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Des camarades de classe – Chapitre 8

Des camarades de classe - Chapitre 8



Après le repas, Cyrille et Philippe filèrent dans la chambre. Cyrille avait besoin de se reposer après la copieuse sodomie canine : il avait d’ailleurs l’impression d’avoir encore le cul ouvert. Mais ce qui l’inquiétait le plus, c’était la douleur dans les genoux. Rien de grave, mais il devrait faire attention : s’il revenait avec les jambes ensanglantées, il pouvait éveiller les soupçons des parents de Philippe et ils risquaient alors de restreindre les sorties, afin de ne pas ramener leur invité en piteux état.

   ─ Tu n’aurais pas une vieille couverture qu’on pourrait emmener sur le vélo ?

   ─ Oui, ce doit être possible de trouver ça, mais j’ai une petite idée. Écoute un peu !

Une fois la sieste terminée, ils s’en allèrent dans la forêt alentour. Ils emmenèrent quelques outils : une hachette, une scie et un peu de ficelle. Ils partirent en direction de la ferme, mais avant d’y arriver, dans la grande courbe, ils bifurquèrent sur leur gauche et descendirent en suivant la ligne de jonction des deux collines. Ils marchèrent au moins quarante-cinq minutes avant de trouver un endroit qui leur convenait. L’endroit formait un replat au sol tapissé de mousse idéal pour le confort, notamment des genoux. Ils bâtirent une cabane qui offrait ainsi un lieu à l’abri des regards, dans un endroit loin de tout passage. Ils construisirent une armature à base de branches coupées avec la hachette, l’assemblèrent à l’aide de la ficelle et ils couvrirent le tout avec un mélange de branches de genêts et de fougères. Ils la firent en forme de dôme afin de pouvoir se tenir debout, bien qu’il y ait plus de chances qu’ils passent plus de temps dans d’autres positions. Un couloir d’accès en courbe leur permettait de ne pas se faire surprendre par un éventuel promeneur qui jetterait un il à l’intérieur par une ouverture simple. Une fois la construction terminée, ils s’allongèrent dans la cahute.

   ─ Es-tu prêt à étrenner ta nouvelle chambre ? plaisanta Philippe.

   ─ Et comment ! Tu ne crois tout de même pas que je t’ai aidé à construire cette cabane uniquement pour que tu développes des connaissances en architecture ?

   ─ Très drôle ! Tiens, regarde ce que j’ai réussi à piquer ce matin en accompagnant mes parents.

   ─ De la crème pour les mains ?

   ─ Reconvertie pour ton petit trou enfin, après t’avoir vu collé à Zack ce matin, je ne devrais plus dire petit mais béant.

   ─ C’est pour ça que tu es parti avec tes parents, j’étais étonné que tu ne sois pas resté avec moi.

   ─ Oui, c’était pour ça et aussi pour recharger les batteries.

   ─ Ah, tu appelles ça des batteries ?

Philippe poussa Cyrille qui se laissa tomber sur la mousse. Ils se déshabillèrent rapidement. Cyrille s’allongea sur le dos et instinctivement écarta les jambes. Philippe déposa une noix de crème sur l’anus de son ami puis massa délicatement la rondelle encore un peu endolorie par l’accouplement hors norme du matin. Il pénétra lentement et Cyrille ferma les yeux, heureux de sentir cette queue entrer en lui. Il sera les jambes autour de la taille de Philippe qui se contenta, pour l’instant, de lents mouvements.

   ─ Tu te souviens quand nous parlions de domination ? Tu voulais que je te mette au défi de faire des trucs

   ─ Oui bien sûr que je me rappelle ça !

   ─ Puisque tu adores te faire prendre, lorsque mes cousins seront là, j’aimerais que tu acceptes de te faire mettre par eux. Tu auras trois mecs pour toi tout seul.

   ─ Euh

   ─ Aller ! J’adorerais te voir te faire ramoner par un mec en même temps que tu me suces.

   ─ Si c’est pour te faire plaisir, alors ok. Mais es tu sûr qu’eux voudront ?

   ─ T’inquiètes Je les ai déjà surpris en pleine sodo.

Philippe plongea son regard dans celui de Cyrille. Il y décela une lueur de lubricité et accéléra ses va-et-vient. Il avait hâte de voir arriver ses cousins ! Il se mit à genoux, saisit les chevilles de son ami et lui écarta le compas de ses jambes en grand. Ses coups de reins se firent plus secs. Cyrille bandait mollement, la queue posée sur son ventre. Mais le liquide pré-séminal commençait à s’écouler du méat ; il n’allait pas à tarder à jouir. Philippe ralentit la cadence : si les sphincters de son ami se contractaient sous l’effet de son orgasme, il n’était pas sûr, lui-même, de pouvoir se retenir bien longtemps.

Pour s’aider à résister, il pensa à autre chose. Qu’ils pourraient sympathiser avec des jeunes de leur âge. Il devait bien y en avoir, surtout aux alentours de St-Julien. S’ils arrivaient à être suffisamment amis, il pourrait même offrir le cul de Cyrille à ses nouveaux amis. Ils pourraient ainsi lui éjaculer tous, sans exception, sûr son visage. Mince ! S’il continuait à penser à ça, il obtiendrait l’effet inverse et n’allait pas vraiment pouvoir se retenir.

Cyrille avait les bras en croix et s’abandonnait avec délectation au pilonnage intensif de Philippe. C’était un de ces moments rares où il sentait qu’il y avait plus qu’un coup de reins à chaque fois que les couilles de son ami buttaient contre ses fesses. Philippe se rendait bien compte lui aussi que l’instant avait quelque chose de spécial. Il s’était rarement senti aspiré de la sorte par le cul de Cyrille. Il ne pourrait résister plus longtemps tant ce cul le trayait littéralement. Il saisit la queue de son ami et le masturba. Il n’eut pas à faire trop d’effort pour qu’il sente dans sa paume le membre se contracter, puis l’urètre enfla, le sperme s’y engouffrant et se ruant vers la sortie. Les giclées atterrirent sur le ventre et sur le visage de Cyrille. Les contractions de son anus autour de son phallus eurent raison de ses dernières tentatives de se retenir. Il sentit lui aussi son sperme cavaler vers l’orifice de sortie et expulsa de longues et copieuses giclées.

Bien qu’il sentît sa verge redevenir flasque, Philippe tenta de rester le plus longtemps planté dans le cul de son ami. Il se coucha sur lui et Cyrille en profita pour lui saisir la tête et l’approcher de la sienne. Il l’embrassa comme il en avait rarement eu l’occasion. Ils restèrent ainsi de longues minutes puis s’approchèrent du ruisseau qui courrait à quelques pas de là. Cyrille se débarbouilla du sperme qui commençait à sécher. Assis, le dos contre un arbre, ils devisèrent sur les possibilités de chouraver des dessous. Cyrille parla des deux femmes qu’il avait croisées le matin, de leur maison à la sortie du village, de la barrière facile à enjamber. Restait à espérer qu’elles aient mis leurs sous-vêtements à sécher, chose qui n’était pas improbable au vu de l’effort fourni.

De retour à la maison, ils donnèrent un coup de main à Evelyne qui préparait une énorme quiche. Elle avait amélioré la recette en ajoutant de la courgette, ce qui permettait discrètement de faire manger un peu de légumes à ces trois hommes qui, sans elle, se contenteraient de viandes grillées au barbecue. Elle était en train de préparer la pâte et elle demanda à chacun des jeunes hommes d’éplucher une courgette, puis de les couper en petits morceaux. Cyrille empoigna le légume, ce qui lui rappelait la fois où Philippe lui avait défoncé le cul à l’aide d’une de ces cucurbitacées. Celle qu’il avait était bien plus grosse et s’il n’avait pas été question de la manger sous peu, il aurait aimé la sentir passer entre ses fesses. Elle y aurait certainement fait des dégâts, pour son plus grand plaisir. Philippe compris ce qui se passait dans la tête de son ami et se demanda si, en plus de subtiliser des strings, il ne devrait pas envisager de visiter des jardins pour s’en prendre à des légumes de forme oblongue.

   ─ Vous devez mourir de faim avec toutes ces sorties en vélo, ces baignades et ces ballades dans la campagne, déclara la mère.

   ─ Oui, les efforts, ça creuse !

Pendant que la quiche cuisait dans le four, le père servit l’apéro. Philippe profita de ce moment de détente pour prévenir ses parents qu’ils iraient faire un tour de vélo après le repas. S’ils ne refusèrent pas catégoriquement, ils leurs demandèrent d’être prudents, les bicyclettes n’étaient pas équipées de vrais feux arrières, seuls un catadioptre réfléchissait celle d’éventuelles voitures.

   ─ Oh, ne vous inquiétez pas trop. Nous pensons juste aller jusqu’à St-Julien, profiter de la petite animation vespérale : manger une glace ou deux puis tourner un peu dans le village. Il y aura donc de la lumière

Michel fouilla dans ses poches et en sortit un billet qu’il leur tendit. Il leur offrait leurs premières glaces.

Les deux amis dévorèrent leur part de quiche, en reprirent, encouragés par Evelyne qui semblait inquiète de les voir dépérir.

   ─ Quel appétit, Cyrille avale tout rond, déclara-t-elle.

   ─ Ça, pour avaler, il avale, pensa Philippe en se retenant de rire.

Le crépuscule arriva et les deux cyclistes prirent leur élan sur la route de St-Julien. Ils commentèrent à postériori la sortie d’Evelyne et eurent du mal à avancer droit pendant un moment. Ils arrivèrent sur la place du village à la tombée de la nuit. Ils firent plusieurs fois le tour des rues avant d’aller s’acheter un cornet de glace. Philippe choisit sans hésiter une double chocolat fraise. Cyrille eu plus de problème à se décider. Il envisageait de prendre quatre boules, ce qui ne manqua pas de faire rire Philippe qui déjà léchait la sienne.

   ─ Quatre boules ! Tu n’en as jamais assez attends quelques jours et tu en auras six à vider, rien que pour toi.

Il coupa la poire en deux et se contenta d’une triple : Citron, kiwi et donc, poire ! Ils laissèrent leurs vélos contre le mur de l’église et posèrent les fesses sur le rebord de la fontaine. Ils regardaient les gens se promener dans les rues, visitant le vieux village, les jeunes qui faisaient un baby-foot sur la terrasse du bar. Philippe se demandait si parmi ses hommes certains aimeraient s’occuper de Cyrille qui n’avait de cesse de réclamer qu’on s’occupe de son plus si petit trou. Mais avant d’en arriver là, il faudrait faire connaissance et s’assurer que les éventuels intéressés ne leur jouent pas un sale tour ensuite. Ils ne pourraient pas compter sur l’anonymat d’une grande ville si l’un d’eux venait à ébruiter qu’un estivant se fait prendre à la chaîne.

La soirée était bien avancée et après avoir eux-mêmes joué quelques parties de baby-foot, ils s’en allèrent pour effectuer leur larcin, non s’en emmener une petite bouteille de soda à la forme caractéristique. Celle-ci pourrait bien finir dans le fondement de Cyrille.

Ils dépassèrent la maison où les deux femmes visées habitaient, s’arrêtèrent un peu plus loin et planquèrent leurs vélos à l’orée de la forêt. Bingo ! Du linge était étendu et séchait dans la brise estivale. Ils enjambèrent sans peine la barrière et se glissèrent fébrilement jusqu’à l’étendage. Le ciel était suffisamment clair pour qu’ils puissent voir qu’elle pièce de linge ils avaient face à eux sans allumer une torche qui pouvait les trahir. Cyrille saisit une culotte en dentelles et une autre qu’elles devaient utiliser pour le sport : elle était plus large, semblait plus confortable. Ils s’abstinrent de dévaliser tout le stock mais avant de partir, ils furent tentés de jeter un il à l’intérieur de la maison. Peut-être en sauraient-ils un peu plus sur le lien qui unissait ces deux femmes.

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