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De Hervé à Vanessa, chienne soumise – Chapitre 2

De Hervé à Vanessa, chienne soumise - Chapitre 2



Cela fait une demi-heure que l’on roule. J’ai bien essayé de toucher les cuisses charnues de ma conductrice, à chaque fois je me suis fait rembarrer. Elle roule à vive allure. On doit être du côté de Carnon, enfin je pense. On a pris que des chemins de traverse et je dois l’avouer, je suis complètement pommé. Puis nous ralentissons et nous nous dirigeons vers une superbe, une splendide villa.

— Voilà, ma grande je te laisse ici et sois bien sage

— Quoi, tu ne viens pas avec moi ? Et tu me laisses en plan à cent mètres de ce château ?

Elle descend de la voiture et en fait le tour.

— Oui. Les consignes de monsieur. Et file-moi tes frusques. Il te veut à poil, enfin sans poil Hihihihi.

— T’es folle, hors de question que je me mette nu ici.

— Ahlala, ne fait pas ta chochotte. Y’a personne, dit-elle en me tirant fermement hors de la voiture. Alors, tu te déshabilles ou je le fais. Tu as le choix.

— Et les chaussures ?

— Garde-les, cadeau.

J’enlève mes pseudo-vêtements et c’est à poil que je me dirige vers la somptueuse demeure de monsieur Émile. Je me remémore les échanges que l’on a eus, surtout celui où je lui avais demandé comment l’appeler. Sa réponse fut claire. Pas un mot. Je ne bande pas, enfin j’ai une demi-molle. Curieusement, je suis excité. Arrivé devant la porte, je sonne. La lourde porte en bois s’ouvre, c’est monsieur Émile. Il est en costume de marque. Petit mais costaud, pas de ventre et des mains soignées. Son visage inspire la sympathie.

— Ravissante, superbe, magnifique. Allez, entre, n’ai pas peur.

Il me parle comme à un chien. Il me tourne autour, me palpe les fesses, les cuisses, me soupèse les roubignoles et me décalotte la queue. J’ai l’impression d’être à une foire aux bestiaux.

— Bel engin que tu as là. Bon, faisons le tour de propriétaire. À droite les chambres, mais interdiction d’y aller. À gauche le salon et là, la salle à manger, interdit.

On avance à travers un immense couloir et on arrive dans une immense cuisine fort bien aménagée.

— J’espère que tu sais cuisiner. Tu es un peu là pour ça aussi. Te faire passer pour un chien, c’est du folklore. Mais tu auras le droit à tes séances de dressage, tout comme l’a eu Malika. Je t’expliquerai demain. Et là le patio, mon endroit préféré Quen dis-tu ?

Je ne réponds pas. Mais l’endroit est magnifique. Un jardin luxuriant avec des cascades, des petits ponts de bois. Malgré la chaleur, il y fait bon.

— Oh, excuse-moi. Tu peux me parler maintenant. C’était pour voir si tu étais sérieux mais je le savais déjà avant que tu arrives. Domi m’a tout raconté dans les moindres détails.

— La salope !!!

— Et tu ne crois pas si bien dire, tu auras l’occasion de la revoir, et ce dès demain mais allons voir ta chambre. Il y en a une qui doit t’attendre.

On traverse le patio. J’adore cet endroit. On arrive devant deux portes, une d’entre elles est ouverte.

— Je vous laisse quartier libre et carte blanche, j’ai une soirée avec d’autres dresseurs de la région.

Il s’en va mais revient très vite.

— Au fait, j’aurai deux petites choses à te dire demain matin, alors ne traîne pas trop au lit, j’ai horreur d’attendre. Tiens-le-toi pour dit. Malika va te briffer de toute façon. Allez, à demain, profite de Malika et surtout baise la bien, il y a plus d’un mois qu’elle n’a pas eu une vraie queue. Ne me l’abîme pas. Allez ciao bella.

— A demain, monsieur.

— TSSS, Émile, petite, Émile

Je rentre dans la pièce. C’est immense. Une grande entrée qui donne sur une salle à manger et une cuisine américaine. Je m’avance vers la porte à ma droite. La salle de bain. OUF, MAGNIFIQUE. Entièrement de marbre rose. Une vasque en forme coquillage avec les robinetteries dorées, une immense douche à l’italienne avec Hydro-jet, des toilettes et un bidet du même style. Je referme et me dirige vers la deuxième et dernière porte. Une vaste chambre d’au moins 40 mètres carrés. En son centre un immense lit rond. Un véritable lupanars. des placards immenses avec des portes en miroir. Je nose pas ouvrir. Et puis zut. Je fais coulisser la grande demi-porte. Je fais un pas de recul. Tout y est pour combler une jeune femme. Jupes, jupettes, strings, tangas, soutiens-gorge. J’en suis sur le cul. Étant encore nu, j’enfile un tanga et un tee-shirt sans manche. Je me regarde dans la glace. Me voilà plus présentable.

— Coucou !!!

Cette voix me fait sursauter. Je me retourne et là, devant moi, se tient la quintessence de la beauté africaine. Petite bombe anatomique d’un mètre soixante. Elle est nue. D’une démarche féline, elle s’approche de moi.

— Waouh, le bloc !!! dit-elle.

— Je Je peux te retourner le compliment.

Elle a le crâne rasé, comme moi. Ses seins sont petits, en forme de poire. Des cuisses galbées. Un charmant anneau doré a été posé sur le fourreau de son clitoris. Elle me tourne autour.

— Et ce cul!!! Continu-t-elle.

Bravo Popol, tu te réveilles ? Elle est dans mon dos et me saisit l’élastique du tanga et me le fait glisser aux chevilles. Je lève les pieds, l’un après l’autre en me retenant à une étagère du placard.

— Ici, on vit nu en permanence et tu dois toujours être disponible pour Émile ou ses hôtes. Enlève ce tee-shirt.

Elle repasse devant et se pince la lèvre inférieure en voyant ma queue tendue. Elle vient se coller à moi.

— J’espère que tu vas plaire à Émile, pour ma part, tu me plais déjà.

Je vais pour l’embrasser, elle me repousse. Elle me dit qu’elle na pas eu l’autorisation d’Émile. Je lui dis que monsieur me donnait carte blanche et quartier libre jusqu’à demain.

— Qu’est-ce qu’il t’a dit au juste.

— Que cela fait un mois que tu n’as pas vu une vraie queue et de ne pas t’abîmer C’est à peu près tout.

— Le salop; il ne m’a rien dit. Il voulait me faire mariner. Dit-elle. Je le déteste ! susurre-t-elle.

Ces derniers veulent plutôt dire je l’aime. Elle se rapproche doucement, se colle à moi et me saisit la nuque. Elle me fait un petit smack, se passe la langue sur les lèvres.

— Tu sens la bière. J’aime.

Elle se met sur la pointe des pieds et c’est d’un baisser passionné qu’elle me gratifie. Je la soulève. C’est un poids plume !!! Elle m’enserre la taille de ses jambes.

Le lit on verra plus tard. Je la plaque contre je mur. Elle a compris. Elle décolle son bassin et se plante d’un trait sur Popol. Tu l’as ton bain de cyprine ou plutôt ta piscine. Elle a dû ouvrir les vannes, ça me coule sur les roustons et jusque sur les cuisses. Elle ne me calcule plus. Elle se déchaîne. Putain qu’est-ce qu’elle est belle. Je lui mords le cou.

— Mouiiiii. Espèce de salle vampire !!!! défonce-moi avec ta grosse biteOUIIIIII. ARGH.. C’est BONNNN.

Elle va me percer un tympan. Je lui laisse le bonheur de mener la danse, la baise Je la retire du mur et c’est debout qu’elle s’empale sur mon sexe tendu. On transpire. C’est vrai qu’une femme noire sent plus fort qu’une autre. C’est plus suave, plus bestial. Vu ce qu’elle lâche comme jus, la chambre va empester le sexe pendant tout mon séjour. Je lui lèche le cou. Même sa sueur a un gout particulier. C’est puissant, enivrant. Je la fais s’arrêter, elle est en transe. Je la lève et la fais reprendre pied à terre. C’est à quatre pattes que je la positionne. Son petit illet palpite. L’appel est tentant mais c’est sa petite chatte que je veux démonter. Cette petite fleur rose, presque fluo. Elle dandine des fesses. Je me mets à la hussarde et l’emboîte d’un coup sec et profond. J’entame un véritable rodéo. Elle sent fort de la chatte et ça m’excite. Je la prends par le coup et la chevauche ainsi pendant un temps indéfinissable. Ce con est fait pour ma queue. Elle s’affaisse. La gueule sur la moquette, elle bave, elle gueule sa jouissance.

— Vas-y. HAAAAAA… Défonce-moi Bordel de merde.Argh. OUI. Je JOUIIIIII.HIIIIII

Je lui lâche en simultané ma jouissance dans son ventre et m’écoule sur son dos. Je l’entraîne dans la position de cuillère, toujours emboîtée.

— Pfiou Qu’est que tu m’as mis, la vache

— Pfiou qu’est-ce que tu m’as donné

Elle tourne la tête et me sourit. On s’embrasse amoureusement.

— J’ai soif. Me dit-elle.

— On va à la cuisine ?

— Tu me portes, j’ai plus envie de quitter ta queue.

Après moult contorsions, j’arrive au frigo avec ma sangsue plantée sur ma bite. J’ai l’impression d’avoir un gros sac à dos sur le ventre. Je me saisis de deux bières dans l’immense réfrigérateur.

— Tu baises bien pour un trans. Me dit-elle en rigolant.

— Ouais. C’est quoi ce mauvais trip ? Il est un peu barré ton monsieur Émile, non ?

— Il n’aime pas les mecs, bien qu’il ne rechignera pas à un p’tit cul comme le tien.

— Et pourquoi moi ?

— Tu as passé une annonce, non ?

— Oui mais je ne comprends pas le rendez-vous avec Domi, le taxi, mon épilation, ma coiffure, mon abandon nu sur le chemin et cet accueil plutôt froid.

— Il a été déçu par d’autres types. Soit ils étaient trop vieux, soit c’était des curieux. C’est pour être sûr que tu accepterais toutes ses demandes et il en a énormément. Et puis je t’ai choisi, j’ai trouvé ta photo terriblement sexy et avec les transformations faites et à venir tu seras parfaite, ma puce.

— À venir ?

— Tu en poses des questions. Tu verras. Allez, on va chez moi que je te fasse visiter.

C’est avec mon p’tit sac à dos que l’on se dirige vers sa chambre. Elle pousse la porte du pied. Elle s’ouvre automatiquement et me dit qu’elles doivent rester ouvertes en permanence.

— Repose-moi maintenant.

Le bruit de succion que fait sa chatte sur ma queue nous fait partir dans un fou rire. Elle ne montre pas la salle de bain, la même que la mienne. Sa chambre par contre est aménagée avec goût et soin. Ses affaires de maquillage sont sur une coiffeuse savamment équipée de tiroirs, de niches et d’éclairages subtils. Elle m’ouvre son dressing. Les vêtements sont tout de marque et des plus sexy. Son lit est identique au mien mais il est dans un angle du mur du fond.

— Ici c’est chez moi depuis onze mois et demi. Émile a cédé à mon caprice. Il m’a trouvé un mâle. Lui qui n’aime pas foncièrement les hommes. Mais mon choix a été long et laborieux. Douze mecs sont venus ici mais pas un ne me plaisait. Comme je te l’ai déjà dit, pas un pour rattraper l’autre. Des curieux, des vieux vicelards, des moches. Pas un seul n’a eu le droit à la visite de sa chambre, enfin la tienne.

Elle se dirige dans sa salle à manger vers un canapé en cuir et m’invite à venir à côté d’elle. Elle prend une télécommande et une grande télé écran plat dernier cri sort du meuble opposé. Elle sélectionne une chaîne diffusant des clips et baisse le son. Je suis enivré par ses effluves et Popol réagit.

— Je serais bien tenté mais j’ai un peu mal de partout. Dit-elle en regardant le susnommé. Tu es une sauvageonne quand tu baises.

— Ne me parle pas comme si j’étais une fille, s’il te plait.

— S’te plaît amour, j’en ai envie et puis il va falloir que tu t’y fasses, Émile t’a trouvé un prénom.

— Quel Prénom, fis-je en métranglant avec ma bière.

— Tu verras demain Me répondit-elle avant de m’embrasser.

Je vis, dans l’embrasure de la porte, la silhouette de monsieur Émile. Les mains dans les poches et un porte-documents sous le bras gauche. Il s’avance vers nous. Malika se lève et lui saute au cou et l’embrasse amoureusement. Il est clair que je ne suis pas son mec exclusif. Il faudra la partager avec monsieur.

— Alors, les jeunes, on a fait connaissance ?

— Si on peut dire monsieur.

— E.M.I.L.E, est-ce bien compris ou je me fâche.

— Oui, monsi Emile.

— Bien, il faut que je vous parle. J’ai un souci avec mon agence de Londres, je serai absent trois semaines et je partirai après ma réunion de ce soir. Venez on va s’installer à la table, on serra mieux.

Malika lui apporta une bouteille de bourbon et pour nous deux, deux bières. Elle ne semble pas étonnée du départ de monsi d’Émile. L’habitude, sans doute.

— Hervé, c’est ça ?

Je lui réponds par hochement de tête. Il avale un verre de bourbon cul-sec comme pour se donner du courage. Malika le ressert.

— Maintenant, j’aimerais ne pas être interrompu. (NDLR: c’est pourquoi toutes mes réactions, mes pensées seront entre parenthèses). Hervé, tu es ici sur la demande de Malika car elle voulait de la compagnie pendant mes absences. Je lui ai cédé. Bref, elle t’expliquera, si ce n’est déjà fait. Désormais, si tu décides de rester, tu t’appelleras Vanessa. C’est mon choix. (Vanessa, quel taré) Tu seras chienne Vanessa (bin voyons) pour tous les invités que je reçois ici, Malika te briffera, je n’ai pas le temps de t’expliquer (aïe, ça se complique). Tu as compris que je n’aime pas trop les mecs mais vu que je n’ai pas le choix, poursuit-il en souriant à Malika, j’ai décidé de ta transformation en femelle et je dois dire que ce que je vois me plaît. Mais qui dit femelle, dit mamelles (quoi, des seins Ce barjot veut me faire la poitrine ?), Alors c’est pourquoi tu vas me donner l’autorisation (cours toujours) de te faire poser des implants mammaires de la taille de tes soutiens que tu as dû voir dans ta garde-robe, c’est-à-dire un bonnet C.

Évidemment, tu as le droit de refuser et dans ce cas, j’appelle Dominique qui te ramènera chez toi, dans ton petit studio minable (oups, comment sait-il cela ?). Bon, je m’absente une demi-heure et quand je reviens, soit c’est daté, la mention lu et approuvé et signé, soit j’appelle Domi, ce qui me navrera et pas que moi.

Je ne peux pas prononcer un mot, Émile est déjà parti. Je regarde Malika. Elle me regarde d’un air suppliant, en attente.

— J’voudrai bien t’y voir, toi C’est ton idée, lui dis-je d’un ton sec.

— N Non, j’te jure.

Je choppe le verre d’Émile et le bois cul sec, imité par Malika. Le choix et difficile, alors je le lève et lis la feuille que m’a tendu ce taré. Tout y est. Changement de nom, marquage (marquage ?), piercings (piercings avec un s ?), pose des implants bonnet C, condition d’obéissance, condition d’hébergement, les lieux interdits et les lieux à accès restreints. Bref, un contrat BDSM comme je le désirai mais sans la transformation en un transsexuel. Je pars en courant dans ma chambre. Une envie de vomir. À genoux, la tête dans les chiottes, je repense à mon ex. Le mépris de mes parents et de la plupart de mes amis. Je suis sorti de mes songes par les bras de Malika qui m’enlace par derrière.

— Tu vas le faire ?

Là, je dégueule le peu que j’ai dans le ventre mais c’est plus par peur que par dégoût. J’ai un flash. La peur, peur de quoi ? Tout va à la vitesse de la lumière dans ma tête. Je me relève, titube jusque dans ma chambre. Je l’examine. Elle est deux fois plus grande que mon studio pourrit. Je vais à l’extérieur. Ce magnifique patio, ce calme relaxant, ces odeurs exotiques, tout me plaît ici. Et Malika. Perdre une créature de rêve, certainement pas et puis je ne serais pas un homo, puisqu’elle sera là. Je me retourne, elle est appuyée sur le chambranle de MA porte. Je retourne dans MA salle de bain et en passant devant elle je lui souris. Deux larmes perlent dans ses yeux d’un noir profond. Je me lave les dents. Tout y est. Dentifrice, brosse à dents et serviettes. Elle m’attend à l’entrée de ma salle de bain.

— Suis-moi.

C’est d’un pas sûr et décidé que je retourne m’asseoir à la table des négociations car négociations il y allait en avoir. Malika a repris sa place, inquiète de ne m’avoir pas vu signer le contrat.

Nous navons pas à attendre longtemps. Émile est de retour.

— Alors, Hervé ou Vanessa ?

Je lui prends la feuille, la relis.

— Ce sera Vanessa si vous rajoutez un paraphe où vous autorisez la pose d’implants mammaires à Mika de la même taille que les miens.

Ils éclatent de rire. Malika se lève et le ressert et va nous chercher deux nouvelles bières bien fraîches.

— HAHAHAHA, mais c’est prévu, ma chérie, c’est prévu. Dit-il tout en faisant glisser le contrat et un stylo-plume "Mont-blanc".

Malika, tout en buvant sa bière, est morte de rire. Je prends le stylo et signe, date et appose "lu et approuvé".

— Bon, je vous laisse fêter ça à votre façon. J’appelle le chirurgien, il sera là demain matin. Malika, vous irez dans ma salle de bain pour l’opération. Tu emmèneras Herpardon, Vanessa pour lui montrer où cela se passera. Allez mes petites, il faut que je file, je suis déjà en retard.

Malika se lève et embrasse goulûment Émile qui me regarde. Elle me prend par la main et me place devant. Elle m’appuie sur la tête et j’embrasse le maître des lieux. Première fois que j’embrasse un mec et je dois avouer, pas si dégueu que cela.

— Bien, nous susurre-t-il, à dans trois semaines. Vanessa, tu me plais, me dit-il en me caressant les fesses.

Il disparaît sans se retourner.

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