Histoires de sexe lesbien Histoires de sexe travesti

Correspondance intime d'un homme perdu – Chapitre 2

Correspondance intime d'un homme perdu - Chapitre 2



Bien tenir les comptes

Je suis très heureux de la teneur de votre réponse très chère, dautant plus que je suis loin de vous avoir tout dit sur la situation délicate dans laquelle je me trouve. Je suis certain que vous me serez de bon conseil mais de grâce, tenez-vous loin de cet endroit dangereux. Ny mettez jamais les pieds, je serai heureux si je réussis à en sortir. Vous croyez mavoir fait peur ? Cest bien mal me connaître. La peur, pas celle de vous perdre, la vraie, elle est ici, pas dans vos bras très chère. Je dois vous dire cependant que dans un but dhonnêteté, je me sens dans lobligation de vous livrer mon histoire sans fard, telle que vécue et je compte sur votre support et vos judicieux conseils pour me guider. Lidée de me perdre entre vos bras, dexplorer votre corps à nouveau, dembrasser goulument votre bouche et boire votre sexe fiévreux me pousse à la survie et si je sors de cette histoire en un seul morceau, je le devrai à ces images que vous mavez mises en tête et qui projettent mon corps et mon esprit. Je constate que lassurance qui faisait de moi un homme respecté et même craint à certains égards, ma plutôt poussé ici à faire des erreurs, des faux pas. Shanghai est une jungle madame.

Durant les premiers mois, mon petit commerce filait bon train. Très occupé par mes cours accélérés de mandarin, je pointais néanmoins au salon tous les jours pour contrôler le cash box. Les recettes étaient bonnes et régulières. Ah oui au fait, je ne vous lavais pas dit mais laffiche du salon indiquait : « La queue du dragon ». Jaurais dû me douter de quelque chose mais bon. Mes petites ouvrières semblaient si bien programmées, elles allaient et venaient comme des automates dans un mélange de parfums délicats et de puissantes odeurs de solvants. Je navais presque rien à faire. Je me disais que si je voulais que cette boîte continue de tourner après une administration précédente impeccable, je devrais bien y apporter quelques améliorations pour que la croissance continue dêtre au rendez-vous.

Cest alors que je me suis intéressé davantage aux livres comptables tenue par la doyenne du lieu, Sin Tsu Cho. Elle mexpliquait avec patience la teneur des chiffres et les subtilités du commerce. Lorsque je lui posais une question, elle faisait une pause, me regardait, souriait et me donnait son explication. Jai fait exprès de lui poser une question vraiment stupide. Même réaction. Pause, regard, sourire et explication. Sur le coup jai trouvé étrange ce comportement, mais je lai mis sur le compte de la culture.

Au fil de mes recherches, jai fini par découvrir que je payais beaucoup trop cher les divers équipements et produits utilisés par le salon. Facilement le triple de ce que je pouvais trouver auprès dun fournisseur équivalent sans même avoir négocié une entente de volume. Jai demandé à Sin pourquoi nous faisions affaires avec ce fournisseur. Et cest à cette occasion que jai cru percevoir la première émotion sur son visage de porcelaine. – Cest parce que cest le meilleur de tout Shanghai monsieur, le meilleur, on ne trouve pas de meilleur produits nulle part. Fournisseur très fiable, jamais rupture de stock. Bon pour le commerce. Bon. A cet instant, on frappa délicatement. Entre ouvrant la porte, une jeune fille timide dit tout bas Je suis Hua (fleur) nous sommes le 23 monsieur. Cest pour la probation.

A ces mots, Sin baissa la tête et sorti sans regarder personne. Je ny comprenais rien. Entrez ! lui dis-je. Asseyez-vous. Non pas sassoir enchaina-t-elle. Cest pour la probation. Pour lemploi. Sans plus attendre, elle savança vers moi, contourna le bureau de pacotille en faux bois brun qui nous séparait, saisit le bras de ma chaise et la retourna. Immédiatement dun geste décidé et calculé, elle laissa tomber lourdement à ses pieds la petite jupe qui la couvrait déjà à peine. Je vous avoue très chère, malgré mon expérience des plaisirs de ce monde et même de certains plaisirs de lhaut delà que vous mavez fait connaître, je tombais des nues. Je ne my attendais pas. Elle se mit à genoux devant moi, saisit mon sexe que la surprise navait pas permis de se dresser et se mit immédiatement à le sucer en y appliquant un petit jeu de langue orientale complexe. Vous ne me croirez sans doute pas si je vous dis quaucune bouche après la vôtre ne sétait fait mon croque-monsieur, mais cest pourtant la vérité. Jai appliqué mes deux mains sur son front pour la repousser et demander des explications sur cette soi-disant probation. Je narrivais même pas à bander, javais peur dêtre surpris et de devoir faire face aux normes du travail chinoises et de tout perdre ! Non mais vous imaginez si quelquun nous surprenait ? Je suis en situation de pouvoir. Je suis son employeur. Je me voyais déjà au tribunal à ne rien comprendre des procédures avec un avocat qui se fout de cet occidental de client ou plutôt de ce client « accidentel ». Et cette petite fleur chinoise constatant mon manque de coopération et dintérêt redoublait deffort comme désespérée à sucer cette bite molle de sa petite bouche qui navait aucune peine à la contenir toute entière. Elle me léchait le gland dun mouvement rotatif très étudié et maîtrisé. Après deux minutes je me suis dit que cela suffisait. Je ne bandais toujours pas dailleurs. Je ne me reconnaissais plus. Normalement, la simple idée de subir ce traitement aurait suffi à me provoquer une érection fulgurant mais maintenant, rien. Jai alors voulu repousser son visage, mais, au dernier moment, mes mains ont glissé de chaque côté de sa tête, puis dans ses longs cheveux jusquà sa nuque que jai saisie solidement. Au lieu, de la repousser comme prévu, ssoudainement, mon esprit a basculé du côté de votre souvenir, et cest maintenant votre tête que je tenais fermement ainsi. Je vous ai revue comme si cétait hier, assise dans ce fauteuil de votre petite chapelle pieds et poings liés moffrant la vue et le parfum de votre joli sexe ouvert. Se produisit alors une érection puissante et incontrôlable dopé par des mois dinactivité. Ma petite manu curiste, dans un mouvement de surprise dû reculer légèrement la tête, soudainement incapable de contenir plus de la moitié de ce suçon bien durci. Et là je dois vous lavouer très chère, dans un mouvement dabandon total, Jai basculé le dossier du fauteuil en fixant le plafond, jai soulevé légèrement les fesses pour donner encore plus de dampleur et de prestance à ma grosse bite dont ma petite chinoise narrivait maintenant quà sucer le gland et je me suis laissé aller. Jai déchargé dans sa bouche en quatre ou cinq jets puissants et abondants. Je le sais car malgré sa bonne volonté visible, elle na pu tout avaler et une coulée du liquide séminal est retombé sur sa blouse noire à la pointe dun de ses seins menus. Nullement déconcentrée par cet épanchement intempestif, elle a poursuivi son traitement par un menu va et vient qui me ramena à mon point de départ. Je croyais percevoir dans son attitude une certaine déception. Malgré cela, elle a précieusement remis lobjet quelle mavait emprunté à sa place dorigine, sest relevée, a remonté sa jupe et ma remercié très poliment en plaçant sa main droite devant sa bouche. Puis, elle est sortie. Seul dans mon bureau, étourdi par ce qui venait de se passer, regardant le plafond, jai eu la vision que le gros ventilateur qui tranchait lair épais allait bientôt me trancher moi-même. Je me suis senti bien seul et lorgasme avait un goût amer que je ne lui connaissais pas.

En repensant à vous je me surpris dun Grand soupir. Quand on frappa à la porte avec discrétion à nouveau. Ah non ! Me disais-je en finissant de bien remonter ma braguette. Mon pantalon exhibait une tache très visible de sperme que je cachai avec le bas de ma chemise. Mais quest-ce qui se passe ici ? Cétait Sin. Elle me demanda si elle pouvait entrer. Elle savança vers moi avec son calepin et pris place de dos bien droit sur le bout dune chaise près du bureau.

— Alors monsieur ?

— Alors quoi ? Répondis-je naïvement pour gagner du temps.

— Hua, elle a droit à la promotion ?

Et comme il faut bien tenir les comtes, je me suis dit : Et de une.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire