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Chienne – Chapitre 4

Chienne - Chapitre 4



Je n’avais pas de chien

Mais pourquoi voulais-je un chien ?

Oui, je suis curieuse de tout, je n’aime pas dire « je n’aime pas » sans avoir essayé, sans avoir goûté au moins une fois.

Mais là, c’est quand même cela me ferait aller loin, très loin.

Non définitivement non je n’étais quand même pas assez taré

Une annonce m’interpella, un homme avait mis une annonce qui sortait de l’ordinaire, il proposait son « grand chien » à une femme qui aimait cela voire à une femme curieuse, son chien avait l’habitude et il disait qu’il l’avait non seulement dressé pour qu’il soit le meilleur « compagnon » possible, mais aussi pour qu’il soit « tendre »

Tendre drôle de mot pour ce style de relation. Cela me fit sourire la suite encore plus, il disait que son berger n’était ni de natalité allemande ni pâtre, faisant référence à un sketch des frères ennemis 

Il terminait son annonce par « tendre canin pour chaud câlin »

Non, ma décision était prise, je n’allais pas expérimenter ce style de relation, mais où était par contre le mal (et non le mâle) à se renseigner.

En effet, il parlait de son chien et de ce style de relation en ajoutant qu’il était disposé à répondre à toutes les questions que pouvait se poser une novice.

C’est ainsi que je suis entré en contact avec lui.

C’était un homme de 72 ans, il disait être maintenant à la retraite mais qu’il était éducateur canin. Il ne dressait pas que les chiens d’ailleurs, mais c’était l’essentiel de son activité. Il travaillait beaucoup pour le cinéma, quand un jour un producteur la contacter pour un film.

Ce producteur lui avait dit qu’il ne pouvait pas lui en dire beaucoup plus par téléphone mais qu’il connaissait sa réputation et la qualité de ses chiens.

–    Je sais que vous pouvez leur faire n’importe quoi et j’ai justement besoin d’un dresseur qui ose sortir des sentiers battus.

Ce producteur financé des films pornographiques et voulait se lancer dans la niche zoophile

Au départ l’éducateur refusa, mais le producteur sût se montrer convainquant. Il allait en effet gagner sur un seul film bien plus que ce qu’il aurait pu espérer sur un an de dressage pour particulier.

–    Cette première ne fut pas facile à réaliser, je n’avais aucune expérience en la matière et mes chiens non plus, les seules saillies qu’ils avaient eues l’occasion de faire étaient avec des femelles de leur espèce.

Il m’expliqua qu’avec le temps, il améliora sa technique et aussi les protections pour éviter de retrouver l’actrice labourer par les griffes du chien.

–    Je disais tout le temps : il doit la bourrer, pas labourer.

J’aimais bien discuter avec lui, il était sympathique et plein d’humour. Il ne chercha à aucun moment à me convaincre, mais répondait avec franchise à toutes mes questions.

Un jour il me proposa de venir passer un petit weekend chez lui, il me promit qu’il n’y avait aucune intention malsaine à mon égard et encore moins me forcer à quoi que ce soit avec ses chiens.

–    Ni avec moi d’ailleurs.

Ajouta-t-il en riant.

En effet, il avait beau avoir 72 ans, il aimait toujours autant le sexe et si les érections étaient plus difficiles à obtenir et à tenir, il m’assurait qu’il était bien meilleur amant que certains jeunes trop pressés qu’ils en oublient le plaisir de leur partenaire.

Je l’aimais bien, alors pourquoi pas le rencontrer.

Il s’était maintenant retiré à l’écart de tout dans une belle villa au milieu d’un grand bois, il avait pu acheter ce domaine, car déjà c’était au milieu de nulle-part et ensuite il avait pas mal économisé à l’époque grâces aux  centaines de films où il est intervenu.

André précisa d’ailleurs que la grande majorité des films étaient « normaux ».

Je suis arrivé chez lui le vendredi soir, il était à peine 20 H 00, mais il faisait déjà noir. Un mur d’au moins deux mètres  entourait la résidence et le grand portail était fermé.

Je suis sortie de la voiture, il y avait un interphone, j’ai sonné.

Je n’avais pas vu la petite caméra qui s’allumait. Il me regardait et me trouva pas mal du tout.

–    Bienvenue jolie rousse, je vous ouvre.

–    Merci charmante voix

Dis-je en cherchant la caméra.

Puis, la trouvant, je lui fis un petit coucou en souriant.

Je suis remontée dans ma voiture pendant que le portail s’ouvrait devant moi, j’ai démarré et celui-ci se referma dès que mon véhicule fut passé.

Un long chemin goudronné me conduisit jusqu’à la villa. André m’attendait sur le pas de porte.

A peine étais-je garé,  je me suis dirigée vers lui. Il avait un grand sourire, nous discutions par mail, mais je ne l’avais jamais.

Il n’était ni beau ni vieux, un peu en surpoids sans être obèse, il faisait son âge, mais semblait dynamique.

Il me complimenta en me disant que j’étais encore plus belle ce qu’il avait imaginé.

Le bas de mon jean était à l’intérieur de mes bottes, je portais  un long pull qui descendait sur mes fesses, mais pour l’instant il ne pouvait voir que mon long manteau.

En entrant à l’intérieur, j’enlevais le manteau qu’il me prit des mains, ainsi que ma valise.

–    Suis-moi, je vais te montrer ta chambre.

Je le suivais sans répondre.

–    Cela ne te gêne pas que je te tutoie ?

–    Non bien entendu

–    Parfait.

–    Et moi, je dois dire « tu » ou « vous » ?

Demandais-je pour lui montrer que je n’avais rien contre le fait d’être en situation d’infériorité.

–    Non, le « tu » aussi sauf si tu préfères le contraire.

–    OK je te dirais « tu » aussi alors.

–    ça marche.

Nous étions arrivés devant ma chambre, il ouvrit la porte et j’ai pu découvrir une grande pièce qui possédait un immense lit rond au milieu. Il y avait dans un coin de la pièce une douche à l’italienne et un lavabo, dans un autre coin, une baignoire jacuzzi. Il ouvrit une autre porte.

–    Là le pipi-room.

–    Parfait

–    T’inquiètes tu pourras aussi y faire caca

Dit-il en éclatant de rire.

Je fis un petit sourire sans en faire trop, histoire de lui montrer que son humour limite scato ne m’avait pas choqué, mais que cela ne m’avait pas fait franchement rire non plus.

Puis il me montra du doigt une caméra.

–    J’aime filmer mes invites, mais toujours avec leur autorisation.

Je le regardais un peu amusée.

–    Ne t’inquiète pas, je ne fais qu’un usage personnel de mes films quelquefois je les regarde avec quelques potes, mais ils n’en ont jamais de copies.

–    OK.

–    Si tu ne veux pas, tu n’as qu’à me dire que cela te gêne et je les couperais.

–    Non, non, pas de problème.

–    Parfait.

Dit-il en souriant.

Il me montra ensuite plusieurs caméras.

–    Cela me permet de n’avoir aucun angle mort et de regarder sous l’angle que je veux. Je te préviens je peux zoomer aussi.

–    Et quand tu es là ?

–    Elles sont allumées aussi et j’ai une télécommande avec moi et je peux même faire en sorte que tout soit retransmis aussi en direct à la télé que tu vois là ou n’importe quelle autre de la maison.

Il y avait effectivement accroché au mur une immense télé.

–    Par contre, je suis un peu déçu.

–    Ah bon, pourquoi ?

–    Tu es en jean, cela te va très bien, tes fesses sont bien mises en valeur, mais je préfère les femmes en robe ou en jupe.

–    Désolé, mais c’est bien plus confortable pour le voyage.

–    Heureusement en discutant tu m’as donné tes mensurations et j’ai donc tout prévu.

Il se dirigea vers un placard et l’ouvrit.

Il y avait plusieurs robes et autres jupes accrochées à la penderie. Sur les étagères à côté, il y avait des chemisiers et de la lingerie.

–    Tout cela est pour toi.

–    Merci.

–    Pour toi pour de vrai et pour tout le temps, tu pourras repartir avec

–    Merci mais c’est trop.

–    Non c’est ainsi et ne t’inquiète pas, je n’exige rien en retour.

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