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Entre amis d'enfance – Chapitre 3

Entre amis d'enfance - Chapitre 3



Comme tout à l’heure nous restâmes tous les trois allongés un bon moment. Reprenant notre souffle tranquillement. Personne ne parlait. Emma qui avait retrouvé ses esprits se leva pour aller chercher la bouteille d’eau que j’avais laissée sur la commode. Elle s’assit dans le fauteuil de la chambre :

— Vous m’avez achevée. Je sais même pas combien de fois j’ai joui.

— Tu nous as mis à plat aussi si tu veux savoir. répliquai-je.

Il ne restait que Julien et moi dans le lit. Il était allongé à quelques centimètres de moi. Sa bite, comme la mienne, avait retrouvé sa taille initiale. Je ne pouvais m’empêcher de le regarder. Ce mec nu à côté de moi m’excitait, je ne serais dire exactement pour quelles raisons. Était-ce parce que c’était mon meilleur pote ? Était-ce parce que j’avais des pulsions homosexuelles qui se réveillèrent à la vue de ce mec nue devant moi ? Était-ce à cause de son physique, qui associait un visage aux traits fins et une peau blanche pâle d’une douceur féminine mais qui néanmoins gardait une musculature masculine, pas exagérément développée mais parfaitement dessinée. C’était sans doute un mélange de tout ça.

Toujours était-il que je me mis à me tripoter presque machinalement sans m’en rendre compte. Julien vit que je jetais des coups d’il sur son entrejambe tout en me touchant. « Viens la mater de plus près si tu veux. » me dit-il avec un air amusé. Il avait déjà remarqué que je le matais tout à l’heure et maintenant il me prend à nouveau à le regarder et en me branlant en plus. J’avais deux solutions : soit je désamorçais de nouveau avec une vanne ou soit je prenais les devants. Après tout à chaque fois qu’il vit que je le regardais il ne s’offusqua pas plus que ça et me répondit même à chaque fois sur le ton de la plaisanterie. À peine eut-il fini sa phrase que j’attrapai sa queue avec ma main : « Attention à ce que tu dis Julien. Je peux être très méchant avec les vilains petits garçons ! ». Je jouais délibérément au con pour avoir une excuse toute trouvée au cas où il me repousserait. Sil s’offusquait de mon geste je le calmerais en disant que c’était une plaisanterie, qu’il n’y avait rien de sérieux.

Malgré mon ton narquois, j’avais réussi à faire quelque chose qui me démangeait depuis tout à l’heure : le toucher. Je m’attendais sincèrement à ce qu’il me mette une droite dans la gueule à peine eus-je touché son sexe. Mais à ma grande surprise il n’en fit rien. Il eut même ce que j’interprétai sur le moment comme un soupir. C’eut peut être était un bruit d’étonnement lié au fait d’avoir ses parties agrippées par surprise par un autre mec. Mais je préférais penser que c’était bien un soupir de plaisir. Après tout le pénis reste extrêmement sensible après une éjaculation, peu importe qui vous touche.

J’avais donc à présent ma main autour de la bite de Julien et il ne me repoussait pas. C’était la première fois de ma vie que je touchais une bite autre que la mienne. Ju me regardait fébrilement se demandant ce que j’allais faire. Bien qu’il ne protestait pas il était visiblement anxieux. Je me mis à activer ma main de bas en haut. Cette fois, sans aucun doute il gémissait de plaisir. « Pour quelqu’un qui me défiait y’a deux minutes, tu capitules vite ! ». Il me répondit par un léger : « Tais-toi. ». Je gardais un ton provocateur pour ne pas montrer que j’avais cherché cette situation. Je ne savais toujours pas dans quel état d’esprit il était bien qu’il se laissait masturber. Sa queue grossissait dans ma main et la mienne gonflait également à vue d’il. Une fois qu’il était en érection totale je m’amusai à titiller l’arrière de son gland avec mon pouce. Son gland était encore humide de l’éjaculation passée. Le passage de mon doigt sur cette zone sensible lui extirpa quelques cris de plaisir qui me donnèrent envie de le faire jouir immédiatement.

Emma que je croyais endormie dans son fauteuil se releva, sans doute attirée par les bruits de plaisir de Julien. « Hé ! Vous amusez pas sans moi ! ». Elle ne semblait pas du tout surprise de me voir branler Ju. Elle avait l’air un peu dans les vapes d’où le fait que je la crus endormie. Après tout il était tard. Nous baisions depuis facilement une heure et demie. Et la DP avait de toute évidence était plus éprouvante pour elle que pour nous. Néanmoins elle finit tout de même par nous rejoindre. Elle s’allongea de l’autre côté de Julien et dirigea sa bouche directement vers sa bite. Je maintins ma main à la base de la tige de Ju ce qui laissait toute la liberté à Emma de le sucer.

Moi aussi je voulais le goûter. Il avait certes accepté que je le branle, il y avait même pris du plaisir. Mais le sucer était un niveau au-dessus. Qu’il se laisserait faire n’était pas du tout certain. Mais l’envie étant trop forte je me lançai malgré tout. Je fis passer sa jambe au-dessus de ma tête, ce qui me donnait un meilleur accès à son intimité. J’approchai ma tête, quand il m’arrêta en mettant sa main sur mon front.

— Tu veux vraiment faire ça ? Me lança-t-il en me regardant dans les yeux

— Tu veux pas ?

— Si

Nous avions totalement abandonné le ton moqueur qu’on employait lui et moi quand il me surprit à le regarder et quand j’avais agrippé sa bite la première fois. Ce n’était plus la peine de jouer, nous en avions tous les deux envie. Tout en le regardant je sortis ma langue et la passai sur ses couilles. Emma le pomper toujours. Comme à la précédente pipe d’Emma, et c’est ce qu’il devait faire à chaque fois qu’il était en extase, Ju laissa tomber sa tête sur le lit et ferma les yeux pour savourer pleinement l’instant. Je continuai à m’occuper de ses couilles que je léchais et prenais dans ma bouche avant de les recracher jusqu’à ce qu’Emma me tendit sa bite comme une sucette. Je compris qu’elle voulait que je la prenne en bouche. J’avais reçu des fellations mais je n’en avais jamais donné. J’y allai donc à tâtons. Je pris d’abord le gland en bouche et enveloppai ma langue autour. Je sentis le goût du présperme que je n’appréciai vraiment pas, au contraire des sécrétions féminines, qui elles décuplaient mon excitation.

Néanmoins ce petit désagrément ne freina pas mon envie de lui dévorer la queue. Emma tenait la base de sa tige comme j’avais fait pour elle tout à l’heure. Je continuai d’enfoncer sa bite dans ma bouche mais sans toutefois aller jusqu’au bout. Je fis quelques va-et-vient en laissant traîner ma langue sur toute la longueur et je concluais à chaque fois en refermant mes lèvres sur le haut de son gland. Ma pipe n’était pas parfaite mais je réussis tout de même à lui arracher quelques gémissements.

Je décidai maintenant de lui faire ce que j’aimais que mes copines me fassent. À savoir aller titiller ses couilles avec ma langue tout en gardant sa bite dans ma bouche. Je retirai la main d’Emma et attrapai ses boules avec ma main à moi pour pouvoir les atteindre avec ma langue. Ainsi la base de ma langue tenait son gland au chaud et la pointe lui léchouillait les couilles. Ce traitement lui plut puisque tout en posant sa main sur l’arrière de ma tête il soupirait fortement et lâchait des longs : « Mmmmhh ! ». Je finis par concentrer ma bouche uniquement sur ses couilles. Tout en le branlant d’une main, je glissai l’autre vers ses fesses comme j’avais fait à Emma, sauf que cette fois sans sommations je lui mis directement mon majeur dans le cul.

Cela lui arracha un cri de douleur et de surprise. Je croyais que la pénétration le ferait automatiquement gicler mais il tint bon. J’activai mon doigt quelques secondes en lui mais il serra les fesses pour m’indiquer d’arrêter. Malgré sa résistance je n’abandonnai pas mon idée. Je retirai mon doigt de son cul et lâchai sa queue. Je me redressai, j’attrapai Julien par son bras et par sa jambe et je le retournai brusquement sur le ventre. J’étais physiquement plus fort que lui mais il n’essaya pas vraiment de se débattre. La fellation l’avait rendu un peu amorphe. Je me sortis du lit un instant pour le regarder. Il avait la tête sur mes oreillers, il respirait fort et regardait dans ma direction. Il avait le regard inquiet et se demandait sûrement ce que j’allais lui faire après cette petite démonstration de force.

J’avais une envie furieuse de le prendre là tout de suite sans ménagement et sans lui demander son avis. Mais je me refusais de lui faire ça. Je m’allongeai de nouveau à ses côtés. Collé à lui. Ma bite frottait contre sa cuisse et ma tête était au niveau de son épaule. Je respirais sa peau, il sentait encore légèrement le savon de la douche qu’il avait prise il y quelques heures, qui c’était mélangé à l’odeur de sa transpiration. Je lui dis, je lui murmurai presque : « J’ai envie de toi. »

Cet instant fleur bleue du susurrement à l’oreille ne me ressemblait pas. Mais la situation était exceptionnelle : moi, qui il y a une heure encore n’avais jamais touché un mec, disais à mon meilleur pote, qui n’avait également jamais manifesté d’attirance pour les garçons et que j’avais pratiquement entraîné de force dans mon délire, de bien vouloir se laisser baiser. Je n’ai pas réussi à lui dire autrement que par cette banalité. C’était mon envie, mon nouveau fantasme vieux de quelques heures seulement et je lui demandais égoïstement de s’y plier.

Il enfonça sa tête dans les oreillers et bredouilla quelque chose que je ne réussis pas à comprendre :

— Quoi ?

— Tu vas me faire mal.

Il me dit ça avec une pointe de tristesse. Exactement la tristesse que l’on a quand on ne peut rien faire pour un ami qui vous demande de l’aide. Je me décollai de lui après qu’il m’ait dit cette phrase. Je ne comptais pas le relancer. Lorsqu’une fille se montrait réticente face à mes envies je pouvais me montrer lourdingue. Mais là c’eût était vraiment déplacé étant donné ce que je voulais lui faire et ce que je lui avais déjà fait.

Je m’étais donc résolu à finir la soirée ici et ne plus toucher à Julien mais c’était sans compter Emma que j’avais de nouveau oubliée.

— Ça ne fait rien de se faire prendre le cul Juju !

— T’es encore debout toi la nympho ?! Lui répondit Julien

— Oui ! Et je ny avais pas pensé mais ça m’excite à fond l’idée de te voir te faire prendre.

— T’as qu’à devenir réalisatrice de porno tu pourras mettre tous tes fantasmes sur film et ensuite les mâter en compagnie de tes sex-toys.

— Hé ! Tom t’as sucé quand même et pas qu’un peu ! Tu pourrais le laisser t’enculer !

— C’est quoi ce raisonnement à la con ?! Je ne lui ai pas demandé de me sucer !

— N’empêche qu’il la fait. Les potes ça se sacrifie de temps en temps.

Ça a continué comme ça pendant un certain temps. J’étais à deux doigts du fou rire. J’avais ma pote d’enfance qui essayait de convaincre mon pote d’enfance de me laisser l’enculer. Mes partenaires sexuels étaient redevenus mes meilleurs amis complètement cinglés. Malgré son raisonnement plus que douteux Emma avait quand même réussi à dissiper le malaise qui sétait installé après ma déclaration à Julien.

Tout en continuant de se disputer, Emma s’amusait à tripoter les fesses de Julien qui était toujours allongé sur le ventre. Elle finit par atteindre sa queue ce qui força Julien à se cambrer pour ne pas qu’elle lui fasse mal. Il avait seulement relevait son bassin et avait gardé son torse plaqué contre le lit, ce qui me donnait une vue parfaite sur son cul. Malgré ses inquiétudes qui avaient quelque peu refroidi mes ardeurs, la position dans laquelle il se trouvait à présent était un appel au crime. Le voir ainsi me submergea de nouveau d’une envie bestiale de lui sauter dessus.

Emma continuait de le branler et commença à balader un doigt autour de son anus. Les seuls sons qui émanaient de Julien étaient des gémissements. Étonnement il n’y avait aucune plainte de sa part, il ne la repoussait pas. Ce manque de protestation me surprit. Avait-il changé d’avis ? Ou était-ce qu’il ne voulait pas que ce soit moi qui approche de ses fesses et n’avait aucun problème avec Emma ? Mais après réflexion je compris. Emma avait été plus fine psychologue que moi pour le coup. Les objections de Julien, que j’avais interprétées comme une preuve qu’il n’avait pas envie de plus, voulaient peut-être simplement dire qu’il avait peur. Il en avait envie mais il avait peur. Emma l’avait compris facilement puisqu’elle avait déjà sans doute elle-même connu cette sensation auparavant. Ça expliquait les arguments foireux d’Emma, qui au lieu de vouloir le convaincre d’accepter, cherchait juste à le détendre.

Je finis par jouer le jeu d’Emma et récupérai mon lubrifiant. À peine j’eus posé la main sur sa fesse que Julien eut un tressaillement. « Sois sage Juju ou on va devoir t’attacher ! » je retrouvai un ton léger et moqueur pour pallier avec la façon solennelle dont je lui avais dit que j’avais envie de lui, ce qui l’avait sans doute crispé encore plus. C’est moi qui appliquai le lubrifiant sur la rondelle de Ju mais c’est Emma qui se chargea de la suite. Comme j’avais fait pour elle, elle le doigtait délicatement pour dilater son trou afin qu’il puisse accueillir ma bite. Ju c’était résolu et avait compris que nous faisions tout pour qu’il n’ait pas mal et prenne le plus de plaisir possible. Il avait la tête enfoncée dans les oreillers et nous entendions des sons étouffés que nous devinions être des « Oh ! » et des « Ah ! » dus aux doigts d’Emma à l’intérieur de son anatomie. Bien que j’aurais aimé être celui qui le doigte et le fasse gémir, je laissai Emma faire.

Rester sans rien faire face à une scène pareille était de l’ordre du supplice pour moi. Voir ce garçon, fébrile à l’idée de ce qui se préparer, totalement à ma merci et à celle de ma complice, réveillait mon côté sado et me donnait l’impression d’être un prédateur qui avait coincé une proie dans un coin avec aucune chance de s’en sortir vivante. Malgré mon sadisme je ne ferais rien pour lui faire mal et je voulais vraiment qu’il prenne son pied. À peine j’eus commencé à mettre du lubrifiant sur ma queue que Emma m’interpella : « C’est bon là tu vas pouvoir lui mettre, ça devrait rentrer facilement. »

Ces quelques mots avaient réussi à booster et mon rythme cardiaque et mon excitation. Je ne perdis pas une seconde et me plaçai derrière Ju pour pouvoir l’enfiler. Emma écartait ses fesses ce qui me donnait une vue plongeante sur son trou qui était en effet plus large que lorsque que j’y mis du lubrifiant il y a quelques minutes. Je saisis Julien par les hanches et pointai ma queue vers son anus quand je vis qu’il serrait les draps de toutes ses forces avec ses mains. Sur le moment j’eus un doute.

— T’es sûr que tu veux le faire Ju ?

— Il hocha la tête de haut en bas toujours enfoncé dans les oreillers.

— Fais pas ça juste parce que c’est moi. Si t’en as pas envie

— Je veux le faire. Me dit-il en m’interrompant. J’te veux. Il ajouta gêné

— T’inquiète pas Ju, il encule super bien. Ponctua Emma

— Tom s’te plaît fais la taire !

Cet échange me rassura. Enfin il disait clairement qu’il en avait envie et que tout ça n’était pas une manière de complaire au fantasme de son ami. Puis le « Je te veux. » qu’il avait ajouté m’avait fait quelque chose. Je ne pense pas que la simple envie de baiser un garçon aurait pu me procurer cette sensation-là.

Je n’avais maintenant plus aucune inquiétude. Je commençai donc la pénétration. La respiration de Julien augmentait au fur et à mesure que je m’enfonçais. Une fois au fond je restai sans bouger pour savourer l’instant. En une nuit j’avais pris la virginité anale de ma meilleure amie ainsi que la virginité anale de mon meilleur ami. Le cul de Julien, comme celui d’Emma, me pressait la bite ce qui me donnait la même sensation de satisfaction qu’avec elle. Toutefois il y avait une légère, mais agréable, différence que je ne pus identifier. Était-ce le fait de le faire avec un mec ? Était-ce l’intérieur de Julien qui était différent de celui d’Emma ? Je ne perdis pas mon temps à chercher, il fallait que je m’active.

Je commençai les va-et-vient délicatement pour qu’il s’habitue à ma bite. Emma était allongée à quelques centimètres de nous, elle avait une main qui jouait avec ses seins et l’autre qui jouait avec son sexe. Voir deux mecs baiser lui procurer de toute évidence un énorme plaisir. Bien qu’elle m’excitait je me concentrai sur mon amant. J’accélérai la cadence des coups de reins. Pour suivre mon rythme et mieux encaisser Julien sortit la tête des oreillers et s’aida de ses bras pour se redresser. Emma en profita pour se glisser devant Julien et ouvrit grand ses jambes pour lui indiquer qu’elle voulait qu’il s’occupe de sa chatte. Il n’hésita pas un instant et plongea sa tête entre ses jambes pour la lécher.

Maintenant qu’il était parfaitement à quatre pattes, les mouvements étaient mieux balancés. Son cul revenait mieux après chaque coup. C’était plus agréable pour moi, et sans doute aussi pour lui, de le baiser ainsi. Comme pour Emma chaque pénétration lui arrachait un cri. Ses cris étaient évidemment plus graves mais tout aussi excitants.

Mes mains étaient agrippées à ses hanches et mes pouces étaient calés dans le creux de ses reins. J’affectionnais particulièrement la fermeté des hanches de Julien qui contrastait avec la douceur de celles d’Emma. Je déplaçai ensuite mes mains sur ses fesses que j’attrapai et malaxai avec autorité. Il avait un petit cul blanc et potelé super bandant. J’avais envie de lui mettre une fessée mais je me retins, il subissait déjà assez de part et d’autre.

Au bout de longues minutes de baise, je sentis que je ne tiendrais plus longtemps. Nous étions restés dans une levrette plutôt classique jusque-là mais l’extase approchant, l’excitation eut raison de moi et j’optai pour un final un peu plus brutal. Je passai mon bras sous celui de Julien et l’attrapai à la gorge. Je l’arrachai de l’entrejambe d’Emma et le plaquai contre moi. Son dos était désormais collé contre mon torse, mon avant-bras plaqué contre son torse à lui et ma main droite enveloppait sa gorge. J’avais déjà pratiqué cette même position avec des conquêtes féminines. J’adorais cette sensation de contrôle qu’elle me procurait, comme un serpent s’enroulant autour d’une proie. D’habitude mon bras passait entre deux seins rebondis et mes doigts caressaient une gorge douce et gracieuse. Cette fois mon bras maîtrisait un torse dur et solide, et ma main s’opposait à une pomme d’Adam.

La rigidité du corps masculin de Julien me donnait envie de le culbuter encore plus fort. Pour retarder de quelques minutes l’instant inévitable de mon explosion, je me mis à espacer mes coups de hanches tout en redoublant leur force. Je faisais sortir ma bite lentement pour ne laisser à l’intérieur de lui que mon gland puis je la lui enfonçais de nouveau d’un coup sec, ce qui faisait claquer bruyamment mes couilles contre ses fesses. Tout en continuant ce rythme, j’attrapai sa bite avec ma main gauche et je me mis à le branler frénétiquement. Nous n’allions pas tarder à jouir lui comme moi. La branlette le faisait poussé des longs cris de plaisir qui étaient comme cassés par chacun de mes coups de queue et qui reprenaient quand je la sortais. Moi qui d’habitude ne suis pas très sonore pendant l’acte, me limitant en général à des soupirs et quelques onomatopées, je fus emporté par le plaisir et nos cris finirent par se mélanger. Pour étouffer mes cris contre sa peau je plaquai mes dents contre son épaule sans toutefois le mordre.

Julien jouit le premier, poussant un énorme râle de plaisir. Comme Emma était toujours en face de lui, quelques jets de sperme atterrirent sur son ventre, d’autres sur le lit entre ses jambes et les dernières gouttes dégoulinèrent sur ma main.

Pendant son orgasme il serra les fesses ce qui m’eut presque achevé. Je réussis toutefois à me retenir encore quelques secondes, le temps qu’il finisse de gicler. À peine eut-il fini que je dégageai mon bras de son torse et lâchai sa queue. Je le laissai tomber sur le lit et je lui jouis sur le dos. Les jets n’étaient pas aussi puissants que ceux qui finirent dans le cul d’Emma mais je réussis néanmoins à former une longue traînée de foutre qui lui arrivait jusque dans le haut du dos.

Je me laissai tomber sur le lit, épuisé et satisfait.

— Rassurez-moi vous navez rien prévu de plus ?! Parce quà ce rythme je ne passerai pas la nuit ! leur balançai-je. Ils se mirent à rire.

— Pareille ! Je suis morte. J’ai juste envie de dormir maintenant.

— Content de savoir que même les nymphomanes ont leurs limites. ajouta Julien.

Nos pulsions sexuelles avaient eu raison de nous pendant deux ou trois heures mais qu’allait-il se passer ensuite ? Regretterions-nous ? Y aurait-il une gêne après avoir vu nos amis dans un état comme celui-là ? Eh bien non. L’espèce de tension liée au fait de savoir si c’était une connerie, qui sétait créée au moment où Emma avait parlé de plan à trois, et qui sétait encore accentuée quand nous avions décidé de le faire, avait disparu. Nous étions trois amis qui avaient eu envie de baiser ensemble et qui l’avaient fait tout simplement.

Nous changeâmes les draps qui n’avaient pas été épargnés durant cette nuit. Puis nous allâmes prendre une douche chacun notre tour car nous n’étions pas beaux à voir non plus. Je fus le dernier à prendre ma douche. En me lavant je me posai des questions. J’étais certes content qu’il n’y eût pas de malaise entre nous mais je me demandais quand même comment il fallait que je me comporte avec eux maintenant. Je me questionnais sur mes sentiments pour Emma et Julien. Durant cette nuit j’avais ressenti des choses qui ne s’apparentaient pas à de l’amitié. Mais peut-être je confondais simplement désir sexuel et désir amoureux.

Quand je revins dans la chambre, ils dormaient déjà tous les deux, collés l’un contre l’autre. Endormis ils avaient l’air de deux enfants innocents, dénués de tout vice. Si un inconnu était arrivé à ce moment-là jamais il n’aurait pu deviner ce que c’est deux-là venaient de faire. Et en les voyant je compris. Je sus que ce que je ressentais n’était pas que sexuel. Je voulais rester avec eux dans cet appartement. Tous les jours : m’endormir avec eux, me réveiller avec eux. Recoucher avec eux. Et surtout je ne voulais que personne d’autre ne les touche.

Je m’allongeai à côté d’Emma et m’endormis assez rapidement.

Le lendemain, je me réveillai vers 11 heures 30. J’étais seul dans le lit. Il n’y avait personne dans l’appart. J’eus un bref moment de panique me demandant où ils étaient passés. Je crus un instant qu’ils s’étaient posé les mêmes questions que moi hier soir et qu’ils en avaient conclu que tout ça était une erreur. Au réveil ils avaient ressenti le malaise que je redoutais et ils avaient décidé de prendre leurs distances. Cette pensée m’écrasait le cur. Pour en avoir la certitude je décidai de les appeler. Je finis par retrouver mon portable sous mon lit. J’avais un message d’Emma en absence :

— On ne voulait pas te réveiller. T’es trop beau quand tu dors. On est partis chercher à manger, on revient vite.

J’étais soulagé. Ils ne m’avaient donc pas quitté.

Cette après-midi-là on parla de notre situation et de la nuit passée. Aucun de nous trois n’avait l’intention d’en rester là et nous étions d’accord que cette nuit à trois, non seulement n’avait pas été une erreur, mais que ce ne serait pas la dernière fois que nous baiserions tous ensemble. Dans les jours qui suivirent ils amenèrent le reste de leurs affaires. Mon appart est devenu notre appart. Et côté sexe il fallut s’habituer à gérer deux personnes au lieu d’une seule.

Dans le fond rien ne changea vraiment, nous avions toujours était ensemble. Sauf qu’à présent on était un peu plus ensemble qu’avant.

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