasse de même et je me suis régalé du spectacle. Dabord, je ne lai pas autorisée à sasseoir. Elle sest rasée dans la baignoire, debout, les jambes écartées ou lune appuyée sur le rebord. Ensuite, elle avait presque fini lorsque je lui ai ordonné de supprimer les poils patiemment taillés. Résultat ? Ana ressemblait à une petite fille très agréable à lécher.

Cest dailleurs une des satisfactions de cette étrange passe darmes. Nos jeux de langues sont devenus bien plus agréables à partir de ce jour. Et que dire du bonheur visuel de voir godes et doigts glisser entre les chairs visibles et exposées.

Les jours qui ont suivi, Ana allait au lycée simplement vêtue de jupes à peine trop courtes pour dévoiler son entrejambe dallumeuse à tous les mecs qui croisaient la diagonale du fou. Le jeu la beaucoup excitée jusquau jour où elle sest aperçue que des rumeurs couraient.

Pour se venger, elle sest servie dun stratagème très élaboré. Sous prétexte dessayer un jeu plus corsé, Ana ma convaincue détrenner la paire de menottes achetée par correspondance. Mais plutôt que de les essayer dans le lit, elle ma entraînée aux toilettes et sest servie des étagères fixées au mur pour mattacher bras tendus, les mains vers le plafond. Le métal me troublait : jétais très excitée par la pression quexerçait les menottes sur mes poignets alors quAna profitait de la situation. Jétais debout, les jambes de part en part du trône, sans réel moyen de me défiler. Elle a tout dabord commencé par dégrafer mon body pour accéder à mon sexe. Elle ne résista pas à lenvie de le lécher mais ensuite, plutôt que daccepter de me détacher pour que je lui rende ses baisers intimes, elle ma abandonnée. Pas longtemps.

Quand elle est revenue, son visage affichait un sourire de vengeance.

Lorsquelle leut accomplie, la touffe de poils qui trônait sur mes lèvres rasées navait pas disparu, loin de là : elle arborait une couleur incandescente, un rouge vif vraiment vulgaire. Ana sétait vengée de lépilation intégrale que je lui avais infligée. Prenant tout son temps, elle avait traité mes poils pubiens au moyen dune teinture rouge dont je ne compris leffet quaprès mêtre vue dans un miroir. Laissée une bonne heure aux toilettes à méditer sur ce que jallais devoir vivre, elle me libéra au prix dune promesse : je devais garder ces poils, ne les raser sous aucun prétexte sous peine de me réveiller un matin avec ma longue chevelure massacrée durant la nuit.

Cest à partir de ce moment quAna a pris le dessus sur moi. Elle me tenait par la crainte et mimposait sa volonté en permanence. Ce nest quun début répétait-elle sans cesse.

Je lavais envoyée au lycée sans culotte ? Ana voulait me le faire payer et je reconnais quelle savait déjà le faire à lépoque.

Tout dabord, elle prit un malin plaisir à vider le tiroir où je range mes culottes. Après son passage, il ne men restait presque plus. Les toutes simples, elle les a tout bonnement jetées. Elle sépara les autres en deux genres : celles quelle trouvait jolies (le satin en particulier) et celles que je pouvais porter à cette période.

Quavaient-elles de spécial ? Rien, à lexception dun petit détail : elles étaient transparentes dans leur totalité ou au moins au niveau du pubis. Dans cette sélection, elle ma confisqué les couleurs vives ou sombres pour ne me laisser que le blanc, le gris clair, le jaune et le vert pastel. Même pas de quoi tenir une semaine sans lessive ! Je navais plus que cinq culottes (il y avait deux blanches) puisquAna emmena toutes les autres chez elle, enfin, chez son père.

Ne tavise pas de mettre autre chose quune jupe très courte mavait-elle prévenue le soir avant de me quitter.

Le lendemain matin, je narrêtais pas de penser à elle en me voyant dans le miroir. Je veillais à ce que la jupe ne soit pas trop courte, mais je la savais assez peste pour se pointer en amphi rien que pour vérifier si je tenais le pari. Aussi, je ne pouvais pas tricher. Jétais juste réduite à espérer que personne nallait repérer ma touffe rouge sous mon string gris.

Je me souviens lavoir choisi parce que sous le gris, le rouge était moins vif, mais aussi parce que le gris attire moins le regard que le blanc ou le jaune. Pourtant, que ce soit dans le bus ou au café, javais limpression que les gens ne faisait que regarder mon entrejambe.

Le lendemain, cétait encore plus difficile en raison de la blancheur de ma culotte. Et pour ne rien arranger, javais eu la faiblesse de dire à Ana que ce petit jeu mamusait malgré tout. Et ne se contenta alors plus de mes petits défis damphi : en me rejoignant à la fin des cours, elle mentraîna dans un institut de beauté des plus anonymes pour une épilation de jambes. Je nen avais pas besoin mais elle insista tellement que jai eu un peu peur quelle lâche une vacherie en public. Jai honte mais jai obéi. Jai craqué et me suis retrouvée la jupe tombée dans la cabine, une femme qui aurait pu être ma mère en train détaler la cire sur ma peau, sans être en mesure de dissimuler efficacement la ridicule touffe rouge qui irradiait la blancheur transparente de mon slip.

Au sortir de linstitut, je me sentais mieux quen y rentrant. Cest normal. Jétais excitée. Et Ana allait maider à faire retomber cette tension, le temps dun passage éclair à la maison.

Le samedi matin suivant, alors quelle avait abusé de la clémence du père pour découcher, Ana mapprit à la dernière minute que javais rendez-vous chez un médecin. Elle avait pris rendez-vous à ma place uniquement pour me mettre en difficulté. Là, tu vas tremper ton slip pour quelque chose mavait-elle glissé à loreille en dégrafant le soutien-gorge que je venais de mettre. Je ne sais pas vraiment pourquoi je nai pas dit non. Sans doute parce que tout cela mexcitait un petit peu. Vraisemblablement aussi parce que je nen avais pas le courage. Cest parce quAna abusait de ma faiblesse que je me suis retrouvée sous le regard dun docteur que ni elle ni moi ne connaissions. Cest étrange, mais javais limpression que mon amie se trouvait dans la pièce alors quelle était restée fainéanter dans mes draps. Ses choix vestimentaires y étaient pour beaucoup. En me faisant mettre une robe aussi courte que moulante, Ana savait ce quelle faisait : en mhabillant ainsi pour une consultation prise pour des douleurs abdominales, elle était sure de gagner son pari.

Je nai pas eu le choix : la robe senfilait et senlevait par la tête. Elle mavait piégée : je devais montrer mes seins lourds et nus à un inconnu partagé entre lincapacité den dégager lil et lenvie de regarder plus attentivement mon string blanc transparent et létonnante toison rouge quil protégeait.

Je suis certaine quen palpant mon ventre, il a profité du spectacle de lallumeuse allongée sur sa table dexamen. Je suis rentrée chez moi troublée, vraiment troublée. Retrouver Ana ne fut pas difficile. Au contraire, ce petit jeu nous avait mises en appétit. Un appétit mutuel pour des défis vraiment pas nets. Et de moins en moins réciproques puisque de cet épisode, Ana tira la conclusion irrévocable que je ne devais plus porter de soutien-gorge jusquà ce quelle change davis. Ça texcite trop

Il sest passé une semaine avant que nous puissions nous revoir. Ana mavait donné rendez-vous au forum, sur les marches de la place carrée. Elle avait à peine esquissé un baiser quelle me fit une remontrance sur ma tenue. Javais eu cours le matin, et, réveillée en retard javais enfilé un jean que je mets seulement chez moi, pour traîner. Cest comme ça que tu obéis ? Si ça ce trouve, tu ne mas pas écoutée de la semaine. Javais beau lui dire le contraire, elle faisait la sourde oreille, me promettant une punition de retour chez elle avant de cesser son jeu de maîtresse sévère pour celui de la moqueuse.

Elle se moquait de mes seins. Ou plutôt de moi, de mon obéissance aveugle. Durant toute la semaine, jétais sortie la poitrine libre. Je ny prêtais presque plus attention avant quAna ne me fasse remarquer à quel point jétais désirable et inconvenante. Mes mamelles vivent leur liberté sous un tee-shirt ou un pull léger, ce jour là, il sagissait dun chemisier en satin que je métais offert dans la semaine.

Plutôt que daller boire un verre, Ana ma entraînée dans une boutique de fringues. En un rien de temps, je me suis retrouvée dans une minuscule cabine à essayer les trouvailles de mon amie. La jupe ne lui plaisait finalement pas, je lai enlevée pour passer la robe écrue que me tendait Ana. Lorsquelle a vu que je ne portais pas de culotte, elle na pas pu se dispenser de le remarquer à haute voix. Forcément, je nen avais plus une seule de propre. Les autres nétaient pas sèches !. Je lui ai fait remarquer quil serait de bon goût de me les rendre. Elle a dit quelle allait y réfléchir et me somma de passer la robe trop courte pour ma taille. Ca ira a décrété Ana en alpaguant la vendeuse pour lui dire que je la prenais et la gardais sur moi. Je navais pas eu le temps de réagir que je sortais du magasin avec les épaules nues, le cul rafraîchi par lair alentour et les seins ballottant au creux dun corsage en coton trop fin.

Au détour dune allée trop encombrée à mon goût, elle repéra une paire de bottes lacées qui ne tarda pas à finir parmi nos achats de la journée. Cest dans cette boutique quelle a obligé mes pieds à se hisser sur des talons hauts de 7 centimètres auxquels je nétais pas habituée. Je ne savais pas bien marcher avec, si bien que je me retrouvais souvent loin derrière elle dans les rues poisseuses du quartier Montorgueil. Elle aimait la lanière autour de la cheville mais aussi lallure que la chaussure donnait à mes jambes.

Nous avons croisé la rue Saint Denis. Immédiatement, elle a eu lidée de lemprunter. Et je savais quelle finirait par memmener dans un sex-shop. Je ne me trompais pas. Cétait sa et ma première fois. Je me sentais mal à laise. Ana jouait la blasée, plutôt dominatrice avec son air sure delle, celui qui meffraie. Elle dénicha un string dans une matière brillante qui sappelle le vinyl. Elle alla le payer à la caisse, et ma entraînée dans une cabine de vidéo. Là, elle ma enfilé le slip avant de membrasser tout en pelotant mes seins à travers le coton.

Jen suis ressortie excitée comme elle seule sait y parvenir. Alors quand elle ma demandé de payer le martinet aux lanières en plastique et le harnais avec le bâillon boule, jai cédé, devenant rouge au moment de faire encaisser les jouets dont elle me réservait lusage.

Arrivées chez elle, alors que son père devait rentrer un peu plus tard, je lui confiais que javais hâte dessayer nos achats sur elle. Il nen est pas question. Cest fini ce temps là, tout ça, cest pour toi, exclusivement pour toi me répondit Ana en exposant fièrement les jouets sur son lit.

Déshabille-toi a commandé Ana. Je me suis aussitôt exécutée, trop heureuse dimaginer la suite amoureuse. Mais je me trompais, Ana avait dautre projet. Une fois que je me fus mise toute nue, à lexception du slip brillant quelle me somma de garder, elle ma conduite à la cuisine américaine pour entamer un drôle de jeu.

En quelques minutes, elle mavait complètement emballée avec du film alimentaire, laissant simplement à lair ma tête et mes seins. Droite comme un I, le ventre rentré et compressé, les bras le long du corps, les jambes serrées, je ne pouvais plus bouger. Ana me réduit alors au silence au moyen du bâillon, la boule prenant possession de ma bouche, flirtant avec ma langue et empêchant mes mâchoires de se mouvoir. Elle serra fort le harnais de manière à ce que je ne puisse pas même repousser la boule.

Ana sest mise à se moquer de moi, et, comme elle me menaçait avec le martinet depuis un moment déjà, elle a fini par faire ce quelle avait envie de faire. Lorsque les lanières en latex se sont abattues sur mes seins gonflés par le bondage partiel, jai essayé de crier mais je nai fait que la faire rire aux éclats. Elle a recommencé plusieurs fois, en prenant son temps entre chaque cri, pour mieux mobserver. Javais envie de magenouiller, mais je ny arrivais pas. Jessayais de me libérer, mais cétait impossible. La prochaine fois, tu obéiras répétait Ana.

Chaque coup de martinet me déchirait. Jessayais de briser le silence mais jy arrivais bien mal. Je me sentais ridicule. Ridicule et impuissante. Je bavais Je sanglotais Elle arrêtait puis reprenait. Quand elle en a eu assez, ce fut pour jouer avec des glaçons sur mes seins rougis par le traitement spécial.

Mes tétons devinrent si dures et saillants que lidée de les pincer lui vint. 2 pinces à linge cernaient déjà chaque mamelon lorsquAna en disposa une troisième sur le téton. Au bout de quelques minutes, je ne sentais plus quune vague douleur menvahir très lentement. Ana mavait abandonnée pendant ces quelques instants de grande solitude. Je savais que ma salive débordait du bâillon : un filet de bave trônait sous mon menton. Le liquide naturel se promenait sur le plastique tendu qui mentourait et me faisait abondamment transpirer.

Ce petit jeu, nous nous y sommes adonnées pendant un moment. Je suis parvenue une fois à piéger Ana. Cétait dailleurs peu de temps après cet épisode. Cétait lorsque javais encore envie de me rebeller. Oui, cette envie, je lai perdue progressivement. Je ne le vivais pas mal. Au contraire, jai commencé à trouver normal quelle minterdise ou mautorise certaines choses. Aujourdhui, avec le recul, je dirai quAna est devenue au fur et à mesure, lamante, la complice, la mère, la tutrice, linitiatrice un geôlier aux multiples visages.

Un geôlier qui samusait de sa prisonnière. Un geôlier qui perfectionnait son savoir et sa pratique au fil des mois. Ana prenait ça très au sérieux.

Cest dailleurs parce que jen avais un peu marre que nous nous sommes perdues de vue pendant plusieurs mois. On ne se voyait plus que pour jouer et être sans arrêt humiliée ne mamusait pas. Pourtant, et cest ce qui ma rongée un bon moment, ces périodes troubles ont fini par me manquer. Un manque presque maladif. Aussi, lorsque jai revu Ana, après que ce soit moi qui lai appelée, je nai pas vraiment tardé à me jeter entre ses griffes.

Durant cette nuit brûlante, elle décida de me punir. Le martinet auquel je navais pas goûté depuis si longtemps transforma mes fesses en une forme ronde et rouge. Déchaînée, Ana ne maccorda grâce quaprès maintes supplications. Elle accepta de ne plus jouer du martinet après que jeusse longuement honoré ses pieds de ma langue tandis quelle se languissait sur la cuvette des toilettes, puis, et cest ce qui a sauvé mon cul, que ma langue ne lui serve de papier toilette. Ses lèvres étaient humides dexcitation et durine : je devais tout accepter et la remercier de la confiance quelle me témoignait.

Le lendemain matin, tout recommença. Notre séparation nétait quun souvenir lointain. Je redevins son esclave. Je décide, tu exécutes était sa nouvelle devise. Dès que jémettais un doute, elle me la ressortait. Dès que je rechignais à faire quelque chose, elle me menaçait de me punir. Mes lèvres intimes ont retrouvé leur douceur enfantine dès ce matin là.

Je me souviens quelle ma étonnée en rasant la touffe quelle aimait colorer par le passé. Ce qui ma moins étonnée, cest la menace quelle a proféré je vais te faire subir bien pire.

Ce nétait pas une menace, cétait une prophétie si jose dire. Dans les premiers jours, rien de bien nouveau nest intervenu. Je retrouvais mes marques, même si je regrettais toujours un peu de ne plus la dominer de temps à autres. Mais un soir, une nuit plutôt, bien arrosée et excitante, je me suis vue la regarder mapposer un tatouage temporaire sur le pubis. Vous savez, un de ces tatouages que lon met pour une soirée ou pour samuser. Ana, elle, ne me le mettait pas pour ça. Très fière de sa trouvaille, elle ma caché le résultat jusquà ce que je ne puisse rien y faire, rien faire dautre que de laccepter.

Sur mon pubis, 4 lettres noires ressortaient, 4 lettres bâton, sobres, grasses, mal alignées. 4 lettres superposées verticalement, du début de mon pubis jusquà ma fente impudique. 4 lettres : P, U, T, E. Voilà, jai décidé que tu serais ma pute, et je veux quon le sache avertit Ana à mon esprit troublé. Maintenant, tu te débrouilles comme tu veux, je veux que tu te fasses baiser par mon père. Ne minterromps pas ! Je te donne lordre dêtre sa maîtresse, je veux quil te paye, et je veux que ce soit sans équivoque.

Le lendemain, au réveil, Ana était plus sérieuse et déterminée. À la question que toute fille aurait posé, elle me répondit que ça ne me regardait pas. Le soir même, elle sarrangeait pour que je me retrouve en tête à tête avec son père.

Tu devras lui raconter que ton père ta coupé les vivres et que tu ne sais plus quoi faire pour vivre mavait indiqué Ana pour que je joue la paumée de luxe auprès de son imbécile de père. Jignore comment il a pu me croire tant mes paroles sonnaient fausses. À moins quil sen moquait, voyant là, loccasion de se retaper un cul de 20 ans, événement rare dans sa vie bien installée.

Cest après mavoir donné quatre billets de cinq cent francs, et trois de deux cent, quil ma confié que je le rembourserais plus tard, cétait juste avant quAna narrive.

Sorties, elle savouait ravie de la manière dont les choses prenaient forme. Jignorais encore ce quelle cherchait à faire, mais je le faisais. Est-ce quil ta embrassée ?. Je lui répondis un non bien réel. La prochaine fois, il le fera.

En pleine semaine, Jacques a téléphoné. Il voulait passer. Cest la première fois quil venait chez moi. Jai aussitôt appelé Ana qui ma indiqué quoi mettre. Le body en vinyl quelle mavait offert un peu avant notre séparation. Un body avec des fermetures éclair partout où il faut. Un body dans lequel je ressemble à une blonde vulgaire. Mets du rouge comme une pute, je veux que tu lui barbouilles sa bite mavait cruellement stipulé Ana. Jai obéi. Jai glissé mes pieds dans les escarpins aux talons vertigineux quelle aimait me voir porter de temps à autres, spécialement pendant quelle me faisait lamour. Elle aimait my attacher les poignets pour mieux me torturer le clitoris.

Mais en cette fin daprès-midi, ce nétait pas Ana mais son père qui me torturait. Il le faisait si mal que je fermais les yeux de honte. Je savais quil avait lu, quil pouvait encore la lire, et quil lirait encore les quatre lettres qui dominaient mon intimité. Une intimité que Jacques aimait prendre de trois doigts joints et pressants. Jamais il ne mavait prise ainsi par le passé. Pour lui, je crois que tout était clair. Il me payait. Il me baisait. Et il ny avait aucune limite.

Jai senti dès son arrivée quil ne me respectait pas. Je viens me rembourser mavait-il dit en plaisantant au fond, il ne plaisantait pas. Si cette volonté den avoir pour son argent noccupait pas son esprit, jamais il naurait pris un malin plaisir à me casser les fesses avec une telle sauvagerie. Après avoir joui entre mes fesses, il ma presque obligée à sucer son sexe protégé par une fine épaisseur de latex souillé par son travail acharné.

Finalement, le sentiment de honte que jai éprouvé sur linstant, je ne lai pas conservé très longtemps à lesprit. La présence dAna le soir même contribua beaucoup à ma rémission. Le terme est un peu fort. Mais le lendemain matin je ne me sentais pas mal, plutôt comme dhabitude, détendue et excitée. Intriguée aussi, intriguée par la grosse enveloppe quAna mavait donnée la veille, une enveloppe dans laquelle je trouverais les instructions et même plus au cas où il veut te baiser une autre fois.

Je ne devais louvrir quau dernier moment. Jai triché en louvrant après lappel de Jacques. Il voulait passer le soir même. Jai annulé Ana, sans lui dire que je savais, mais je crois quelle sen doutait, ma voix était peut être différente. Javais du mal à contenir lappréhension qui sétait emparée de moi. Malgré cette appréhension, je suis parvenue à revêtir les trésors que renfermait lenveloppe : un soutien-gorge découpé pour laisser les mamelons libres et une culotte ouverte sur mes lèvres. Lensemble était en latex, un latex noir, brûlant, brillant. Ana en avait pris soin avant de me le confier. Elle y avait adjoint une carte : accueille le simplement vêtue avec ces dessous. Ils tiront à merveille. Je veux que tu lamènes à te baiser menottée.

Ana navait pas joint de clefs. Je minquiétais. Je ne savais pas comment faire. De toute façon lorsque Jacques est arrivé, je nai plus eu le temps de me poser la question. Une fois rentré chez moi, il sest empressé de membrasser puis, fasciné, sest concentré sur les zones laissées libres par le latex. Mordiller mes tétons le rendait fou dexcitation. Jai atterri sur la table du salon sans quil daigne retirer les doigts glissés en moi. Entre deux baisers, il mégratignait de phrases telles que tu es vraiment une sacrée salope ou je ne sais pas ce que tu cherches mais tu vas ten prendre plein le cul. De temps à autres, javais droit à un diminutif à un qualificatif du genre chienne ou petite pute. Au début cela mamusait plutôt. Puis, au fur et à mesure que le geste rejoignait la parole, ça devenait moins simple

Dès le début il avait pris des libertés ouvertement vulgaires. En prenant la bouteille de bière entamée qui trônait à mes côtes sur la table, il avait déjà franchi une limite. Je nétais plus une partenaire quil respectait, jétais une pute quil baisait et qui se devait de jouer à ce quil voulait. Il voulait faire glisser le goulot entre mes lèvres. Il le faisait. Il voulait faire glisser le haut de la bouteille en moi. Il le faisait. Il voulait lorienter de manière à ce que la bière coule en moi. Il le faisait. Il voulait la faire entrer et sortir de ma chatte. Il le faisait. Et jy prenais plaisir, même lorsquil me traitait de petite pute.

Après avoir joui entre mes cuisses, il ma fait descendre de la table pour que je moccupe à genoux de lui redonner envie de moccuper de ce cul de gamine quil désirait tant. Il a voulu déverser le sperme du préservatif sur mes seins, jai refusé en le jetant directement par terre avant de me jeter sur son sexe pour lui changer les idées. Les quadragénaires ont une certaine vigueur que nont pas les hommes de mon âge. Rapidement, Jacques redevint avide de chair fraîche et reprit linitiative de notre rapport. Sa main se faisait de nouveau pressante sur larrière de mon crâne pendant que jaspirais son sexe réveillé. Soudain, il ma tirée par les cheveux pour mentraîner jusquau canapé où, la tête dans le tissu, je devins sa monture sans navoir rien à dire. Le slip en latex baissé à mi-cuisses, il sest lancé dans une sodomie des plus vigoureuses et des moins délicates. Mes cris nexprimaient pas vraiment un plaisir sain plutôt un plaisir teinté de douleur. Cest tes voisins qui doivent être ravis commenta Jacques avant de relancer la machine après un trop court ralentissement. Cest alors quil a essayé de minimiser mes manifestations sonores en appliquant avec fermeté sa main sur ma bouche. Dans son sprint final pour la jouissance, il me faisait mal tant sa main pressait fortement mes lèvres.

Il y eut ensuite un temps mort. Affalés sur le canapé, nous reprenions tous les deux notre souffle sans dire un mot. Allongé sur moi, Jacques ne rompit le silence que pour exprimer son goût pour mon slip en latex. Juste après, il ma demandé de me lever et de le remettre en place sous ses yeux. Il voulait observer mes lèvres damour brillamment mises en valeur par le latex noir. Ce fut ensuite au tour de mes fesses dêtre admirées. Jacques se laissa aller à exprimer le fond de sa pensée tu as vraiment des fesses faites pour être fessées.

Je me souviens lavoir regardé de longues secondes par dessus mon épaule droite. Je crois quil a interprété ça comme de la défiance alors que je ne faisais que regarder son visage en me souvenant de ce que mavait raconté sa fille au début de notre relation. Jacques avait une passion pour la fessée dont témoignaient ses ouvrages dissimulés dans son bureau. Les premiers émois de sa fille et un nouveau pas franchi vers un schéma des plus pervers.

Il ma montré ses genoux pour me montrer le chemin. Je devais men servir comme dun autel. Lautel de ma punition. Je me suis retrouvée dans cette humiliante position, les mains contre le sol, sur la pointe des pieds, à califourchon sur les cuisses de Jacques. Jai senti quil menlevait mon slip. Il a écouté le latex bruisser jusquà men libérer totalement. Je pensais quil commencerait par une petite gifle, je me demandais même sur quelle fesse. Quelle ne fut pas ma surprise quand la douleur menvahit aussi fortement que le claquement remplit la pièce. Sa main puissante et large avait claqué mon cul si puissamment que jai manqué de glisser par terre. La deuxième fut à peine moins appuyée. Cette fois-ci, je me suis exprimée en criant un aiiiiiiiiie de petite fille. Jai senti son sexe se durcir : la troisième claque vint de côté, privilégiant la fesse droite. Après avoir martyrisé mon cul avec ce préambule musclé, il ma démontré sa grande science de la fessée en variant les angles, les rythmes et les positions de la main pour faire durer la cuisante leçon. Moins de puissance, plus de répétition, cétait son secret pour rendre la fessée redoutable après ce démarrage en trombe. Je ne sentais plus mes fesses. Ou plutôt, je ne les sentais que lorsque sa main venait sabattre dessus.

Lorsque je me suis relevée, il me décrivit mon cul comme un fruit bien mûr mais avouant un regret de ne mavoir pas fait pleurnicher. Il ne pouvait pas savoir que sa fille fessait bien aussi durement que lui Je lai défié dun y arriverais-tu si je taccordais une seconde chance. Jai posé mes conditions en lui sortant la paire de menottes quAna voulait me voir utiliser avec son père. Tu vas le regretter Béné ma prévenue Jacques en jetant à terre la pile de magazines posés sur la table basse du salon. En me mettant les bras dans le dos puis en les relevant, il ma forcée à magenouiller devant la table. Ensuite, sa main ma guidée de manière à ce que mon opulente poitrine vienne essuyer la table basse. Bientôt ce fut au tour de mon menton dembrasser la surface lisse et froide. Jai immédiatement senti et entendu les menottes se refermer sur mes poignets. Serrées avec fermeté, elles nallaient pas tarder à me faire sentir leur morsure. Mais je ny pensais déjà plus lorsque Jacques ma enfourchée, comme si il chevauchait un cheval à lenvers, le regard vers larrière. Bien sûr, il ne sest pas assis de tout son poids sur moi, non, juste assez pour que je sente à quel point il dominait mon corps, juste suffisamment pour que mévader ou même me relever me soit impossible.

Ses fesses reposaient sur mes omoplates, mes bras étaient immobilisés et là commença la vraie punition que je navais jamais envisagée. Une main flattait mes reins, sans doute pour mieux laider à se pencher, une position confortable pour permettre à son bras disponible de venir abattre sa puissance sur mes fesses nues. Lorsque sa main claquait mon cul, je ressentais les vibrations de mon corps contre la table. Quand ses doigts sabattaient sur mes fesses, je ne pouvais pas contrôler ma voix. Très rapidement, je lai supplié darrêter. Il en jouait. Il me demandait ce que je serais prête à faire pour quil sarrête. À chaque fois que je proposais quelque chose, il prétendait que cela ne suffisait pas et recommençait à me marteler le cul. Rien ne pouvait le priver de son plaisir : ni la promesse dune pipe en pleine rue, ni le choix de me sortir dans la tenue de son choix, pas même léventualité de me baiser autant de fois quil le souhaitait dans une même journée. Tout ça, tu le feras pour peu que je le demande et que je te paye conclut cruellement Jacques.

Il mavait piquée au cur tout en martyrisant mon cul. Quand jai entendu le cuir de sa ceinture glisser de son pantalon, jai essayé de le raisonner, puis, de le supplier. Le morceau de cuir sest abattu sur mes fesses : un cri a envahi la pièce. Je reprenais mon souffle quand ma fesse droite me fit crier de nouveau. Le bras de Jacques devait prendre de lélan pour me soutirer de telles réactions ! Javais beau essayé de me débattre, je ne pouvais rien faire pour me tirer de ce pétrin. La troisième morsure ma prise de plein fouet. Je crois que jai crié si fort que Jacques a décidé à cet instant précis de me faire taire.

Jai alors découvert une sensation nouvelle : Jacques a tout bonnement pris le slip en latex, la roulé en boule et la inséré dans ma bouche sans que je puisse my opposer. Jai tout tenté pour lexpulser, il ny avait rien à faire. Non seulement les cris suivants navaient plus leur force passée (bien que cela mexcitait dentendre leur faiblesse, leur étouffement), mais en plus, je ne me pouvais mempêcher de saliver dix fois plus quà laccoutumée.

Je crois vraiment que cest cette impuissance générale qui ma déstabilisée. Sans elle, je crois que je naurais pas eu les larmes aux yeux. Sans elle, et sans la douleur des salves de ceinture, je naurais jamais commencé à pleurnicher.

Jacques avait gagné : je ne maîtrisais plus mes émotions. Il les dominait. Il avait transformé mon cul pour les quatre ou cinq jours à venir. Je ne sentais plus quune chaleur intense. La chaleur qui accompagnait un rougissement de premier choix. Une douleur qui ma encore étreinte lorsque Jacques a abandonné la ceinture pour se placer derrière moi. Une douleur qui saccentuait à chaque fois que sa queue démesurée par le plaisir venait glisser en moi. Cest la première fois que je sentais son sexe en moi. Je veux dire, la première fois que je la sentais sans capote. Il sen moquait, et, je lavoue, moi aussi sur linstant.

Javais la bouche grande ouverte. Les lèvres distendues. Javais la bouche pleine. Les plaintes de plaisir ne lont pas fait mattendre. Il a joui. Sans mattendre. Il a joui en moi. Puis il ma relevée, comme un paquet. Je me sentais brisée, épuisée. Je me suis affalée sur le canapé. Il ma libérée de mon bâillon et a commencé à se rhabiller. Je nai plus dit un mot jusquà ce quil me demande où étaient les clefs des menottes. Je lui ai répondu que je me libérerais moi-même et que je préférais être seule. Je mattendais à de la compassion. Je rêvais. Il sen moquait pas mal.

Sa réponse ? Un simple geste. Un geste simple et humiliant : deux billets de cinq cent francs pliés entre mes fesses rouges. Pas un mot. Pas un regard. Il est parti et je suis restée priant quAna viendrait ce soir là. Espérant quelle serait contente de moi.

Mes fesses se souvenaient encore de la correction une semaine après. Quant à moi, javais beaucoup de mal à effacer ces moments de mon esprit. Quil sagisse de la fessée ou de mon regard sur mon comportement, vestimentaire ou sexuel, mes sentiments se troublaient. Je ne me voilais pas la face : Jacques me payait comme une pute. Et la réaction dAna, plutôt détachée, ne maidait pas. Je lavais attendue des heures les bras menottés dans le dos. Elle ne mavait pas vraiment réconfortée. Plutôt narguée, dominée. Je suis à peu près certaine que tu as aimé ça. Elle avait raison. Mais quand même

Les soirs suivants, elle sest de nouveau comportée avec moi de manière aimante. Quand elle est comme ça, elle est adorable, irrésistible. Aussi, quand elle a convié une de ses amis à une dînette informelle chez moi, je ne pensais pas à mal. Pourtant, alors que je me délectais dun joint première catégorie, jai vu mon amie embrasser une autre fille. Ça ma fait drôle, vraiment très drôle. Je ne savais presque rien de cette fille. Aurélie. Un prénom, un visage. Rien de plus. Pas dhistorique, pas davenir. Pourtant, je nai pas fait dhistoire.

Je les ai regardées enfouir leur langue mutuellement dans la bouche de lautre. Goulues, en me lançant un regard de temps à autres. Aurélie ma tendu la main. Je me suis approchée. Et là, Ana ma clouée sur place voilà ton dessert ma chérie. Jétais le dessert. Aurélie savait comment tout cela allait se finir. Montre à Aurélie comme tes seins sont jolis plaisanta Ana. Comme je ne faisais rien, son ton changea. Elle ne plaisantait plus. Elle ordonnait. Alors, jai déboutonné la robe légère de manière à dévoiler ma poitrine généreuse. Comme dhabitude Ana avait choisi ma lingerie ce jour là et, ce soir là, je portais sous ma robe un magnifique balconnet en satin blanc de chez Cacharel. Jai dit : montre lui tes seins répéta Ana. Jallais entreprendre de dégrafer le soutien-gorge quand elle me gifla sans retenue. Je me suis levée pour me rebeller, elle sest levée à son tour. Aurélie nous regardait avec fascination. Quoi ? Il faut quelle te paye pour voir ton cul et tes seins ? masséna Ana dun profond coup de griffe. Alors que je restais bouche bée, elle a plongé ses mains dans les bonnets en satin pour en extraire mes globes mammaires par dessus létoffe, comme des fruits sur un étalage.

Jai toujours adoré les gros seins dit Aurélie en sapprochant pour les caresser. Je naimais pas sentir ses mains parcourir mes formes rebondies. Je cherchais à me raccrocher aux yeux dAna mais ceux-ci exprimaient une dureté intimidante. Maintenant, montre lui ton cul mintima-t-elle. Pour réaliser son souhait, je devais déboutonner tout le devant de la robe, lenlever puis baisser la culotte en satin en harmonie avec le haut. Mais alors que je glissais mes doigts sur mes hanches pour ôter cette culotte distinguée, Ana ma arrêtée en prenant mon poignet droit. Tu lenlèveras quand je te le dirais dit elle avant de se glisser entre le satin et la peau pour tirer ma culotte vers le haut. Jai senti entre mes fesses le sérieux avec lequel Ana prenait soin décarter vulgairement mes fesses en y faisant sintroduire le satin. Hummm laissa échapper Aurélie avant de continuer par je suis verte, regarde, elle a des hanches aussi large que les miennes mais regarde ce cul quest-ce que jaimerais avoir un aussi beau cul. Il est bien ferme, séparé avec une symétrie parfaite, des lignes harmonieuses. Cest vraiment trop injuste conclut celle que je connaissais à peine.

Ana ma demandé de me retourner. Jai alors fait face aux deux jeunes femmes sans pouvoir soutenir un seul regard. Je regardais mes chaussures disparues sous ma robe jonchant le sol. Jai cru que ma compagne allait glisser sa main dans ma culotte mais je me trompais : elle la simplement saisie au sommet pour la tirer vers le haut afin de tendre létoffe au maximum. Jai ensuite senti deux doigts dessiner le contour de mes lèvres. Quand Aurélie sexprima de nouveau, jai su quelle regardait mes lèvres percer le satiné blanc. Mais je ten prie. Je te lai dit, cest ton dessert, et un dessert, ça se regarde, ça sapprécie et ça se déguste répondit Ana à son amie. Elle na pas attendu plus longtemps pour venir glisser un doigt sur le satin. Jai senti lextrémité descendre, suivre le sillon qui sépare timidement mes lèvres charnues. Elle sest agenouillée. Son visage se trouvait tout près de mon sexe. Son parfum est saturé de désir a-t-elle pensé à haute voix. Je crois quelle sest servi du pouce pour faire pénétrer le satin un peu plus en moi. À la délicatesse de ses gestes, jai compris quelle savait ce quelle faisait. Avec une précision extrême, elle parvint à marracher un soupir après deux ou trois voyages seulement.

Un doigt Un itinéraire Un soupir Elle navait presque rien fait. Mais leffleurement si bien mené memmenait très loin. Jai voulu discrètement éloigner mes longues jambes lune de lautre, Ana la immédiatement vu et ma sanctionnée de sa voix autoritaire. Mets plutôt tes mains sur la tête : jai obéi et ai plus encore exhibé mes seins ridiculement étalés par dessus le soutien-gorge. Ce que tu as amené, cest dans ton sac ? demanda Ana à celle qui jouait sur le satin à laide de ses ongles longs. Elle a répondu un oui qui entraîna Ana hors de la pièce un court instant. Je ne pouvais pas la voir revenir, je lui tournais le dos. Jai senti sa présence et son souffle. Elle a déposé un baiser sur mon épaule puis ma chuchoté à loreille de lui donner mes poignets. Mes bras sont donc descendus puis repartis vers le dos. Ana a empoigné mes extrémités pour les mener contre mes reins. Je ne connaissais pas la morsure de la corde. Pour tout dire, je nai pas été surprise. Cela ressemblait au reste. Mais la suite allait moins y ressembler

LorsquAna eut achevé de cerner chaque poignet individuellement, elle les a reliés de sorte que joints, il me devenait impossible de me libérer. À toi de jouer chère amie déclara Ana pour passer la main à Aurélie qui, en se relevant, eut ces quelques mots assassins tu avais rais

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