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Eloge de la ruralité – Chapitre 1

Eloge de la ruralité - Chapitre 1



Louisa a bientôt 45 ans. C?est une grande femme d?origine polonaise, blonde comme les blés qui poussent autour de sa ferme, aux hanches larges et à la poitrine volumineuse, une vraie paysanne. Pourtant, elle a passé son enfance dans une banlieue du Nord de la France, où ses parents avaient immigré pour trouver du travail. La vie était difficile, et le quartier sinistre. Dès qu?elle a pu le faire, Louisa s?est échappée à la campagne. Elle s?est mariée par petite annonce. Elle avait à peine dix-huit ans quand elle a épousé René qui avait dix ans de plus qu?elle. Le René, comme on dit par ici, était un homme bien, et elle n?a pas été malheureuse. Sa ferme est grande et c?était un paysan ambitieux. Louisa n?a jamais manqué de rien, elle n?a jamais regretté ce mariage.

    Seulement, ils n?ont jamais pu avoir d?enfants. Ils faisaient bien ? la chose ?, comme ils disaient, et le René la grimpait tous les soirs, dans les premières années. C?était toujours la même chose. Dès qu?ils se couchaient, une fois la lumière éteinte, il se glissait derrière elle. Elle sentait son machin tout dur contre ses fesses et puis il s?enfonçait en elle en grognant, s?agitait un moment tout en pétrissant ses seins à travers la chemise de nuit et éjaculait dans un râle avant de s?endormir satisfait. Tout ce sperme en elle pour rien, ni plaisir, ni bébé. Dans leur milieu, on ne consultait pas de docteur pour ça, et on n?adoptait pas d?enfants. On se résignait, c?est tout et Louisa et René se sont résignés. Au fil du temps, René s?est mis à lui faire l?amour moins souvent et elle ne s?en est pas plainte. Parfois, depuis quelques temps, c?est même elle qui se refusait prétextant la migraine, ou disant qu?elle avait ses règles même quand ce n?était pas vrai.

    Et puis René est mort. Un accident, bête comme tous les accidents. Son tracteur, un engin tout neuf que tout le voisinage enviait, a versé dans un fossé et il est resté coincé dessous. Quand on a averti Louisa, tout était déjà fini. Un voisin avait prévenu les secours et le René était déjà en route pour la morgue. Au début, cela a été très dur. Pendant des jours, elle a erré dans la maison sans savoir quoi faire. Elle ne s?habillait pas, ne se lavait pas, ne mangeait pas. Elle se contentait de passer d?une pièce à l?autre, regardant les affaires de René avec étonnement. Personne ne venait la voir. René n?avait plus de famille et ses frères et s?urs, sa mère habitaient bien trop loin pour une visite en novembre. Curieusement, il n?y a qu?au lit qu?elle était bien. Elle appréciait d?être enfin seule dans le grand lit. Elle aimait le silence, maintenant que René n?était plus là pour la déranger avec ses ronflements. Elle continua à s?occuper des vaches et des poules, parce que c?était son travail, avant. Mais il y avait certainement beaucoup à faire dans les champs et elle n?avait aucune idée de par où commencer. Il lui faudrait sûrement vendre les terres ou les louer. Pourtant, l?idée lui déplaisait, et elle préférait différer jour après jour le moment où elle devrait prendre des décisions.

    Et puis un matin, alors qu?elle déjeunait dans sa cuisine, vêtue de la chemise de nuit de coton blanc qu?elle ne quittait plus, le voisin est entré. Le Pierre était leur plus proche voisin. Du portail, on voyait sa ferme, au bout de la route. C?était un homme un peu sauvage, un solitaire. René et lui n?étaient pas amis, même si il leur arrivait de se rendre des services de temps en temps. Il était plus jeune, avait à peine trente ans et il vivait seul depuis la mort de sa mère, deux ans auparavant.

    – Faut labourer, dit-il sans préambule, sans un mot de condoléances, sans même un bonjour. Si tu fais rien maintenant, l?année va être foutue, et la ferme s?en relèvera pas.

    – Qu?est ce que tu veux que je fasse ? répondit-elle, que je laboure ? Prends donc un café, assieds toi.

    La proposition lui avait coûté, car elle avait envie de se retrouver seule pour reprendre le fil de ses pensées mais ce grand gaillard debout dans sa cuisine pouvait peut-être l?aider, et elle ne voulait pas être impolie. Par réflexe, elle avait mis son bras en travers de sa poitrine pour cacher un peu ses seins, si visibles sous le fin tissu de la chemise de nuit, mais Pierre ne la regardait pas. Louisa remarqua ses mains, qui pendaient de chaque côté de son corps. Elles étaient vraiment énormes, noires, couvertes de cicatrices. Lorsqu?il parla à nouveau, il garda les yeux rivés sur la fenêtre, et les champs qui s?étendaient à perte de vue.

    – Je peux te le faire, si tu veux, dit-il. Je suis en avance, cette année, avec cette jachère qu?on nous oblige.

    – Oh, fit-elle, étonnée. Tu ferais ça ?

    – J?aime pas voir des champs négligés, alors, je préfère le faire. Surtout si tu me laisses utiliser le tracteur du René, tu comprends.

    Louisa fut évidemment d?accord et son voisin repartit aussitôt au volant de l?énorme machine. Bien que l?homme soit étrange, la sollicitude du Pierre lui avait fait du bien. Pour la première fois depuis le décès du René, elle fit du ménage, prit une douche et s?habilla vraiment. Se doutant que la journée de son voisin allait être longue, elle prépara également un repas pour lui qu?elle garda au coin de sa cuisinière. Il faisait effectivement nuit depuis longtemps, lorsqu?il entra à nouveau dans la cuisine.

    – Cette fois, tu peux pas dire que tu es pressé, dit Louisa. Tu vas bien rester pour manger un peu. Je suis sûre que tu n?as rien de prêt chez toi.

    L?homme acquiesça d?un hochement de tête et s?assit en face d?elle après s?être lavé les mains. Ils parlèrent un peu des travaux à faire pour la ferme, dirent quelques mots du René, puis ils se mirent à manger en silence. Pierre regardait son assiette. Louisa le regardait, pour savoir si il n?avait besoin de rien, toute étourdie d?avoir à nouveau un homme dans sa cuisine. Soudain, il releva la tête.

    – J?ai jamais eu de femme pour s?occuper de moi. Avant, j?avais ma mère, mais c?était pas pareil. C?est rudement bon, ce que tu cuisines.

    – Merci, répondit Louisa qui se sentait rougir. Pourquoi que tu vis tout seul, aussi ? Faut sortir un peu pour faire des rencontres.

    – Pourquoi faire, hein ? dit-il en la regardant vraiment, cette fois. Les femmes bien, y en a pas tellement. Et puis moi, je sais pas ce qui leur plait aux filles, danser, les cadeaux, tout ça. J?aime mieux rester tout seul. Il avait de la chance, le René, ça c?est sûr.

    Louisa devint écarlate et ne répondit pas, ce qui mit fin à la conversation. Pierre la regarda encore un moment, sans qu?elle puisse savoir ce qu?il pensait, puis il prit congé et disparut dans la nuit.

    Louisa eut une nuit agitée. Elle ne savait pas trop si ce voisin lui plaisait. C?était un homme vraiment bizarre, qui ne faisait aucun effort pour faire comme tout le monde. Mais il était jeune et fort, et elle ne pouvait repenser à ses grandes mains sans frissonner. C?était nouveau pour elle, car elle n?avait jamais vraiment été impressionnée par son mari. Elle ressentait beaucoup de gratitude à son égard, de l?admiration parfois, de la tendresse aussi, mais jamais ce mélange d?attirance et de répulsion qui l?agitait maintenant.

    Le lendemain matin, Pierre revint. Elle était en train de traire et il entra dans l?étable comme il était entré dans sa cuisine la veille, sans prévenir. Il y eut une ombre devant la lumière et quand elle se retourna, il était là, debout à côté d?elle avec ses jambes massives bien écartées. Le visage de Louisa, assise devant sa vache, se trouva au niveau de la ceinture de son voisin, et la bosse qui déformait son pantalon la fit rougir. Elle retourna vivement la tête vers son seau tout en disant bonjour d?un ton aussi naturel que possible.

    – Et les vaches, tu vas les garder ? répondit-il de sa manière abrupte.

    – Pourquoi pas ? dit-elle, c?est moi qui m?en occupait avant. René m?a dit que tu n?en avais plus.

    – Ouais. J?ai tout vendu quand ma mère est morte. J?arrivais pas à traire. Ces pis des vaches, ça me faisait trop penser aux femmes.

    – Oh !, fit Louisa en rougissant encore plus, si c?était possible. Les seins d?une femme, c?est quand même beaucoup mieux que le pis d?une vache, et on ne s?en occupe pas de la même manière.

    – Je ne sais pas . Je n?ai jamais vu les seins d?une femme.

    – Menteur ! On en voit sans arrêt à la télé.

    – Je sais, dit-il d?une voix sourde, violente. C?est pour ça que la télé, elle est sur le tas de fumier.

    – Je voulais dire, une femme en vrai. C?est sûrement pas la même.

    – Tu veux voir les miens ?

    Louisa n?aurait jamais pu faire cette proposition si elle avait été face à lui, mais là, elle sentait le sexe de cet homme en rut derrière sa nuque et elle ne maîtrisait plus son désir. Elle voulait qu?il la prenne tout de suite, dans l?étable. Comme il ne répondait pas à sa question, elle se décida. Elle se releva, déboutonna sa blouse. Elle mit plutôt longtemps parce que ses mains tremblaient. Le silence était lourd, elle entendait juste Pierre respirer derrière elle. Glissant les mains dans son dos, elle dégrafa son soutien-gorge et dégagea ses seins. Elle les malaxa un peu pour qu?ils n?aient pas l?air trop fripés. Alors seulement, elle se retourna, écartant la blouse avec ses mains pour qu?elle ne cache rien. Pierre n?avait pas bougé. Transformé en statue, il la regarda, encore et encore, les gros globes laiteux et lourds, les aréoles sombres et les tétons dressés, gros comme des doigts. Son regard s?égara un instant vers la grande culotte blanche en lycra, les lèvres moulées par le tissu, les poils blonds qui s?en échappaient de part et d?autre, puis vers le visage de sa voisine, comme pour tenter de comprendre la raison de ce présent somptueux qu?elle lui faisait, mais toujours ses yeux revenaient aux mamelles que Louisa tendait vers lui. Ils restèrent ainsi un long moment sans que rien ne se passe. Elle aurait voulu qu?il parle, ou qu?il l?empoigne mais il ne faisait rien, ses bras pendaient le long de son corps, sa bouche restait légèrement entrouverte.

    – Tu peux les toucher, si tu veux, murmura-t-elle dans un souffle, en fermant les yeux.

    Il y eut encore un silence, puis Louisa entendit Pierre bouger. Elle imaginait déjà la grosse main de l?homme se poser sur sa poitrine, sa paume rugueuse, ses tétons comprimés entre pouce et index, et elle se sentit fondre. Sa culotte fut instantanément trempée et elle ressentit un plaisir qu?elle n?avait jamais connu, très loin, tout au fond de son ventre. Mais l?instant d?après, le silence était revenu sans qu?il se soit rien passé. Elle rouvrit les yeux. Pierre n?était plus là. Des larmes de dépit, de frustration, de colère lui vinrent aux yeux. Elle eut envie de le poursuivre, de l?insulter mais elle ne le fit pas. Elle avait en même temps tellement honte de sa conduite. Il avait du être dégoûté par cette grosse femme qui venait de se déshabiller devant lui comme une vulgaire putain. Pendant qu?elle se rhabillait, elle entendit le tracteur qui démarrait. Elle monta jusqu?à la salle de bains et se déshabilla à nouveau. Elle observa la grosse femme nue devant elle, et ne se plut guère. Les cuisses étaient trop grasses, le ventre trop visible. Finalement, elle n?était pas bien mieux qu?une grosse vache. Elle prit une douche, brûlante, tenta de se caresser en pensant aux mains de l?homme qu?elle avait cru séduire, mais rien ne vint. Le moment était passé, son doigt avait beau s?activer sur son clitoris, elle n?arrivait pas à ressentir de plaisir.

    Dans l?après-midi, Louisa décida de se débarrasser des vêtements de son mari. Elle n?en pouvait plus de les voir chaque fois qu?elle ouvrait son armoire. Elle était dans sa chambre, vêtue d?une simple combinaison qu?elle avait enfilé après la douche, lorsque le Pierre entra à nouveau. Elle sursauta en le voyant d?un coup dans l?encadrement de la porte.

    – Bon sang ! s?écria-t-elle. Tu ne pourrais pas frapper, à la fin !

    – Montre les moi encore, grogna-t-il en retour. S?il te plait?

    – Mais qu?est ce que tu t?imagines, Pierre ? cria-t-elle alors. Que je n?ai que ça à faire de te montrer mes nichons ? alors que tu les a refusés ce matin ? Comment tu crois que je me sens, maintenant ? Hein ? tu y as pensé à ça ?

    – Je ? j?ai jamais touché une femme, Louisa, je sais pas faire. J?ai eu envie de ? C?était tellement fort que j?ai eu peur de te faire mal, alors j?ai préféré partir, avoua-t-il piteusement. Mais depuis je n?arrive plus à penser, je veux les voir encore, parce que tu es tellement belle?

    – Tu crois ? dit-elle radoucie. Je suis trop vieille pour toi, Pierre, et trop grosse.

    – Tes ? mamelles, Louisa, j?aurais jamais cru que ça pouvait être aussi beau, bon Dieu, jamais je l?aurais cru. Montre les encore, va, que je les touche. Tu me diras pour pas te faire mal.

    Leurs regards se croisèrent. La queue de Pierre se dressa dans son pantalon et le sexe de Louisa se mouilla à nouveau. Comme elle n?avait pas remis de soutien gorge, elle n?eut qu?à dégager ses épaules des fines bretelles de nylon et la combinaison tomba sur ses hanches.

    – Viens, murmura-t-elle.

    Aussitôt, l?homme s?avança dans la pièce, conquis, les yeux rivés sur les seins découverts.

    – Soupèse les, dit-elle. Comme des fruits mûrs, comme tu ferais avec un melon.

    Il fit exactement ce qu?elle disait, alors elle continua à le guider.

    – Viens, on va s?asseoir sur le lit. Tiens les bien, ne les lâche pas, hein ? Tu sens comme ils pèsent ? Maintenant, passe ta paume sur la pointe, doucement. Il faut juste l?effleurer, tu vois. Voilà, comme ça, c?est bon pour moi, tu sais. Tu peux les malaxer aussi, mais pas trop fort. C?est comme de la pâte à pain, non ? Oui, continue. Ta bouche maintenant. Mets le téton dans ta bouche, oui, c?est ça, et suce le un peu. Mmmmh, oui !

    Louisa se sentait terriblement bien. Elle se laissa tomber en arrière, s?allongeant sur le lit, et son nouvel amant la suivit docilement, s?allongeant sur elle, reprenant en bouche le téton qui lui avait échappé, malaxant l?autre sein, pesant sur elle. D?un moment à l?autre, il allait la prendre et elle en jouissait d?avance. Son bassin ondulait sous lui et son pubis s?écrasait déjà contre la hanche dure. Sa combinaison s?était retroussé dans la man?uvre et elle sentait sa chatte nue, offerte. Mais Pierre continuait de la téter, ses mains ne s?aventuraient pas plus loin. Sûrement, il n?osait pas, il allait falloir qu?elle le guide, à nouveau. Elle glissa sa main sous lui et commença à caresser son sexe à travers l?étoffe épaisse de son pantalon de travail. Il bandait dur, c?était ce qu?elle voulait. Mais ce début de caresse électrisa le Pierre bien plus qu?elle ne pouvait l?imaginer. La scène allait au delà de ses rêves les plus fous. Sa queue lui faisait mal et son désir était si fort qu?il avait peur de mal se conduire avec sa voisine. Il n?avait pas encore compris qu?elle était prête à tout accepter et il ne voulait pas se rendre coupable d?un viol.

    – Je n?en peux plus ! s?écria-t-il en se relevant. Tu es trop belle, vraiment trop belle ! Je ne peux pas continuer à te caresser, mon engin va exploser !

    C?était touchant et Louisa sourit. Elle se rassit au bord du lit et enleva entièrement sa combinaison.

    – Viens là, dit-elle. Laisse toi faire, je sais traire les hommes aussi.

    Pierre était debout devant elle. Il n?opposa aucune résistance quand elle défit le bouton de son pantalon de grosse toile. Il la laissa également descendre sa fermeture éclair, rayant le silence d?un ? zip ? très court. Ensuite, la Louisa lui descendit le pantalon sur les genoux.

    – Caresse mes cheveux, pendant que je m?occupe de la suite, commanda-t-elle.

    Pierre s?exécuta. Il n?arrivait pas à savoir si il était dans un rêve ou pas, et il n?osait pas imaginer la suite. Il emmêlait ses gros doigts dans les mèches blondes de la Louisa et une douce odeur de shampoing monta jusqu?à ses narines. Pendant ce temps, elle caressait doucement son membre en érection à travers le coton blanc du slip. Elle ne put s?empêcher de penser qu?il avait l?air beaucoup plus gros que celui de son mari. Elle hésitait à poursuivre. Malgré l?assurance qu?elle avait affiché jusque là pour rassurer son jeune amant, elle n?était pas très sûre de savoir le caresser comme il faut. Elle avait bien branlé une ou deux fois le René quand il avait trop envie et qu?elle avait ses règles, mais il ne s?était jamais tenu ainsi debout devant elle, et elle ne l?avait jamais fait en plein jour. Le désir balaya ses craintes. Elle descendit délicatement le slip et une odeur de rut lui emplit les narines. La bite du Pierre était à quelques centimètres de son visage, en parfaite érection, et le bout du gland qui émergeait du prépuce atteignait presque le nombril velu de son amant. C?était une bite magnifique, pleine de nervures, congestionnée, avec de belles grosses couilles qui pendaient et une forêt de poils noirs autour. Instinctivement, Louisa serra les cuisses, tant le désir montait dans son ventre. Elle n?arrivait pas à croire qu?elle était responsable d?une si belle érection. Sa main gauche prit la forme d?une coupe qui soupesa doucement les couilles pendant que l?index et le pouce de sa main droite décapuchonnaient délicatement le gland.

    C?en fut trop pour le Pierre. Il éjacula instantanément et sans prévenir. Une longue giclée de sperme jaillit jusqu?au visage de Louisa, suivie de plusieurs autres qui s?étalèrent sur ses mains, sa poitrine et le lit. Elle fut surprise, mais il le fut plus encore. Il n?avait rien contrôlé. Cela lui sembla terrible, odieux. Le rêve devenait un cauchemar et il n?était vraiment bon à rien. Très vite, sans que sa maîtresse puisse le retenir, il renfila son pantalon et quitta la maison en quatrième vitesse. Quand elle sortit à sa suite après avoir enfilé un peignoir, il était déjà loin, en train de courir sur la route.

    Louisa ne savait pas si elle était frustrée, furieuse ou amusée par la situation. Le Pierre l?avait encore laissée tomber, sans lui donner le plaisir qu?elle pensait mériter, mais elle se rendait bien compte de l?état de confusion où il était et elle décida de ne pas se décourager. Elle rentra, prit le téléphone et appela aussitôt la ferme de son voisin. Elle ne s?attendait pas à ce qu?il réponde, il n?était même pas encore arrivé. Mais il avait un répondeur.

    – Alors, Pierre, dit-elle d?une voix qu?elle essaya de rendre sévère, tu me laisses encore tomber ? Je crois que je sais pourquoi tu es parti, mais c?est une très mauvaise raison. On était en train de faire l?amour, non ? Alors pourquoi s?arrêter en route à cause d?une toute petite éjaculation ? j?espère quand même que tu peux faire mieux. Tu as un jus délicieux, Pierre. Je l?ai goûté, j?en avais plein les mains. Sérieusement maintenant : tu n?es plus un petit garçon, quand on commence à baiser une femme, mon gars, on va jusqu?au bout. Je ne vais pas continuer à m?occuper de tout comme cette après-midi. Je te laisse donc une dernière chance. Si tu me veux, si tu me veux vraiment, tu reviens à la maison. Je t?invite à dîner, ce soir. Tu as le temps, tu te reposes de tes émotions, tu prends des bonnes résolutions, tu te fais beau et tu reviens. Et je veux que ce soit toi qui me baise, cette fois, toi qui me déshabille, toi qui mettes tes mains partout, toi qui enfonce ta belle queue d?homme tout au fond de moi. Oh oui, Pierre, je t?en prie, viens là et remplis moi toute, cette fois, j?en ai tellement, tellement envie, tu dois le faire. Tu en es capable, tu sais, il suffit que tu te laisses aller, que tu suive tes instincts, c?est tout ce que je demande. Sinon, si vraiment tu es trop lâche ou trop con, ce n?est pas la peine de jamais remettre les pieds chez moi, hein ? J?en trouverai un autre, c?est pas les hommes qui manquent.

    Et elle raccrocha. Pendant qu?elle parlait au téléphone, elle n?avait pas pu s?empêcher de se glisser un doigt dans la chatte, et de le frotter sur son clitoris. Elle s?était conduite comme une vraie putain et elle n?avait pas honte du tout. Elle était presque sûre qu?il allait revenir et cela l?excitait terriblement, ce pouvoir qu?elle se découvrait de le convoquer et lui faire faire ce qu?elle désirait. Maintenant, elle ne pouvait s?empêcher de continuer à se caresser, à l?idée de la soirée à venir. Elle eut un orgasme très vite, et elle dut se faire violence pour ne pas continuer à se branler. Elle devait tout de même se préparer pour l?accueillir. Il fallait d?abord être aussi fraîche et belle que possible. Elle passa un long moment sous la douche, puis devant la glace de la salle de bains, se parfumant, faisant la chasse aux poils superflus, se maquillant, enfin juste un peu de rouge sur les lèvres parce que les yeux, elle n?avait jamais su faire. Elle hésita ensuite un long moment devant sa garde robe et elle finit par mettre une robe à fleurs, boutonnée sur le devant. Le Pierre aurait ainsi le choix. Il pourrait glisser les mains dessous, ou défaire les boutons. Elle mit une culotte, une qui avait de la dentelle, puis l?enleva. Après tout, ils n?allaient faire que continuer ce qu?ils avaient entrepris dans l?après-midi. Et le Pierre avait l?air si peu doué qu?il ne fallait pas accumuler les obstacles. Ensuite, elle s?occupa de préparer un repas, puisqu?elle l?avait invité à dîner. D?abord, elle rechercha des fiches de recettes aphrodisiaques qu?elle avait découpé un jour dans un magazine. Ce serait vraiment le moment de les essayer. Mais évidemment, il fallait des ingrédients qu?elle n?avait pas, du gingembre, du piment, et d?autres épices dont elle n?avait même jamais entendu parler. Alors, elle se contenta de sortir un poulet du congélateur et de le glisser dans le four, accompagné de quelques pommes de terre. C?était le repas préféré du René, cela devrait donc plaire aussi au voisin.

    Ensuite, elle trouva le temps long. Il faisait nuit depuis longtemps et il n?était toujours pas arrivé. Elle passait souvent devant la glace, rectifiait sa coiffure, se pinçait le bout des seins pour que les tétons se voient bien sous la robe quand il entrerait. Le poulet était cuit, la table dressée et il n?arrivait pas. L?excitation, le désir et la peur qui commençait à venir l?empêchaient de faire quoi que ce soit. Finalement, on frappa à la porte. C?était le Pierre, dans son costume du dimanche, impeccablement rasé, les cheveux tenus en arrière par du gel, un bouquet de marguerites à la fin. Il était si différent de d?habitude qu?elle faillit ne pas le reconnaître. Elle était si contente qu?il soit venu qu?elle lui sauta aussitôt au cou en le remerciant joyeusement pour les fleurs. Elle écrasa sa poitrine contre les pectoraux puissants de Pierre et posa ses lèvres dans son cou. Elle pouvait difficilement aller plus haut sans qu?il se baisse, car il était beaucoup plus grand qu?elle, et il était un peu raide sur le seuil. Ils burent l?apéritif, assis l?un en face de l?autre dans le salon, se complimentant sur leurs toilettes respectives. Ils ne firent allusion ni l?un ni l?autre au message téléphonique de Louisa, ou à ce qui s?était passé dans l?après midi. A plusieurs reprises, Louisa croisa et décroisa les jambes, pour voir si cela intéressait son compagnon. Lorsque ses cuisses grasses et blanches apparaissaient, il ne les quittait pas des yeux, laissant même des blancs dans la conversation, avalant visiblement sa salive avec difficulté. Louisa était ravie.

    – Comment trouves-tu mes jambes ? demanda-t-elle alors.

    – Plutôt belles, hein, pour ce que j?y connais, répondit-il de son ton bourru habituel. Je te demanderais bien de me les montrer jusqu?en haut, mais je crois que tu m?as invité pour le dîner et je voudrais pas rater ça.

    – Comme tu voudras, mon grand, dit-elle joyeusement en se levant, un peu déçue de devoir attendre mais si flattée qu?il apprécie sa cuisine.

    Elle le fit asseoir, et alla chercher son plat qui attendait dans le four éteint. Elle pensa alors au vin et alla en chercher en bas du buffet où elle savait que le René avait laissé une bonne bouteille. Elle tournait le dos au Pierre à ce moment là et se pencha en avant. C?est alors qu?elle sentit la chaleur de son ventre contre ses fesses, et ses grosses mains qui s?agrippaient à ses hanches. Il avait attrapé sa chair et la pétrissait sans ménagement.

    – Tu m?as dit de suivre mes instincts, hein, tout à l?heure, grogna-t-il. Tes jambes c?est une chose, mais ce beau derrière que tu agites devant moi, je peux pas résister.

    – Fais ce que tu veux, dit-elle d?une voix faible, tandis que sa chatte redevenait aussitôt une fontaine.

    Il souleva la robe légère et découvrit les grosses fesses blanches de sa maîtresse. Louisa s?appuya sur le dessus du buffet et se cambra au mieux pour s?offrir. Ses jambes flageolaient.

    – Bon dieu ! dit-il, les femmes c?est comme les vaches en plus beau, un gros derrière et l?abricot au milieu !

    Il fourra sa main entre les globes laiteux et la fit glisser vers la fente qu?il trouva délicieusement trempée. Louisa n?avait jamais fait ça avec le René, jamais dans la salle, jamais debout, jamais sans se déshabiller. Elle gémit de plaisir à l?idée du spectacle obscène qu?elle offrait. Il y eut un petit ? zip ?, et elle sentit la queue de Pierre, cette belle queue qu?elle avait observé tout à l?heure, contre son cul. Il se frotta un peu puis appuya le gland contre son petit trou.

    – plus bas, souffla-t-elle, encore que s?il avait voulu la sodomiser, elle se serait laisser faire.

    Et puis, elle sentit la bite se glisser doucement, lentement en elle. C?était comme si le Pierre entier la pénétrait. Elle avait pensé un instant qu?il fallait un préservatif, c?est ce que disait la télé quand on avait des relations avec un inconnu. Mais le Pierre n?avait pas dû pouvoir attraper de maladie tout seul et elle se savait incapable de faire des enfants. La bite était longue, grosse et chaude. Il grognait comme un ours. Lorsqu?il fut au fond, quand elle sentit ses poils durs s?écraser contre ses fesses, il s?immobilisa et elle eut alors un violent orgasme, qui libéra un flot de liquide chaud dans son con. Ce fut comme un déclic pour le Pierre. Empoignant à nouveau les hanches grasses de Louisa, il se mit à la bourrer, la tamponner, utilisant toute sa puissance musculaire. Louisa qui se trouvait si grosse parfois, sentit bien qu?elle n?était rien entre ces mains puissantes. Les coups de bassin de Pierre la projetaient en avant contre le buffet et à chaque fois, elle le sentait encore plus loin en elle, alors que cela semblait impossible. Et cela durait, durait. Plus rien n?existait que cette bite qui la pilonnait avec la régularité d?une machine. Pendant ce temps, le Pierre gueulait :

    – Bon dieu de bon dieu de merde ! Comme une jument, bon dieu ! Comme une ânesse! Le plus beau cul du monde et c?est moi qui me le fais ! Je baise la Louisa ! Le beau cul de la belle Louisa ! Le gros cul de la grosse Louisa ! Comme une grosse vache, bon dieu !

    Et puis, dans un dernier hurlement de bûcheron, il se planta en elle comme un pal et éjacula, déversant son jus brûlant au plus profond de son con surchauffé, déclenchant un orgasme de plus chez une Louisa complètement perdue.

    Lorsqu?ils reprirent leurs esprits, Pierre sortit délicatement sa queue de Louisa et alla s?effondrer sur une chaise.

    – Dis donc, la Louisa, dit-il, toi qui aime le goût, tu veux pas me nettoyer mon engin, que je vais tout me tacher si je le range comme ça.

    – Tu peux te déshabiller, tu sais, dit Louisa qui devait encore s?appuyer au buffet pour tenir debout.

    – Pas avant d?avoir mangé ton poulet, ma belle. Allez, un petit coup de langue !

    La Louisa, qui se délectait il y a une heure encore de pouvoir diriger l?homme à sa guise, n?en revenait pas. Quelle assurance ! Quel toupet même ! Pourtant, elle ne pouvait rien refuser à un amant de cette vigueur. Elle s?agenouilla devant lui et, timidement d?abord, puis plus gloutonnement, elle lécha le gland. La bite du Pierre avait perdu de son volume, et une bonne partie de sa rigidité, ce qui permit à sa maîtresse de mettre son gland et une bonne partie de sa queue dans sa bouche. Une fois là, elle entreprit de sucer l?engin, comme elle le faisait avec les sucettes quand elle était petite. Elle n?avait jamais fait la moindre pipe, et comme elle avait entendu dire qu?il y avait des femmes qui suçaient, elle suçait. Avec ce traitement, le gros braquemart de Pierre, bien nettoyé, reprit vite de la vigueur.

    – Bon dieu cette bougresse ! éructa-t-il. Elle va tellement me le bouffer que je vais encore devoir te besogner ! Vas-y, pompe bien et tu ne le regretteras pas!

    Louisa adorait ça. Elle se rendit compte que les saletés que disait son voisin l?excitaient au plus haut point et qu?elle qui se croyait épuisée il y a cinq minutes n?avait qu?une envie, c?était de recommencer à forniquer. La grosse queue était juste à point, elle n?arrivait même plus à enfourner le gland en entier dans sa bouche. Le membre était dur comme un os. Elle se releva, s?avança en enjambant les cuisses velues de son amant, et s?assit sur son engin qui disparut en elle sans aucun problème. Elle n?avait rien dit et il l?avait laissé faire. Leurs visages étaient tout près l?un de l?autre. Le Pierre était plutôt rouge, à cause de toutes ces nouveautés qui le rendaient fou, mais c?était assurément un bel homme, avec ses yeux bleu acier et ses mâchoires carrées.

    – Embrasse moi, demanda-t-elle, alors que son bassin qui commençait à onduler sur lui leur donnait du plaisir à tous les deux.

    C?est vrai, ils ne s?étaient encore jamais embrassé, alors qu?ils faisaient des cochonneries qu?elle n?aurait jamais imaginé faire un jour hier encore. Pierre prit son visage dans ses deux grosses pognes, écartant les cheveux indésirables et elle se sentit fondre. Voilà qu?elle allait devenir amoureuse de cet idiot. Il posa doucement ses lèvres sur les siennes et il fermèrent les yeux. Cela ressemblait au bonheur, un bonheur qu?elle n?aurait pas cru retrouver aussi vite après la mort du René. Pendant ce temps, les mouvements de son bassin se faisaient plus amples, le plaisir s?accentuait. La langue du Pierre finit par trouver le chemin de sa bouche et il mangeait maintenant ses lèvres charnues à pleine bouche. Ce baiser, son premier vrai baiser de femme libre, dura une éternité. Quand ils s?écartèrent l?un de l?autre, c?est parce qu?ils étaient à bout de souffle.

    – Il y a pas meilleure que toi, Louisa, dit Pierre. Je t?aime.

    – Oh ! Vraiment ? Je veux bien que tu m?aimes, mais continues à me dire tout ce que tu penses de cochon, hein, parce que j?aime drôlement ça.

    – Enlève ta robe, alors, et je vais te dire ce que je pense de ces gros nichons que tu m?as mis sous le nez ce matin dans l?étable.

    Louisa s?exécuta sans cesser ses mouvements sur lui.

    – Quels pis ! dit-il quand elle fut nue sur lui. C?est ce que tu as de plus beau, tu sais. Même ton gros cul ne vaut pas ça. Ils ont des bouts, on dirait des tétines pour les veaux ! Et ils sont mous comme de la guimauve !

    En disant cela, il l?avait empoigné à pleines mains et il la pétrissait comme si il voulait modeler de la glaise. Il les prit dans sa bouche, l?un après l?autre, avant de se rendre compte qu?il allait exploser à nouveau.

    – Bon dieu de grosse truie ! cria-t-il au comble de l?excitation. Il va falloir que je te baise encore pour qu?on se calme ! Il y a ton jus qui me coule tout sur les jambes, tu parles d?une propreté.

    Alors, sûr de sa force, il empoigna la Louisa par les fesses et se releva d?un coup, la portant comme une botte de paille, bien enfoncé en elle. Il la porta jusqu?à la table, poussa la belle vaisselle d?une main pendant qu?elle s?accrochait à son cou et la posa délicatement nue sur la toile cirée. La table était à la bonne hauteur et il put la besogner à l?aise. Entre les cuisses blanches de la dame, bien écartées pour lui laisser le passage, il reprit son rythme de tout à l?heure, de grands coups de reins bien réguliers qui propulsaient son gland tout au fond de ce con si mouillé que les va et vient faisaient un flic floc qui les excita plus encore.

    – baise moi! cria-t-elle à son tour.

    – Ouais, ma petite truie, je vais te foutre une nouvelle dose. T?en as manqué, hein, Il t?en faut, hein ?

    Et ils explosèrent ensemble, déchargeant sperme et mouille en quantité appréciable. Il y eut un silence, puis le Pierre se retira et remballa sa bite légèrement ramollie sans demander de coup de langue, cette fois ci.

    – Bon, on le mange ce poulet ? dit-il d?un ton joyeux en s?attablant.

    Louisa, incapable du moindre geste, restait nue au milieu de la table, du sperme s?écoulant encore sur la toile cirée, les cuisses restées ouvertes. Cela n?empêcha pas son amant de se servir, copieusement parce qu?il avait subitement très faim, et de se mettre à manger, mordant à bonnes dents dans une cuisse de poulet. Il le fit en observant avec satisfaction sa maîtresse entièrement offerte.

    – Tu es vraiment une belle pouliche, la Louisa, dit-il. Depuis longtemps, je rêve de toi la nuit. Ce que j?ai pu lui en vouloir au René de t?avoir toutes les nuits dans son lit. J?avais quinze ans quand tu es arrivée à la ferme, et bien crois moi : je m?en rappelle encore. Je n?avais jamais vu une beauté pareille. Les autres femmes, elles sont ou laides ou maigres. Toi, tu es ronde de partout et tu es magnifique.

    La scène aurait pu apparaître comme vraiment obscène mais Louisa admira la vitalité de l?homme qui lui parlait ainsi et elle se sentit terriblement amoureuse. Après le repas, ils montèrent dans sa chambre. Pierre se déshabilla, cette fois, pendant que sa maîtresse l?observait, ses cuisses puissantes, sa pilosité abondante, tout lui plaisait, la faisant frissonner de désir. Elle n?avait jamais pensé qu?elle pourrait prendre du plaisir à regarder un homme, et pourtant, c?était le cas ce soir.

    – Montre moi ton abricot, maintenant, dit-il en la rejoignant, et explique moi comment il marche, que je n?ai plus peur de te faire du mal.

    Louisa fit donc une visite commentée, que le Pierre suivit avec concentration. Pour finir, son majeur rugueux fit merveille sur le clitoris gonflé de sa partenaire. Quand il eut fini, après qu?elle eut hurlé son plaisir, lorsqu?elle rouvrit les yeux après avoir chaviré à nouveau dans un autre monde, elle le vit à ses côtés, nu, massif, attentif et bandant comme un cerf. Elle voulut lui rendre tout ce plaisir qu?il lui donnait, mais elle se sentait sans force, incapable de le prendre à nouveau en elle. Alors, elle prit la grosse bite tendue avec ses deux mains et la porta à sa bouche. Elle la lécha longtemps, avant de l?enfourner et de la sucer. Pierre grognait et elle suçait. Puis, elle pensa au va et vient de cette queue dans son con et elle se mit à faire aller et venir ses lèvres le long de ce manche de chair. Elle réinventait la fellation, pour le plus grand bonheur de son amant. Il ne résista d?ailleurs pas bien longtemps, et sa purée se déversa à nouveau alors qu?il bramait, cette fois dans la bouche de Louisa, qui mit un point d?honneur à tout avaler.

    La soirée avait été chaude, et Pierre s?endormit peu après, comme une masse. Louisa resta longtemps à le contempler, songeuse. Comme il était sur le ventre, elle laissa courir sa main sur les fesses rondes et dures de son jeune amant. Et sa décision fut prise : S?il en voulait bien, elle donnerait sa ferme et son cul à cet homme dès le lendemain.

    Adrien

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