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Black Angel, justicière et soumise – Chapitre 8

Black Angel, justicière et soumise - Chapitre 8



Deux jours plus tard, j’avais passé plus de la moitié de la journée à étudier, et j’avais bien besoin d’une petite pause. Je suis allée à la cuisine et me suis servi un bon verre de grenadine lorsque tout à coup la sonnette retentit.

Oui, un petit instant, j’arrive ! dis-je à haute voix.

J’avalai quelques gorgées de boisson, posai le verre à moitié plein sur l’évier, allai ouvrir, et Bénédicte entra en trombe, les mains dans le dos, visiblement excitée comme une puce. La joie se lisait sur son visage.

Ma belle Océane, tu devineras jamais ! C’est trop énorme ! C’est trop énorme ! répétait-elle sans arrêt, et à toute vitesse.

OK, donc non, je ne risque pas de deviner. Alors déjà tu vas te calmer, reprendre ton souffle et me dire ce qui t’amène.

Je te jure que tu vas jamais en revenir ! Dis-moi : qu’est ce que tu fais samedi soir prochain, à tout hasard ?

Ben, je sais pas, pourquoi tu me demandes ça ? Et puis calme-toi ! Qu’est-ce qui te prend de te mettre dans cet état ? Qu’est-ce qui se passe ? T’as trouvé l’amour de ta vie ou quoi ?

J’ai deux places VIP pour aller voir notre chanteuse déglingo favorite en concert, et qui en plus nous donnent le droit d’aller la voir dans sa loge juste après !

Nan mais, tu rigoles ? Ils annoncent pourtant complet depuis des mois, dis-je avec une mine dubitative.

Ah ouais, et ça, c’est quoi ? Du poulet à la citronnelle, peut être ? me demanda-t-elle en me tendant les billets. Deux places rien que pour nous deux, ma petite chérie !

Lorsqu’elle me les a montrés, sur le coup, je dois bien admettre que j’en ai pas cru mes yeux, puis j’ai été envahie par un sentiment de joie indescriptible. Tout à coup, nous nous sommes mises à hurler et à sauter partout comme des hystériques. Nous nous sommes mises à pleurer, tellement l’émotion était forte. Un de mes plus grands rêves allait enfin se réaliser.

Oh, mon Dieu, mais comment tu as fait pour réussir à en avoir ? Explique !

Ben en fait, c’est une cousine qui connaît une employée qui connaît quelqu’un qui a un frère qui a des connaissances et qui…

Non, OK, c’est bon, on s’en fiche ! la coupai-je. Oh ma chérie, je t’adore ! m’exclamai-je en lui sautant dans les bras.

Après une courte mais intense accolade, nous séchions nos larmes.

Il va de soi, avant le concert, que la tenue "correcte" est exigée, pas vrai ? demanda-t-elle en faisant les guillemets avec ses doigts.

Et comment ! Vu la façon dont on se sera attifées, je suis sûre qu’on aura l’air de deux folles échappées de l’asile, mais je m’en fous ! riai-je.

Je peux utiliser les toilettes ? Y a eu juste un tout petit peu trop d’émotions, et tu sais ce que ça me fait dans ce cas-là… Je t’épargne les détails !

Je t’en prie, vas-y, tu sais où elles sont.

Elle fonça au petit coin pendant que je tentais de me remettre de mes émotions. Je lui préparais un thé à la menthe, sachant qu’elle en boit toujours un quand elle vient. Tout à coup, la sonnette retentit à nouveau. J’ouvris et Alexa entra sans y avoir été invitée, accompagnée de Deborah.

Salut, Deb. Bonjour, Maîtresse Alexa, dis-je en baissant les yeux.

Bonjour, chienne ! dit Alexa de manière hautaine, comme à son habitude.

Salut, lança simplement Deborah.

Elles pénétrèrent dans le salon en silence. Il faut à tout prix faire partir Béné d’ici, car si elles se croisent ça va être une catastrophe.

Bon, ouvre grand tes oreilles, parce que je ne vais pas y aller par quatre chemins, ma chienne : j’ai besoin de toi samedi soir. Deb n’est…

CE samedi soir, Maîtresse ?

Ben évidemment, CE samedi ! Pas celui qui arrive dans 10 ans, espèce de petite conne ! répondit-elle de manière méprisante.

Mais je…

Le bruit de la chasse d’eau se fit entendre et Bénédicte sortit l’instant d’après. La catastrophe va bientôt arriver. Tous aux abris, comme on dit.

Merci, ça fait du bien ! Euh… Océane, qu’est-ce qu’elles foutent là, ces deux-là ? demanda Béné en les remarquant.

Ta gueule, la grande perche, c’est pas toi qu’on est venues voir, alors tire-toi ! Retourne jouer avec la bite de ton petit papa chéri ! lança Deborah.

Vas-y : t’insultes encore une fois mon père et je te défonce le portrait ! Maintenant, cassez-vous, vous n’avez rien à foutre ici !

C’est toi qui va te barrer, parce qu’on doit parler avec Océane ! annonça Deborah qui tenta de poser sa main sur une des épaules de Bénédicte.

Alors, toi, je te préviens : touche-moi encore une fois et je t’emplâtre, OK ? cria-t-elle en la repoussant vivement.

J’entendais Bénédicte et Deborah s’engueuler violemment en ne prêtant aucune attention à Alexa, qui enleva son jean ainsi que son tanga et s’assit tranquillement dans le canapé, les cuisses écartées. Elle me détailla de la tête aux pieds ; je savais ce que ça signifiait. Ça voulait dire « À poil ! », aussi je m’exécutai sans qu’elle ne dise quoi que ce soit. La dispute s’arrêta alors brusquement.

Elle me présentait sa chatte et me regardait avec un petit sourire méprisant. Je savais ce qu’elle avait en tête, mais je n’osais pas faire un geste, pas devant Béné, pas en sa présence. Je regardais cette vulve qui m’hypnotisait et je ne m’en suis approchée que lorsqu’elle a fait un mouvement de « Viens ici » avec son index. Je me suis agenouillée face à elle, mais au moment ou j’allais lui faire un cunni, Alexa m’arrêta alors que ma bouche n’était plus qu’à quelques centimètres de son intimité.

Qu’est ce que… Hé, c’est quoi ce délire ? Putain, Océane, mais qu’est-ce que tu fous ? me demanda Béné d’un air que je qualifierais d’horrifié.

Ça se voit, non ? Elle s’est déshabillée, et là elle apprête à bouffer la moule d’Alexa ! répondit Deb du tac au tac. Il paraît qu’elle est douée ; mais ça, je t’apprends rien, tu devrais le savoir mieux que personne !

Toi, ferme ta gueule, je t’ai pas sonnée ! Océane, arrête tes conneries ! Relève-toi, rhabille-toi et fais les partir tout de suite !

Tu perds ton temps et tu gaspilles ton énergie, ma petite Béné : elle n’obéit qu’à moi ! déclara Alexa.

Arrête de prendre tes désirs pour des réalités, Alexa ! Cass…

OK. Alors… démonstration ! fit-elle en claquant les doigts sur ce dernier mot.

Au son du claquement de doigts, ma bouche s’ouvrit et je commençai à déguster la chatte d’Alexa. Je devenais une vraie experte en la matière. J’astiquais son clito avec beaucoup de douceur, tandis qu’elle maintenait mon visage plaqué contre sa vulve ; je la sentais fondre, mais elle ne laissait rien paraître, comme à son habitude. Je dois admettre que finalement, le fait de me sentir matée m’excitait beaucoup. Mais que ça m’excite ou pas, Béné en avait déjà trop vu, et il fallait la faire partir au plus vite, car ni Alexa ni Deb ne le feront.

Mate un peu ta copine, chienne ! Elle en est malade de jalousie, j’suis sure ! s’amusait Alexa.

Je jetai un il du côté de Bénédicte qui me regardait faire, catastrophée, le souffle coupé. « Béné, va-t’en, je t’en supplie ! » pensai-je.

Ah oui, au fait : toutes mes félicitations, ma petite Béné, tu l’as très très bien formée… souffla Alexa.

Hein ? Mais… Que… Je…

Ah, j’ai pigé, Alexa : je crois qu’elle est un petit peu surprise parce que sa petite chatte ne sera plus la seule qui sera bouffée par sa petite chérie Océane, désormais. Pas vrai, Béné ? gloussa niaisement Deb.

Je vous emmerde, toi et l’autre bourge ! gronda Bénédicte entre ses dents. Vous savez très bien qu’il n’y a rien du tout entre nous !

Navrée, ma grande, mais il va falloir que tu prennes un ticket pour te faire bouffer le coquillage. Après moi, ce sera au tour de Deb, et toi, pour finir ; mais seulement si t’es sage et que tu me demandes la permission… Oh, la vache, ouiiii… Continue, ma petite pute ! Bouffe-moi bien devant ton amie, m’encourageait-elle en ondulant du bassin tout en laissant basculer sa tête en arrière. Montre-lui quelle petite gourmande tu es avec moi ! Ensuite, je te flanquerai une bonne fessée. Qu’en dis-tu ?

Oui, ’aîtreche A’e’cha.

Maîtresse… Alexa ? répéta lentement Béné, visiblement sous le choc. OK, là, ça suffit !

Alors que je m’appliquais à lécher le plus convenablement possible la chatte d’Alexa avec appétit, j’ai été interrompue par les bras de Bénédicte qui m’arracha à mes caresses sous les cris de stupeur de Deb. Elle prit mon visage entre ses mains. L’inquiétude et le choc se lisait dans son regard, elle était au bord des larmes.

Océane, parle-moi, je t’en supplie ! Qu’est-ce qu’il y a ? Quest-ce qu’elles t’ont fait ? Elles t’ont droguée, fait prendre un truc C’est ça, hein ? Dis-le-moi, s’il te plaît !

Tout va bien, ma grande, rassure-toi ! lui assurai-je en souriant tout en prenant doucement ses mains.

Comment ça, tout va bien ? Non mais, tu te fous de moi ? gronda-t-elle. Tu vois ce que tu fais, au moins ? Y a pas si longtemps, tu aurais préféré…

Ça ne te concerne pas, Béné ! Laisse-nous tranquilles ! la coupai-je fermement.

Son beau visage devint livide, et j’ai cru qu’elle allait tourner de l’il, sûrement à cause des mots qui sont sortis de ma bouche. Ses mains quittèrent mon visage lentement. J’imagine qu’elle ne s’attendait pas du tout à ce type de réaction de ma part, et j’en étais vraiment désolée. Elle se leva lentement.

T’as entendu ? lança Deb. Alors vire ton cul d’ici tout de suite ! Tu sais où se trouve la sortie, il me semble…

OK, je vous laisse, nous annonça-t-elle, la voix tremblante en versant une larme.

Elle claqua la porte en sortant, et je me suis immédiatement remise à mes caresses buccales. Alexa mit plus de temps à jouir que d’habitude à cause de l’interruption de Bénédicte, et ensuite, pour la première fois, je goûtai à la chatte de Deborah qui n’a pas mis longtemps à exploser bruyament. Je leur ai ensuite dévoré le cul sous leurs remarques toujours aussi rabaissantes. Les deux filles se rhabillèrent. Je restai nue, agenouillée, tête baissée devant elles, et Alexa se racla la gorge pour prendre la parole.

Bon, ben, maintenant que l’autre rouquemoute s’est enfin cassée, tu vas pouvoir lui parler ! lança Deb à Alexa.

Qu’est-ce qu’elles vont encore me dire ou me faire faire ?

Une suite ?

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