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Cheat-Code – Chapitre 2

Cheat-Code - Chapitre 2



Acquérir nouvelle compétence ?

Le texte flottait à quelques centimètres de mes yeux alors que la porte des toilettes se refermait sur Sandra. Elle avait terminé de se refaire une beauté après notre petite affaire délicieusement salissante et me laissait seul avec quelques regrets, mais surtout, beaucoup d’interrogations.

Je relevai d’un doigt mes lunettes que la sueur avait fait glisser le long de l’arête de mon nez lorsqu’une réalisation me percuta avec la délicatesse d’un 33 tonnes. Je retirai mes binocles au verre fendu. Bingo, plus de texte ! Je les replaçai aussi sec et bim, retour de l’interface. Bon sang de cul. Les bigleux comprendront pourquoi je n’avais pas remarqué cette évidence plus tôt. À force d’avoir des carreaux sous les yeux en permanence, on en vient à oublier leur présence.

Je trouvai cette révélation tout à la fois rassurante et inquiétante. Rassurante parce que cela voulait dire que mon cerveau n’avait pas été traficoté. Inquiétante parce que des lunettes, ça se perd, ça se casse ou ça se vole. Mon super pouvoir devenait soudainement un peu plus fragile, et après la délicieuse Sandra, je refusais de le laisser m’échapper.

Je chassais ces craintes. Si personne ne soupçonnait le pouvoir qu’elles contenaient, qui s’intéresserait à une paire de lunettes à moitié déglinguée ? Et qui imaginerait qu’un truc pareil existait de toute façon ? Même moi, aux premières loges, j’avais encore des doutes. Il y avait plus urgent. Je devais comprendre comment utiliser ce que j’avais baptisé « L’interface ». Elle semblait réagir à ma voix, mais surtout à mes pensées. Pour le confirmer, je me concentrais sur la phrase « Quelles nouvelles compétences ? »

Trois lignes de texte surgirent du néant :

Voyeurisme Niveau 1 Débloquer : 100 Xp.

Lecture pensées Niveau 1 Débloquer : 100 Xp.

[Compétence inaccessible] Niveau 1 Débloquer : 200 Xp.

[Compétence inaccessible] Niveau 1 Débloquer : 400 Xp.

Oh purée ! Ça marchait !

Les deux dernières lignes apparaissaient grisées. Probablement dû au fait que mon péchotage de Sandra n’avait rapporté que 100Xp. Leur accès viendrait plus tard.

Je manquais d’éclater de rire. Quel truc de fou ! Avec cette « Interface », la séduction et le sexe devenaient une sorte de jeu vidéo en réalité augmentée. Et visiblement, plus j’y participais, plus les possibilités s’étendaient. Comment un méga poissard dans mon genre se retrouvait à vivre un truc pareil ? Pour la millième fois depuis le début de cette histoire de taré, je me dis que je devais rêver. Obligé. Pourtant, j’avais encore l’odeur capiteuse du sexe de Sandra sur ma bouche et mon nez. Je me voyais mal imaginer quelque chose d’aussi précis et réaliste, surtout en n’ayant jamais vécu cela par le passé.

Description compétence voyeurisme, pensai-je. Après un court instant de flottement, l’interface réagit à mon injonction :

Voyeurisme Niveau 1 : Cette compétence permet de visualiser les 10 minutes précédentes le dernier orgasme du sujet visé.

Oh. Intéressant. Pouvoir découvrir ce genre de moments intimes m’excitait fortement. Avec ça, adieu la catégorie « amateur » des sites pornos. En même temps, grâce à l’interface, je pouvais dire adieu aux bas fonds lubriques de l’internet au grand complet ! Et l’autre du coup ? « Description compétence lecture pensées ».

Nouveau délai suivi de :

Lecture pensées Niveau 1 : Cette compétence permet d’entendre les pensées du sujet cible pendant 5 secondes. Temps de recharge : 5 minutes.

La vache. Pouvoir lire ce que les autres pensent m’effrayait autant que cela m’excitait. Quoi de mieux pour faire taire ses angoisses que de savoir ce qui traverse réellement la tête des uns et des autres derrière les masques de la politesse et des faux semblants ? La contrepartie : l’absence de faux semblant, justement ! La vérité c’est comme les cigarettes : sans filtre, c’est encore pire pour la santé. En plus, le délai de 5 minutes limitait son utilisation…

Rhâ ! Mon cur balançait pourtant. Me rincer l’il à volonté tapait dans certains de mes plus profonds fantasmes de voyeur, mais les possibilités offertes par la lecture de pensée avaient l’avantage de dépasser le simple cadre du cul.

Le bruit de la porte des toilettes m’arracha à mon dilemme. Sandra devait être revenue pour m’annoncer que la voie était dégagée et que je pouvais donc m’éclipser discrétos. Ravi, je pointai ma tête hors de la stalle comme un diable en boîte.

Qu’est-ce que vous foutez dans les toilettes des femmes ! grinça Jacqueline de la comptabilité.

La vieille peau me toisait du haut de son mètre cinquante, son nez froncé comme si je l’avais surprise en pleine visite guidée d’une décharge à ciel ouvert. Elle ne m’avait jamais aimé. Je ne le prenais pas pour moi, elle n’aimait personne.

Alors pourquoi le cur qui flottait au-dessus de sa tête était rempli à un quart ?!

Je restai comme deux ronds de flan. La terreur du bureau en pinçait pour moi ?

Hé, je vous parle ! C’est les toilettes des femmes ici.

Ah oui, désolé, Madame Krumtz. Réveil difficile. J’ai dû rater la jupette sur le petit symbole à l’entrée. Ah ah ah.

Je me relevais avec autant de dignité qu’un sac de patates et tentais une manuvre de contournement de Jacqueline. Chose rendue compliquée par l’exiguïté de la pièce et la largesse de son postérieur.

Vous n’oubliez pas quelque chose ? me lança-t-elle alors que j’agrippais enfin la poignée de la porte.

Euh.

Votre braguette !

Merde ! Je rougis violemment et réajustais tant bien que mal mon pantalon. J’en profitais pour caler ma chemise débraillée dans ma ceinture. Le cur se remplit un peu plus. Mais, mais, mais ! J’en apprenais beaucoup trop d’un coup sur les goûts de mon exécrable collègue.

Mode séduction activé.

Ah non, certainement pas. Désactive-moi ça.

Mode Séduction désactivation.

Ouf, au moins je savais que je pouvais contrôler le bousin.

Très rouge et confus, je bafouillais de nouvelles excuses avant de retrouver le hall d’accueil. La grande horloge au-dessus du bureau de Sandra indiquait 10h30. Je n’étais plus en retard, mais turbo en retard.

La jolie hôtesse m’adressa un « désolé » muet en jetant des coups d’il vers la porte des toilettes des femmes. J’imagine qu’elle n’avait pas pu arrêter Jacqueline à temps. Personne ne s’interpose entre Jacqueline et l’urinoir ! Je haussais les épaules et me plaquais un sourire que j’espérais rassurant sur le visage. Elle me sourit en retour de manière bien plus sexy. Ce petit échange silencieux me réchauffa le cur. Je ne réalisais pas encore tout à fait que quelques minutes plus tôt, j’avais joui sur ses traits de poupée. Il manquait un mode vidéo à l’interface pour conserver ce genre de délicieux souvenir. Quoique, j’avais toujours mon bête smartphone pour ça.

Pas le temps de fantasmer bon sang ! Je me précipitais dans les escaliers menant au 2d étage où se trouvait mon bureau. Arrivé dans le large open-space cerné de baies vitrées, j’affichais l’air dégagé du type présent depuis le début de la matinée, mais qui avait été pris par une réunion super importante, j’vous jure, croix de bois croix de fer si je mens je me fais rouler dessus par un char Leclerc. Je me fixais entre mon fauteuil et mon bureau et baissais la tête pour qu’elle ne dépasse qu’à peine des partitions me séparant de mes collègues.

Je constatais rapidement que de nombreux curs flottaient dans l’open-space. Les femmes, comme les hommes, en traînaient tous un. Sans surprise, la plupart étaient vides ou à peine remplis. Comment avais-je fait pour manquer ça sur le chemin du boulot ? Se faire tabasser rend tête en l’air.

T’as entendu la dernière rumeur, me lança mon collègue Paul depuis le bureau d’en face.

Seule sa tignasse brune dépassait de la partition, comme une mauvaise herbe. J’imaginais sans peine son sourire en coin. Le cur entièrement vide surplombant son crâne confirmait le peu d’estime qu’il avait pour moi. Non pas que ses moqueries constantes ne m’aient laissé le moindre doute. D’ailleurs, qu’indiquait le cur en fait ? L’attirance sexuelle uniquement ou est-ce que l’amitié comptait ?

Euh non, j’étais en réunion. Je viens juste d’arriver.

Ah ah, oui, réunion avec la veuve poignet. T’as dû être bien productif !

Oui, voilà, c’est ça, soupirai-je.

Sandra de l’accueil, tu vois qui c’est ? La bonasse aux gros, tu sais.

Je crois oui.

Béatrice l’a surprise en train de se faire déglinguer dans les toilettes ce matin. Apparemment elle beuglait comme une truie en chaleur.

Malgré la vulgarité déplaisante de Paul, je ne pus m’empêcher de rougir. L’envie dans sa voix me boosta le moral comme jamais. J’étais très tenté de lui répondre « Bien sûr que je sais. Dur de le louper vu que j’étais aux premières loges ! », mais un fiancé en colère pesait dans la balance. Je tenais plus à ma tronche qu’à cette pulsion vantarde.

Oh, d’accord, dis-je. Et euh, tu sais qui est le chanceux ?

Non, Béatrice n’a même pas pensé à rester voir qui ressortait de là-dedans. Mais je sais comment dégoter l’info. Je connais bien Émilie à la sécu. Il doit y avoir moyen de visionner les caméras de l’entrée.

Merde. S’il mettait autant d’énergie à bosser qu’à ragoter, Paul serait déjà PDG du monde. Il fallait que je trouve rapidement comment l’empêcher de fouiner.

Cherche pas, dis-je. Maintenant que j’y repense, quand je suis arrivé, j’ai croisé son mec qui sortait des locaux.

Putain, non. C’est vrai ? Oh bordel, Cécile m’avait dit qu’elle était maquée en plus. Ça aurait été plus drôle si c’était quelqu’un d’ici. J’aurais bien aimé entendre ça en tout cas. Ça doit être quelque chose avec une bombe pareille.

Tu n’as pas idée, pensais-je, fier comme un paon. Cela dit, je doutais que mon mensonge maintienne sa curiosité à distance très longtemps. Dès qu’il aurait vent de rumeurs contradictoires, il remettrait son plan en branle.

Son soudain silence mit tous mes sens en alerte. Appelez ça le 6e sens de la poisse.

Pourquoi n’étiez-vous pas présent à la réunion de service de ce matin ? dit quelqu’un dans mon dos.

Je ne connaissais que trop bien cette voix rauque. Je pivotais aussi lentement que possible. Ma chef me toisait. Ses longs cheveux bruns regroupés dans son classique chignon ; d’élégantes lunettes à monture rouge magnifiaient son regard noir. La trentaine à peine passée, elle avait l’attitude de la femme sexy et qui le sait, même si personne dans le bureau n’osait lui en faire le compliment de peur de subir une de ses légendaires colères. Le cur au-dessus de sa tête était bien entendu désespérément vide. À croire que mon charme naturel n’affectait que les vieilles acariâtres.

Bonjour Madame Kirichenko, dis-je tendu comme dans un slip trop petit. J’y étais. Dernier rang. Vous n’avez pas dû m’apercevoir. Après je suis descendu aux archives et me revoilà.

Quel con ! Ce mytho avait moins de chance de passer qu’un porte-container tentant un créneau dans une piscine. À voir la virgule de ses sourcils, elle n’en croyait pas un mot. Ça sentait le roussi pour mon délicat postérieur. À moins que ?

Oh, vraiment ? demanda-t-elle un sourire mauvais aux lèvres. Pourtant je suis certaine de ne pas vous avoir vu.

Je beuglais intérieurement « Activation de la compétence lecture de pensées », « Lecture de pensée, vas-y balance » et autres « Tu vas me filer la compétence lecture de pensée, machin truc qui lit mon esprit ! » histoire d’être sûr que l’Interface comprenne mon intention.

Rien.

Bordel. Gagne du temps !

Vous êtes bien sûre, Madame Kirichenko ? Parce que parfois, on pense savoir quelque chose alors qu’en fait, non. Par exemple l’autre jour, j’étais presque sûr d’avoir laissé mes clés dans le bol à l’entrée de mon logement alors qu’en réalité…

Lecture de pensée Niveau 1 : Acquis.

Je retins un soupir de soulagement et m’arrêtais à mi-parcours de ma broderie au fil de mytho. Quitte ou double !

Je vous assure que j’étais bien là, repris-je d’une voix tremblante. D’ailleurs, l’ordre du jour était particulièrement passionnant.

Ma chef fronça encore plus les sourcils. Elle passait probablement en revue les sévices qu’elle souhaitait m’infliger pour me faire cesser mon petit numéro. « Lis ses pensées ! Lis ses pensées ! » hurlai-je intérieurement. « Oh bon sang lis ses pensées maintenant ! »

Le timbre chaud de Madame Kirichenko résonna clairement à l’intérieur de mon crâne : « Il se fout de ma gueule le stagiaire ? Depuis quand la revue stratégique de nos actifs en région nord-est a quoi que ce soit de passionnant ? »

Je ne sais pas pourquoi, dis-je en retenant un sourire triomphant, mais la revue stratégique de nos actifs en région nord-est c’était ! Fiou ! Je pense que j’en parlerais dans mon rapport de stage.

La mâchoire de ma chef tomba légèrement.

Oui, en effet. Passionnant. Faites donc ça. En tout cas, la prochaine fois, prévenez-moi si vous avez des recherches à faire aux archives, ça m’évitera de m’inquiéter.

Oh bon sang. Les poils de mes fesses avaient dû se racornir tellement j’étais passé près des flammes de sa colère. Mon regard se posa sur le cur au-dessus de sa tête et, grisé par cette victoire autant que par l’excitation qui me gagnait, je décidai de pousser ma chance.

Est-ce que je peux vous parler en privé, Madame Kirichenko ?

Son visage se contorsionna et je la sentis à deux doigts d’expulser un refus.

Si vous voulez, mais rapidement, j’ai à faire.

Yes !

Je l’accompagnai en prenant bien soin de ne pas fixer l’enivrant balancier de son postérieur. La jubilation et la terreur abjecte se battaient comme des chiffonniers pour envahir mon cerveau. Avec une cible pareille, j’allais vraiment mettre à l’épreuve les capacités de l’Interface… et risquer gros.

Elle poussa la porte de son bureau et s’installa dans un grand fauteuil en cuir, le dos tourné à une baie vitrée donnant un aperçu des toits de la ville, comme pour se donner des airs de maîtresse du monde. Elle épousseta l’avant de son chemisier et me fit signe de prendre place sur l’unique chaise de la pièce. Je la soupçonnais de l’avoir choisi aussi inconfortable que possible pour bien rappeler à ses subordonnées qui commandait. Cela rendait mon objectif d’autant plus excitant. Coucher avec quelqu’un que l’on pense inaccessible, c’est une chose, le faire avec quelqu’un de terrifiant et envers laquelle on ressent une certaine animosité, une autre totalement.

Mode Séduction activation, pensai-je pour annuler ma précédente désactivation.

Eh bien, de quoi souhaitiez-vous me parler ? lança-t-elle, sa voix un coup de fouet dans le silence qui s’installait.

Le texte « Mode Séduction activé » apparu, suivi par une rassurante série de réponses suggérées.

A Je vous ai menti tout à l’heure, en vrai, j’étais à la bourre parce qu’à choisir, je préférerais boire un bol de glaires que poursuivre ce stage en mousse. (-25)

B Est-ce que je pourrais prendre ma journée ? Je ne me sens pas très bien. (-5)

C Je souhaiterais vous interviewer pour mon rapport de stage. (+5)

Voyons ou ça mène.

Je souhaiterais vous interviewer pour mon rapport de stage.

Flattée par mon intérêt, ses lèvres habituellement pincées frémirent aux coins et le cur se remplit un brin.

Si vous faites vite, on peut faire ça maintenant, lança-t-elle magnanime.

Elle se rencogna entre les larges accoudoirs de son fauteuil et me fixa, ses mains en prière posée contre son menton.

A C’est bien la première fois qu’une femme me demande de faire vite, si vous voyez ce que je veux dire. (-15)

B Dans ce cas, comment une femme aussi jeune que vous est parvenue en si peu de temps à la tête de ce service. (+1)

C Si vous n’avez pas le temps, on peut le faire plus tard, pas de problème. (-2)

Dans ce cas, comment une femme aussi jeune que vous est parvenue en si peu de temps à la tête de ce service ?

Je n’aime pas beaucoup les sous-entendus derrière ce type de question dit-elle, son regard de braise retrouvant un peu de sa dureté. J’ai fait comme n’importe qui, homme ou femme, avec beaucoup de travail et du talent.

Je ne saurais dire pourquoi, mais l’arrogance de sa réponse me fit un effet fou. Peu de choses me séduisent plus que la confiance.

A Le talent de passer sous un bureau vous voulez dire ? (-35)

B Du travail ? Pourtant à part gueuler sur les gens, vous n’avez pas l’air de glander grand-chose. (-20)

C J’imagine bien qu’une femme aussi belle que vous doit recevoir fréquemment les remarques sexistes d’homme jaloux, mais pour avoir travaillé à vos côtés depuis deux mois maintenant, il est évident qu’ils se trompent totalement. (+5)

J’hésitais une très longue seconde. Mentionner le physique de ma patronne, c’était courir le risque de traverser la baie vitrée sans passer par la case départ et sans toucher ma validation de fin d’études. Cela dit, les deux autres choix s’avéraient infiniment pires, et je ne faisais pas confiance à mes talents d’impro pour autre chose que bafouiller une ânerie. Je me lançais donc et, après un infime moment de tension dans ses épaules lorsque je prononçais « belle », toute son attitude se relâcha. Elle ne souriait pas franchement, mais l’habituelle dureté de ses traits s’était assouplie.

J’enchaînais alors une série de questions guidées par « l’Interface ». Celles-ci avaient pour but clair de flatter l’orgueilleuse Madame Kirichenko sous couvert de prise de renseignements. La ruse grossière n’empêchait pas le cur de se remplir et je soupçonnais quelques influences sur le cerveau de mon interlocutrice pour la rendre plus réceptive. Rien d’impossible pour un… truc… capable de lire dans la tête des gens. À ce propos. « Activation lecture de pensée. »

La voix de ma chef résonna aussitôt dans ma cervelle. « Il est pas si mal finalement le petit stagiaire. Peut-être un peu jeune, mais il y a du cran derrière sa maladresse. »

Mon sourire s’élargit. Ça fonctionnait ! Je trépidais d’anticipation à l’idée de la séduire. Elle me paraissait tellement hors de portée que même dans mes rêves moites je n’osais l’approcher. Je dansais un peu sur ma chaise pour dissimuler mon érection grandissante. À l’interface, rien d’impossible !! Cette certitude me donna le courage de la déshabiller du regard, alors que je n’avais jamais osé le faire autrement qu’à la sauvette.

Son chemisier ressemblait à celui de Sandra, mais une petite veste noire jetée par-dessus rendait l’ensemble encore plus suave. Un lourd pendentif se lovait dans l’entrée de son décolleté, comme pour défier quiconque d’y plonger le regard. Plus modeste que celui de Sandra, il n’en paraissait pas moins appétissant. Le haut de son tailleur s’évasait sur des hanches qui auraient pu servir à tailler des silhouettes de sablier.

A En tant que femme, comment faites-vous pour jongler entre votre vie professionnelle et votre vie de famille ? (-15)

B Je suis désolé, Mme Kirichenko, mais je préfère être honnête. En réalité, je n’ai pas vraiment besoin d’interview pour mon rapport de stage. C’est juste que vous me plaisez beaucoup et je n’ai trouvé que cela pour vous aborder. (+25)

C Merci beaucoup pour cette interview, c’était très intéressant. (-3)

25pts ! Wow ! Qui a osé dire que l’honnêteté ne payait pas ? D’une voix tremblante, je confessais donc mes intentions avant de serrer les dents dans l’attente d’une bonne grosse tarte dans ma face.

C’est courageux, dit-elle après m’avoir laissé mariner dans mon angoisse. Un peu prétentieux cela dit. Qu’est-ce qui vous fait croire que vous pourriez m’intéresser ?

Activation lecture de pensée.

La voix de ma patronne retentit aussitôt. « Hum, sans ses lunettes, rasé de près et avec un énorme coup de peigne, non plutôt deux, il serait presque pas mal. Un peu trop maigrelet cela dit. Je doute qu’il ait assez de poigne. »

La remarque me flatta, avant de m’énerver. Elle allait voir si je manquais de poigne.

A Vous dites ça parce que vous n’avez pas encore pu admirer mon postérieur en béton ! J’habite au 3e étage sans ascenseur, ça paye ! (-15)

B Vous êtes bien placée pour savoir que les apparences sont trompeuses. Croyez-moi, je suis exactement ce que vous attendez d’un homme. (+10)

C Je ne sais pas, mais qui ne tente rien n’a rien. (-5)

Oh bon sang ! Sans l’interface, je ne me serais jamais senti capable d’assumer un tel niveau de prétention. Avec, je n’hésitais qu’à peine. Elle rit de ma remarque, mais pas de son habituel rire moqueur. Un rire presque doux qui me donna l’impression, au moins un court instant, de voir son masque se fêler.

Seule une minuscule portion vide demeurait dans le cur au-dessus. Mon excitation aurait pu perforer le plafond.

Oh, et qu’est-ce que j’attends d’un homme ? demanda-t-elle.

Après ma lecture de pensée, j’aurais presque pu répondre à sa question sans l’aide de l’Interface. Elle me proposa son aide malgré tout.

A Un sexe qui atteint les genoux quand il est debout. (-50)

B Un compte en banque à six chiffres. (-20)

C Beaucoup de poigne. (MAX)

Tu es à moi !

Beaucoup de poigne, dis-je en manquant de me lever de ma chaise pour le crier.

Ma chef frissonna légèrement, et je décelais quelque chose de nouveau dans son regard : du désir.

Sexe Mode Activé.

Mme Kirichenko me contemplait comme un délicieux morceau de gigot. La familière jauge rose trônait à la place de l’icône cur. Malgré la fournaise qui brûlait au creux de mon ventre, je flippai comme jamais. L’interface m’avait fait passer pour un type hypersûr de lui quand en réalité, il y avait moins de 2h encore, je suais par tous les pores de ma peau à l’idée de ne serait ce que lui bafouiller un « bneujur ».

La farandole des jauges, graphiques et courbes dansait autour d’elle. Tétanisé, je glanais quelques informations à la volée « Excitation 65% », « Anticipation 84% ». Je notais avec délice un très prometteur « Masochisme 67% », sans vraiment savoir quoi en faire. « Lecture de pensée », tentai-je.

Bon, il attend quoi le stagiaire.

La jauge au-dessus de sa tête se vida légèrement et clignota en rouge. 9%. Merde merde merde ! Avec Sandra, je n’avais eu qu’à me laisser porter par sa fougue, mais après le baratin que je venais de servir à ma chef, il était évident qu’elle attendait que je la prenne en main. Mais comment ? Quoi ? Par où commencer ? « Un petit peu d’aide ne serait pas de refus », beuglai-je mentalement.

Mode conseil activation.

Une partie seulement de l’avalanche d’information se dissipa pour ne laisser que quelques jauges. Trois en particulier fluctuaient légèrement, comme sur une platine de DJ. « Douleur », « Plaisir », « Humiliation ». Je tâchai de ne pas me focaliser sur ce que tout cela m’évoquait, la violence de mon excitation n’avait pas besoin d’incitations supplémentaires.

Je me serais sûrement senti plus à l’aise avec le mode total gros débutant de la lose, mais l’Interface semblait bien décidée à me faire progresser, que je le veuille ou non.

Donner ordre, afficha-t-elle.

Tu n’aurais pas plus précis ?! Incapable de soutenir le regard de plus en plus impatient de ma patronne, je fouillai la pièce des yeux. Je devais trouver quelque chose. La jauge descendit encore plus. 5%. L’intimidante Mme Kirichenko lâcha un soupir déçu.

Fermez les persiennes de votre bureau, ordonnai-je précipitamment et d’une voix bien trop tremblante. Verrouillez aussi la porte.

La jauge humiliation vira au vert et elle me sourit malgré la dureté de son regard. J’avais balancé cet ordre plus par peur de répéter l’échec des toilettes qu’autre chose, mais cela portait ses fruits. La barre rose au-dessus de sa tête retrouva son point de départ. 10%.

Sans un bruit, et sans me quitter du regard, elle s’avança vers les murs vitrés nous séparant du reste de l’open-space. Je ne parvenais pas à détacher mon regard de ses fesses bombées alors qu’elle faisait tourner la petite barre en plastique qui rabattit les clapets de la persienne, nous isolant des curieux. La plupart devaient s’imaginer qu’elle s’apprêtait à me passer un savon vu qu’elle faisait toujours cela avant une gueulante.

La clé de la porte émit un cliquetis métallique lorsqu’elle le verrouilla. Les mains posées sur les hanches, elle m’observait de toute sa hauteur. J’avais espéré voir le conseil « Donner ordre » changer, mais il ne bougeait pas d’un iota. Je devais poursuivre mon impro. Mis en confiance par ma première réussite, je tentai un timide :

Déshabillez-vous.

Je retins un « enfin si vous voulez ». Cette fois, les jauges plaisir et humiliation grimpèrent de concert. Je me calai tant bien que mal contre le dossier en bois de mon inconfortable chaise et écartait les cuisses pour libérer la tension de plus en plus intenable. À croire que mon pantalon avait réduit au lavage.

Lorsqu’elle laissa tomber sa petite veste au sol, je retins mon souffle. Elle aventura une main sur le premier bouton de son chemisier et je pris conscience du fait que le moindre de ses gestes provoquait des frissons le long de mon échine. J’allai la voir nue ! Une femme magnifique ! Ma chef ! Avec une lenteur parfaitement calculée, elle entrouvrit son chemisier. J’aperçus la forme de son soutien-gorge noir sur sa peau légèrement dorée. D’une main, elle libéra son chignon. Sa chevelure brune s’écoula jusqu’au sommet de ses épaules rondes. Ainsi auréolée, elle ressemblait à une vraie déesse du cul.

Plus vite, ordonnai-je presque malgré moi tellement mon impatience devenait insoutenable.

Son regard s’embrasa encore plus. Ses gestes se firent plus lents et mon désir toujours plus fort. Elle me provoquait et j’adorai ça.

La jauge rose se vida légèrement

Hein ? Les choses marchaient parfaitement pourtant.

Ne pas perdre contrôle, clignota l’interface avant de reprendre son immuable : « Donner ordre. »

Oh. Je vois. Je dois admettre que c’est avec beaucoup de plaisir et une assurance grandissante que je lançai :

Je vous ai donné un ordre.

Les jauges humiliation et plaisir bondirent ensemble. Whoâ, excellent, au moins autant que le regard qu’elle me jeta. Elle semblait hésiter entre me tuer et me violer.

Le chemisier rejoignit la veste au sol. Elle portait un soutien-gorge push-up sans bretelle qui mettait en valeur l’appétissante chair bronzée de ses seins. Une main sur l’attache de sa lingerie, je la vis hésiter. Mon excitation atteint de nouveaux sommets inexplorés. Je ne l’avais jamais vue en proie au doute, et cela la rendait d’autant plus sexy. La jauge « humiliation » frôlait les 75%. Je ne résistai pas et demandai « Lecture de pensée. »

Ça y est, c’est le moment où je vais l’écurer. Satanée peau flasque et dégoûtante. Tu pensais vraiment plaire à un petit jeune ma pauvre fille ?

Oh, alors sous ses airs confiants, sa nudité était source de fragilité. Cela ne faisait que me donner encore plus envie de la dévorer du regard.

Vous n’allez tout de même pas vous arrêter en si bon chemin, dis-je, presque jubilant.

Dans un soupir, elle dégrafa le soutien-gorge qui tomba sans cérémonie. Elle serra ses poings à s’en blanchir les phalanges, mais ne se dissimula pas. La tête haute, elle semblait me mettre au défi de la critiquer.

Mais il aurait vraiment fallu que je sois un hypocrite de l’espace pour trouver à me plaindre. Ses seins, bien que plus petits que ne le laissait espérer son décolleté, et beaucoup plus petits que ceux de Sandra, n’en étaient pas moins magnifiques. Ce qui m’émut le plus, ce n’était pas tant qu’ils étaient fermes, ou qu’ils s’allongeaient en forme de délicieux citrons, ni leurs gros bouts durs et bruns, ni même le fait que son torse étroit les mettait encore plus en valeur, mais leur bronzage. Un minuscule triangle de peau claire se dessinait autour de ses larges aréoles et laissait deviner des séances de bain-de-soleil en bikini. À mes yeux, cela symbolisait les frontières d’un territoire normalement interdit à la vue. Pouvoir le contempler me donna aussitôt l’impression d’être le type le plus privilégié du monde. Tout bien réfléchi, ce n’était pas qu’une impression.

Mon sourire niais dut calmer les angoisses de ma séduisante patronne puisque ses poings se desserrèrent pour s’activer sur son tailleur qui s’échoua bien vite au sol. Sous son ventre parfaitement plat et rehaussé par un strass serti dans son nombril, un string noir masquait à peine son sexe. Une idée, ou plutôt un puissant désir me saisit alors.

Installez-vous dans votre fauteuil.

Une jauge « Surprise 58% » apparue furtivement avant de disparaître. Ma patronne n’en laissa rien paraître. Lorsqu’elle contourna son bureau, je profitai de la vue de son fabuleux postérieur qui roulait de part et d’autre de la ficelle de son string.

Elle s’installa comme ordonnée et plaça les mains sur les accoudoirs. Je la rejoins, et cette fois, ce fut à mon tour de la toiser. Mon sang se mit à circuler bien plus vite. Le conseil de l’interface « Donner ordre. » continuait à provoquer mes désirs d’humilier cette femme qui avait éveillé tant d’envie et de peur en moi.

Relevez vos cuisses.

L’indicateur de l’humiliation augmenta encore. Faisant preuve d’une incroyable souplesse, elle hissa haut ses jambes et les maintins en place de ses mains placées derrière ses genoux. Cette position galbait les abdos de son ventre musclé. Telle la paire de ciseaux la plus sexy de l’univers, elle écarta lentement les cuisses pour m’offrir la vue de son pubis.

Je n’y tins plus et d’un geste brusque, je tirais le minuscule morceau de tissu qui s’interposait. La fente de son sexe m’apparut particulièrement petite et délicate, perdue dans une légère toison brune. Ses fines lèvres s’ouvraient sur un petit vagin et je n’eus alors qu’une envie, goûter à cette chair rose, brillante. Mais pas comme avec Sandra. Non. Ma patronne éveillait des pensées bien plus violentes. Je ne voulais pas lui faire l’amour. Je voulais la prendre, la posséder complètement.

Le conseil « Pénétrer » qui s’afficha brusquement fut superflu. J’avais déjà baissé mon pantalon, extirpé mon sexe et, dans un état second, je me glissais en elle. Elle fit une légère grimace, mélange de surprise et de douleur, lorsque mon gland étira son délicat vagin. Son humidité s’écoula aussitôt autour de mon sexe pour s’égoutter lentement sur le cuir du siège. Je m’empalai aussi profondément que possible. Un long souffle d’air s’échappa de ses narines.

Si je n’avais pas joui comme jamais entre les seins de la belle Sandra, je n’aurais pas tenu plus d’une microseconde dans cet étau moite. Je n’avais aucun point de comparaison, mais les sensations que me procurait la chatte incroyablement serrée de ma patronne explosaient tout ce que j’avais pu imaginer. Comme quoi, la réalité dépasse bien souvent la fiction.

D’ailleurs, en parlant de réalité, celle de ma situation me frappa d’un coup. Bordel, ma patronne… Je baisais ma patronne !

J’entamai une série de va-et-vient comme pour confirmer que tout cela ne pouvait pas être qu’un rêve, ou alors, un particulièrement réaliste. Je remarquais rapidement qu’une certaine colère animait mes mouvements. Je la pénétrai à grands mouvements violents qui la secouaient sous moi, emporté par le souvenir de ses brimades, de ses regards dédaigneux et de ses soupirs d’ennui quand j’avais le malheur de lui poser une question stupide. Chacun de mes coups de boutoir était comme le remboursement pour mon ego blessé. Sous mes assauts, elle gémissait silencieusement, le visage rougi de plaisir. « Lecture de pensée », appelai-je.

Oh putain, mais c’est trop bon ! Baise-moi fort ! Déchire ma petite chatte avec ta queue.

Bon sang, je n’aurais jamais imaginé que ma patronne puisse être une telle chaudasse. Vu son corps, cela aurait été un véritable gâchis, mais son attitude strictement professionnelle, voire carrément hostile en toute circonstance ne laissait pas deviner un tel enthousiasme sexuel. Je me propulsais en elle toujours plus fortement, profondément et brutalement. Les fines lèvres de son sexe s’écartelaient autour de mon membre et sa toison brune se pailletait d’humidité. Le fauteuil de cuir, pourtant monté sur quatre pieds solides, glissait en grinçant sous mes assauts.

Je me rappelai alors de la présence de la jauge « douleur » et je ne résistais pas à l’envie de plus en plus pressante de lui faire mal ! Je saisis un de ses petits seins qui s’agitait sous mes coups de reins. Je l’étirais dans ma main, tirant sur son téton sans aucun ménagement. Dans un râle de douleur et plaisir mêlé, elle renversa tête en arrière et bomba le torse pour s’offrir à cette torture délicieuse. Je ne me fis pas prier et j’agrippais le sein encore libre pour lui faire subir les mêmes sévices. Du pouce et de l’index tel une paire de tenailles, je pinçais durement les deux mamelons en érection. Elle retint une vague de gémissements en se mordant la lèvre inférieure et détourna le regard. Bon sang, lui faire du mal m’excitait encore plus que les caresses de la poitrine de Sandra. Je ne pensais pas cela possible.

Les parois de son vagin m’enserraient à chaque pénétration et se relâchaient lorsque je ressortais presque complètement. Ses longs gémissements, qu’elle parvenait à garder en sourdine, s’amplifiaient au rythme de mes coups de bassin. La jauge se remplissait de concert. 65%, 75%, 85%. Mon énergie vengeresse et mon désir brutal semblaient compenser admirablement mon manque total d’expérience. Du moins, j’espérais que l’Interface ne me donnait pas de coups de pouce en jouant avec le cerveau de ma patronne. Je n’avais rien contre tricher, mais pas pour tout ! Ses jauges de plaisir et de douleur atteignaient presque les 100%. Humiliation traînait à 65%.

Insulter, lança soudainement l’interface.

T’aimes ça hein… espèce d’idiote ! crachai-je, complètement pris de court.

Hey, mais ça va pas ! lança-t-elle, son regard noir rivé sur moi.

La jauge rose retomba à 75% et clignota en rouge. Merde !

Suggestion ? proposa l’Interface.

Je criai mentalement « Oui s’il te plaît ». Elle me proposa une série de trois phrases dont la seule lecture fit rougir mon âme de prude. J’optai pour :

T’aimes ça te faire défoncer comme une chienne par ma grosse queue ?

Je passai sur l’irréalisme flatteur concernant la taille de mon sexe, seule m’importait la réaction de la beauté sous moi. Je la sentis frémir le long de ma verge sous l’assaut de mes mots. Bon sang, sa petite chatte était un véritable délice. Elle pulsait comme pour me caresser de l’intérieur. La jauge dépassa les 85%.

Je t’ai pas entendue ? continuai-je, suivant le script suggéré. T’aimes ça de te faire prendre comme une pute par ton petit stagiaire ?

Oh oui, j’adore ça, admit-elle dans un murmure entre deux gémissements.

Nouvel étau autour de mon sexe, nouvelles pulsations. À ce stade, je me retenais de jouir par la seule force d’une volonté que je ne me connaissais pas. 95%.

Faut vraiment être une grosse cochonne en manque pour se faire déchirer comme ça dans son propre bureau.

Ma patronne contenait de moins en moins ses gémissements et, ne voulant pas répéter le fiasco des toilettes, j’arrachai une main de sa poitrine et la plaquait fortement contre sa bouche. Son souffle saccadé me poissa les doigts alors que son regard de défi me réchauffait les reins.

J’en ai rien à foutre du plaisir que tu prends, je vais juste gicler dans ta chatte de salope, que tu sentes bien toute la journée comme je t’ai souillée comme la catin que tu es !

Cette provocation me parut un peu violente. Je n’étais même pas sûr de savoir comment j’avais pu la prononcer sans l’agrémenter de deux trois excuses. Mais son effet fut fulgurant. La jauge d’humiliation explosa à 100%. Elle gémit puissamment et tout son corps convulsa. La barre rose se remplit au maximum avant d’exploser dans un clignotement blanc qui me brûla presque les rétines.

N’y tenant plus, je libérai enfin la syncope de mon plaisir. Une chaleur intense prit forme dans mon scrotum avant de se déverser puissamment, inondant la chatte offerte dont les trépidations semblaient vouloir m’avaler encore plus en elle. Les puissantes secousses de l’orgasme de ma patronne ajoutèrent au plaisir de ma petite mort.

Si j’avais su que tu étais comme ça, dit-elle entre deux souffles saccadés alors que je me retirais, je t’aurais baisé bien plus tôt.

Sa vulgarité ajouta à l’érotisme du tableau qu’elle m’offrait. Les cuisses encore écartées, mon sperme s’égouttait de manière indécente le long des lèvres de son sexe, jusqu’à ses fesses. Les traces rouges sur la peau claire autour de ses mamelons témoignaient de mes rudes traitements. Elle me fixait, son regard plus ardent que jamais, comme si tout cela était la chose la plus naturelle du monde.

Donner ordre.

Euh, la « mission » n’était pas censée être finie ? En réponse, une pulsion qui semblait émerger des tréfonds de mon cerveau flotta à la surface de ma conscience. L’Interface avait raison. Il fallait qu’elle comprenne une bonne fois pour toutes sa nouvelle place.

Lèche, dis-je, ma voix étonnamment assurée. Nettoie bien tout.

Après un cours moment d’hésitation où une lueur de défi enflamma son regard, elle libéra ses jambes et se coula à genoux à mes pieds. Elle engloutit complètement mon sexe désormais flaccide et le suça expertement. Sa langue en parcourait le gland avant de descendre lentement. Encore languide de mon orgasme, mon plaisir tenait plus de la situation que des sensations elles-mêmes. Voir ma patronne au sol, au bout de mon sexe, me donna l’impression d’être le maître du monde.

Cela dit, je rédigeai un post-it mental : penser à goûter à sa bouche dans une situation plus « tendue ».

Oh ! dis-je soudain. J’ai oublié de demander, mais vous avez un fiancé ? Un copain ?

Tout en conservant mon sexe en elle, elle fit non de la tête. OK, un souci en moins. J’aurais peut-être dû me renseigner avant, cela dit. Si je laissai ma bite aux commandes à chaque fois, je risquai d’autres surprises potentiellement dangereuses.

Dans un petit claquement de palais, ma patronne libéra ma verge. Un fin filet de salive reliait l’extrémité de mon gland à ses lèvres humides.

Satisfait ? demanda telle avec un large sourire qui dévoilait ses canines.

Avant que je puisse dire que je n’étais pas satisfait, mais carrément giga-ultra-mégasatisfait, l’interface cracha « Dédain ! ». Euh, d’accord.

J’ai connu mieux.

Mais ce mytho du cosmos ! Elle ne se départit pas de son sourire pour autant, bien au contraire.

Je suppose qu’il faudra que tu m’entraînes régulièrement dans ce cas.

Euh… bien sûr oui ! Par contre, personne ne doit être au courant de ce qu’il se passe entre nous. Alors lorsque je sortirais du bureau, insultez-moi copieusement comme si vous veniez de me passer un gros savon.

C’est dans mes cordes, dit-elle. Je risque même d’aimer ça.

Son air défiant réveilla aussitôt mon désir de la soumettre. J’y résistais pourtant, j’avais beaucoup à penser et il me fallait un peu d’air.

Oh et pendant que j’y suis, en cas d’absence, couvrez-moi. Bien entendu, j’attends des commentaires plus qu’élogieux sur mon rapport de stage.

Hé, c’est important de penser à son avenir.

Elle acquiesça et entreprit de se rhabiller. Je ne résistais pas à un dernier petit plaisir.

Enlevez vos sous-vêtements pour le reste de la journée.

Son regard gêné manqua de me faire revenir sur ma décision de m’éloigner. Je me contentais d’une « Lecture de pensée ».

Mon haut est à peine opaque et je risque à tout moment de trop me pencher et de dévoiler… Oh… Rien que d’y penser… Il me rend dingue celui-là.

Elle fit comme ordonnée en se mordant la lèvre inférieure. J’achevais de me rhabiller et sortais de son bureau. Elle me suivit et lança depuis le seuil :

Et si je te chope encore en retard, je vais te coller un putain de rapport de stage tellement merdique qu’on ne voudra même pas t’engager pour récurer les chiottes. Les saloperies de feignasses dans ton genre, faudrait les foutres aux galères qu’ils comprennent ce que c’est de bosser. En plus, ça m’épargnerait de voir ta sale tête de rat.

Elle en faisait peut-être un peu trop, mais cela fit son petit effet. De nombreuses têtes se tournèrent dans ma direction pour se délecter du spectacle. Je me retins de sourire pour ne pas casser le bel effet. Pour ajouter à mon sentiment de triomphe, l’interface proclama :

Succès total. 100% gain d’XP. 200 XP Acquérir nouvelle compétence ?

Avant que je puisse donner ma réponse mentale, un texte énorme et rouge m’explosa à la face:

TRANSMISSION.

Une douleur aiguë ricocha contre les parois de mon crâne. Je voulus arracher mes lunettes pour arrêter l’atroce sensation, mais mon corps refusait de bouger d’un pouce. Une image engloba tout mon champ de vision. Une lampe ? Non, pas une simple lampe. J’avais un projecteur pointé en plein sur mon visage. Derrière, je distinguais très vaguement deux hautes silhouettes.

Pour la millième fois résonna une voix grondant comme un éboulis, dis-nous qui te l’a donné et tout s’arrêtera. Tu pourras rentrer chez toi en un seul morceau.

Une vague de peur me submergea sans que je sache d’où elle provenait. Je me sentais pris au piège. Sans espoir. Un filet de bile me titillait l’arrière de la gorge.

Je vous ai déjà tout dit, répondit une autre personne entre deux sanglots. Comment voulez-vous que j’avoue ce que je ne sais pas ? Pitié, vous avez ce qui vous intéresse, laissez-moi partir.

J’entendis un long soupir suivi d’un coup violent qui me percuta en pleine tempe.

FIN TRANSMISSION.

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